ACTUALITE MUNICIPALES 2008 CITOYEN à BLR

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SOMMAIRE

SORTIR A BLR LE POS DE MARS 2000 PROJET PLU 10-2010


La Tribune de l'opposition

juin 1995

 LES DOCUMENTS ET LES RESULTATS DE LA CAMPAGNE MUNICIPALE DE 1995

janvier 1996  - L'action des élus de la minorité au Conseil municipal
 - Interventions en commissions
février 1996  - CONSEIL MUNICIPAL DU 19 DÉCEMBRE 1995 : Nos interventions sur les questions d'urbanisme
          Rénovation du centre-ville: l'aventure commence-t-elle ?
          Le Plan Local de l'Habitat: sera-t-il respecté ?
          Quel avenir pour l'ancien Conservatoire ?
          La politique de stationnement
         
La N 20 refait surface
 -
Le développement économique et l'emploi à Bourg-la-Reine
 -
Éloge de la critique
mars 1996 - CONSEIL MUNICIPAL DU 20 FÉVRIER 1996 : Nos interventions :
          Le débat d'orientations budgétaires
             Honorer la mémoire de Monsieur Etienne Thieulin
             La Salle d'animation culturelle
- PERMANENCE DES ÉLUS D'OPPOSITION
- URGENCES DIPLOMATIQUES, ACROBATIES SÉMANTIQUES
- UNE FAUSSE VRAIE CRÈCHE DANS LA ZAC DU CENTRE-VILLE
avril 1996 - Budget 1996
            IMPÔTS LOCAUX
            SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS
            POUBELLE-FICTION
- Le cadeau du mois
mai 1996 - Pâté de cheval et d'alouette. l'urbanisme ou l'enfance
            la voirie avec 4,3 5 3 millions de francs
            les écoles et les équipements sociaux avec 1,710 millions de francs
- Chèque en blanc pour la Caisse des écoles
juin 1996 - CONSEIL MUNICIPAL DU 21 MAI 1996 : Nos interventions :
         Règlement intérieur du Conseil municipal
            Tarif des centres de loisirs sans hébergement
            Tarifs de location des salles
            Signalisation lumineuse sur les axes départementaux
            Appel d'offres pour le nettoyage des rues et équipements de la ville
- L’Etat à venir
- une crèche en centre-ville
septembre 1996 - La fiscalité communale à Bourg-la-Reine (suite)
- Désorientation culturelle
- CONSEIL MUNICIPAL DU 25 JUIN 1996 : Nos interventions :
         Ramassage scolaire : la gratuité n'est pas pour la rentrée!
         Menaces sur la Fontaine Grelot: les décomptes d'enfants à la rentrée seront déterminants
- Anthologie olympique
octobre 1996 - La nouveauté de la rentrée : le tank cerné par un parking !
- La fin prématurée du mandat d'une élue municipale de l'opposition
- Bonnes résolutions des maires de France
novembre 1996 - La collecte des ordures ménagères en question :
         Extraits de l'intervention de Jean-Claude Gaillot au conseil municipal du 8 octobre 1996
- Employés communaux, employés de la Caisse des écoles : une nécessaire clarification
décembre 1996 - Salon du cristal, ou vente promotionnelle ?
- Un troisième groupe scolaire "maternelle et primaire" : un enjeu pour nos enfants
- Vigoureux développement, ou gaspillage de l'argent public ?
- Pensée pour hâter la fin de l'hiver
janvier 1997 - VŒUX
- Office HLM de Bourg-la-Reine, mieux vaut en parler à temps
- Les voyages du CCAS : tarifs dégressifs ou facilités de paiement ?- 
février 1997 -  CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DÉCEMBRE 1996 : Nos interventions :
          ZAC du Centre-ville : Surcoûts de fondations et dépassement de charge foncière
- Un promoteur immobilier à la tête de l'office Municipal d'HLM
- Menaces sur les Classes de Découverte
- Chers disparus
- Lucidité de Jean GRENIER
mars 1997 - mars 1988 - La Tribune de l'opposition est censurée par le Maire
avril 1998 - Silence campagne !
- Crèche du centre ville : dérapage sur les délais et sur l'emplacement
- Un troisième groupe scolaire pour la rentrée 1999 
mai 1998 - Compte administratif de 1997, Budget primitif de 1998
- Budget de fonctionnement des écoles : les livres périmés ont de l'avenir
- L'eau : un long chemin vers la limpidité
- La cohésion sociale condition de la compétitivité
juin 1998 - URGENCE (des logements sociaux)... TRANSPARENCE (des décisions) NUISANCES (sonores)... ALTERNANCE    (politique)
- Les quotients familiaux sont-ils justes ?
- Le grand sommeil
- Logique sans peine
- Maternelle de la faïencerie : une réhabilitation en catimini
- Émerveillements
novembre 1998 - Familles, on vous aime
         LOGEMENT SOCIAL
         GARDE DES ENFANTS
décembre 1998 - Les vœux des 'élus de l'opposition
- Imagin'R : et le Conseil Général ?
- Avenue de la République: essence, essences...
- Pour l'air, contre le bruit : les textes officiels ne manquent pas de bonnes idées !
       Pollution de l'air: c'est aussi aux maires d'agir
       Nommer un " Monsieur Bruit " ? 
janvier 1999 - Août 1999 - La Tribune de l'opposition est censurée par le Maire
septembre 1999 - La tribune de l'opposition censurée
- Sécurité : évaluation... du manque de transparence
- Le P.O.S. nouveau est arrivé
- Bibliothèque: le maire refuse la gratuité pour les enfants
- La démocratie locale, c'est vous
octobre 1999 - Une tribune de la majorité innovante
- Informer et agir
- Une plume pour la majorité
- Un mois
- Tri sélectif des ordures ménagères : une fois encore, pour la majorité, il est urgent d'attendre
- La politique du logement à Bourg-la-Reine
- La majorité renvoie joseph Kessel. A l"'Armée des ombres"
- La démocratie locale, c'est vous
décembre 1999 - Le plan d'occupation des sols : deux poids, deux mesures
- La nouvelle crèche : et si l'on avait pense aux enfants. ?
- Tête de pont !
- La démocratie locale, c'est vous
- Pensée d'hiver
janvier 2000 - POS : concertation... consternation !
- Analyse critique du POS
- Conseil municipal du 15 décembre 1999 : les limites d'une méthode
- Une invention révolutionnaire de notre maire
février 2000 - La Majorité fait de l'Opposition
- La vie des associations : pour un conseil municipal public
- Le maire, la crèche et la médiathèque
- Indispensable médiathèque
- La démocratie locale, c'est vous
- Pour le bien de notre ville, un conseil à ne pas suivre
mars 2001

