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Brochure 1 :

CITOYEN à Bourg-la-Reine est une association née en 1990 de la volonté de promouvoir plus de citoyenneté et de démocratie dans notre ville, de rassembler les Réginaburgiennes et Réginaburgiens qui souhaitent une autre politique pour notre ville. CITOYEN à Bourg-la-Reine est aussi le nom de la liste des élus de l'opposition, dont six membres siègent actuellement au Conseil municipal : Jean-Louis Pérignon, Catherine Riégel-Dreyfus, Olivier Richard, Alain Dietz, Thierry Lauret et Jean-Pierre Lettron.

      CITOYEN à Bourg-la-Reine rassemble non seulement la Gauche plurielle mais aussi des habitants venus d'autres horizons, sans esprit partisan, tous animés d'une même volonté de changement.

      Nous avons en commun des valeurs que nous voulons partager et mettre en œuvre avec vous : compétence, honnêteté, transparence, solidarité, convivialité.

      CITOYEN à Bourg-la-Reine, c’est une action et une présence sur le terrain, avec les Réginaburgiens, dans le souci d'une démocratie au quotidien et le respect de la libre expression des opinions de chacun.

      Nos enfants fréquentent les mêmes écoles, comme vous nous sommes des usagers des services municipaux, clients des commerçants de la commune, amateurs de loisirs et de vie culturelle, soucieux de la qualité de notre cadre de vie et de notre environnement : nos préoccupations sont les vôtres, celles de tous les Réginaburgiens.

      Agir avec CITOYEN à Bourg-la-Reine, c'est construire ensemble, de façon conviviale, collective et démocratique, un projet pour notre Cité. Il ne peut y avoir vie de la Cité et démocratie dans la Cité sans une participation active de tous les citoyens. Venez avec nous !

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Le cœur de la ville, avec son marché, est une zone propice au commerce. Il faudra favoriser cette activité par une politique audacieuse de soutien aux implantations existantes et de développement de structures nouvelles et diversifiées, en particulier le long de la place Condorcet. Dans cette optique, l’amélioration du stationnement de proximité rendra plus facile et pratique l’accès aux boutiques locales.

Une politique fiscale attrayante permettra de dynamiser la zone artisanale grâce à l’implantation d’activités nouvelles respectant l’environnement.

Les zones délaissées par la RATP, actuellement en friche, pourront abriter des activités économiques ou culturelles.

DÉMOCRATIE LOCALE

Comment développer la démocratie locale ? Comment faire en sorte qu'elle ne se limite pas à un bref épisode de fièvre électorale, tous les six ans ? Comment faire participer les habitants, et tout particulièrement les femmes, à la gestion de la commune ?

Concrètement, il s'agira, dans un premier temps, de vous associer à la préparation des décisions, et ensuite de vous permettre d'apprécier la qualité de la gestion municipale. De nombreuses expériences, partout en France, montrent que cela est possible. Pour y parvenir, il faudra :

   -  favoriser la vie associative et travailler avec l'ensemble des associations de la commune,

   -  entrer dans une démarche de démocratie participative, en créant des comités de quartier ; il s'agira d'abord, non seulement de prendre en compte les problèmes locaux dans un souci de "mieux vivre ensemble", mais aussi de développer la conscience du bien public et de l’intérêt général à l'échelle de la commune.

URBANISME

La prédominance de l'axe nord-sud, marquée sur notre commune par les deux branches de la nationale 20, devra être rééquilibrée par des axes secondaires Bas-Coquarts/CAEL et Piscine des Blagis/Faïencerie. Le cœur de ville, de la gare RER à la place Condorcet, deviendra centre piétonnier.

Des actions prioritaires permettront d’améliorer l'environnement de manière sensible et rapide.

   - Les inondations : nous programmerons immédiatement les investissements nécessaires pour que les riverains des rues de Fontenay, de la Bièvre, Hoffmann ainsi que des voies adjacentes ne soient plus victimes d’inondations à chaque violent orage.

   - Le bruit et la pollution : des mesures simples comme la régulation des feux conduiront à la maîtrise de la circulation automobile sur les axes majeurs. De manière générale, les choix d’urbanisme et d’équipement devront minimiser les pollutions sonores et de l’air, développer l’utilisation d’énergies produisant le moins de nuisances possibles et favoriser parmi elles les énergies renouvelables.

   - Les déchets : une étude grandeur nature menée immédiatement déterminera les conditions optimales de mise en place d'un tri sélectif et d'une collecte adaptée. Cette politique devra s'accompagner d'une information transparente sur son coût.

   - Le circuit vert : aux cheminements que nous projetons de créer, en particulier vers la nouvelle école, depuis la gare en passant devant les crèches de la rue des Rosiers, s’ajoutera un réseau piéton dessiné en concertation avec la RATP, les commerçants et les habitants du centre ville.

   - Un réseau de pistes cyclables : raccordé aux communes voisines, il comprendra la contre-allée du boulevard Carnot.

LOGEMENT

Le caractère pavillonnaire de Bourg-la-Reine doit être préservé.

Un réaménagement du POS devra interdire la construction d’immeubles de plus de quatre niveaux (rez-de-chaussée plus trois étages) sur la RN 20 pour éviter entre autres, l’effet de caisse de résonance que produirait une muraille de béton le long de cet axe.

Une réhabilitation des immeubles anciens et un habitat neuf implanté de manière à favoriser la mixité sociale, constituent les deux aspects essentiels d'une véritable politique du logement.

Plus de 500 demandes de logements sociaux sont en souffrance depuis des années ! L'Office municipal HLM de Bourg-la-Reine devra disposer des moyens d'une réelle politique en matière d'équipements et de logements.

ENSEIGNEMENT

L’éducation est une priorité de la Nation, la commune doit prendre sa part dans cette vaste entreprise.

Afin de faciliter la vie des familles ayant des enfants en maternelle et élémentaire, nous nous attacherons à rendre cohérente la carte scolaire dès l’ouverture du nouveau groupe.

La modernisation des moyens mis à la disposition des écoles fera également partie des thèmes prioritaires : informatique, bibliothèque, langues vivantes, sans négliger l’éveil artistique et corporel.

Une gestion plus transparente et plus imaginative de la Caisse des écoles s’impose pour permettre de diminuer les tarifs des repas, développer l’accompagnement scolaire et favoriser la réalisation de projets éducatifs.

JEUNESSE

Comment faire passer les jeunes du rôle de consommateurs au rôle d'acteurs dans la cité ?

En leur donnant une place prépondérante dans les différentes structures et en les associant aux décisions qui les concernent. Un Conseil municipal des jeunes, réellement représentatif et doté de moyens destinés à concrétiser ses projets, sera créé.

La place des associations sportives et de jeunesse est primordiale, elle devra être affirmée.

Les équipements sportifs, valorisés et réhabilités pour certains, seront rendus largement accessibles, y compris le week-end et pendant les vacances scolaires.

UNE VILLE VIVANTE : CULTURE ET ANIMATION

La politique culturelle est indispensable à l'unité et à l'intégration de toutes les composantes de la cité. Offrir un accès plus aisé à la culture pour tous sera l'un de nos objectifs majeurs. La bibliothèque, meilleur outil de formation et de diffusion culturelles, se verra enrichie d'une médiathèque.

Nous associerons la population à la politique culturelle de la ville et développerons l’éducation artistique en milieu scolaire.

Une ville conviviale, c'est l'affaire de tous, toutes générations confondues. Il y faut bien sûr des moyens : lieux de réunions et d'animations, diffusion des informations, soutien aux associations... Mais il y faut aussi une volonté : politique culturelle participative au lieu d'une politique de consommation culturelle.

ACTION SOCIALE

Il est impératif de redéployer l’action sociale, au-delà de son objectif traditionnel (aide sociale aux familles, aux personnes âgées ou handicapées), vers les publics plus spécifiquement touchés par la crise sociale : demandeurs d’emploi, RMIstes, jeunes en difficulté d’insertion…

En toute occasion, de l’accueil aux aides de toute nature, nous veillerons au respect de la dignité des personnes.

Les nouvelles actions se réaliseront en étroite concertation avec les associations qui agissent sur le terrain et qui seront représentées au Centre Communal d’Action Sociale.

Cela pourra se traduire, par exemple, par la création d’un service de l’emploi, et d’un véritable point d’accueil pour les jeunes. Nous mettrons en œuvre la loi de lutte contre les exclusions, nous ouvrirons des lieux de parole et d’écoute pour accueillir les jeunes et les familles.

Nous étudierons des solutions pour pallier le manque ou le coût excessif des transports. Nous resterons vigilants aux difficultés spécifiques des personnes âgées ou handicapées, aux besoins d’alphabétisation et de lutte contre l’illettrisme.

Un service d’hygiène verra le jour et les professionnels de santé collaboreront aux actions de prévention.

UNE VILLE SÛRE POUR DES CITOYENS LIBRES

La sécurité est une condition nécessaire à l’exercice de la démocratie, y compris bien entendu à l’échelle locale.

