EDITORIAL
En mars 2001, vous
aurez à choisir une majorité pour vous représenter au Conseil
municipal.
L'ensemble des forces
politiques de gauche et l'association CITOYEN à Bourg-la-Reine m'ont
désigné pour conduire la liste qui les représentera.
Avec ce Bulletin et
ceux qui vont suivre, nous allons aborder tout ce qui fait l'identité
de notre ville :
- Aménagement,
urbanisme, logement ;
- Action sociale,
insertion, santé publique ;
- Sport et culture ;
- Enseignement et
formation ;
- Activité économique
;
- Environnement, cadre
de vie.
Dans quatre mois, c'est
sur ces grands sujets que vous ferez votre choix.
Pour plus de
transparence, de démocratie et de solidarité, le changement est à
l'ordre du jour.
Pour le réaliser,
venez enrichir notre projet, qui déterminera l'avenir de
Bourg-la-Reine.
Jean-Pierre
LETTRON
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Le
POS : porte ouverte aux promoteurs ?
Il y a
un an déjà, CITOYEN à Bourg-la-Reine diffusait un bulletin
appelant à une réunion publique pour le mardi 23 novembre 1999, afin d’alerter
les Réginaburgiens sur le projet de révision du POS que le Maire,
M. Chevreau tentait de faire passer sans aucun débat préalable.
À la
suite de cette réunion nous avons publié un compte rendu de quatre
pages, que nous avons distribué largement, notamment aux responsables
des associations de quartier.
Dès le
23 novembre nos élus ont mis à la disposition de tous les habitants l’ensemble
des documents relatifs au POS, qui à cette époque n’était pas
copiable en mairie.*
Par
cette information nous avons permis à chacun de se faire une opinion
et, pour un grand nombre, d’agir contre un projet élaboré dans le
secret.
Depuis, le
POS a été modifié, et voté par la majorité au Conseil du 29 mars
2000
Reste que
le POS qui nous est applicable comporte les lacunes suivantes :
-
Un
manque d’ambition et l’absence de perspectives
économiques : la page 91 du rapport de présentation est
très succincte. Elle ne répond pas aux prescriptions de l’État
en matière d’équilibre d’habitat, d’emploi (voir la page 5
du "porter à connaissance" du Préfet : "Bourg-la-Reine
ne doit pas être une ville dortoir").
-
Le
manque d’espaces verts autres que les liaisons douces pour les
piétons. Aucun espace vert nouveau ouvert au public n’est
proposé. Là encore, c'est contraire aux demandes de l’État
qui souhaite 10 m2/habitant (page 6 du "porter à
connaissance" de l'État).
-
L’absence
de politique de réserve foncière, en vue de la construction des
logements sociaux et d’équipements publics (qui actuellement se
trouvent essentiellement dans les zones denses). La page 96 du
rapport de présentation est édifiante : aucune
justification, aucune programmation et aucune réflexion pour les
équipements de la petite enfance, culturels…
-
Les
emplacements décrits (pièce 4) montrent concrètement que rien n’est
prévu…
-
Entre
autres conséquences, les équipements publics, confinés dans des
parcelles trop petites, sont obligés de déroger aux règles du
droit commun tout en aggravant les difficultés de stationnement
(cas typique : le CAEL).
-
De
même la réflexion sur les problèmes d’inondations dans
Bourg-la-Reine semble avoir été occultée : la lecture de
la page 13 du rapport de présentation vaut le détour. Il s’agit
d’une très grave lacune car la lutte contre les inondations a
été maintes fois discutée. Il faut passer aux actes et le POS
est fait pour cela.
-
En
dehors de la perspective de créer un centre artisanal, projet
encore flou, il n’y a pas de dispositions permettant de limiter
le départ des PME/PMI et des commerces, ni d’infrastructures et
de services prévus pour les accueillir.
-
Dans
les zones pavillonnaires, il y a même une interdiction d’implantation
de petites PME/PMI ou de petits commerces de quartier.
-
Il
n’y a pas eu de réflexion sur un éventuel départ de la
gendarmerie : l’emplacement devrait être réservé pour
accueillir un équipement public ou à caractère public.
-
Il
n’y a pas de politique de stationnement, ni d’évaluation de l’impact
du stationnement sur l’environnement et la qualité de la vie.
Cela est manifeste rue de la Bièvre, où sur moins de 500 mètres
on trouvera la nouvelle ZAC du centre ville, le groupe scolaire
Notre-Dame, le cimetière et la future zone artisanale.
Difficultés
et enjeux pour l’avenir
Quel
projet est prévu sur le terrain de la gendarmerie après le départ des
gendarmes ?
Quel
sera le devenir des tennis couverts de la rue de la Bièvre ? Quel
projet immobilier et pour quels intérêts ?
Quelle
extension pour le CAEL (stationnement et déplacements...) ?
Quel
sera le devenir de la clinique Ambroise Paré et à quoi correspondent
les dérogations pour équipement "à caractère public"
(ensoleillement, stationnement, livraisons...) ?
Quelle
sera la destinée de l’angle de la rue Le Bouvier et du boulevard
Carnot : déréglementation pour équipement "à caractère
public" ? Projet immobilier mixte, habitat plus équipement
public ? Quelles seront les incidences sur le caractère actuel de
ce quartier et sur les arbres anciens ?
Quel
sera le type de la zone artisanale : pépinière d’entreprises,
artisans ou entrepôts ? Qualité architecturale, hauteur des
bâtiments, insertion dans le paysage urbain, stationnement,
déplacements ?
Quel
projet pour remplacer l’école Vallet ?
Quel
projet pour remplacer la maison de retraite du Vieux Chalet ?
Quelles
seront les conséquences de la densification le long de la RN 20,
boulevard Joffre et avenue du Général Leclerc (ensoleillement,
stationnement, pollutions atmosphérique et sonore...) ?
Quelle
sera la restructuration définitive du carrefour du Pré-Hilduin et
quelle sera son urbanisation ?
Aujourd’hui,
nous pouvons affirmer que des études ont été confiées par le Maire
à des cabinets d’architectes pour plusieurs de ces sites.
Comme
par le passé la transparence n’est pas au rendez-vous !
Les
élus de l’opposition comme tous les autres citoyens sont maintenus
dans l’ignorance.
Dans
quelques mois allons-nous découvrir sans possibilité de concertation
avec les citoyens et leurs représentants :
· Un
projet immobilier tout ficelé remplaçant les tennis couverts ?
· Un
projet immobilier tout ficelé remplaçant la gendarmerie ?
· Un
projet immobilier avec une médiathèque en sous-sol à l’angle Le
Bouvier/Carnot ?
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NOUVEAU
GROUPE SCOLAIRE : LA TROMPERIE
En
1995, un constat : Bourg-la-Reine dispose de deux écoles
élémentaires, dont chacune comporte 17 à 18 classes, record
départemental de la taille moyenne des écoles ; elles manquent de
locaux, de trop nombreux accidents ont lieu dans leurs cours de
récréation, leurs salles de restauration sont saturées…
Devant
cette situation, et l’afflux prévisible de nouvelles familles dans
les nouveaux logements du centre ville, les associations de parents d’élèves
ont réclamé une nouvelle école pendant plusieurs années. Ainsi
pétitions et manifestations se succèdent tout au long de l’année
scolaire 1996-1997.
En
1997, la coupe est pleine : 22 élèves doivent passer du groupe
scolaire Faïencerie, totalement saturé, à celui de la
République !
Le
Maire se décide alors, enfin, à lancer une étude démographique, qui
conclut à la nécessité d’ouvrir un nouveau groupe scolaire, de
"par exemple 7 classes élémentaires et 5 classes
maternelles".
À l’abri
du large parapluie de cette étude, la municipalité lance le groupe
scolaire sur cette base. Elle ne se soucie pas des critiques soulevées,
d’une part par les associations de parents d’élèves, d’autre
part par les élus de l’opposition. Le nombre de 12 classes est un
nombre bâtard par rapport aux règles de fonctionnement des directions
d’école. Surtout, le maintien ou non de l’école maternelle des
Bas-Coquarts n’est pas discuté, ce qui rend totalement arbitraire le
choix de 5 classes de maternelle… La proportion du nombre de classes
en maternelle et élémentaire aurait dû être réévalué, d’une
part en fonction du maintien ou non de l’école maternelle des
Bas-Coquarts, d’autre part en fonction du nombre d’années passées
par les enfants respectivement en maternelle (3 ans) et en élémentaire
(5 ans).