LES DOCUMENTS ET LES RESULTATS DE LA CAMPAGNE MUNICIPALE DE 2001

avril 2001 - Municipales 2001: l'alternance était possible
- L'intercommunalité
- La tribune de l'opposition quelle place, et pour combien de temps
- Le chiffre du mois
- La démocratie locale, c'est vous
mai 2001 - Répartition de nos élus dans les commissions
juin 2001 - Que de chemin parcouru
septembre 2001 - Rentrée des classes et égalité des chances
- La SOGEPARC et l'€uro
octobre 2001 - inondations du 7 juillet, les sinistré victimes de l'inertie de la mairie 
novembre 2001 - Intercommunalité : le grand secret
- Carte scolaire et sécurité des enfants
- Salles municipales : plus il y en a, moins vous pouvez en disposer!
décembre 2001 - Bonnes fêtes à tous
- CE DONT ON PARLE : AU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2001
- L’INTERCOMMUNALITÉ est en construction tout autour de nous
- L’ECOLE VALLET a fermé ses portes
janvier 2002 - vœux de la liste CBLR
février 2002 - Intercommunalité : les enjeux de la Communauté d'agglomération
mars 2002 - Collecte sélective
- POUBELLE-FICTION (MARS 1996)
avril 2002 - QUEL AVENIR POUR LE CENTRE-VILLE ?
- Quel avenir pour le CAEL ?
mai 2002 - Un cambriolage prévisible
- Quel avenir pour le CAEL ?
juin 2002 - Aux " Je-sais-tout" de la tribune de la majorité
- Présidentielle 2002
septembre 2002 - Injustice fiscale : Bourg-la-Reine continue à se distinguer
- Budget d'assainissement : la cagnotte.
- Intercommunalité : on n'est jamais mieux servi que par soi-même ...
octobre 2002 - Intercommunalité 
  UN COUP BAS VENU D'EN HAUT
novembre 2002 - La communauté d'agglomération
- La situation dans les crèches
décembre 2002 - Nouvelle ZAC centre ville
- QUE NOEL 2002 DONNE RAISON A LA PAIX POUR TOUS LES HOMMES
janvier 2003 - Les problèmes de transport à Bourg-la-Reine
février 2003 - PROJET DE LOI SUR LA DECENTRALISATION
- VŒUX PRÉSENTE PAR LES LISTES " CITOYEN A BOURG-LA-REINE " ET "BOURG-LA-REINE DEMOCRATIE ET SOLIDARITE "
  le 5 février 2003 au conseil municipal de Bourg-la-Reine
mars 2003 - Litige sur le règlement intérieur : Après plus de sept ans la raison l'emporte sur l'obstination.
- Décentralisation, Démocratie
avril 2003 - COMMUNAUTE D’AGGLOMÉRATION : LE FINANCEMENT
mai 2003 - A LA BAISSE.....Les taxes locales... A LA HAUSSE !
juin 2033 - Taxes … et collecte sélective
- Square Meunier
septembre 2003 - ZAC de la Bièvre (îlot Est du centre-ville)
- Ecole Pierre Loti : les nouveaux périmètres scolaires
-
Le 14 juillet 2003 un beau feu d'artifice, mais ni bal ni lampions
octobre 2003 - Editorial de rentrée
novembre 2003 - Deux mois après la canicule
- Dernière minute
décembre 2003 - Services publics
- Transfert à la communauté d'agglomération de la collecte et du traitement des ordures ménagères
janvier 2004 - NOS VŒUX 2004
février 2004 - Les services publics communaux : la solidarité à l’épreuve.
mars 2004 - Nouvelle crèche : la sécurité de l’accès bientôt assurée ?
- Résidence des personnes âgées : et la qualité du service ?
avril 2004 - Mercantilisme……
 ……et Marchandage
mai 2004 - 2004 Hausse des d’impôt locaux
- Cantonales 2004 à Bourg-la-Reine
juin 2004 -L'énergie c'est aussi votre affaire !
septembre 2004 -Compte administratif 2003 de la ville
-Gare de Bourg-la-Reine : la concertation escamotée
octobre 2004 - Citoyen... à Bourg-la-Reine, en France, en Europe et dans le monde
novembre 2004 - Les feuilles mortes se ramassent à la hausse…
décembre 2004 - Le contrat de ville
janvier 2005 - Lignes d’autobus : qui décide, et pour qui ?
- Une petite curiosité sur le site de la ville
février 2005 - Du ministère au canton, le vrai visage de la droite
mars 2005

- Les projets d’aménagement

- Crèches et disparition du forfait couches (rectificatif)

avril 2005

- Questionnaire culture

- 8 mars : « journée de la femme » ….

mai 2005

- Poisson d’avril ? 