À Bourg-la-Reine, le sentiment de sécurité peut et doit être amélioré en luttant efficacement contre la petite délinquance et contre les incivilités mineures mais fréquentes auxquelles chacun de nous est confronté.

En collaboration avec la Police Nationale, la Justice et les différentes instances du domaine social, économique et éducatif, la Municipalité définira les objectifs et moyens d’un véritable Contrat Local de Sécurité, et s’impliquera dans sa mise en œuvre.

La Police Municipale représentera l’un des acteurs du projet, son rôle dans le domaine de la prévention sera affirmé en complément des missions de la Police Nationale.

Brochure 2 :

EDITORIAL

En mars 2001, vous aurez à choisir une majorité pour vous représenter au Conseil municipal.

L'ensemble des forces politiques de gauche et l'association CITOYEN à Bourg-la-Reine m'ont désigné pour conduire la liste qui les représentera.

Avec ce Bulletin et ceux qui vont suivre, nous allons aborder tout ce qui fait l'identité de notre ville :

- Aménagement, urbanisme, logement ;

- Action sociale, insertion, santé publique ;

- Sport et culture ;

- Enseignement et formation ;

- Activité économique ;

- Environnement, cadre de vie.

Dans quatre mois, c'est sur ces grands sujets que vous ferez votre choix.

Pour plus de transparence, de démocratie et de solidarité, le changement est à l'ordre du jour.

Pour le réaliser, venez enrichir notre projet, qui déterminera l'avenir de Bourg-la-Reine.

Jean-Pierre LETTRON

 

Le POS : porte ouverte aux promoteurs ?

Il y a un an déjà, CITOYEN à Bourg-la-Reine diffusait un bulletin appelant à une réunion publique pour le mardi 23 novembre 1999, afin d’alerter les Réginaburgiens sur le projet de révision du POS que le Maire, M.  Chevreau tentait de faire passer sans aucun débat préalable.

À la suite de cette réunion nous avons publié un compte rendu de quatre pages, que nous avons distribué largement, notamment aux responsables des associations de quartier.

Dès le 23 novembre nos élus ont mis à la disposition de tous les habitants l’ensemble des documents relatifs au POS, qui à cette époque n’était pas copiable en mairie.*

Par cette information nous avons permis à chacun de se faire une opinion et, pour un grand nombre, d’agir contre un projet élaboré dans le secret.

Depuis, le POS a été modifié, et voté par la majorité au Conseil du 29 mars 2000

Reste que le POS qui nous est applicable comporte les lacunes suivantes :

  • Un manque d’ambition et l’absence de perspectives économiques : la page 91 du rapport de présentation est très succincte. Elle ne répond pas aux prescriptions de l’État en matière d’équilibre d’habitat, d’emploi (voir la page 5 du "porter à connaissance" du Préfet : "Bourg-la-Reine ne doit pas être une ville dortoir").

  • Le manque d’espaces verts autres que les liaisons douces pour les piétons. Aucun espace vert nouveau ouvert au public n’est proposé. Là encore, c'est contraire aux demandes de l’État qui souhaite 10 m2/habitant (page 6 du "porter à connaissance" de l'État).

  • L’absence de politique de réserve foncière, en vue de la construction des logements sociaux et d’équipements publics (qui actuellement se trouvent essentiellement dans les zones denses). La page 96 du rapport de présentation est édifiante : aucune justification, aucune programmation et aucune réflexion pour les équipements de la petite enfance, culturels…

  • Les emplacements décrits (pièce 4) montrent concrètement que rien n’est prévu…

  • Entre autres conséquences, les équipements publics, confinés dans des parcelles trop petites, sont obligés de déroger aux règles du droit commun tout en aggravant les difficultés de stationnement (cas typique : le CAEL).

  • De même la réflexion sur les problèmes d’inondations dans Bourg-la-Reine semble avoir été occultée : la lecture de la page 13 du rapport de présentation vaut le détour. Il s’agit d’une très grave lacune car la lutte contre les inondations a été maintes fois discutée. Il faut passer aux actes et le POS est fait pour cela.

  • En dehors de la perspective de créer un centre artisanal, projet encore flou, il n’y a pas de dispositions permettant de limiter le départ des PME/PMI et des commerces, ni d’infrastructures et de services prévus pour les accueillir.

  • Dans les zones pavillonnaires, il y a même une interdiction d’implantation de petites PME/PMI ou de petits commerces de quartier.

  • Il n’y a pas eu de réflexion sur un éventuel départ de la gendarmerie : l’emplacement devrait être réservé pour accueillir un équipement public ou à caractère public.

  • Il n’y a pas de politique de stationnement, ni d’évaluation de l’impact du stationnement sur l’environnement et la qualité de la vie. Cela est manifeste rue de la Bièvre, où sur moins de 500 mètres on trouvera la nouvelle ZAC du centre ville, le groupe scolaire Notre-Dame, le cimetière et la future zone artisanale.

Difficultés et enjeux pour l’avenir

Quel projet est prévu sur le terrain de la gendarmerie après le départ des gendarmes ?

Quel sera le devenir des tennis couverts de la rue de la Bièvre ? Quel projet immobilier et pour quels intérêts ?

Quelle extension pour le CAEL (stationnement et déplacements...) ?

Quel sera le devenir de la clinique Ambroise Paré et à quoi correspondent les dérogations pour équipement "à caractère public" (ensoleillement, stationnement, livraisons...) ?

Quelle sera la destinée de l’angle de la rue Le Bouvier et du boulevard Carnot : déréglementation pour équipement "à caractère public" ? Projet immobilier mixte, habitat plus équipement public ? Quelles seront les incidences sur le caractère actuel de ce quartier et sur les arbres anciens ?

Quel sera le type de la zone artisanale : pépinière d’entreprises, artisans ou entrepôts ? Qualité architecturale, hauteur des bâtiments, insertion dans le paysage urbain, stationnement, déplacements ?

Quel projet pour remplacer l’école Vallet ?

Quel projet pour remplacer la maison de retraite du Vieux Chalet ?

Quelles seront les conséquences de la densification le long de la RN 20, boulevard Joffre et avenue du Général Leclerc (ensoleillement, stationnement, pollutions atmosphérique et sonore...) ?

Quelle sera la restructuration définitive du carrefour du Pré-Hilduin et quelle sera son urbanisation ?

Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que des études ont été confiées par le Maire à des cabinets d’architectes pour plusieurs de ces sites.

Comme par le passé la transparence n’est pas au rendez-vous !

Les élus de l’opposition comme tous les autres citoyens sont maintenus dans l’ignorance.

Dans quelques mois allons-nous découvrir sans possibilité de concertation avec les citoyens et leurs représentants :

· Un projet immobilier tout ficelé remplaçant les tennis couverts ?

· Un projet immobilier tout ficelé remplaçant la gendarmerie ?

· Un projet immobilier avec une médiathèque en sous-sol à l’angle Le Bouvier/Carnot ?

NOUVEAU GROUPE SCOLAIRE : LA TROMPERIE

En 1995, un constat : Bourg-la-Reine dispose de deux écoles élémentaires, dont chacune comporte 17 à 18 classes, record départemental de la taille moyenne des écoles ; elles manquent de locaux, de trop nombreux accidents ont lieu dans leurs cours de récréation, leurs salles de restauration sont saturées…

Devant cette situation, et l’afflux prévisible de nouvelles familles dans les nouveaux logements du centre ville, les associations de parents d’élèves ont réclamé une nouvelle école pendant plusieurs années. Ainsi pétitions et manifestations se succèdent tout au long de l’année scolaire 1996-1997.

En 1997, la coupe est pleine : 22 élèves doivent passer du groupe scolaire Faïencerie, totalement saturé, à celui de la République !

Le Maire se décide alors, enfin, à lancer une étude démographique, qui conclut à la nécessité d’ouvrir un nouveau groupe scolaire, de "par exemple 7 classes élémentaires et 5 classes maternelles".

À l’abri du large parapluie de cette étude, la municipalité lance le groupe scolaire sur cette base. Elle ne se soucie pas des critiques soulevées, d’une part par les associations de parents d’élèves, d’autre part par les élus de l’opposition. Le nombre de 12 classes est un nombre bâtard par rapport aux règles de fonctionnement des directions d’école. Surtout, le maintien ou non de l’école maternelle des Bas-Coquarts n’est pas discuté, ce qui rend totalement arbitraire le choix de 5 classes de maternelle… La proportion du nombre de classes en maternelle et élémentaire aurait dû être réévalué, d’une part en fonction du maintien ou non de l’école maternelle des Bas-Coquarts, d’autre part en fonction du nombre d’années passées par les enfants respectivement en maternelle (3 ans) et en élémentaire (5 ans).

D’où une première série de problèmes rencontrés aujourd’hui pour le fonctionnement futur de l’école : la carte scolaire (répartition des enfants dans les différents groupes scolaires en fonction de leur adresse) est impossible à établir d’une manière suivie entre maternelle et élémentaire. Or, une demande de simple bon sens des parents est de voir tous les enfants d'une même famille fréquenter le même groupe scolaire…

Deuxième série d’aberrations : alors qu’il y a eu consensus au sein du Conseil municipal pour le choix d’un projet architectural, choix entériné à l’unanimité le 17 juin 1998, c’est un tout autre projet que le Maire a publié dans Bourg-la-Reine Magazine en octobre 1998.