D’où
une première série de problèmes rencontrés aujourd’hui pour le
fonctionnement futur de l’école : la carte scolaire
(répartition des enfants dans les différents groupes scolaires en
fonction de leur adresse) est impossible à établir d’une manière
suivie entre maternelle et élémentaire. Or,
une demande de simple bon sens des parents est de voir tous les enfants
d'une même famille fréquenter le même groupe scolaire…
Deuxième
série d’aberrations : alors qu’il y a eu consensus au sein
du Conseil municipal pour le choix d’un projet architectural, choix
entériné à l’unanimité le 17 juin 1998, c’est un tout autre
projet que le Maire a publié dans Bourg-la-Reine Magazine en
octobre 1998.
Personne
ne sait comment ce nouveau projet est né. Encore un de ces groupes de
travail, très informels et occultes, dont le Maire a le secret. En tous
cas, la surprise a été totale pour les élus et les associations de
parents.
En
effet, le projet a perdu un étage, et les autres étages ont été
considérablement densifiés ; les cours de récréation et les
préaux se sont réduits comme une peau de chagrin, il n’y a plus
aucune place disponible pour la dépose des enfants, il y a des
escaliers même au milieu d’une cour de récréation…
D’ailleurs,
chacun peut à présent, en passant devant la future école rue de
Fontenay, apprécier la taille des cours de récréation (qui seront, de
plus, amputées par un escalier qui n’est pas encore construit)…
prévues pour 12 classes, soit 360 enfants !
Ce
problème aurait pu être évité, en partie, si le Maire avait
entrepris les démarches afin de récupérer le terrain de la maison
vide qui reste coincée entre l’école et le collège. Il s’y est
toujours refusé. À présent, le mal est irréversible, puisque la
descente des camions au sous-sol sépare définitivement la cour de l’école
et cette maison…
Ainsi, une
bonne idée, soutenue au départ par tous -- conseil municipal
unanime et parents -- a été encore une fois traitée par le Maire et
son entourage de telle façon que ce projet, certes indispensable à nos
enfants, a été mutilé et bâclé.
Ceci,
sans parler des promesses irréalisables, fallacieuses, d’ouverture en
septembre 1999… Au point que, aléa de chantier après aléa, on
commence à se faire du souci pour la rentrée 2001 ! Et d’ailleurs,
avec quelle carte scolaire ?
Un
groupe scolaire se construit pour plusieurs générations. Les erreurs
commises aujourd’hui, ce sont des milliers d’enfants (et leurs
enseignants) qui en subiront les conséquences. Pourquoi répéter des
erreurs déjà repérées dans les autres écoles de la ville ?
Dans
cette affaire, visiblement, le processus démocratique a dérapé
brutalement, pour laisser place à un processus mystérieux qui a
conduit sans état d’âme à substituer un projet occulte au projet
officiel précédemment adopté par tous… Chacun jugera, et du
procédé, et du résultat.
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CRÈCHE
EN CENTRE VILLE : le
fiasco
En
1999, 36% des demandes d’entrée en crèche ne peuvent être
satisfaites à la rentrée de septembre
En
2000, ce pourcentage passe à 39%…
Quant
aux demandes en cours d’année, moins d’une sur dix peut être
satisfaite.
Le
besoin d’une crèche est donc toujours d’actualité pour les
familles de Bourg-la-Reine. Il s’y ajoute un besoin aigu de places de
halte-garderie. D’ailleurs, la réalisation d’un équipement d’accueil
de la petite enfance était inscrite dans le programme électoral du
Maire en 1995 !
Que s’est-il
donc passé depuis 1995 ?
Acte 1 :
dès 1995, nous refusons pour ce futur équipement l’emplacement
choisi, 116 avenue du Général Leclerc. Ce choix est aberrant :
proximité de la N20, pollution, difficultés d’accès, mauvaise
exposition, sont à nos yeux rédhibitoires pour un accueil des très
jeunes enfants. Aussi déposons-nous un recours contre les permis de
construire de la ZAC.
Acte 2 :
nous obtenons, moyennant le retrait de notre recours, de participer à
un groupe de travail où nous comptons deux représentants, contre
quatre pour la majorité. (Ce que le Maire appelle "un groupe
paritaire" !). La mission de ce groupe : choisir l’emplacement
de la future crèche - halte-garderie en centre ville, avec un objectif
d’ouverture
avant l’an 2000.
Acte 3 :
après un début de travail sincère et fructueux, nous faisons au
groupe de travail une contre-proposition : un emplacement relativement
calme, verdoyant, et surtout disponible immédiatement existe, à l’angle
de la rue Le Bouvier et du boulevard Carnot.
Qu’advient-il
alors ?
Un coup
de théâtre, qui illustre bien la façon dont les équipements publics
sont conçus dans cette ville. En effet, par un renversement hardi des
priorités, le Maire annonce que cet emplacement est réservé par lui
à un grand projet de médiathèque, projet non prévu initialement et
qui n’était pas la priorité de ce mandat. Que la crèche aille donc
n’importe où… mais pas sur ce terrain, pourtant le seul
immédiatement disponible !
Une
solution sort alors du chapeau de notre premier magistrat : un
terrain est à vendre… sur le boulevard Joffre, derrière une
station-service, exigu à souhait. C’est donc là qu’iront les
petits enfants…
Acte 4 :
Le choix du 106 boulevard Joffre étant arrêté, le programme crèche
et logements sociaux est confié en avril 1999 à l’office municipal
des HLM.
Acte
5 : Le
terrain était d’emblée trop exigu. De plus, les modifications du POS
intervenues ultérieurement en 1999, introduisent des contraintes
techniques supplémentaires. D’où une série de conséquences :
-
la suppression, faute de place, de la possibilité de halte-garderie…
-
la nécessité de verser une subvention non prévue à l’Office
municipal de HLM, en contrepartie des modifications imposées au plan
des logements
-
et, très certainement, l’augmentation du coût de construction de la
crèche…
Nous le
maintenons haut et fort : l’opportunité des propriétés
municipales aux 2 et 4 rue Le Bouvier aurait dû être saisie, sans
hésiter, pour y réaliser un équipement petite enfance complet,
modulable entre accueil à temps plein, à temps partiel, et
halte-garderie, de façon à en optimiser l’utilisation. On aurait pu
y intégrer une "maison de la famille", avec la ludothèque,
les locaux de l’AGF, et bien d’autres possibilités encore.
Tandis
que maintenant, quel est le bilan du Maire ? 5 ans de
tergiversations,
depuis la mise en place de ce "groupe de travail" qui a duré
plus de 2 ans. Une nouvelle idée de "médiathèque",
sortie d’une pochette-surprise au moment stratégique, projet qui n’a
jamais été étudié en commission municipale, qui n’a fait l’objet
d’aucune étude en termes de besoin ni de coûts, mais qui est
présenté maintenant comme un impératif absolu. Des augmentations
de coûts liées au choix d’un terrain inadapté. Deux étages
enlevés au programme de logements sociaux. Mais de crèche,
toujours pas. Et, si elle voit le jour, ce sera sur la nationale
20…
Quant
aux besoins en halte-garderie, certaines familles peuvent les satisfaire
dans une garderie privée, à laquelle le journal municipal fait
une large publicité…
Mais
cela peut encore changer ! Pour l’instant, rien n’est
irréversible. L’équipement petite enfance complet, modulable et
verdoyant de nos rêves, il ne tient qu’à vous qu’il voie le jour…
Rendez-vous dans nos prochains journaux et le 11 mars 2001.
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Brochure
3 : |
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Choisir
ses représentants pour 6 ans mérite réflexion
La
campagne que nous menons a pour but de vous donner les éléments de
réponse qui, le 11 mars 2001, vous permettront de faire le meilleur
choix pour vous et pour vos familles.