- Budget 2005 : augmentation de l’endettement et de la fiscalité.

juin 2005

- Electricité : la déréglementation fait grimper les prix

- Logement social dans les Hauts-de-Seine : les moyens ne sont pas à la hauteur des objectifs.

- Bibliothèque : Le renouvellement des collections

- Tribune Majorité/Opposition

septembre 2005

- La balade du Paladin

octobre 2005

- Transports en commun : trafic en hausse, mais dans quelles conditions ?
- L'hiver prochain s’annonce difficile pour les familles modestes.

novembre 2005

- HISTORIQUE :    50,12 % pour la gauche à Bourg-la-Reine
- Les amis de Patrick Devedjian mauvais perdants à Bourg-la-Reine

décembre 2005

- Faisons un rêve…
- Les élus de l'opposition souhaitent de bonnes fêtes à tous les Réginaburgiens

janvier 2006 - Contrat de ville des Blagis : Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours ….
février 2006 - Paladin : après moi … l’assèchement du financement des transports
mars 2006 - Logements sociaux : importante augmentation des demandes.
avril 2006 - Votre médiathèque
mai 2006 - L’épidémie (de fontaines) atteint Bourg-la-Reine

- Budget : où allons-nous ?

juin 2006 - LA DEMOCRATIE C’EST AUSSI DES CITOYENS ACTIFS
septembre 2006 - L’urbanisme en questions
octobre 2006 - Il y a onze ans déjà
novembre 2006 - Un programme, c’est autre chose qu’une liste de projets !

- Enfin une maison de quartier aux Bas-Coquarts ?    Merci au Conseil Régional !

décembre 2006 - Démocratie locale à la mode « Hauts-de-Bièvre ».
janvier 2007 - Sondage, ou questions dirigées ?
février 2007 - Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre : le grand silence.
mars 2007-février 2008 - PAS DE TRIBUNE POUR CAUSE D'ELECTION MUNICIPALES EN MARS 2008
avril 2008 - Ainsi, après un an d’interruption forcée, je renoue les contacts avec les Réginaburgiens
mai 2008 - 1er budget, la politique sociale attendra
juin 2008 - Election et coût de campagne
septembre 2008 - Morne 14 juillet à Bourg-la-Reine
novembre 2008 - Désinformation ?
décembre 2008 - L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers
janvier 2009 - BONNE ANNEE 2009
février 2009 - Aménagements paralysés
mars 2009 - Impôts locaux : + 20% ?
avril 2009 - RER B : merci la droite !
mai 2009 - La complainte du Réginaburgien
juin 2009 - Mieux vivre aux Bas-Coquarts : Merci à la Région Ile-de-France !
septembre 2009 - LA FONTAINE
octobre 2009 - Fermeture du Verger des muses ?
novembre 2009 - Votation pour la Poste à BLR
décembre 2009 - Moquerie de la majorité envers les « chapelles » mobilisées contre la privatisation de la Poste.
Janvier 2010 - Pour une politique commerciale à BLR
février 2010 - Pour les citoyens en difficulté, les tarifs sociaux Energie existent !
mars 2010 - Débat sur … l’identité Réginaburgienne
avril 2010 - SOLIDAIRE ET GÉNÉREUX !
mai 2010 - Budget 2010 : attention danger !
juin 2010
septembre 2010 - DU LOCAL AU NATIONAL
octobre 2010 - A BLR UNE RENTREE AVEC DES CITOYENS MECONTENTS
novembre 2010 - Voulons-nous une société d'exclusion?
décembre 2010 - Encore un rapport officiel laissé dans l’ombre !
janvier 2011 - Le « soin mutuel » : un bel objectif pour cette nouvelle année … et celles à venir !
février 2011 - Le Verger des Muses a été vendu !
mars2011 - Confirmation : un accroissement dangereux de l’endettement
avril 2011 - Le projet pour la place de la gare : un non sens !
mai 2011 - Les résultats des élections cantonales : nouvelle donne à Bourg-la-Reine
juin 2011 - REFERENDUM ?
septembre 2011 - La poste a changé !
octobre 2011
novembre 2011
décembre 2011
janvier 2012 - BONNE ANNEE 2012…
février 2012

- Le plan local d’urbanisme (PLU) doit voir le jour en 2012.

mars 2012

avril 2012

- Il faut éviter la sur-densification

- Les inconséquences de la politique budgétaire

mai 2012

juin 2012

- 52,2% des voix pour François Hollande !

septembre 2012

- Plan local d’urbanisme : encore un mauvais coup

octobre 2012

- Un nouveau souffle pour l’école

- Le chômage : Bourg-la-Reine est aussi touchée. Bientôt 1000 chômeurs

novembre 2012
décembre 2012
janvier 2013
février 2013
mars 2013
avril 2013
mai 2013
juin 2013
septembre 2013
octobre 2013
novembre 2013
décembre 2013


janvier 1996

Une page pour permettre à l'opposition de s'exprimer, enfin Depuis trop longtemps, dans notre ville, la majorité détenait non seulement le pouvoir, ce qui est légitime, mais aussi le monopole de l'information, ce qui l'est moins. L'opposition va pouvoir maintenant exprimer son opinion sur la conduite des affaires de la commune, et enrichir ainsi la vie démocratique locale.