Personne ne sait comment ce nouveau projet est né. Encore un de ces groupes de travail, très informels et occultes, dont le Maire a le secret. En tous cas, la surprise a été totale pour les élus et les associations de parents.

En effet, le projet a perdu un étage, et les autres étages ont été considérablement densifiés ; les cours de récréation et les préaux se sont réduits comme une peau de chagrin, il n’y a plus aucune place disponible pour la dépose des enfants, il y a des escaliers même au milieu d’une cour de récréation…

D’ailleurs, chacun peut à présent, en passant devant la future école rue de Fontenay, apprécier la taille des cours de récréation (qui seront, de plus, amputées par un escalier qui n’est pas encore construit)… prévues pour 12 classes, soit 360 enfants !

Ce problème aurait pu être évité, en partie, si le Maire avait entrepris les démarches afin de récupérer le terrain de la maison vide qui reste coincée entre l’école et le collège. Il s’y est toujours refusé. À présent, le mal est irréversible, puisque la descente des camions au sous-sol sépare définitivement la cour de l’école et cette maison…

Ainsi, une bonne idée, soutenue au départ par tous -- conseil municipal unanime et parents -- a été encore une fois traitée par le Maire et son entourage de telle façon que ce projet, certes indispensable à nos enfants, a été mutilé et bâclé.

Ceci, sans parler des promesses irréalisables, fallacieuses, d’ouverture en septembre 1999… Au point que, aléa de chantier après aléa, on commence à se faire du souci pour la rentrée 2001 ! Et d’ailleurs, avec quelle carte scolaire ?

Un groupe scolaire se construit pour plusieurs générations. Les erreurs commises aujourd’hui, ce sont des milliers d’enfants (et leurs enseignants) qui en subiront les conséquences. Pourquoi répéter des erreurs déjà repérées dans les autres écoles de la ville ?

Dans cette affaire, visiblement, le processus démocratique a dérapé brutalement, pour laisser place à un processus mystérieux qui a conduit sans état d’âme à substituer un projet occulte au projet officiel précédemment adopté par tous… Chacun jugera, et du procédé, et du résultat.

CRÈCHE EN CENTRE VILLE : le fiasco

En 1999, 36% des demandes d’entrée en crèche ne peuvent être satisfaites à la rentrée de septembre

En 2000, ce pourcentage passe à 39%…

Quant aux demandes en cours d’année, moins d’une sur dix peut être satisfaite.

Le besoin d’une crèche est donc toujours d’actualité pour les familles de Bourg-la-Reine. Il s’y ajoute un besoin aigu de places de halte-garderie. D’ailleurs, la réalisation d’un équipement d’accueil de la petite enfance était inscrite dans le programme électoral du Maire en 1995 !

Que s’est-il donc passé depuis 1995 ?

Acte 1 : dès 1995, nous refusons pour ce futur équipement l’emplacement choisi, 116 avenue du Général Leclerc. Ce choix est aberrant : proximité de la N20, pollution, difficultés d’accès, mauvaise exposition, sont à nos yeux rédhibitoires pour un accueil des très jeunes enfants. Aussi déposons-nous un recours contre les permis de construire de la ZAC.

Acte 2 : nous obtenons, moyennant le retrait de notre recours, de participer à un groupe de travail où nous comptons deux représentants, contre quatre pour la majorité. (Ce que le Maire appelle "un groupe paritaire" !). La mission de ce groupe : choisir l’emplacement de la future crèche - halte-garderie en centre ville, avec un objectif d’ouverture avant l’an 2000.

Acte 3 : après un début de travail sincère et fructueux, nous faisons au groupe de travail une contre-proposition : un emplacement relativement calme, verdoyant, et surtout disponible immédiatement existe, à l’angle de la rue Le Bouvier et du boulevard Carnot.

Qu’advient-il alors ?

Un coup de théâtre, qui illustre bien la façon dont les équipements publics sont conçus dans cette ville. En effet, par un renversement hardi des priorités, le Maire annonce que cet emplacement est réservé par lui à un grand projet de médiathèque, projet non prévu initialement et qui n’était pas la priorité de ce mandat. Que la crèche aille donc n’importe où… mais pas sur ce terrain, pourtant le seul immédiatement disponible !

Une solution sort alors du chapeau de notre premier magistrat : un terrain est à vendre… sur le boulevard Joffre, derrière une station-service, exigu à souhait. C’est donc là qu’iront les petits enfants…

Acte 4 : Le choix du 106 boulevard Joffre étant arrêté, le programme crèche et logements sociaux est confié en avril 1999 à l’office municipal des HLM.

Acte 5 : Le terrain était d’emblée trop exigu. De plus, les modifications du POS intervenues ultérieurement en 1999, introduisent des contraintes techniques supplémentaires. D’où une série de conséquences :

-  la suppression, faute de place, de la possibilité de halte-garderie…

-  la nécessité de verser une subvention non prévue à l’Office municipal de HLM, en contrepartie des modifications imposées au plan des logements

-  et, très certainement, l’augmentation du coût de construction de la crèche…

Nous le maintenons haut et fort : l’opportunité des propriétés municipales aux 2 et 4 rue Le Bouvier aurait dû être saisie, sans hésiter, pour y réaliser un équipement petite enfance complet, modulable entre accueil à temps plein, à temps partiel, et halte-garderie, de façon à en optimiser l’utilisation. On aurait pu y intégrer une "maison de la famille", avec la ludothèque, les locaux de l’AGF, et bien d’autres possibilités encore.

Tandis que maintenant, quel est le bilan du Maire ? 5 ans de tergiversations, depuis la mise en place de ce "groupe de travail" qui a duré plus de 2 ans. Une nouvelle idée de "médiathèque", sortie d’une pochette-surprise au moment stratégique, projet qui n’a jamais été étudié en commission municipale, qui n’a fait l’objet d’aucune étude en termes de besoin ni de coûts, mais qui est présenté maintenant comme un impératif absolu. Des augmentations de coûts liées au choix d’un terrain inadapté. Deux étages enlevés au programme de logements sociaux. Mais de crèche, toujours pas. Et, si elle voit le jour, ce sera sur la nationale 20

Quant aux besoins en halte-garderie, certaines familles peuvent les satisfaire dans une garderie privée, à laquelle le journal municipal fait une large publicité…

Mais cela peut encore changer ! Pour l’instant, rien n’est irréversible. L’équipement petite enfance complet, modulable et verdoyant de nos rêves, il ne tient qu’à vous qu’il voie le jour… Rendez-vous dans nos prochains journaux et le 11 mars 2001.

Brochure 3 :

Choisir ses représentants   pour 6 ans mérite réflexion

La campagne que nous menons a pour but de vous donner les éléments de réponse qui, le 11 mars 2001, vous permettront de faire le meilleur choix pour vous et pour vos familles.

Beaucoup de Réginaburgiens s’interrogent sur l'équipe municipale qui sera la plus apte :

  • à défendre et améliorer le cadre de vie qu’ils aiment

  • à assurer le développement du commerce et de l’artisanat

  • à favoriser les échanges entre les générations et entre les quartiers

  • à promouvoir la démocratie, la transparence et la solidarité

C’est dans les faits que l’on peut trouver des réponses. Prenons l'exemple de l’intercommunalité : un maire peut-il engager des discussions avec des communes voisines sans avoir défini auparavant avec les habitants le cadre géographique, les enjeux et les compétences de la structure intercommunale ? La réponse de bon sens est « non ». Mais pas pour M. Chevreau et quelques initiés de ses proches, qui ont déjà répondu «  oui ».

En effet, depuis plusieurs mois des réunions ont eu lieu entre les maires de Bourg-la-Reine, Antony, Sceaux et Châtenay-Malabry. À quoi servent ces réunions et de quoi y parle-t-on, nul ne le sait. Questionnés par leurs oppositions, les maires de Bourg-la-Reine et d’Antony ont dû reconnaître en Conseil municipal la réalité des contacts. Quant au contenu, impossible d'en savoir davantage. C'est pourquoi nous proposons à M. Chevreau un débat public sur cette question avant les élections municipales, afin que chaque citoyen puisse voter en toute connaissance de cause.

La géographie de l'intercommunalité envisagée ne pourrait-elle pas être autre que la circonscription électorale de M. Devedjian, à moins que l'objectif ne soit de donner un territoire sur mesure à la promotion immobilière, qui depuis quelques années prospère déjà à Sceaux, à Antony et à Bourg-la-Reine.

Bourg-la-Reine peut-elle devenir la banlieue d’Antony sans que nous nous y opposions ?

La réponse et la solution seront entre vos mains le 11 mars prochain.

Jean-Pierre LETTRON

La culture

Il faut favoriser une politique participative au lieu de la politique de consommation menée par la municipalité actuelle depuis des années.