Beaucoup
de Réginaburgiens s’interrogent sur l'équipe municipale qui sera la
plus apte :
-
à
défendre et améliorer le cadre de vie qu’ils aiment
-
à
assurer le développement du commerce et de l’artisanat
-
à
favoriser les échanges entre les générations et entre les
quartiers
-
à
promouvoir la démocratie, la transparence et la solidarité
C’est
dans les faits que l’on peut trouver des réponses. Prenons l'exemple
de l’intercommunalité : un maire peut-il engager des
discussions avec des communes voisines sans avoir défini auparavant
avec les habitants le cadre géographique, les enjeux et les
compétences de la structure intercommunale ? La réponse de bon sens
est « non ». Mais pas pour M. Chevreau et quelques initiés de ses
proches, qui ont déjà répondu « oui ».
En
effet, depuis plusieurs mois des réunions ont eu lieu entre les maires
de Bourg-la-Reine, Antony, Sceaux et Châtenay-Malabry. À quoi servent
ces réunions et de quoi y parle-t-on, nul ne le sait. Questionnés par
leurs oppositions, les maires de Bourg-la-Reine et d’Antony ont dû
reconnaître en Conseil municipal la réalité des contacts. Quant au
contenu, impossible d'en savoir davantage. C'est pourquoi nous proposons
à M. Chevreau un débat public sur cette question avant les élections
municipales, afin que chaque citoyen puisse voter en toute connaissance
de cause.
La
géographie de l'intercommunalité envisagée ne pourrait-elle pas être
autre que la circonscription électorale de M. Devedjian, à moins que
l'objectif ne soit de donner un territoire sur mesure à la promotion
immobilière, qui depuis quelques années prospère déjà à Sceaux, à
Antony et à Bourg-la-Reine.
Bourg-la-Reine
peut-elle devenir la banlieue d’Antony sans que nous nous y opposions
?
La
réponse et la solution seront entre vos mains le 11 mars prochain.
Jean-Pierre
LETTRON
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La
culture
Il faut
favoriser une politique participative au lieu de la politique de
consommation menée par la municipalité actuelle depuis des années.
Cependant
la ville de Bourg-la-Reine a des atouts importants à sa disposition
pour développer (ou créer ?) une politique culturelle, mais ils
sont mal utilisés :
-
La
bibliothèque, dont les locaux sont saturés, ne s’est pas
développée et ne rend pas les services qu’on est en droit d’attendre
d’un tel endroit. Le Maire s’en est d’ailleurs aperçu, puisqu’il
sort de son chapeau un projet de médiathèque, sans qu’il y ait
eu la moindre concertation.
-
L’école
nationale de musique qui, comme son nom l’indique, est une école,
à ce titre a des règles et un rôle bien défini :
enseigner. Mais son implication dans la vie culturelle de la
cité, qui est de la responsabilité de la Commune, devrait être
encore plus grande vis-à-vis des écoles et de la population,
notamment dans le domaine de la sensibilisation à l’écoute
musicale. Les nombreux concerts, master classes, heures musicales et
autres manifestations doivent profiter à un plus grand nombre.
-
Le
CAEL (Centre d’animation expression et loisir) a pour rôle
(d'après ses statuts) de proposer des ateliers de toutes sortes, de
la peinture à l’aéromodélisme en passant par la couture. Cette
structure subventionnée par la ville laisse de côté une partie de
la population : par une politique de prix trop élevés, et par
sa situation géographique excentrée qui interdit son accès aux
plus jeunes non accompagnés et aux plus âgés : la mise en place d’un
minibus permettrait d’y remédier.
Ces
trois structures (Bibliothèque, ENM et CAEL) s’occupent, chacune de
leur côté, et parfois sans concertation, de la diffusion et de la
création de manifestations. Le service culturel de la ville fait
également la même chose de son côté. Souvent les spectacles se
télescopent et tout ceci laisse une impression de joyeuse pagaille.
Comme la communication n’est pas le fort de la municipalité actuelle,
les spectateurs potentiels découvrent qu’ils auraient aimé voir le
spectacle qui avait lieu la veille !
Les
Gémeaux est une scène nationale subventionnée en partie par
Bourg-la-Reine : ses habitants seraient en droit d’attendre des
retombées culturelles plus importantes que celles qui existent
actuellement. En effet, l’action des Gémeaux sur la ville n’est pas
à la hauteur des subventions versées, par exemple pour les écoles. Il
est indispensable de redéfinir les règles qui lient les Gémeaux et la
ville de Bourg-la-Reine.
La
politique culturelle d’une ville doit se faire en toute transparence
et en parfaite concertation avec tous les partenaires, y compris les
adhérents des associations culturelles, et se décliner pour tous les
habitants.
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PROPAGANDE,
Esthétique...
À un
an des élections municipales, il y a 9 mois, le Maire avait sacrifié
son éditorial afin de justifier la suppression de la tribune de l’opposition
dans le Magazine municipal. Afin aussi que le coût de cette publication
ne rentre pas dans ses comptes de campagne.
Or,
dans le numéro de novembre, un "dossier" de 4 pages en
couleurs vante les mérites d’une construction de la Municipalité
sortante destinée à des salles de réunion et de musique, au centre de
l’ancien îlot EdF. Bien entendu, ce "dossier" ne constitue
pas une PROPAGANDE électorale déguisée, c’est seulement de l’information.
Que la
construction soit réussie, pas de doute, et rendons hommage à l’architecte.
Le bâtiment est "à l’échelle du tissu de Bourg-la-Reine"
puisqu’il est situé dans le périmètre de la maison Hennebique. Mais
que penser des immeubles qui l’entourent, eux aussi situés dans le
même périmètre, falaises rigides de béton masquant le ciel et le
soleil ? Il semblerait que les promoteurs privés ne soient pas tenus de
respecter la même échelle.
Le
bâtiment construit bénéficiera d’un jardin "à la
française" qui ne pourra que contribuer à l’agrément de ses
usagers. Et pour la crèche qui devrait être construite boulevard
Joffre, coincée entre hauts immeubles et station-service, a-t-on prévu
un jardin assez vaste ? Sûrement pas, car on nous objectera qu’il n’y
a pas assez de place pour cela, et qu’en outre les jeunes enfants n’y
seraient pas sensibles.
... et Crèche
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Stationnement
À
Bourg-la-Reine, la gestion du stationnement (parking et parcmètres) est
concédée à une société privée, la SANPAG.
Vis-à-vis
de cette société, la ville de Bourg-la-Reine n’a que deux
engagements : mettre à sa disposition des agents municipaux pour
verbaliser les contrevenants, et, si cela ne suffit pas, combler son
déficit.
Bilan :
-
les
parcmètres les plus chers parmi les villes environnantes
-
l’absence
de toute politique de stationnement, marquée par des errements
incompréhensibles (par exemple, en 1998, passage au stationnement
payant entre midi et 14 h, ainsi qu’au mois d’août, pour
ensuite supprimer cette mesure en 1999)
-
le
tout au détriment du commerce local
-
et
au détriment du budget municipal :
- 2,489 millions de francs payés à la SANPAG en 1997, au titre des
déficits cumulés
- plus de 500 000 F
de dépenses pour le personnel contractuel chaque année,
- l’engagement de combler le déficit jusqu’en 2002 si la
recette annuelle sur la voie publique est inférieure à 1,628 MF.
Des
solutions existent : une étude globale doit être menée sur cette
question du stationnement et sa concession à la SANPAG.
(référence :
Citoyen à Bourg-la-Reine, juin 98, n°23)
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ASSOCIATIONS
Dans toute la France
débute actuellement la commémoration de la loi de
1901 qui consacre le droit à l’association.
Dans toute la France…
sauf à Bourg-la-Reine, où l’on fête bien d’autres choses,
mais où les associations ne sont pas à la fête.
Pourtant, sans les
associations, la vie serait bien morne à Bourg-la-Reine !
Que vous pratiquiez une activité au CAEL ou un sport à l’ASBR, que vous
empruntiez des jeux à la ludothèque, que vous bénéficiez de soins à
domicile,…vous faites partie d’une association.
Or, quelle est la
politique municipale à l’égard des associations ?
Elle se résume, chaque année, à réévaluer les subventions en
appliquant un
coefficient de correction par rapport à l’année précédente, sans tenir
aucun compte de leur succès, de leur expansion, ni de leurs projets.
Nous proposons, au
contraire :
- de fêter les
associations et d’encourager les rencontres entre leurs présidents,
comme cela se pratique chez nos voisins,
- d’examiner les
subventions, chaque année, en fonction des projets réalisés
ou prévus dans l’intérêt des habitants.