Il y aurait une injustice à condamner au silence les 38 % d'électeurs qui ont soutenu la liste unie présentée par l'association "Citoyen à Bourg-la-Reine", le Parti communiste, le Parti socialiste, et le Mouvement des citoyens.

Il était temps que puisse s'exprimer cette importante fraction de Réginaburgiens qui souhaitent que l'on profite au mieux des atouts de notre ville pour y attirer une population jeune, active, riche de ses diversités, qui désirent que l'on y pratique une véritable concertation, pour y promouvoir la démocratie et la solidarité.

Les élus de l'opposition ont le devoir de représenter ces électeurs, d'être leur porte-parole, non seulement au Conseil municipal, mais également maintenant dans le bulletin municipal ;

C'est pourquoi vous trouverez dans cette page :

Nous avons besoin de votre participation, même critique, et de vos encouragements : n'hésitez pas à prendre contact avec nous par lettre, ou par téléphone, ou, encore mieux, venez nous voir directement à notre permanence, qui devrait bientôt ouvrir.

En ce début d'année, nous présentons nos vœux à tous les Réginaburgiens. C'est à eux que revient de faire vivre au quotidien la démocratie dans notre ville, c'est par eux que pourra s'accroître la solidarité entre tous nos concitoyens : à chacun de découvrir en quoi il peut contribuer à faire de Bourg-la-Reine une ville où il fait bon vivre ensemble.


L'action des élus de la minorité au Conseil municipal

Vous avez pu lire dans les précédents numéros de Bourg-la-Reine magazine les comptes rendus des conseils qui se sont tenus depuis les élections municipales, les 10 juillet, 19 septembre et 7 novembre. Beaucoup de points à l'ordre du jour concernaient des opérations en cours, mises en route par l'actuelle majorité lors du précédent mandat : dans ce cas, nous nous sommes en général abstenus. Il ne s'agit pas bien sûr d'une attitude rigide : ainsi, nous avons voté pour l'extension sur la rue Carnot de la caserne des pompiers. Mais, à propos de la transformation en locaux associatifs des trois garages communaux situés passage du Marché, nous n'avons pas obtenu de réponse satisfaisante sur leur éventuelle mise à disposition pour des enfants, et nous nous sommes abstenus.

Lors du conseil du 7 novembre nous avons appris que le maire avait, de son propre chef, et sans avis préalable du Conseil municipal, créé une délégation pour représenter la Ville en Chine, et avait pris la liberté de signer un protocole d'accord avec la ville de Yanqing. Cette manière de procéder est non seulement contraire au règlement, mais tout simplement non démocratique. Refusant le "fait du Prince", nous avons voté contre.

Une part importante de l'action de la minorité au Conseil municipal consiste à questionner la majorité, pour obtenir des informations sur divers aspects de la vie de la commune, ou pour mettre en avant certains points non abordés par le Conseil.

Nous avons posé des questions sur

la contribution de notre commune à l'effort national demandé par le Premier ministre pour dégager en Ile-de-France 3 500 logements d'extrême urgence et 3 500 logements d'insertion avant le 31 décembre 1995 ;

Il est probable que figure dans ce numéro le compte-rendu du conseil du 19 décembre. En raison des délais qui nous sont imposés, il ne nous est malheureusement pas possible de vous faire-part de nos interventions lors de ce conseil.


Interventions en commissions

Les élus de l'opposition sont intervenus dans les différentes commissions pour faire un certain nombre de demandes :

• audit de sécurité (notamment électrique) dans les écoles ;

• audit sur le soutien et l'accompagnement scolaires hors école.

C'est aussi l'occasion de demander des informations :

• bilan d'activité et de fonctionnement des trois grandes institutions culturelles de la ville : le Conservatoire, le CAEL et les Gémeaux ;

• répartition des emplois communaux par type de contrat (titulaire, auxiliaire, contractuel, précaire).

C'est enfin la possibilité de faire des propositions : mener une concertation à propos des "liaisons douces" évoquées dans le bulletin de novembre.

février 1996

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 19 DÉCEMBRE 1995

Nos interventions sur les questions d'urbanisme

Ce Conseil a été consacré pour une grande partie à des questions relatives à l'urbanisme de notre ville: nous militons dans tous les cas pour une politique globale, refusant de traiter les problèmes au coup par coup, et pour une dynamisation de la vie locale. Parmi les points soulevés, nous retiendrons les suivants :

Le compte-rendu annuel de l'aménageur de la ZAC centre-ville

Le compte-rendu annuel de l'aménageur de la ZAC centre-ville, la SEM 92, a été l'occasion d'évaluer l'état d'avancement de la rénovation du centre-ville. De ce dossier complexe, retenons que la commune en assure la totale responsabilité financière. Le concessionnaire, c'est-à-dire la SEM 92, dont un des actionnaires importants est le département des Hauts-de-Seine, n'a pris aucun risque. Le coût total de la rénovation de Bourg-la-Reine est l'addition :

Soit un total de l'ordre de 31,5 MF, hors équipements publics... et si tout se déroule bien au cours de la durée de la concession, qui s'achèvera le 13 juillet 2001. D'ores et déjà, le compte-rendu a pris acte de la baisse des perspectives de commercialisation, notamment sur l'îlot Margottin (-20%).

Compte-tenu d'une seconde convention pour l'acquisition d'immeubles, qui fie Bourg-la-Reine à la SEM 92 pour un montant de 33 MF, et du déficit prévisionnel, notre commune devra rembourser 7,2 MF en1998, 15,8 MF en 1999, et 5,38 MF en l'an 2000 (pour fixer les idées, le budget annuel d'investissement de la commune pour l'urbanisme est d'environ 30 MF.