Cependant la ville de Bourg-la-Reine a des atouts importants à sa disposition pour développer (ou créer ?) une politique culturelle, mais ils sont mal utilisés :

  • La bibliothèque, dont les locaux sont saturés, ne s’est pas développée et ne rend pas les services qu’on est en droit d’attendre d’un tel endroit. Le Maire s’en est d’ailleurs aperçu, puisqu’il sort de son chapeau un projet de médiathèque, sans qu’il y ait eu la moindre concertation.

  • L’école nationale de musique qui, comme son nom l’indique, est une école, à ce titre a des règles et un rôle bien défini : enseigner. Mais son implication dans la vie culturelle de la cité, qui est de la responsabilité de la Commune, devrait être encore plus grande vis-à-vis des écoles et de la population, notamment dans le domaine de la sensibilisation à l’écoute musicale. Les nombreux concerts, master classes, heures musicales et autres manifestations doivent profiter à un plus grand nombre.

  • Le CAEL (Centre d’animation expression et loisir) a pour rôle (d'après ses statuts) de proposer des ateliers de toutes sortes, de la peinture à l’aéromodélisme en passant par la couture. Cette structure subventionnée par la ville laisse de côté une partie de la population : par une politique de prix trop élevés, et par sa situation géographique excentrée qui interdit son accès aux plus jeunes non accompagnés et aux plus âgés : la mise en place d’un minibus permettrait d’y remédier.

Ces trois structures (Bibliothèque, ENM et CAEL) s’occupent, chacune de leur côté, et parfois sans concertation, de la diffusion et de la création de manifestations. Le service culturel de la ville fait également la même chose de son côté. Souvent les spectacles se télescopent et tout ceci laisse une impression de joyeuse pagaille. Comme la communication n’est pas le fort de la municipalité actuelle, les spectateurs potentiels découvrent qu’ils auraient aimé voir le spectacle qui avait lieu la veille !

Les Gémeaux est une scène nationale subventionnée en partie par Bourg-la-Reine : ses habitants seraient en droit d’attendre des retombées culturelles plus importantes que celles qui existent actuellement. En effet, l’action des Gémeaux sur la ville n’est pas à la hauteur des subventions versées, par exemple pour les écoles. Il est indispensable de redéfinir les règles qui lient les Gémeaux et la ville de Bourg-la-Reine.

La politique culturelle d’une ville doit se faire en toute transparence et en parfaite concertation avec tous les partenaires, y compris les adhérents des associations culturelles, et se décliner pour tous les habitants.

PROPAGANDE, Esthétique...

À un an des élections municipales, il y a 9 mois, le Maire avait sacrifié son éditorial afin de justifier la suppression de la tribune de l’opposition dans le Magazine municipal. Afin aussi que le coût de cette publication ne rentre pas dans ses comptes de campagne.

Or, dans le numéro de novembre, un "dossier" de 4 pages en couleurs vante les mérites d’une construction de la Municipalité sortante destinée à des salles de réunion et de musique, au centre de l’ancien îlot EdF. Bien entendu, ce "dossier" ne constitue pas une PROPAGANDE électorale déguisée, c’est seulement de l’information.

Que la construction soit réussie, pas de doute, et rendons hommage à l’architecte. Le bâtiment est "à l’échelle du tissu de Bourg-la-Reine" puisqu’il est situé dans le périmètre de la maison Hennebique. Mais que penser des immeubles qui l’entourent, eux aussi situés dans le même périmètre, falaises rigides de béton masquant le ciel et le soleil ? Il semblerait que les promoteurs privés ne soient pas tenus de respecter la même échelle.

Le bâtiment construit bénéficiera d’un jardin "à la française" qui ne pourra que contribuer à l’agrément de ses usagers. Et pour la crèche qui devrait être construite boulevard Joffre, coincée entre hauts immeubles et station-service, a-t-on prévu un jardin assez vaste ? Sûrement pas, car on nous objectera qu’il n’y a pas assez de place pour cela, et qu’en outre les jeunes enfants n’y seraient pas sensibles.

           ... et Crèche

Stationnement

À Bourg-la-Reine, la gestion du stationnement (parking et parcmètres) est concédée à une société privée, la SANPAG.

Vis-à-vis de cette société, la ville de Bourg-la-Reine n’a que deux engagements : mettre à sa disposition des agents municipaux pour verbaliser les contrevenants, et, si cela ne suffit pas, combler son déficit.

Bilan :

  • les parcmètres les plus chers parmi les villes environnantes

  • l’absence de toute politique de stationnement, marquée par des errements incompréhensibles (par exemple, en 1998, passage au stationnement payant entre midi et 14 h, ainsi qu’au mois d’août, pour ensuite supprimer cette mesure en 1999)

  • le tout au détriment du commerce local

  • et au détriment du budget municipal :

           - 2,489 millions de francs payés à la SANPAG en 1997, au titre des déficits cumulés

              - plus de 500 000 F de dépenses pour le personnel contractuel chaque année,

           - l’engagement de combler le déficit jusqu’en 2002 si la recette annuelle sur la voie publique est inférieure à 1,628 MF.

Des solutions existent : une étude globale doit être menée sur cette question du stationnement et sa concession à la SANPAG.

(référence : Citoyen à Bourg-la-Reine, juin 98, n°23)

ASSOCIATIONS

Dans toute la France débute actuellement la commémoration de la loi de 1901 qui consacre le droit à l’association.

Dans toute la France… sauf à Bourg-la-Reine, où l’on fête bien d’autres choses, mais où les associations ne sont pas à la fête.

Pourtant, sans les associations, la vie serait bien morne à Bourg-la-Reine ! Que vous pratiquiez une activité au CAEL ou un sport à l’ASBR, que vous empruntiez des jeux à la ludothèque, que vous bénéficiez de soins à domicile,…vous faites partie d’une association.

Or, quelle est la politique municipale à l’égard des associations ? Elle se résume, chaque année, à réévaluer les subventions en appliquant un coefficient de correction par rapport à l’année précédente, sans tenir aucun compte de leur succès, de leur expansion, ni de leurs projets.

Nous proposons, au contraire :

  • de fêter les associations et d’encourager les rencontres entre leurs présidents, comme cela se pratique chez nos voisins,
  • d’examiner les subventions, chaque année, en fonction des projets réalisés ou prévus dans l’intérêt des habitants.

En effet ces subventions ne sont pas un cadeau princier, mais une contribution aux missions d'intérêt général qui sont assurées par les associations.

Par exemple, la réussite de l’école de tennis de l’ASBR ou du cours de judo de l’ASBR, le succès des cours de musique du CAEL ou des spectacles qu’il organise, les voyages de jeunes organisés par l’ARAI, n’auraient-ils pas été dignes d’encouragements et de subventions ? Ces actions ont une véritable utilité pédagogique. Et que les nombreuses, très nombreuses associations de la ville nous excusent de ne pas pouvoir les citer toutes…

Un mot encore en faveur des associations d'intérêt général, telles les associations de parents d’élèves, force de propositions, trop facilement taxées par M. Chevreau d’associations politiques…

Gestion des déchets : Bourg-la-Reine toujours à la traine

Tri sélectif insuffisant et pas de collecte sélective en vue : Bourg-la-Reine est dans la queue du peloton, avec une production supérieure à la moyenne nationale de plus de 16%, et toujours pas de vraie politique des déchets. Une politique pourtant réclamée par les élus d’opposition depuis 1996.

En octobre 1996, le Maire rate le coche une première fois lors du renouvellement du contrat de la Société Nicollin, il refuse le tri de la collecte et la systématisation des conteneurs.

Trois ans plus tard, renouvellement de l’appel d’offres, et second refus du Maire.

Qu‘en est-il aujourd’hui ? Certains produits, considérés comme responsables de 90% de la pollution globale et pesant lourdement dans le coût collectif de la gestion des déchets (solvants, détergents, désherbants, huiles de vidange, batteries, etc., appelés "déchets ménagers spéciaux") ne sont toujours pas collectés séparément à Bourg-la-Reine. Seul progrès, la mairie a communiqué en septembre 2000 la liste des commerçants de la commune qui acceptent de recueillir ces déchets, par apport volontaire des habitants ; mais ce dispositif est notoirement inefficace. Autre mesure nouvelle qui relève aussi du "faire semblant" : le Centre Technique Municipal est ouvert 4 heures par mois pour recevoir gravats, décombres, ferrailles et déchets verts. Ces derniers ne seront pas valorisés, malgré leur fort potentiel de recyclage.

Quant à la collecte sélective à domicile, c’est-à-dire l’utilisation de poubelles séparées pour le ramassage des produits recyclables, il paraît qu’on y réfléchit... On entend ça depuis au moins 1993... Cette pratique, qui mettrait le geste citoyen à la portée de tous : enfants, personnes âgées et même ceux qui, parmi nous, ont la volonté mais pas toujours le temps de participer à cet effort commun, on nous la refuse, sous le prétexte fallacieux que certaines communes, aux premiers temps de la mise en place de cette politique environnementale, ont essuyé les plâtres, et parfois quelques échecs. C’est volontairement ignorer les excellents résultats obtenus aujourd’hui par nos nombreux voisins adeptes de cette pratique, avec, pour les communes les plus rigoureuses et dynamiques dans l’application du principe, comme à Fontenay-aux-Roses, par exemple, un bénéfice direct qui s’est traduit par une diminution des impôts de chaque administré.