En effet ces
subventions ne sont pas un cadeau princier, mais une contribution
aux missions d'intérêt général qui sont assurées par les
associations.
Par exemple, la
réussite de l’école de tennis de l’ASBR ou du cours de
judo de l’ASBR, le succès des cours de musique du CAEL ou des
spectacles qu’il
organise, les voyages de jeunes organisés par l’ARAI, n’auraient-ils
pas été dignes d’encouragements
et de subventions ? Ces actions ont une
véritable utilité pédagogique. Et que les nombreuses, très
nombreuses associations
de la ville nous excusent de ne pas pouvoir les citer toutes…
Un mot encore en faveur
des associations d'intérêt général, telles les
associations de parents d’élèves, force de propositions, trop facilement
taxées par M. Chevreau d’associations politiques…
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Gestion
des déchets : Bourg-la-Reine toujours à la traine
Tri sélectif
insuffisant et pas de collecte sélective en vue : Bourg-la-Reine
est dans la queue du peloton, avec une production supérieure à la
moyenne nationale de plus de 16%, et toujours pas de vraie politique des
déchets. Une politique pourtant réclamée par les élus d’opposition
depuis 1996.
En
octobre 1996, le Maire rate le coche une première fois lors du
renouvellement du contrat de la Société Nicollin, il refuse le tri de
la collecte et la systématisation des conteneurs.
Trois
ans plus tard, renouvellement de l’appel d’offres, et second refus
du Maire.
Qu‘en
est-il aujourd’hui ? Certains produits, considérés comme
responsables de 90% de la pollution globale et pesant lourdement dans le
coût collectif de la gestion des déchets (solvants, détergents,
désherbants, huiles de vidange, batteries, etc., appelés
"déchets ménagers spéciaux") ne sont toujours pas
collectés séparément à Bourg-la-Reine. Seul progrès, la mairie a
communiqué en septembre 2000 la liste des commerçants de la commune
qui acceptent de recueillir ces déchets, par apport volontaire des
habitants ; mais ce dispositif est notoirement inefficace. Autre mesure
nouvelle qui relève aussi du "faire semblant" : le Centre
Technique Municipal est ouvert 4 heures par mois pour recevoir gravats,
décombres, ferrailles et déchets verts. Ces derniers ne seront pas
valorisés, malgré leur fort potentiel de recyclage.
Quant
à la collecte sélective à domicile, c’est-à-dire l’utilisation
de poubelles séparées pour le ramassage des produits recyclables, il
paraît qu’on y réfléchit... On entend ça depuis au moins 1993...
Cette pratique, qui mettrait le geste citoyen à la portée de
tous : enfants, personnes âgées et même ceux qui, parmi nous,
ont la volonté mais pas toujours le temps de participer à cet effort
commun, on nous la refuse, sous le prétexte fallacieux que certaines
communes, aux premiers temps de la mise en place de cette politique
environnementale, ont essuyé les plâtres, et parfois quelques échecs.
C’est volontairement ignorer les excellents résultats obtenus aujourd’hui
par nos nombreux voisins adeptes de cette pratique, avec, pour les
communes les plus rigoureuses et dynamiques dans l’application du
principe, comme à Fontenay-aux-Roses, par exemple, un bénéfice
direct qui s’est traduit par une diminution des impôts de chaque
administré.
Enfin,
en l'absence de conteneurs standard qui devraient être mis à la
disposition de chaque habitation, pour collecte sélective ou non, l’hygiène
de la voie publique est pitoyable : chaque jour des sacs en plastique,
souvent éventrés, décorent nos trottoirs.
Mais à
Bourg-la-Reine, on en est encore aujourd’hui à mettre en place des
"groupes de travail", qui ne sont guère qu’un prétexte
pour remettre à plus tard, beaucoup plus tard, l'instauration de la
vraie politique des déchets…Faudra-t-il donc que la France
entière passe à la collecte sélective pour que le
maire actuel en reconnaisse le bien fondé ?
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SPORT
À Bourg-la-Reine, un
constat : il semble que, pour M. Chevreau, la pratique
du sport soit une bizarrerie, surprenante survivance d’une époque
où les promoteurs immobiliers ne faisaient pas main basse sur tous
les terrains disponibles et où les villes étaient fières de leurs équipements.
Quelques exemples :
- La piscine des
Blagis : sa gestion était jusqu’alors confiée à une
association
par les deux villes de Sceaux et Bourg-la-Reine.
Cette gestion est
dorénavant considérée par la loi Sapin comme une délégation
de service public, et l'organisme choisi doit être remis en
cause périodiquement dans le cadre d'un appel d'offres. Devant le
risque de privatisation de la piscine, il s'avérait indispensable de
municipaliser sa gestion. Que croyez-vous qu’il arriva ? Le maire de
Bourg-la-Reine refusa de prendre sa part dans la gestion de cet équipement,
et d’entrer dans un syndicat intercommunal avec Sceaux.
Il préféra laisser
cette dernière ville prendre le problème entièrement à
sa charge, quitte à payer une participation en tant que simple client.
- Le tennis à
Bourg-la-Reine : l’école de tennis de la section tennis
de
l’ASBR, emportée par le dynamisme de son professeur, est
débordée par
son succès : 320 enfants, 80 adultes, une quinzaine de refus cette année
faute de place.
Et pourtant, l’équipement
des tennis couverts, situé rue de la Bièvre, est
concédé pour 60% au Tennis-Club de Sceaux, et ne fait l’objet d’aucun
entretien de gros-oeuvre. Il arrive même qu’il pleuve sur les
courts couverts…
En outre, cet
équipement est menacé : un projet immobilier pourrait y
voir le jour, comme la révision du POS l’a mis en évidence en 1999…
- La section judo
de l’ASBR a vu partir son professeur, découragé
par
l’absence totale de soutien financier de la part de la ville.
- Quant à notre
stade, il a tout d’un marécage dès qu’il pleut, et
devient
alors inutilisable.
Cela suffit ! Les
équipements sportifs doivent être entretenus, valorisés, mis
à la disposition du plus grand nombre.
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Le
gymnase des Bas-Coquarts
À la demande de
parents des enfants qui utilisent le gymnase, Jean-Pierre LETTRON est
intervenu lors de la réunion commune des commissions Travaux et
Urbanisme, le 29 novembre dernier, pour qu’une étude soit entreprise
et remise aux élus sur les fissures constatées dans la partie sud.
De plus, il demande qu’un
rapport sur l’état de la chaufferie soit communiqué à la commission
des travaux. À suivre...
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Brochure
4 : |
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CONCERTATION
ce
n'est pas tous les six ans !
Dans
un tract distribué en décembre, le maire et son équipe demandent à
nos concitoyens de leur faire part de leurs attentes et de leurs
suggestions. Comme souvent, l'important, c'est ce qui manque : il est
ainsi hautement révélateur que parmi les "principaux axes
d'efforts pour le prochain mandat", rien ne soit dit sur la
concertation et la démocratie locale. Oubli plein de menaces pour
l'avenir ! Car la concertation est vraiment le dernier des soucis de la
majorité en place : on l'a bien vu lors de la révision du POS, du
remaniement du projet de l'école de la rue de Fontenay, de la
"piste cyclable" de l'avenue du Général Leclerc, de la crèche
centre-ville,... et ce ne sont pas les faux-semblants (réunions de
quartiers où l'on recueille des avis pour ne pas en tenir compte,
"conseil des jeunes",...) qui peuvent faire illusion. La réalité,
elle, est crue : les six ans écoulés ont amplement démontré que le
maire n'avait que faire de l'avis de nos concitoyens, et que quelques
petits cercles influents lui suffisaient pour décider de ce qui doit être
bon pour tous. Autrement dit : « chers administrés, donnez-nous votre
avis trois mois avant les élections, profitez-en car ensuite nous nous
garderons bien de vous le demander et d'en tenir compte pendant toute la
durée du mandat. » Telle n'est pas notre conception de la démocratie
locale : dans ce numéro, nous vous présentons, comme nous l'avons fait
tout au long de ces dernières années, des analyses sur certains
aspects essentiels de la vie de notre commune, et nous vous faisons des
propositions pour les six ans à venir. Nous vous respectons
suffisamment pour savoir que vous ne vous déciderez pas sur des
intentions floues, mais sur un vrai projet pour notre ville.