Au-delà de l'aspect financier, devraient commencer à la mi-96 les travaux au 51, boulevard Joffre, d'un immeuble de soixante-cinq logements sociaux abritant également la nouvelle salle d'animation, même si l'approbation de l'appel d'offres a été retirée in extremis de l'ordre du jour devant l'important surcoût nécessaire pour rendre la salle d'animation opérationnelle.

Du côté de l'îlot sud-est, dit EDF, les travaux, essentiellement des logements et des commerces, doivent commencer cette année. Une option bureau de quelque 7 000 m2 est envisagée. Assurance nous a été donnée que cette option ne serait confirmée qu'à la condition expresse de trouver un utilisateur pour occuper ces bureaux.

Plan local de l'habitat: sera-t-il respecté ?

Ce plan fixe les engagements de la Ville en matière de construction de logements, sociaux ou autres, pour une durée de cinq ans.

Le projet soumis au Conseil municipal prévoit la construction de 151 logements sociaux entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 1997. Le Comité départemental de l'habitat a émis sur ce projet un avis favorable, sous réserve de l'engagement sur la construction de 244 logements sociaux de 1996 à 1998. Nous avons donc proposé un amendement pour que la commune s'engage explicitement sur la réalisation de ces 244 logements d'ici à 1998,amendement qui a recueilli dix voix pour, dix-neuf contre et une abstention.

Du chemin reste à faire pour que le logement social ait pleinement sa place à Bourg-la-Reine. Rendez-vous est pris pour les bilans annuels de réalisation du plan...

Quel avenir pour l'ancien Conservatoire ?

Une fois de plus, une question d'urbanisme a été prise par le petit bout de la lorgnette, en l'occurrence par les combles. Il s'agit de ceux de l'ancien Conservatoire, 10, bd Carnot, désaffecté depuis de nombreuses années, où la municipalité se propose d'aménager un dortoir pour des îlotiers.

Nous nous y sommes opposés, en l'absence d'un débat d'ensemble sur l'affectation de ce bâtiment, remarquablement situé en centre-ville. Les besoins sont réels : aide aux demandeurs d'emplois, associations familiales.

La politique de stationnement

Un avenant au contrat de gestion du stationnement payant avec la SANPAG nous a été présenté. A cette occasion nous avons demandé, là encore, un débat d'ensemble sur la politique de stationnement, afin en particulier de favoriser l'accès aux commerces locaux.

La N 20 refait surface

Une étude conjointe Etat-Commune doit être entreprise, sur l'aménagement en surface de la N 20. Ses objectifs sont réalistes, tout en ménageant la possibilité de la réalisation ultérieure (aux calendes... chinoises ?) d'un tunnel, et il reprennent nombre de suggestions que nous avons développées lors de la campagne municipale. Nous nous en réjouissons, et avons demandé à être associés officiellement à son comité de pilotage.


Le développement économique et l'emploi à Bourg-la-Reine

La création d'une commission chargée de ces domaines a vu enfin le jour sous ce nouveau mandat. Cela pouvait laisser espérer une nouvelle volonté politique, de la part de notre maire, placée sous un signe d'efficacité. Cependant, six mois après sa mise en place, on peut se demander si cette commission n'est pas un simple gadget dans la panoplie de la nouvelle Municipalité. Pour preuve, l'ensemble du secteur de l'emploi est le domaine réservé du maire adjoint aux affaires sociales, dont la singularité est de ne pas être membre de la commission, et qui ne fait pas preuve d'empressement, c'est le moins que l'on puisse dire, à communiquer à celle-ci les dossiers et études concernant ce domaine.

De la même façon, on peut se demande pourquoi cette commission a la charge du commerce sédentaire, mais pas celle du commerce non sédentaire (le marché), ce dernier dépendant du maire adjoint aux finances, qui, lui non plus, ne siège pas dans la commission.

A l'heure où les travaux des ZAC vont commencer, où l'emploi est une priorité, la Municipalité va-t-elle se donner réellement les moyens de susciter un véritable développement économique de notre cité ?

Pour cela il faut supprimer les domaines réservés, afin que la commission " développement économique et emploi " maîtrise la totalité du dossier, en particulier celui de l'emploi qu'elle ait accès à tous les documents et étude préalables lui permettant de faire un véritable état des lieux, et d'établir des perspectives en toute connaissance de cause. L’emploi sur notre ville est une priorité qui ne peut se satisfaire de faux-semblant.

Olivier Richard


ÉLOGE DE LA CRITIQUE :

" J'appelle de tous mes vœux les jugements et les critiques. Peu tolérant pour la contradiction frivole ou de parti pris, dédaigneux du scepticisme vulgaire qui érige le doute en sytème, j'appelle le scepticisme militant qui fait du doute une méthode, et dont la règle de conduite a pour devise : encore plus de lumière."

Louis Pasteur

mars 1996

Nos interventions au Conseil municipal du 20 février

Le débat d'orientations budgétaires est censé définir les contraintes et les priorités du budget communal pour l'année 1996, à voter avant la fin du mois de mars. Nous avions pensé que ce débat serait préparé dans les différentes commissions. Cela aurait été l'occasion pour les élus, et pour nous en particulier, d'apporter leur pierre à la détermination des orientations budgétaires, de faire état des besoins, de proposer certaines priorités, et de confronter les arguments des uns et des autres. D'où notre étonnement et notre déception, lorsque nous avons découvert l'ordre du jour des différentes commissions: rien sur la préparation de ce débat ! Et pour cause: il avait bien été déjà préparé, mais en petit comité... Difficile à admettre, lorsque l'on a sous les yeux l'exemple de Sceaux, où non seulement il y a discussion dans les commissions, mais en plus convocation d'un Conseil municipal extraordinaire, avec débat public. Cessons de rêver, revenons au débat du 20 février, en particulier les points suivants:

La Salle d'animation culturelle: un projet qui prospère. L’avant-projet sommaire approuvé en septembre dernier était estimé à 13,2 millions de francs. L’avant-projet définitif approuvé en février est estimé à 20 millions de francs mais, comme nous l'avons souligné, l'estimation du coût final est de 30 millions de francs. Souhaitons, que les coûts de cette opération soient réellement maîtrisés !