Enfin, en l'absence de conteneurs standard qui devraient être mis à la disposition de chaque habitation, pour collecte sélective ou non, l’hygiène de la voie publique est pitoyable : chaque jour des sacs en plastique, souvent éventrés, décorent nos trottoirs.

Mais à Bourg-la-Reine, on en est encore aujourd’hui à mettre en place des "groupes de travail", qui ne sont guère qu’un prétexte pour remettre à plus tard, beaucoup plus tard, l'instauration de la vraie politique des déchets…Faudra-t-il donc que la France entière passe à la collecte sélective pour que le maire actuel en reconnaisse le bien fondé ?

SPORT

À Bourg-la-Reine, un constat : il semble que, pour M. Chevreau, la pratique du sport soit une bizarrerie, surprenante survivance d’une époque où les promoteurs immobiliers ne faisaient pas main basse sur tous les terrains disponibles et où les villes étaient fières de leurs équipements. Quelques exemples :

  • La piscine des Blagis : sa gestion était jusqu’alors confiée à une association par les deux villes de Sceaux et Bourg-la-Reine.

Cette gestion est dorénavant considérée par la loi Sapin comme une délégation de service public, et l'organisme choisi doit être remis en cause périodiquement dans le cadre d'un appel d'offres. Devant le risque de privatisation de la piscine, il s'avérait indispensable de municipaliser sa gestion. Que croyez-vous qu’il arriva ? Le maire de Bourg-la-Reine refusa de prendre sa part dans la gestion de cet équipement, et d’entrer dans un syndicat intercommunal avec Sceaux.

Il préféra laisser cette dernière ville prendre le problème entièrement à sa charge, quitte à payer une participation en tant que simple client.

  • Le tennis à Bourg-la-Reine : l’école de tennis de la section tennis de l’ASBR, emportée par le dynamisme de son professeur, est débordée par son succès : 320 enfants, 80 adultes, une quinzaine de refus cette année faute de place.

Et pourtant, l’équipement des tennis couverts, situé rue de la Bièvre, est concédé pour 60% au Tennis-Club de Sceaux, et ne fait l’objet d’aucun entretien de gros-oeuvre. Il arrive même qu’il pleuve sur les courts couverts…

En outre, cet équipement est menacé : un projet immobilier pourrait y voir le jour, comme la révision du POS l’a mis en évidence en 1999…

  • La section judo de l’ASBR a vu partir son professeur, découragé par l’absence totale de soutien financier de la part de la ville.
  • Quant à notre stade, il a tout d’un marécage dès qu’il pleut, et devient alors inutilisable.

Cela suffit ! Les équipements sportifs doivent être entretenus, valorisés, mis à la disposition du plus grand nombre.

Le gymnase des Bas-Coquarts

À la demande de parents des enfants qui utilisent le gymnase, Jean-Pierre LETTRON est intervenu lors de la réunion commune des commissions Travaux et Urbanisme, le 29 novembre dernier, pour qu’une étude soit entreprise et remise aux élus sur les fissures constatées dans la partie sud.

De plus, il demande qu’un rapport sur l’état de la chaufferie soit communiqué à la commission des travaux. À suivre...

Brochure 4 :

CONCERTATION

ce n'est pas tous les six ans !

 Dans un tract distribué en décembre, le maire et son équipe demandent à nos concitoyens de leur faire part de leurs attentes et de leurs suggestions. Comme souvent, l'important, c'est ce qui manque : il est ainsi hautement révélateur que parmi les "principaux axes d'efforts pour le prochain mandat", rien ne soit dit sur la concertation et la démocratie locale. Oubli plein de menaces pour l'avenir ! Car la concertation est vraiment le dernier des soucis de la majorité en place : on l'a bien vu lors de la révision du POS, du remaniement du projet de l'école de la rue de Fontenay, de la "piste cyclable" de l'avenue du Général Leclerc, de la crèche centre-ville,... et ce ne sont pas les faux-semblants (réunions de quartiers où l'on recueille des avis pour ne pas en tenir compte, "conseil des jeunes",...) qui peuvent faire illusion. La réalité, elle, est crue : les six ans écoulés ont amplement démontré que le maire n'avait que faire de l'avis de nos concitoyens, et que quelques petits cercles influents lui suffisaient pour décider de ce qui doit être bon pour tous. Autrement dit : « chers administrés, donnez-nous votre avis trois mois avant les élections, profitez-en car ensuite nous nous garderons bien de vous le demander et d'en tenir compte pendant toute la durée du mandat. » Telle n'est pas notre conception de la démocratie locale : dans ce numéro, nous vous présentons, comme nous l'avons fait tout au long de ces dernières années, des analyses sur certains aspects essentiels de la vie de notre commune, et nous vous faisons des propositions pour les six ans à venir. Nous vous respectons suffisamment pour savoir que vous ne vous déciderez pas sur des intentions floues, mais sur un vrai projet pour notre ville.                                 

Jean-Pierre LETTRON

SÉCURITÉ

après l’enquête publique, le silence

 La circulaire ministérielle du 28 octobre 1997 a pour objectif la mise en place d’un Contrat Local de Sécurité pour les villes qui en font la demande. Cette circulaire organise et favorise le travail en réseau de tous les acteurs locaux de la sécurité et de la prévention ; elle prévoit en phase initiale une enquête publique. L’actuelle municipalité s’est contentée de diffuser à la population, en 1999, le questionnaire standard du ministère -- ce qui était une obligation -- et elle n’en a ni publié ni exploité les résultats. Fin septembre 2000, 425 contrats avaient été signés en France et 287 étaient en préparation : c’est environ 700 villes qui se sont dotées des moyens pour traiter le problème grave et urgent de la sécurité. Or la mise en place d’un C.L.S. à Bourg-la-Reine est au point mort…

À Bourg-la-Reine, il y a bien des actions de coordination entre la police municipale et nationale, et l’on pourrait croire que la municipalité a enfin pris une initiative sur le sujet !

Eh bien il n’en est rien. Elle était seulement obligée de le faire de par la loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales.

Voici pourquoi nous vous proposons de mettre en place un Contrat Local de Sécurité

L’objectif d’un Contrat Local de Sécurité est d’organiser des actions innovantes et coordonnées de sécurité, de prévention et de répression adaptées entre tous les partenaires locaux.

Il faut faire une photographie de la situation avec des statistiques réelles, une grille d’évaluation de chaque type de délinquance, voir où sont les problèmes, choisir des axes prioritaires pour les résoudre, contacter les services publics en charge de ces questions, les faire travailler ensemble dans le cadre du Contrat Local de Sécurité, et mesurer les résultats obtenus année après année.

Il s’agit concrètement de répondre aux questions suivantes :

que deviennent les signalements des violences scolaires ( circulaires de 1996 ) ?

combien de gardes à vue, et combien de mineurs en garde à vue, et quelle évolution sur ces 6 dernières années ?

combien de plaintes ont été déposées et quels résultats ont été obtenus ?

quels objectifs sont fixés à la coordination entre la police nationale, la gendarmerie et la police municipale ?

quelle coordination entre la justice (le Parquet de Nanterre, le Procureur de la République, le Tribunal des mineurs), la protection de la jeunesse (centre d’action éducative), et les structures scolaires publiques et privées ?

comment prendre en compte, et faire diminuer de manière sensible, ces actes de petite délinquance mais qui augmentent le sentiment d’insécurité (larcins, pneus crevés, carrosseries rayées, tapage nocturne, groupes bruyants, injures,…) ?

comment faire ralentir les véhicules qui circulent à trop vive allure, et souvent à pots d’échappement bruyants, et qui inquiètent à juste titre tous les habitants ?

Ensuite il faut :

identifier les acteurs potentiels (puissance publique, associations, institutions privées, instances départementales et régionales, municipalités avoisinantes) pour chaque type de problème ;

définir comment les directeurs d’école, de collège et de lycée, les policiers nationaux et municipaux, les gendarmes, la PMI, les assistantes sociales, peuvent travailler ensemble et pour quels objectifs ;

et enfin créer un comité de suivi où tous ces acteurs se rencontrent et évaluent les résultats obtenus, où des actions nouvelles sont pensées et lancées.

À Bourg-la-Reine, les conditions de sécurité ne sont pas bonnes ; certes la situation n’est pas dramatique, mais les problèmes évoqués ci-dessus constituent une des préoccupations majeures de la population. Ce constat s’est imposé à nous lors des visites que nous avons faites aux habitants en “porte à porte”.

La municipalité actuelle ne s’est pas montrée capable de s’attaquer à ce problème. Nous avons la volonté politique et nous nous donnerons les moyens de faire face à cet état des choses.

Transports dans Bourg-la-Reine :

un véritable besoin

Quel que soit le thème de vie abordé avec nos concitoyens, un même problème revient : celui des déplacements à l'intérieur de notre ville.