Jean-Pierre
LETTRON
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SÉCURITÉ
après
l’enquête publique, le silence
La
circulaire ministérielle du 28 octobre 1997 a pour objectif la mise en
place d’un Contrat Local de Sécurité pour les villes qui en font la
demande. Cette circulaire organise et favorise le travail en réseau de
tous les acteurs locaux de la sécurité et de la prévention ; elle prévoit
en phase initiale une enquête publique. L’actuelle municipalité
s’est contentée de diffuser à la population, en 1999, le
questionnaire standard du ministère -- ce qui était une obligation --
et elle n’en a ni publié ni exploité les résultats. Fin septembre
2000, 425 contrats avaient été signés en France et 287 étaient en préparation :
c’est environ 700 villes qui se sont dotées des moyens pour traiter
le problème grave et urgent de la sécurité. Or la mise en place
d’un C.L.S. à Bourg-la-Reine est au point mort…
À
Bourg-la-Reine, il y a bien des actions de coordination entre la police
municipale et nationale, et l’on pourrait croire que la municipalité
a enfin pris une initiative sur le sujet !
Eh bien
il n’en est rien. Elle était seulement obligée de le faire de par la
loi du 15 avril 1999 relative aux polices municipales.
Voici
pourquoi nous vous proposons de mettre en place un Contrat Local de Sécurité
L’objectif
d’un Contrat Local de Sécurité est d’organiser des actions
innovantes et coordonnées de sécurité, de prévention et de répression
adaptées entre tous les partenaires locaux.
Il faut
faire une photographie de la situation avec des statistiques réelles,
une grille d’évaluation de chaque type de délinquance, voir où sont
les problèmes, choisir des axes prioritaires pour les résoudre,
contacter les services publics en charge de ces questions, les faire
travailler ensemble dans le cadre du Contrat Local de Sécurité, et
mesurer les résultats obtenus année après année.
Il
s’agit concrètement de répondre aux questions suivantes :
que
deviennent les signalements des violences scolaires ( circulaires de
1996 ) ?
combien
de gardes à vue, et combien de mineurs en garde à vue, et quelle évolution
sur ces 6 dernières années ?
combien
de plaintes ont été déposées et quels résultats ont été obtenus ?
quels
objectifs sont fixés à la coordination entre la police nationale, la
gendarmerie et la police municipale ?
quelle
coordination entre la justice (le Parquet de Nanterre, le Procureur de
la République, le Tribunal des mineurs), la protection de la jeunesse
(centre d’action éducative), et les structures scolaires publiques et
privées ?
comment
prendre en compte, et faire diminuer de manière sensible, ces actes de
petite délinquance mais qui augmentent le sentiment d’insécurité
(larcins, pneus crevés, carrosseries rayées, tapage nocturne, groupes
bruyants, injures,…) ?
comment
faire ralentir les véhicules qui circulent à trop vive allure, et
souvent à pots d’échappement bruyants, et qui inquiètent à juste
titre tous les habitants ?
Ensuite
il faut :
identifier
les acteurs potentiels (puissance publique, associations, institutions
privées, instances départementales et régionales, municipalités
avoisinantes) pour chaque type de problème ;
définir
comment les directeurs d’école, de collège et de lycée, les
policiers nationaux et municipaux, les gendarmes, la PMI, les
assistantes sociales, peuvent travailler ensemble et pour quels
objectifs ;
et
enfin créer un comité de suivi où tous ces acteurs se rencontrent et
évaluent les résultats obtenus, où des actions nouvelles sont pensées
et lancées.
À
Bourg-la-Reine, les conditions de sécurité ne sont pas bonnes ; certes
la situation n’est pas dramatique, mais les problèmes évoqués
ci-dessus constituent une des préoccupations majeures de la population.
Ce constat s’est imposé à nous lors des visites que nous avons
faites aux habitants en “porte à porte”.
La
municipalité actuelle ne s’est pas montrée capable de s’attaquer
à ce problème. Nous avons la volonté politique et nous nous donnerons
les moyens de faire face à cet état des choses.
|
Transports
dans Bourg-la-Reine :
un
véritable besoin
Quel
que soit le thème de vie abordé avec nos concitoyens, un même problème
revient : celui des déplacements à l'intérieur de notre ville.
En
particulier pour les enfants jeunes, ou les personnes âgées, cette
question prend une acuité particulière. Sans voiture, le CAEL leur est
souvent inaccessible, il en est de même pour la bibliothèque, le
centre de loisirs, le gymnase des Bas-Coquarts,... Et cela, d’autant
plus que la ville est traversée par des axes de circulation dangereux,
augmentant le sentiment d’éloignement de certains quartiers.
Conséquence :
un afflux de voitures en certains points, et l’inaccessibilité des
lieux sportifs ou culturels pour les enfants ou les personnes âgées
qui ne peuvent être accompagnés en voiture.
À
l’heure actuelle, seul un embryon de service existe, le mercredi et le
samedi, pour emmener les personnes de la Résidence de la Vallée au
marché.
Aussi,
comme l’ont déjà fait les villes voisines (Sceaux, Fontenay,...)
nous étudierons au plus vite des solutions de transport en commun qui
permettent de desservir les lieux publics, de façon pratique et régulière,
pour tous les quartiers éloignés, et les Bas-Coquarts en particulier.
|
Environnement,
urbanisme, logement et développement économique
Une
démarche municipale nouvelle :
transparence et concertation
Dans
ses futures décisions, notre équipe municipale s'engage à adopter une
nouvelle démarche :
- Une
étude d'impact qualitatif accompagnera chaque projet soumis au Conseil
municipal ou à l'une de ses commissions.
- Une
grille d'analyse des projets sera élaborée selon une démarche intégrant
une analyse fine des besoins, les coûts d'investissement et de
fonctionnement, leurs impacts sur l'environnement immédiat et sur la
vie culturelle et sociale des Réginaburgiens.
C'est
cet esprit qui nous a guidés pour aborder avec vous l'urbanisme, le
logement et le développement économique de notre commune.
Soyez
en sûr, chacune de ces mesures est susceptible d'être mise en oeuvre
dans les meilleurs délais, dans tous les cas pendant la durée de notre
mandature.
Un nouveau schéma
d’urbanisme : le POS révisé avec comme grands projets :
La
limitation à RdC+3 étages des constructions le long de la Nationale 20
;
La rue
ROËCKEL rendue aux piétons ;
Une
place CONDORCET réaménagée et dédiée aux commerces de proximité ;
Un
circuit vert -- piétons et cycles -- desservant les secteurs
d’activités, de loisirs et de commerces – voir le plan ci contre !
Une étude
visant à réduire à 30 km/h la vitesses des véhicules sur les voies
communales ;
Une
politique nouvelle de stationnement : tarification adaptée au
stationnement de surface et au parking de la Gare, dont l'accès doit être
amélioré, en particulier pour faciliter le commerce local ; création
d’un parking pour 2 roues à la Gare ;
Une
voirie adaptée pour les handicapés : création systématique de
passages surbaissés à chaque croisement.
Des services publics
municipaux au service des usagers : l’assainissement, les ordures ménagères,
l’éclairage public, des transports municipaux, dont la gestion serait
enfin transparente aux yeux des Réginaburgiens !
Des coûts
contrôlés et expliqués ;
Des
choix techniques dans les domaines de l’assainissement, de la collecte
des ordures ménagères, de la restauration scolaire conformes aux
attentes des citoyens ;
Une
transparence dans le choix de la gestion de l’ensemble des services
assurés par la commune ;
Un développement économique
volontaire
Peu
de surfaces sont disponibles pour accueillir des zones d’activités
nouvelles, ce qui doit nous obliger à adapter le type d’entreprises
appelées à s’installer à Bourg-la-Reine :
accueil
en priorité d’éco-entreprises ou d’entreprises propres ;
politique
fiscale adaptée ;
relance
du commerce de proximité dans le choix des aménagements urbains
CONDORCET-LIBÉRATION-ROËCKEL.