PERMANENCE DES ÉLUS D'OPPOSITION

Un local pour les élus de l'opposition: une première à Bourg-la-Reine! Il est vrai que l'article du code des communes selon lequel les élus de l'opposition peuvent disposer d'un local ne suscite guère l'enthousiasme des maires, quelle que soit leur tendance. L’attribution d'un local aux élus de la liste "Citoyen à Bourg-la-Reine" représente, comme cette page de l'opposition elle-même, un progrès de la démocratie dans notre ville, dont tous peuvent se réjouir. Le local est situé à l'annexe de la mairie, 1, boulevard Carnot. Les élus de l'opposition y assurent une permanence le samedi matin, de 10 heures à midi, depuis le 9 mars. Provisoirement, le numéro du téléphone-répondeur-enregistreur reste: 47 02 62 63. Les élus d'opposition sont là pour vous représenter: n'hésitez pas à les contacter.


URGENCES DIPLOMATIQUES, ACROBATIES SÉMANTIQUES

L’urgence diplomatique absolue, en cet été 95, c'était sans nul doute l'établissement de relations privilégiées entre la ville de Bourg-la-Reine et le district de Yanqing. C'est pourquoi certainement le maire a dû, de son propre chef, et sans en avertir le Conseil municipal, constituer une délégation pour aller signer en Chine le "protocole d'accord " que vous avez pu voir dans le numéro de novembre de Bourg-la-Reine magazine. Acrobaties sémantiques: y a-t-il un seul lecteur qui ait compris que la " signature solennelle " de MM. Li Shu Wang et Jean-Noël Chevreau était apposée au bas d'un document sans aucune valeur légale ? Au point que la délibération du conseil municipal du 7 novembre, passant sous silence la signature, mentionne modestement un "projet... discuté entre les deux parties. " Un simple projet, de fait, puisque précisément notre maire n'avait aucunement reçu l'autorisation de signer l'"accord de développement et d'échanges" prévu. Nul doute que son hôte, parfaitement rompu aux subtilités occidentales, n'ait, lui, clairement saisi les délicates nuances sémantiques entre "protocole d'accord" et "accord." De toute manière, cela aura au moins probablement l'avantage de donner heu à une seconde signature, non moins solennelle, celle du "vrai" accord: sans fin la fête...

Jean Louis Pérignon


UNE FAUSSE VRAIE CRÈCHE DANS LA ZAC DU CENTRE-VILLE

Le projet de ZAC avance, et la question de la construction d'une nouvelle crèche dans le centre-ville reste posée. Une étude démographique réalisée en juin 1993, et actualisée en novembre 1995, préconisait fortement l'implantation d'un équipement d'accueil de la petite enfance dans la ZAC, sur l'îlot dit EDF. Les arguments avancés en faveur de cet emplacement sont multiples: possibilité de construction sur un seul niveau, jardin calme et bien exposé, accessibilité excellente, et possibilité de construction rapide. L’autre emplacement proposé, sur l'îlot du 116, avenue du Général Leclerc, ne présentait au contraire que des inconvénients: exiguïté du terrain d'où une construction sur trois niveaux, un jardin minuscule entouré de hautes constructions, de très mauvaises conditions d'accès, et une date de construction imprévisible en l'absence de maîtrise foncière de l'îlot. Et pourtant, c'est ce dernier emplacement qui a été retenu par la municipalité sortante... Rappelons que l'association Citoyen à Bourg-la-Reine s'est toujours opposée à cette option, au point d'introduire un recours au tribunal administratif. Nous avons fait nôtre cette position et préconisons la construction de la crèche sur l'îlot EDF. Mais, bien que le tribunal administratif n'ait pas encore rendu son jugement, deux permis de construire ont été délivrés sur cet îlot, ignorant la question de la crèche. Citoyen à Bourg-la-Reine vient de demander au tribunal administratif leur annulation, afin que la crèche soit enfin réalisée, et à l'endroit le mieux adapté: sur l'îlot EDF.

Catherine Riégel-Dreyfus

avril 1996

Budget 1996

A L'HEURE OÙ NOUS ÉCRIVONS, le Conseil municipal n'a pas encore débattu du budget 1996, qui vous est présenté dans ce numéro. Préparé depuis le 4ème trimestre 1995, il n'a été disponible, dans sa forme quasiment définitive, qu'au dernier moment: deux jours avant le réunion de la commission de finances, qui semble bien n'avoir été consultée que pour la forme.

Le projet de budget concrétise ce qui était ressorti du débat d'orientations budgétaire du 20 février. Par exemple, il avait été décidé un effort particulier pour le développement de la culture: cela se traduit par l'apparition d'une dépense prévisionnelle de 617 500 F, dont 45000F d'" alimentation". L’appétit vient en se cultivant...