En particulier pour les enfants jeunes, ou les personnes âgées, cette question prend une acuité particulière. Sans voiture, le CAEL leur est souvent inaccessible, il en est de même pour la bibliothèque, le centre de loisirs, le gymnase des Bas-Coquarts,... Et cela, d’autant plus que la ville est traversée par des axes de circulation dangereux, augmentant le sentiment d’éloignement de certains quartiers.

Conséquence : un afflux de voitures en certains points, et l’inaccessibilité des lieux sportifs ou culturels pour les enfants ou les personnes âgées qui ne peuvent être accompagnés en voiture.

À l’heure actuelle, seul un embryon de service existe, le mercredi et le samedi, pour emmener les personnes de la Résidence de la Vallée au marché.

Aussi, comme l’ont déjà fait les villes voisines (Sceaux, Fontenay,...) nous étudierons au plus vite des solutions de transport en commun qui permettent de desservir les lieux publics, de façon pratique et régulière, pour tous les quartiers éloignés, et les Bas-Coquarts en particulier.

Environnement, urbanisme, logement et développement économique

Une démarche municipale nouvelle  : transparence et concertation

Dans ses futures décisions, notre équipe municipale s'engage à adopter une nouvelle démarche :

- Une étude d'impact qualitatif accompagnera chaque projet soumis au Conseil municipal ou à l'une de ses commissions.

- Une grille d'analyse des projets sera élaborée selon une démarche intégrant une analyse fine des besoins, les coûts d'investissement et de fonctionnement, leurs impacts sur l'environnement immédiat et sur la vie culturelle et sociale des Réginaburgiens.

C'est cet esprit qui nous a guidés pour aborder avec vous l'urbanisme, le logement et le développement économique de notre commune.

Soyez en sûr, chacune de ces mesures est susceptible d'être mise en oeuvre dans les meilleurs délais, dans tous les cas pendant la durée de notre mandature.

Un nouveau schéma d’urbanisme : le POS révisé avec comme grands projets :

La limitation à RdC+3 étages des constructions le long de la Nationale 20 ;

La rue ROËCKEL rendue aux piétons ;

Une place CONDORCET réaménagée et dédiée aux commerces de proximité ;

Un circuit vert -- piétons et cycles -- desservant les secteurs d’activités, de loisirs et de commerces – voir le plan ci contre !

Une étude visant à réduire à 30 km/h la vitesses des véhicules sur les voies communales ;

Une politique nouvelle de stationnement : tarification adaptée au stationnement de surface et au parking de la Gare, dont l'accès doit être amélioré, en particulier pour faciliter le commerce local ; création d’un parking pour 2 roues à la Gare ;

Une voirie adaptée pour les handicapés : création systématique de passages surbaissés à chaque croisement.

Des services publics municipaux au service des usagers : l’assainissement, les ordures ménagères, l’éclairage public, des transports municipaux, dont la gestion serait enfin transparente aux yeux des Réginaburgiens !

Des coûts contrôlés et expliqués ;

Des choix techniques dans les domaines de l’assainissement, de la collecte des ordures ménagères, de la restauration scolaire conformes aux attentes des citoyens ;

Une transparence dans le choix de la gestion de l’ensemble des services assurés par la commune ;

Un développement économique volontaire

Peu de surfaces sont disponibles pour accueillir des zones d’activités nouvelles, ce qui doit nous obliger à adapter le type d’entreprises appelées à s’installer à Bourg-la-Reine :

accueil en priorité d’éco-entreprises ou d’entreprises propres ;

politique fiscale adaptée ;

relance du commerce de proximité dans le choix des aménagements urbains CONDORCET-LIBÉRATION-ROËCKEL.

Une véritable politique du logement :

Un office municipal d’HLM muni de moyens financiers adaptés pour répondre aux demandes de logements, et pour moderniser les logements existants (sanitaire, plomberie, électricité, anti-bruit,...) ;

Une incitation forte des propriétaires immobiliers pour mettre aux normes des logements destinés à la location par des conventionnements, des partenariats et des cautionnements dans lesquels la municipalité prendra sa juste place.

Brochure 5 :

 


Une nouvelle équipe pour Bourg-la-Reine, une idée qui s'impose

LES VAINES PROMESSES DU MAIRE SORTANT

Souvenons-nous … parmi les engagements électoraux de monsieur Chevreau en 1995, figuraient au premier rang la réalisation d’une crèche en centre ville, l’augmentation de la capacité d’accueil de la halte-garderie : pas un coup de pioche n’a été donné, les familles peuvent juger de ce qu’il en est advenu au bout de 6 ans de mandat !

Etait encore promise la recherche de l’implantation d’une quatrième école maternelle : promesse si inconsidérée qu’une école a bien été construite … mais n’ouvrira précisément aucune classe en maternelle !

Les actions en faveur des jeunes : le Point Information jeunesse ne fonctionne plus, l’accompagnement scolaire tourne avec des bouts de ficelle dans des locaux inadaptés, il y a toujours aussi peu de lieux pour les jeunes.

L’urbanisme : la réflexion sur le réaménagement de la place de la gare n’a pas eu lieu, (ou alors en comité restreint et … souterrain !) ; les :logements sociaux n’ont fait l’objet d’aucune rénovation intérieure (plomberie, électricité, sanitaires), il y a eu une tentative de révision du POS taillée sur mesure pour les promoteurs privés. Rien n’a été fait en prévention des inondations à répétition. Les espaces publics promis n’ont pas été livrés en centre ville.

La sécurité : le sentiment d’insécurité, fondé sur des agressions de plus en plus fréquentes, n’a fait que croître.

 Parmi tous nos voisins, nous sommes la seule ville :

- à n’avoir pas signé de Contrat Local de Sécurité

- à n’avoir pas de centre social dans le quartier des Blagis

- à n’avoir aucun transport urbain intra-muros

- à ne pas avoir de tri sélectif des déchets

Par contre nous battons les records pour le tarif du stationnement, pour l’insécurité des piétons et des cyclistes, pour les dépassements de vitesse des automobilistes.

Immobilisme, amateurisme, autoritarisme : est-ce qu’il n’est pas temps d’essayer une autre façon de s’occuper de notre ville ?

Quant aux nouvelles promesses électorales de monsieur Chevreau : elles risquent fort d’être tenues … quand il s’agit de mener à bien les réalisations en cours ! « ouvrir la nouvelle crèche » (il faudrait d’abord la construire, et à un emplacement judicieux), « assurer le meilleur départ du nouveau groupe scolaire » (pour aller où ?) , construire de nouveaux locaux pour la ludothèque et les associations à vocation sociale : tous ces projets sont votés, budgétés, depuis longtemps.
Où est le « développement harmonieux de la ville » là-dedans ?

Une nouvelle équipe pour Bourg-la-Reine, une idée qui s'impose.

Depuis le mois de juin, la liste Citoyen à Bourg-la-Reine vous a informés des enjeux de cette campagne électorale.

Nous avons dans un premier temps fait la critique de la gestion du maire sortant, de son goût pour le pouvoir personnel, de sa conception étroite de la concertation. Un maire n’est pas un entrepreneur, il se doit de dialoguer avec tous ses concitoyens.

Nous avons ensuite publié nos propositions et nos engagements pour les six prochaines années.

Nous n'avons pas eu besoin de diffuser un questionnaire limité et orienté pour recueillir vos souhaits et vos besoins. Les élus de Citoyen à Bourg-la-Reine, en six ans de mandat, ont instauré ce dialogue nécessaire avec vous. Nos propositions ont aussi fait l'objet d'un large échange au cours des rencontres que nous avons eues tout au long de cette campagne avec bon nombre d'entre vous.

La grande majorité des Réginaburgiens veulent une gestion plus participative et moins autoritaire de la cité, et souhaitent que soient traitées prioritairement et en toute transparence :

¨        L'urbanisation du Centre Ville,

¨        La sécurité,

¨        Les chantiers de la N20 et de la place de la Gare,

¨        L'intercommunalité,

¨        La vie culturelle et associative.

 Dans ce numéro vous trouverez un résumé synthétique de l'ensemble de notre programme de gestion de Bourg-la-Reine.

Nous y développons non seulement nos engagements, mais aussi la manière dont nous comptons instaurer le dialogue avec l'ensemble des Réginaburgiens.

 Il s'agit de propositions concrètes, précisément étudiées sur les plans technique, financier et budgétaire : tout est réalisable dans les six prochaines années.

L'enjeu des élections municipales est de constituer une équipe pour administrer notre ville pendant six ans. Vous avez pu juger du maigre bilan du maire sortant, du fossé entre les projets annoncés et les réalisations, et de son manque d’écoute des habitants de Bourg-la-Reine.

Au contraire nous nous engageons, mon équipe et moi-même, à mener à bonne fin les projets que nous vous proposons, tout en poursuivant la concertation avec vous, directement et au travers de vos associations.

Une autre gestion municipale est possible : c'est avec vos suffrages aujourd'hui, et votre participation demain, que nous bâtirons ensemble l'avenir de notre ville.