Une véritable politique
du logement :
Un
office municipal d’HLM muni de moyens financiers adaptés pour répondre
aux demandes de logements, et pour moderniser les logements existants
(sanitaire, plomberie, électricité, anti-bruit,...) ;
Une
incitation forte des propriétaires immobiliers pour mettre aux normes
des logements destinés à la location par des conventionnements, des
partenariats et des cautionnements dans lesquels la municipalité
prendra sa juste place.
|
Brochure
5 : |
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Une nouvelle équipe pour
Bourg-la-Reine, une idée qui s'impose
|
LES
VAINES PROMESSES DU MAIRE SORTANT
Souvenons-nous
… parmi les engagements électoraux
de monsieur Chevreau en 1995, figuraient au premier rang la réalisation d’une crèche en centre ville,
l’augmentation de la capacité d’accueil de la halte-garderie :
pas un coup de pioche n’a été donné, les familles peuvent juger de
ce qu’il en est advenu au bout de 6 ans de mandat !
Etait
encore promise la recherche de l’implantation d’une quatrième école
maternelle : promesse si inconsidérée qu’une école a bien été
construite … mais n’ouvrira
précisément aucune classe en maternelle !
Les
actions en faveur des jeunes : le Point
Information jeunesse ne fonctionne plus, l’accompagnement
scolaire tourne avec des bouts de ficelle dans des locaux inadaptés,
il y a toujours aussi peu de lieux pour les jeunes.
L’urbanisme :
la réflexion sur le réaménagement de la place de la gare n’a pas eu
lieu, (ou alors en comité restreint et … souterrain !) ;
les :logements sociaux
n’ont fait l’objet d’aucune rénovation intérieure
(plomberie, électricité, sanitaires),
il y a eu une tentative de révision du POS taillée sur mesure pour les
promoteurs privés. Rien n’a été
fait en prévention des inondations à répétition. Les espaces
publics promis n’ont pas été livrés en centre ville.
La
sécurité : le sentiment d’insécurité, fondé sur des agressions de plus en
plus fréquentes, n’a
fait que croître.
Parmi
tous nos voisins, nous sommes la seule ville :
-
à n’avoir pas signé de Contrat Local de Sécurité
-
à n’avoir pas de centre social dans le quartier des Blagis
-
à n’avoir aucun transport urbain intra-muros
-
à ne pas avoir de tri sélectif des déchets
Par
contre nous battons les records pour le tarif du stationnement, pour
l’insécurité des piétons et des cyclistes, pour les dépassements
de vitesse des automobilistes.
Immobilisme,
amateurisme, autoritarisme : est-ce qu’il n’est pas temps
d’essayer une autre façon de s’occuper de notre ville ?
Quant
aux nouvelles promesses électorales de monsieur Chevreau : elles
risquent fort d’être tenues … quand il s’agit de mener à bien
les réalisations en cours ! « ouvrir la nouvelle crèche »
(il faudrait d’abord la construire, et
à un emplacement judicieux), « assurer le meilleur départ
du nouveau groupe scolaire » (pour aller où ?) , construire
de nouveaux locaux pour la ludothèque et les associations à vocation
sociale : tous ces projets sont votés, budgétés, depuis
longtemps.
Où est le « développement
harmonieux de la ville » là-dedans ?
|
Une
nouvelle équipe pour Bourg-la-Reine, une idée qui s'impose.
Depuis
le mois de juin, la liste Citoyen
à Bourg-la-Reine vous a informés des enjeux de cette campagne
électorale.
Nous
avons dans un premier temps fait la critique de la gestion du maire
sortant, de son goût pour le pouvoir personnel, de sa conception étroite
de la concertation. Un maire n’est pas un entrepreneur, il se doit de
dialoguer avec tous ses concitoyens.
Nous
avons ensuite publié nos propositions et nos engagements pour les six
prochaines années.
Nous
n'avons pas eu besoin de diffuser un questionnaire limité et orienté
pour recueillir vos souhaits et vos besoins. Les élus de Citoyen
à Bourg-la-Reine, en six ans de mandat, ont instauré ce
dialogue nécessaire avec vous. Nos propositions ont aussi fait l'objet
d'un large échange au cours des rencontres que nous avons eues tout au
long de cette campagne avec bon nombre d'entre vous.
La
grande majorité des Réginaburgiens veulent une gestion plus
participative et moins autoritaire de la cité, et souhaitent que soient
traitées prioritairement et en toute transparence :
¨
L'urbanisation du Centre Ville,
¨
La sécurité,
¨
Les chantiers de la N20 et de la place de la Gare,
¨
L'intercommunalité,
¨
La vie culturelle et associative.
Dans
ce numéro vous trouverez un résumé synthétique de l'ensemble de
notre programme de gestion de Bourg-la-Reine.
Nous
y développons non seulement nos engagements, mais aussi la manière
dont nous comptons instaurer le dialogue avec l'ensemble des Réginaburgiens.
Il
s'agit de propositions concrètes, précisément étudiées sur les
plans technique, financier et budgétaire : tout est réalisable dans
les six prochaines années.
L'enjeu
des élections municipales est de constituer une équipe pour
administrer notre ville pendant six ans. Vous avez pu juger du maigre
bilan du maire sortant, du fossé entre les projets annoncés et les réalisations,
et de son manque d’écoute des habitants de Bourg-la-Reine.
Au
contraire nous nous engageons, mon équipe et moi-même, à mener à
bonne fin les projets que nous vous proposons, tout en poursuivant la
concertation avec vous, directement et au travers de vos associations.
Une
autre gestion municipale est possible : c'est avec vos suffrages
aujourd'hui, et votre participation demain, que nous bâtirons ensemble
l'avenir de notre ville.
Jean-Pierre
Lettron et l’équipe de Citoyen
à Bourg-la-Reine
|
Vie
démocratique
Les
Réginaburgiens en ont assez de la manière dont sont prises les décisions
par le maire sortant : absence d’information, faux-semblant de
concertation, prise de décision en comité restreint et occulte, etc…
Nous
prenons l’engagement
d’instaurer enfin une démocratie locale digne de ce nom.
Le
Conseil Municipal se tiendra
mensuellement à date régulière,
¨
Il tiendra des débats
publics sur les grands sujets, en particulier sur le budget,
¨
Il examinera toute question ayant fait l’objet d’une pétition.
Le
Conseil Municipal des jeunes
fera l’objet d’une véritable élection,
¨
Il portera ses projets qui
seront dotés de moyens,
¨
Ses travaux seront rapportés au Conseil Municipal.
La
vie associative sera soutenue
et encouragée par :
¨
L’ouverture d’une maison
des associations,
¨
L’information sur
les activités associatives, la mise à leur disposition
d’emplacements dans le journal et le site internet municipaux,
¨
L’attribution des subventions
en fonction des objectifs,
des projets et du public rencontré,
¨
La tenue annuelle d’une conférence
des présidents et d’un forum
des associations ouvert à toutes sans exclusive.
Les
habitants seront au cœur de
la vie démocratique grâce à :
¨
La désignation d’un interlocuteur au sein du Conseil Municipal
pour chaque quartier :
il animera régulièrement des réunions de quartier et rendra compte
auprès du Conseil,
¨
L’ouverture d’un site
internet qui permettra l’échange de courriers électroniques avec
les habitants,
¨
L’engagement de l’équipe municipale de Citoyen
à Bourg-la-Reine à répondre
rapidement à tout courrier.
|
sécurité
Dans
notre numéro de janvier 2001 nous avons fait part de notre volonté de
faire face aux questions de sécurité.
Rappelons
brièvement notre intention de mettre en place un Contrat Local de
Sécurité, structure de concertation et d’action pour tous les
acteurs de la sécurité : polices nationale et municipale,
justice, mais aussi acteurs de terrain que sont directeurs d’école et
de collège, clubs de prévention, services sociaux, etc. …
Notons
au passage que Monsieur Chevreau est le seul maire des quatre communes
impliquées dans le contrat de ville des Blagis à ne pas avoir jugé
utile de le faire !
Des
actions de proximité, une connaissance fine du terrain et des
problèmes locaux, un souci conjoint de dialogue et de fermeté, la
volonté d’agir ensemble, permettront d’envisager une réponse
efficace au sentiment d’insécurité.
|
Action
sociale
L’équipe
municipale de Citoyen à Bourg-la-Reine s’attachera à ce que la
solidarité s’exerce quotidiennement et avec humanité. La lutte
contre l’exclusion, la prévention en direction de la jeunesse et des
personnes isolées seront nos priorités.