Beaucoup plus lourde sur le plan financier, la charge d'investissement correspondant à la rénovation du centre-ville. Cela correspond d'une part à l'actuelle opération de ZAC-centre-ville, d'autre part et surtout à des acquisitions foncières préparant l'extension future à la rive Est de la nationale 20 ("côté Notre-Dame"). Au total, il est prévu de consacrer plus de 11 millions de francs à des acquisitions foncières, ce qui représente 14% de l'ensemble des dépenses d'investissement, et une somme semblable à celles prévues pour la voirie ou pour les équipements scolaires et culturels.

L’examen du budget, et du compte administratif de l'année passée, permet d'examiner en détail certaines opérations. Par exemple, pour la Salle Municipale, on prévoit 400 000 F pour un ravalement, qui viendront s'ajouter au coût de réalisation de la salle; on constate par ailleurs que l'importante subvention de la Région (2,36 millions), espérée depuis 1994, n'a toujours pas été versée. Souhaitons pour les Réginaburgiens que la Région soit dans de meilleures dispositions cette année ! Et quelle se montre plus généreuse que le Département, qui n'a versé, pour la villa Saint-Cyr, que 1,3 millions, contre 2,4 millions de subvention initialement inscrits au budget. Soulignons qu'il est prévu de dépenser encore 470 000 F pour la villa Saint-Cyr: opération dont on ne voit pas la fin, et dont il faudra bien un jour faire le bilan. Certaines absences sont significatives: aucun investissement, aucune étude préalable, pour une maison de l'emploi, dont nous avons plusieurs fois souligné l'intérêt, rien non plus pour la ludothèque, qui rend de réels services à bien des familles, rien pour la future crèche du centre-ville, qui représente pourtant, de l'avis unanime, une urgence.

IMPÔTS LOCAUX

La redevance d'enlèvement des ordures ménagères peut-elle faire progresser la justice fiscale ? La réponse à cette question apparemment saugrenue vient en plusieurs étapes:

1. - La municipalité doit fixer le taux des quatre taxes directes locales. Le calcul effectué pour déterminer leur augmentation est d'une grande simplicité, puisqu’un même facteur de correction leur est appliqué. En fait, cela traduit la politique constante de la municipalité, plutôt favorable aux propriétaires. En effet, si l'on compare Bourg-la-Reine aux autres communes des Hauts-de-Seine, on constate que la ville est dans le peloton de tête pour la taxe d'habitation, et dans la moyenne pour la taxe foncière bâtie: autrement dit, l'occupant, notamment locataire, est dans notre commune plus imposé que le propriétaire.

2. - Mais on s'aperçoit que, contrairement à la loi, la redevance d'enlèvement des ordures ménagères servait jusqu'à présent également à financer le nettoyage des rues. Pour être dans la légalité, il faut donc diminuer la redevance, et trouver en contrepartie un autre moyen de financer le nettoyage.

3.- Solution proposée: augmenter la taxe foncière. Celle-ci augmentera donc de 13,25 %, alors que la taxe d'habitation, elle, augmentera de 4,8 %, comme prévu par le calcul initial.

Conclusion: il a fallu passer par l'examen de la redevance des ordures ménagères pour faire évoluer les impôts locaux dans un sens qui répartisse mieux la pression fiscale entre les propriétaires et les occupants.

SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS

Ensemble très hétérogène que les associations subventionnées par la ville, ne serait-ce que par le montant des subventions: de 650 F à près de 2 millions (CAEL). Si des règles du jeu existent, elles sont loin d'être respectées par de nombreuses associations: demandes arrivées hors délais, non signées du président et du trésorier, incomplètement remplies... Plus grave, fort peu d'associations communiquent leurs rapport moral et financier de l'année écoulée, encore moins leurs statuts et leurs buts, justifiant la demande de subvention.

Le principe adopté pour calculer l'évolution du montant des subventions, c'est-à-dire l'utilisation systématique d'un facteur de correction identique pour toutes, ne tient pas compte de l'importance, de l'activité et du dynamisme des associations. Pour encourager celles qui rendent un réel service à la population, pourquoi ne pas réexaminer les subventions en fonction des projets réalisés où prévus dans l'intérêt des habitants ?

Enfin, il faut souligner que certaines associations bénéficient d'avantages en nature parfois bien supérieurs au montant de leur subvention (parfois même, suffisants pour qu'elles ne jugent pas utile d'en demander une). On voit qu'il reste beaucoup à faire pour parvenir à une transparence bien nécessaire.

POUBELLE-FICTION

Le dossier "Récupération des déchets " du magazine de mars 96 nous a causé une perplexité: oui les camions photographiés portaient bien la pancarte " Bourg-la-Reine "; non, ils n'avalaient pas des sacs poubelles plus ou moins éventrés, mais le contenu de magnifiques et hygiéniques conteneurs ! L’usage de ceux-ci, réservé jusqu'à présent aux immeubles, serait-il en passe d'être rapidement étendu aux pavillons, comme c'est le cas depuis longtemps dans toutes les communes voisines ? Ce serait déjà un grand progrès, en attendant la récupération sélective des cartons, plastiques, etc, très bien expliquée dans le dossier, à défaut d'être organisée sur le terrain.


Le cadeau du mois

" Il y a des réserves profondes de solidarité chez les individus et dans la société. L'égoïsme se montre certes contagieux, mais la solidarité peut l'être aussi. "

Edgar Morin

mai 1996

Pâté de cheval et d'alouette. l'urbanisme ou l'enfance

LA RÉNOVATION DU CENTRE-VILLE (la ZAC) pèse près de 16 millions de francs dans le budget d'investissement de notre commune autant dire qu'elle se taille la part du lion. Grands perdants de cette priorité des priorités:

- seuls, les travaux de la rue Laurin, déjà budgétés et annoncés l'an passé, devraient débuter à la mi-1996,

- aucune autre réfection de rue n'est prévue pour l'année.