                                    Jean-Pierre Lettron et l’équipe de Citoyen à Bourg-la-Reine

Vie démocratique

Les Réginaburgiens en ont assez de la manière dont sont prises les décisions par le maire sortant : absence d’information, faux-semblant de concertation, prise de décision en comité restreint et occulte, etc…

Nous prenons l’engagement d’instaurer enfin une démocratie locale digne de ce nom.

Le Conseil Municipal se tiendra mensuellement à date régulière,

¨        Il tiendra des débats publics sur les grands sujets, en particulier sur le budget,

¨        Il examinera toute question ayant fait l’objet d’une pétition.

 Le Conseil Municipal des jeunes fera l’objet d’une véritable élection,

¨        Il portera ses projets qui seront dotés de moyens,

¨        Ses travaux seront rapportés au Conseil Municipal.

 La vie associative sera soutenue et encouragée par :

¨        L’ouverture d’une maison des associations,

¨        L’information sur les activités associatives, la mise à leur disposition d’emplacements dans le journal et le site internet municipaux,

¨        L’attribution des subventions en fonction des objectifs, des projets et du public rencontré,

¨        La tenue annuelle d’une conférence des présidents et d’un forum des associations ouvert à toutes sans exclusive.

 Les habitants seront au cœur de la vie démocratique grâce à :

¨        La désignation d’un interlocuteur au sein du Conseil Municipal pour chaque quartier : il animera régulièrement des réunions de quartier et rendra compte auprès du Conseil,

¨        L’ouverture d’un site internet qui permettra l’échange de courriers électroniques avec les habitants,

¨        L’engagement de l’équipe municipale de Citoyen à Bourg-la-Reine à répondre rapidement à tout courrier.

sécurité

Dans notre numéro de janvier 2001 nous avons fait part de notre volonté de faire face aux questions de sécurité.

Rappelons brièvement notre intention de mettre en place un Contrat Local de Sécurité, structure de concertation et d’action pour tous les acteurs de la sécurité : polices nationale et municipale, justice, mais aussi acteurs de terrain que sont directeurs d’école et de collège, clubs de prévention, services sociaux, etc. …

Notons au passage que Monsieur Chevreau est le seul maire des quatre communes impliquées dans le contrat de ville des Blagis à ne pas avoir jugé utile de le faire !

Des actions de proximité, une connaissance fine du terrain et des problèmes locaux, un souci conjoint de dialogue et de fermeté, la volonté d’agir ensemble, permettront d’envisager une réponse efficace au sentiment d’insécurité.

Action sociale

L’équipe municipale de Citoyen à Bourg-la-Reine s’attachera à ce que la solidarité s’exerce quotidiennement et avec humanité. La lutte contre l’exclusion, la prévention en direction de la jeunesse et des personnes isolées seront nos priorités.

Chaque service municipal ou para-municipal veillera à améliorer les conditions d’accueil des personnes en difficulté et à diffuser largement les informations nécessaires.

L’implantation de la future crèche sera modifiée de façon à améliorer son environnement, son accessibilité et à la rendre plus centrale. Elle offrira un accueil à temps partiel ainsi qu’une halte-garderie.

L’accompagnement scolaire recevra enfin les moyens nécessaires, avec un objectif de médiation entre les familles et l’école.

Les jeunes bénéficieront de la réouverture du Point Information Jeunesse ainsi que d’un lieu d’écoute et de parole.

Les demandeurs d’emploi auront à leur disposition un lieu d’accueil, leur permettant de trouver ressources et conseils.

Des actions d’alphabétisation et de lutte contre l’illettrisme seront entreprises.

Pour les personnes âgées qui ont des difficultés à se déplacer, nous ajouterons aux aides à domicile actuelles (livraisons de repas) des services d’aide aux démarches et à la vie culturelle.

Les rencontres entre enfants et personnes âgées seront favorisées comme cela se fait déjà dans plusieurs villes (Mulhouse) et comme a commencé à le faire la ludothèque de Bourg-la-Reine.

L’hygiène sera renforcée par l’installation de toilettes publiques et la mise à disposition de poubelles standardisées facilitant le ramassage des déchets.

Une maison de quartier aux Bas Coquarts donnera l’accès aux services publics, et offrira des possibilités de garde d’enfants. Des activités culturelles et d’animation y seront développées (bibliothèque, club informatique...). Les possibilités offertes par le contrat de ville seront enfin déployées.

L’offre d’habitat social sera étendue, diversifiée, les logements existants seront rénovés ou reconstruits si besoin est.

L’ENVIRONNEMENT A BOURG-LA-REINE

La politique du maire sortant en matière d'environnement s'est limitée à la pratique du « bac à fleurs » et à l'aménagement de quelques rues.

L'équipe municipale de Citoyen à Bourg-la-Reine vous propose de mettre en œuvre quelques mesures immédiates dépendant directement du Maire et de son Conseil Municipal, et de travailler avec les communes voisines, le Département et la Région pour faire avancer des projets plus larges demandant plus de moyens.

Les mesures communales

Economies d'énergies

Inspecter tous les bâtiments communaux pour en faire un bilan énergétique.

Elaborer un plan à long terme de réaménagement et d’utilisation d’énergies nouvelles sur le parc immobilier de la ville.

Utiliser la démarche Haute Qualité Environnementale pour les nouvelles constructions.

Favoriser l'utilisation des énergies moins polluantes, en encourageant sur le territoire de la commune l'implantation de points d’approvisionnement GPL ou électriques, et renouveler ou réaménager progressivement le parc de véhicules de la commune dans ce sens.

Développer un circuit de bus-navette qui désenclavera les quartiers éloignés du centre et reliera les différents pôles d’activités de la ville.

Circuit Vert

Après une étude sur les déplacements locaux, un circuit vert sera conçu en concertation avec la RATP, les commerçants et les habitants du centre ville pour être réalisé au fur et à mesure des travaux de voirie. Il comprendra un réseau de pistes cyclables protégées, raccordées aux communes voisines, des parkings sécurisés pour deux-roues et des chemins piétonniers.

Pollution sonore

Limitation de la vitesse à 30 km/h sur la majeure partie de la voirie municipale.

Choix de revêtement anti-bruit lors des réfections de chaussée.

Aménagement des espaces verts

Pour les jardins privés, encouragement du recyclage des déchets verts, campagne d’information sur la gestion de la biodiversité.

Poursuite de l'effort d'embellissement floral et arboré de notre ville, en introduisant quelques espèces biologiquement intéressantes.

Abandon des engins d’entretien bruyants et polluants (par exemple, les souffleurs).

Les mesures intercommunales

Gestion des déchets

Une étude immédiate déterminera les conditions optimales de mise en place d'un tri et d'une collecte sélective, et d’une diminution de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

Transport

Etudier un transport trans-communes par navettes (Sceaux, Fontenay) qui facilite les déplacements entre banlieues.

Production d'énergie

Etudier l'opportunité d'utiliser la géothermie et le chauffage solaire.

Développement économique

Le développement économique sera dynamisé par :

Le développement de l’hôtel d’activités artisanales, dont la ville gardera la propriété,

L’accueil en priorité d’éco-entreprises,

Le soutien au commerce de proximité par le choix des aménagements urbains et par la révision de la politique de stationnement,

La remise en route de la commission municipale "Développement économique" qui ne s'est quasiment jamais réunie en 6 ans !!! A croire que M. Chevreau jugeait que Bourg-la-Reine n'en avait pas besoin,

Le travail de la commission avec l'association des commerçants et autres acteurs économiques de la ville,

La réflexion sur les régies de quartier, créatrices d'emplois locaux et de services aux habitants.

FISCALITE : UNE AUTRE POLITIQUE EST POSSIBLE

Le maire sortant se targue d’avoir stabilisé les impôts à Bourg-la-Reine. Qu’en est-il ?

Les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière sont stables, ce qui conduit à une augmentation d’impôt en 2000 de 1% (augmentation des bases).

MAIS … car il y a un MAIS …, ces impôts ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Car il existe d’autres taxes et redevances, celles dont on ne parle jamais ! Dans ces domaines, la belle maîtrise financière vantée par le maire est pour le moins surprenante, jugez-en :

La taxe d’enlèvement des ordures ménagères (que vous payez avec votre taxe foncière) : la dépense est passée en mars 2000 de 6 565 000 F à 7 200 000 F, soit 9,7% d’augmentation. Alors que la mise en place du tri sélectif pourrait, au contraire, la baisser significativement !

La redevance d’assainissement (celle que vous payez avec votre facture d’eau) a augmenté en 1999 de 5,14 %, générant au passage un excédent de 1 613 801 F pour l’année 1999 ! L’excédent pour l’année 2000 n’est pas encore connu à ce jour…

Les tarifs du stationnement sont les plus chers de toutes les communes environnantes.

Quant aux services fournis par la ville, voici les dernières décisions du maire :

Service

1999

2000

bibliothèque

+ 3,5%,

+3,8%

halte-garderie

+ 3%

+ 3%

centres de loisirs

+ 3%

+ 1,6 %

classes de découverte

+ 1,6%

+ 2,5 %

taxes et redevances funéraires

+ 3%

+ 3%

Ainsi les impôts « visibles » sont stabilisés (à 1% près), les taxes, redevances et services, eux, augmentent, parfois de façon erratique et totalement non contrôlée.