Chaque service
municipal ou para-municipal veillera à améliorer les conditions d’accueil
des personnes en difficulté et à diffuser largement les informations
nécessaires.
L’implantation de la
future crèche sera modifiée de façon à améliorer son environnement,
son accessibilité et à la rendre plus centrale. Elle offrira un
accueil à temps partiel ainsi qu’une halte-garderie.
L’accompagnement
scolaire recevra enfin les moyens nécessaires, avec un objectif de
médiation entre les familles et l’école.
Les jeunes
bénéficieront de la réouverture du Point Information Jeunesse ainsi
que d’un lieu d’écoute et de parole.
Les demandeurs d’emploi
auront à leur disposition un lieu d’accueil, leur permettant de
trouver ressources et conseils.
Des actions d’alphabétisation
et de lutte contre l’illettrisme seront entreprises.
Pour les personnes
âgées qui ont des difficultés à se déplacer, nous ajouterons aux
aides à domicile actuelles (livraisons de repas) des services d’aide
aux démarches et à la vie culturelle.
Les rencontres entre
enfants et personnes âgées seront favorisées comme cela se fait
déjà dans plusieurs villes (Mulhouse) et comme a commencé à le faire
la ludothèque de Bourg-la-Reine.
L’hygiène sera
renforcée par l’installation de toilettes publiques et la mise à
disposition de poubelles standardisées facilitant le ramassage des
déchets.
Une maison de quartier
aux Bas Coquarts donnera l’accès aux services publics, et offrira des
possibilités de garde d’enfants. Des activités culturelles et d’animation
y seront développées (bibliothèque, club informatique...). Les
possibilités offertes par le contrat de ville seront enfin déployées.
L’offre d’habitat
social sera étendue, diversifiée, les logements existants seront
rénovés ou reconstruits si besoin est.
|
L’ENVIRONNEMENT
A BOURG-LA-REINE
La
politique du maire sortant en matière d'environnement s'est limitée à
la pratique du « bac à fleurs » et à l'aménagement de
quelques rues.
L'équipe
municipale de Citoyen à Bourg-la-Reine vous propose de mettre en œuvre
quelques mesures immédiates dépendant directement du Maire et de son
Conseil Municipal, et de travailler avec les communes voisines, le
Département et la Région pour faire avancer des projets plus larges
demandant plus de moyens.
Les
mesures communales
Economies d'énergies
Inspecter
tous les bâtiments communaux pour en faire un bilan énergétique.
Elaborer
un plan à long terme de réaménagement et d’utilisation d’énergies
nouvelles sur le parc immobilier de la ville.
Utiliser
la démarche Haute Qualité Environnementale pour les nouvelles
constructions.
Favoriser
l'utilisation des énergies moins polluantes, en encourageant sur le
territoire de la commune l'implantation de points d’approvisionnement
GPL ou électriques, et renouveler ou réaménager progressivement le
parc de véhicules de la commune dans ce sens.
Développer
un circuit de bus-navette qui désenclavera les quartiers éloignés du
centre et reliera les différents pôles d’activités de la ville.
Circuit Vert
Après
une étude sur les déplacements locaux, un circuit vert sera conçu en
concertation avec la RATP, les commerçants et les habitants du centre
ville pour être réalisé au fur et à mesure des travaux de voirie. Il
comprendra un réseau de pistes cyclables protégées, raccordées aux
communes voisines, des parkings sécurisés pour deux-roues et des
chemins piétonniers.
Pollution sonore
Limitation
de la vitesse à 30 km/h sur la majeure partie de la voirie municipale.
Choix
de revêtement anti-bruit lors des réfections de chaussée.
Aménagement des
espaces verts
Pour
les jardins privés, encouragement du recyclage des déchets verts,
campagne d’information sur la gestion de la biodiversité.
Poursuite
de l'effort d'embellissement floral et arboré de notre ville, en
introduisant quelques espèces biologiquement intéressantes.
Abandon
des engins d’entretien bruyants et polluants (par exemple, les
souffleurs).
Les
mesures intercommunales
Gestion des déchets
Une étude
immédiate déterminera les conditions optimales de mise en place d'un
tri et d'une collecte sélective, et d’une diminution de la taxe
d'enlèvement des ordures ménagères.
Transport
Etudier
un transport trans-communes par navettes (Sceaux, Fontenay) qui facilite
les déplacements entre banlieues.
Production
d'énergie
Etudier
l'opportunité d'utiliser la géothermie et le chauffage solaire.
|
Développement
économique
Le
développement économique sera dynamisé par :
Le
développement de l’hôtel d’activités artisanales, dont la ville
gardera la propriété,
L’accueil
en priorité d’éco-entreprises,
Le soutien
au commerce de proximité par le choix des aménagements urbains et par
la révision de la politique de stationnement,
La remise
en route de la commission municipale "Développement
économique" qui ne s'est quasiment jamais réunie en 6 ans
!!! A croire que M. Chevreau jugeait que Bourg-la-Reine n'en avait pas
besoin,
Le travail
de la commission avec l'association des commerçants et autres acteurs
économiques de la ville,
La
réflexion sur les régies de quartier, créatrices d'emplois locaux et
de services aux habitants.
|
FISCALITE :
UNE AUTRE POLITIQUE EST POSSIBLE
Le
maire sortant se targue d’avoir stabilisé les impôts à
Bourg-la-Reine. Qu’en est-il ?
Les
taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière sont stables, ce
qui conduit à une augmentation d’impôt en 2000 de 1% (augmentation
des bases).
MAIS
… car il y a un MAIS …, ces impôts ne sont que la partie émergée
de l’iceberg. Car il existe d’autres taxes et redevances, celles
dont on ne parle jamais ! Dans ces domaines, la belle maîtrise
financière vantée par le maire est pour le moins surprenante,
jugez-en :
La taxe
d’enlèvement des ordures ménagères (que vous payez avec votre taxe
foncière) : la dépense est passée en mars 2000 de 6 565 000 F à
7 200 000 F, soit 9,7% d’augmentation. Alors que la mise en place du
tri sélectif pourrait, au contraire, la baisser
significativement !
La
redevance d’assainissement (celle que vous payez avec votre facture d’eau)
a augmenté en 1999 de 5,14 %, générant au passage un excédent de 1
613 801 F pour l’année 1999 ! L’excédent pour l’année 2000
n’est pas encore connu à ce jour…
Les
tarifs du stationnement sont les plus chers de toutes les communes
environnantes.
Quant
aux services fournis par la ville, voici les dernières décisions du
maire :
Service |
1999 |
2000 |
bibliothèque |
+
3,5%, |
+3,8% |
halte-garderie |
+
3% |
+
3% |
centres
de loisirs |
+
3% |
+
1,6 % |
classes
de découverte |
+
1,6% |
+
2,5 % |
taxes
et redevances funéraires |
+
3% |
+
3% |
Ainsi
les impôts « visibles » sont stabilisés (à 1% près), les
taxes, redevances et services, eux, augmentent, parfois de façon
erratique et totalement non contrôlée.
D’ailleurs,
cette augmentation de 1%, elle-même, aurait pu être évitée, si le
maire avait accepté des méthodes de gestion plus actuelles, faisant
davantage appel à l’emprunt et moins à l’autofinancement.
Par
exemple, pour les salles à vocation sociale, ou pour l’équipement
petite enfance, moins d’un quart seront financés par l’emprunt. Ce
sont les habitants actuels qui paient les équipements destinés à
servir pendant plus de cinquante ans, utilisés par les générations
futures, ce qui témoigne d’une belle solidarité involontaire, mais
surtout d’une gestion frileuse et passéiste du maire. Sans mettre
aucunement en péril les finances de la ville, celui-ci aurait pu, soit
baisser les impôts, soit améliorer et étendre les services rendus à
la population, et même faire les deux, tant sa marge de manœuvre est
importante !
Enfin,
on se pose des questions sur la capacité gestionnaire du maire sortant,
en constatant la dérive subie par tous les projets d’investissement
de la ville entre leur vote par le conseil municipal et le premier coup
de pioche :
PROJET |
Budget
prévu en 1998 |
Coûts
au budget 2000 |
ECART |
Nouveau
groupe scolaire |
18.000.000
F |
36.845.078
F |
+
105 % |
Salles
de réunion à vocation sociale |
4.944.600
F |
8.500.000
F |
+
72 % |
Equipement
petite enfance |
5.261.150
F |
10.500.000
F |
+
100 % |
Dire
que M. Chevreau se targue de sa gestion saine et rigoureuse !!!
|
ENSEIGNEMENT
– SPORT
Plus de dialogue
Un
véritable dialogue entre l'équipe municipale et les partenaires
éducatifs et sportifs, enseignants et éducateurs, parents, mais
également avec les jeunes, doit être établi. Les points abordés en
Conseil d'Ecole doivent être étudiés et pris en compte par les élus.
Les
commissions élargies de l'enseignement doivent être rétablies.
L'aménagement
du temps de l'enfant doit être étudié globalement et avec tous les
acteurs.
Les
investissements importants feront l'objet de vraies concertations et de
motivation des choix.
La gestion
de la Caisse des Ecoles devra être transparente. Les modalités des
élections du Conseil d'Administration doivent être revues pour que les
parents d'élèves y soient mieux représentés. Elle doit pouvoir
favoriser la réalisation de projets éducatifs, de voyages scolaires,
et être partie prenante des centres de loisirs.
Le
fonctionnement de l’ASBR devra être soumis, comme pour les
associations importantes de la ville, à une convention qui fixera les
missions et les moyens que la ville lui confie. Cette convention exigera
la transparence de la répartition des subventions. Certaines sections
sont vraiment trop défavorisées.
Plus de solidarité
Harmonisation
de la grille des quotients familiaux avec celle des Affaires Sociales de
façon à établir les quotients familiaux une seule fois pour les
familles. Cette grille détermine les tarifs de la cantine, des centres
de loisirs, des classes transplantées, de la halte-garderie... et le
droit à certaines aides sociales. Les tarifs de la cantine seront moins
chers.
Amélioration
des transports scolaires (ramassage, sorties pédagogiques).
Mise en
place d’un véritable accompagnement scolaire pour les élèves en
difficulté.
Possibilité
d'inscrire tous les enfants à la maternelle dès deux ans.
Accès à
des classes-relais pour les enfants en échec scolaire massif.
Plus d'efficacité
Réflexion
avec les parents d'élèves sur l’école des Bas-Coquarts et la carte
scolaire de la ville, avec une harmonisation entre maternelle et
élémentaire.
Adaptation
des moyens donnés aux écoles : informatique, langues, éveil corporel,
musical et artistique.
Amélioration
de l'accès à de véritables Bibliothèques - Centres de documentation.
Amélioration
de la sécurité des enfants dans la rue et devant tous les
établissements scolaires.
Valorisation
et entretien des équipements sportifs et accès le plus large possible,
y compris pendant les week-ends et les vacances scolaires.
Aménagement
d’un équipement de roller aux normes actuelles de sécurité.
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Urbanisme,
logement
En
janvier 2001 nous avons détaillé l’ensemble de nos propositions dans
ces domaines pour les 6 ans à venir. Nous vous proposons de revenir sur
des projets qui sont au cœur de la vie de notre cité.
L’aménagement de la RN 20
Notre projet :
En
retrait de la R.N. 20, entre la place Condorcet et le rond-point de
Verdun, des logements sociaux confiés à l’OPHLM, limités
strictement en hauteur (rez-de-chaussée plus trois étages maximum),
permettront également de renouveler et de reloger les commerces en
alignement le long de la R.N. 20.
Cet
aménagement permettra d’abriter une voie piétonne, éventuellement
une voie pour bus ou une piste cyclable, sans créer une caisse de
résonance, pour y offrir une vie quotidienne sereine. Ainsi, le mail,
aménagé sous arcades, constituera un cœur de ville attrayant.
Dans
toute la traversée de Bourg-la-Reine, la circulation sera ralentie pour
une plus grande sécurité.
Autour
de la Place Condorcet, une restructuration des espaces permettra d’implanter
les services municipaux et les services publics au-dessus de commerces
de proximité.
Les inondations et l’assainissement
La
gestion des eaux usées et des eaux pluviales est particulièrement
nébuleuse dans notre commune, tant sur le plan technique que sur le
plan financier.
Il aura
fallu attendre le 29 janvier 2001 pour que les travaux
programmés par le SIAAP (Syndicat intercommunal pour l’assainissement
de l’agglomération parisienne) démarrent. Le maire actuel a donc
laissé passer 6 ans, ou encore 12 millions de francs de redevance au
SIAAP, pour qu’enfin celui-ci s’active à 6 semaines des élections
municipales.
Ces
travaux nécessaires ne suffiront pas : resteront à réaliser les
investissements départementaux et municipaux pour éviter les
inondations des quartiers sensibles de Bourg la Reinne sont ni arrêtés
ni chiffrés.
Un
audit financier et technique de l’ensemble de ce service public
(service municipal, départemental et interdépartemental), permettra d’adapter
sa gestion et sa performance dans la transparence intégrale de son
coût.
L’aménagement de la
Gare et de sa Place
Le plan
de déplacement urbain de la Région Ile de France (PDU) a retenu la
Gare de Bourg-la-Reine comme pôle prioritaire. Le comité de ce pôle
sera enfin activé (il est aujourd’hui inexistant) avec l’idée de
mettre en œuvre une meilleure communication entre la gare RER, la gare
routière, le parking et les commerces (dont bien évidemment le
marché). Des accès directs aux quais du RER, rue André Theuriet et
rue du Lycée Lakanal, permettront le désengorgement de la place aux
heures de pointe.
Au-delà,
la gare et ses abords feront l’objet d’un concours d’idées d’architecte
afin de vous proposer un aménagement plus fonctionnel, plus sûr et
plus agréable de notre centre-ville, où la rue Rœckel sera rendue aux
piétons.
Les espaces publics
Ceux du
centre ville ont été les grands sacrifiés des chantiers immobiliers
récents. Leurs plans seront revus, pour y intégrer des aires de jeux
de proximité pour les enfants.
Dans
tous les quartiers à forte densité d’habitation, seront recherchées
des possibilités d’installer des aires de jeux et de repos.
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CULTURE
– ANIMATION
La politique culturelle
est indispensable à l’intégration de toutes les composantes de la
cité. Offrir à tous un accès plus aisé à la culture sera l’un des
objectifs majeurs de l’action culturelle de la nouvelle municipalité.
Harmonisation de la
politique culturelle et de la politique d’animation
Mise en
place d’un comité de la culture et de l’animation de la ville,
représentatif de l’ensemble de la population, qui harmonisera la
politique culturelle et l’animation de la ville.
Soutien
aux acteurs locaux : Ecole Nationale de musique et de danse, CAEL,
toutes associations et troupes locales.
Meilleure
répartition dans le temps des différentes manifestations.
Meilleure
utilisation de l’ensemble des salles.
Renforcement
de l’intercommunalité, qui existe déjà avec les Gémeaux.
Aménagement
des programmes et des horaires de cinéma.
Création d’une
médiathèque
Remplacement de la
bibliothèque actuelle par une médiathèque qui intègrera un espace d’animation,
les nouvelles technologies (internet) et l’écoute de CD.
Création d’un
bibliobus qui permettra une extension de l’activité de la
bibliothèque vers les quartiers périphériques, notamment celui des
Bas Coquarts.
Gratuité de la
bibliothèque pour les enfants.
Développement de l’éducation
artistique en milieu scolaire
Mise en place, dès le
primaire, en accord et partenariat avec le corps enseignant et les
structures culturelles, d’un enseignement artistique qui bénéficiera
à l’ensemble des enfants.
Action en faveur des
jeunes
Incitation à une plus
grande participation des jeunes dans les différentes structures
culturelles de la ville, et au développement de la communication
inter-culturelle.
Création d’ un lieu
de rencontre et de convivialité (cyber café ou café musique) pour
faciliter l’expression et l’intégration de la jeunesse.
Développement de l’information
Création de kiosques
à la gare et sur la place Condorcet, afin de donner une information
complète sur les manifestations en cours à Bourg-la-Reine et dans les
communes voisines.
Création d’un site
internet de la ville présentant l’ensemble des activités municipales
et associatives.
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