D’ailleurs, cette augmentation de 1%, elle-même, aurait pu être évitée, si le maire avait accepté des méthodes de gestion plus actuelles, faisant davantage appel à l’emprunt et moins à l’autofinancement.

Par exemple, pour les salles à vocation sociale, ou pour l’équipement petite enfance, moins d’un quart seront financés par l’emprunt. Ce sont les habitants actuels qui paient les équipements destinés à servir pendant plus de cinquante ans, utilisés par les générations futures, ce qui témoigne d’une belle solidarité involontaire, mais surtout d’une gestion frileuse et passéiste du maire. Sans mettre aucunement en péril les finances de la ville, celui-ci aurait pu, soit baisser les impôts, soit améliorer et étendre les services rendus à la population, et même faire les deux, tant sa marge de manœuvre est importante !

Enfin, on se pose des questions sur la capacité gestionnaire du maire sortant, en constatant la dérive subie par tous les projets d’investissement de la ville entre leur vote par le conseil municipal et le premier coup de pioche :

 

PROJET

Budget prévu en 1998

Coûts au budget 2000

ECART

Nouveau groupe scolaire

18.000.000 F

36.845.078 F

+ 105 %

Salles de réunion à vocation sociale

4.944.600 F

8.500.000 F

+ 72 %

Equipement petite enfance

5.261.150 F

10.500.000 F

+ 100 %

Dire que M. Chevreau se targue de sa gestion saine et rigoureuse !!!

ENSEIGNEMENT – SPORT

Plus de dialogue

Un véritable dialogue entre l'équipe municipale et les partenaires éducatifs et sportifs, enseignants et éducateurs, parents, mais également avec les jeunes, doit être établi. Les points abordés en Conseil d'Ecole doivent être étudiés et pris en compte par les élus.

Les commissions élargies de l'enseignement doivent être rétablies.

L'aménagement du temps de l'enfant doit être étudié globalement et avec tous les acteurs.

Les investissements importants feront l'objet de vraies concertations et de motivation des choix.

La gestion de la Caisse des Ecoles devra être transparente. Les modalités des élections du Conseil d'Administration doivent être revues pour que les parents d'élèves y soient mieux représentés. Elle doit pouvoir favoriser la réalisation de projets éducatifs, de voyages scolaires, et être partie prenante des centres de loisirs.

Le fonctionnement de l’ASBR devra être soumis, comme pour les associations importantes de la ville, à une convention qui fixera les missions et les moyens que la ville lui confie. Cette convention exigera la transparence de la répartition des subventions. Certaines sections sont vraiment trop défavorisées.

Plus de solidarité

Harmonisation de la grille des quotients familiaux avec celle des Affaires Sociales de façon à établir les quotients familiaux une seule fois pour les familles. Cette grille détermine les tarifs de la cantine, des centres de loisirs, des classes transplantées, de la halte-garderie... et le droit à certaines aides sociales. Les tarifs de la cantine seront moins chers.

Amélioration des transports scolaires (ramassage, sorties pédagogiques).

Mise en place d’un véritable accompagnement scolaire pour les élèves en difficulté.

Possibilité d'inscrire tous les enfants à la maternelle dès deux ans.

Accès à des classes-relais pour les enfants en échec scolaire massif.

Plus d'efficacité

Réflexion avec les parents d'élèves sur l’école des Bas-Coquarts et la carte scolaire de la ville, avec une harmonisation entre maternelle et élémentaire.

Adaptation des moyens donnés aux écoles : informatique, langues, éveil corporel, musical et artistique.

Amélioration de l'accès à de véritables Bibliothèques - Centres de documentation.

Amélioration de la sécurité des enfants dans la rue et devant tous les établissements scolaires.

Valorisation et entretien des équipements sportifs et accès le plus large possible, y compris pendant les week-ends et les vacances scolaires.

Aménagement d’un équipement de roller aux normes actuelles de sécurité.

Urbanisme, logement

En janvier 2001 nous avons détaillé l’ensemble de nos propositions dans ces domaines pour les 6 ans à venir. Nous vous proposons de revenir sur des projets qui sont au cœur de la vie de notre cité.

L’aménagement de la RN 20

Notre projet :

En retrait de la R.N. 20, entre la place Condorcet et le rond-point de Verdun, des logements sociaux confiés à l’OPHLM, limités strictement en hauteur (rez-de-chaussée plus trois étages maximum), permettront également de renouveler et de reloger les commerces en alignement le long de la R.N. 20.

Cet aménagement permettra d’abriter une voie piétonne, éventuellement une voie pour bus ou une piste cyclable, sans créer une caisse de résonance, pour y offrir une vie quotidienne sereine. Ainsi, le mail, aménagé sous arcades, constituera un cœur de ville attrayant.

Dans toute la traversée de Bourg-la-Reine, la circulation sera ralentie pour une plus grande sécurité.

Autour de la Place Condorcet, une restructuration des espaces permettra d’implanter les services municipaux et les services publics au-dessus de commerces de proximité.

Les inondations et l’assainissement

La gestion des eaux usées et des eaux pluviales est particulièrement nébuleuse dans notre commune, tant sur le plan technique que sur le plan financier.

Il aura fallu attendre le 29 janvier 2001 pour que les travaux programmés par le SIAAP (Syndicat intercommunal pour l’assainissement de l’agglomération parisienne) démarrent. Le maire actuel a donc laissé passer 6 ans, ou encore 12 millions de francs de redevance au SIAAP, pour qu’enfin celui-ci s’active à 6 semaines des élections municipales.

Ces travaux nécessaires ne suffiront pas : resteront à réaliser les investissements départementaux et municipaux pour éviter les inondations des quartiers sensibles de Bourg la Reinne sont ni arrêtés ni chiffrés.

Un audit financier et technique de l’ensemble de ce service public (service municipal, départemental et interdépartemental), permettra d’adapter sa gestion et sa performance dans la transparence intégrale de son coût.

L’aménagement de la Gare et de sa Place

Le plan de déplacement urbain de la Région Ile de France (PDU) a retenu la Gare de Bourg-la-Reine comme pôle prioritaire. Le comité de ce pôle sera enfin activé (il est aujourd’hui inexistant) avec l’idée de mettre en œuvre une meilleure communication entre la gare RER, la gare routière, le parking et les commerces (dont bien évidemment le marché). Des accès directs aux quais du RER, rue André Theuriet et rue du Lycée Lakanal, permettront le désengorgement de la place aux heures de pointe.

Au-delà, la gare et ses abords feront l’objet d’un concours d’idées d’architecte afin de vous proposer un aménagement plus fonctionnel, plus sûr et plus agréable de notre centre-ville, où la rue Rœckel sera rendue aux piétons.

Les espaces publics

Ceux du centre ville ont été les grands sacrifiés des chantiers immobiliers récents. Leurs plans seront revus, pour y intégrer des aires de jeux de proximité pour les enfants.

Dans tous les quartiers à forte densité d’habitation, seront recherchées des possibilités d’installer des aires de jeux et de repos.

CULTURE – ANIMATION

La politique culturelle est indispensable à l’intégration de toutes les composantes de la cité. Offrir à tous un accès plus aisé à la culture sera l’un des objectifs majeurs de l’action culturelle de la nouvelle municipalité.

Harmonisation de la politique culturelle et de la politique d’animation

Mise en place d’un comité de la culture et de l’animation de la ville, représentatif de l’ensemble de la population, qui harmonisera la politique culturelle et l’animation de la ville.

Soutien aux acteurs locaux : Ecole Nationale de musique et de danse, CAEL, toutes associations et troupes locales.

Meilleure répartition dans le temps des différentes manifestations.

Meilleure utilisation de l’ensemble des salles.

Renforcement de l’intercommunalité, qui existe déjà avec les Gémeaux.

Aménagement des programmes et des horaires de cinéma.

Création d’une médiathèque

Remplacement de la bibliothèque actuelle par une médiathèque qui intègrera un espace d’animation, les nouvelles technologies (internet) et l’écoute de CD.

Création d’un bibliobus qui permettra une extension de l’activité de la bibliothèque vers les quartiers périphériques, notamment celui des Bas Coquarts.

Gratuité de la bibliothèque pour les enfants.

Développement de l’éducation artistique en milieu scolaire

Mise en place, dès le primaire, en accord et partenariat avec le corps enseignant et les structures culturelles, d’un enseignement artistique qui bénéficiera à l’ensemble des enfants.

Action en faveur des jeunes

Incitation à une plus grande participation des jeunes dans les différentes structures culturelles de la ville, et au développement de la communication inter-culturelle.

Création d’ un lieu de rencontre et de convivialité (cyber café ou café musique) pour faciliter l’expression et l’intégration de la jeunesse.

Développement de l’information

Création de kiosques à la gare et sur la place Condorcet, afin de donner une information complète sur les manifestations en cours à Bourg-la-Reine et dans les communes voisines.

Création d’un site internet de la ville présentant l’ensemble des activités municipales et associatives.