- quasiment rien n'est programmé au budget sous ces rubriques.

La petite enfance (nouvelle crèche et garderie) attendra des années meilleures et les écoles se contenteront de quelques menus travaux... et du changement de nom pour l'école de la Faïencerie.

Voici en quelques chiffres, pour situer les enjeux, certaines des propositions nouvelles pour 1996 (en travaux, études, acquisitions foncières).

Le scolaire et le social

Faïencerie 414 000

République 383 000

Maternelle Faïencerie 205 000

Fontaine Grelot 540 000

Bas-Coquarts 88 000

(réfection des allées) 80 000

Total 1 710 000

La rénovation du centre ...

à la SEM 92 5 346 000

à l'OD HLM 92 817 000

1er tranche

Total 16 133 000

Sans compter, par ailleurs, la villa Saint-Cyr, créditée d'une nouvelle tranche 1996 de 2 80 000 F, et la Salle municipale de 400 000 F Une politique autre que celle du 10 contre 1, 10 pour la rénovation du centre-ville et 1 pour les écoles et la petite enfance, était-elle et est-elle possible ? Pourquoi ne pas mener parallèlement et avec une moins grande disparité la rénovation du centre-ville, la modernisation de nos écoles et la création d'une nouvelle crèche et une halte-garderie ? Il faut compter 8 millions de francs pour une crèche et halte-garderie (le tiers du coût de la nouvelle salle d'animation culturelle) et quelque 10 millions de francs pour la modernisation des écoles. Ces sommes restent compatibles avec les finances de la Commune, du fait d'un taux d'endettement faible à ce jour, aux alentours de 2 000 F/habitant. Avec ces mesures nouvelles proposées, le taux d'endettement de la commune passerait de 2 000 à 3 000 F et resterait en deçà du taux moyen d'endettement des communes. De plus, les taux d'emprunt sont historiquement bas et le Premier Ministre n'incite-t-il pas lui-même à investir ! Mais le plus inquiétant est que rien, sauf information non communiquée, n'est prêt aujourd'hui du point de vue technique même si l'on voulait investir demain, on ne le pourrait pas. Pour preuve, une étude de 300 000 F pour établir le diagnostic et les propositions de la rénovation de l'école de la Faïencerie vient juste d'être budgétée à la suite notamment de nos interventions. De même, aucun crédit d'études n'apparaît pour la faisabilité d'une crèche et/ou d'un pôle de petite enfance. Quant à la voirie, nous avons suggéré l'idée d'établir, à partir d'un diagnostic général de la voirie et des réseaux, une programmation pluriannuelle des travaux de réfection et de la soumettre à débat... Serons nous entendus ... ?

Jean-Claude Gaillot


Chèque en blanc pour la Caisse des écoles

LA CAISSE DES ÉCOLES gère les restaurants scolaires, les garderies du matin et du soir, les études dirigées. Son rôle est d'une importance évidente pour les enfants qui fréquentent nos écoles maternelles et primaires, ce qui se traduit par un budget annuel d'environ 9,8 millions de francs... Le dernier Conseil municipal, lors de l'examen du budget primitif, lui a accordé une subvention de 3 767 000 F.. La question se pose alors: existe-t-il un contrôle démocratique de la gestion de la Caisse des écoles? Sûrement pas par le Conseil municipal: comme nous faisions remarquer que le bilan comptable de la Caisse ne figurait pas en annexe du budget primitif, on nous a répondu que la loi ne l'imposait pas. Par l'assemblée générale de la Caisse des écoles ? Pas plus ! En effet, celle-ci, qui s'est réunie le 9 avril, n'a pas à se prononcer sur les rapports moral et financier. Elle en prend simplement connaissance. Cela devient grave, lorsqu'on apprend à cette occasion que l'excédent cumulé pour 1995 atteint 1 729 386 F, soit plus de 17 % du budget total... Quelle est la justification officielle de cet excédent ? La réponse laisse perplexe: il s'agirait notamment de provisions d'investissement, en vue d'acheter des tables et des chaises pour les cantines des écoles ! Rappelons que celles-ci viennent toutes d'être équipées de neuf ces quatre dernières années. En réalité, cet excédent montre qu'une autre politique scolaire est possible: on sait par exemple que depuis de nombreuses années les associations de parents d'élèves demandent une révision de la grille des quotients familiaux ainsi que leur extension aux garderies et études.

Y a-t-il un contrôle démocratique de la gestion de la Caisse des écoles ? La réponse est clairement négative: le Conseil municipal lui accorde des subventions dans la plus totale ignorance de son fonctionnement, et ses adhérents n'ont aucune possibilité de sanctionner ses dérives. La dernière assemblée générale permet de se demander si la Caisse des écoles a réellement la volonté d'assumer le rôle social extrêmement important qui doit être le sien En attendant le Conseil municipal lui a accordé, une fois de plus, un chèque en blanc

Olivier Richard


Sur l’album de la sorcière (du placard aux balais)

- Pour quoi faire? Ça ne sert à rien !

- Et ne rien faire, ça sert à quoi ?

Pierre GRIPARI

juin 1996

Nos interventions au Conseil municipal du 21 mai 1996

Règlement intérieur du Conseil municipal:

Ce règlement, rendu obligatoire par la loi, précise l'organisation des travaux du conseil et des commissions. Il reflète la conception du débat démocratique souhaité par les élus dans leur commune.

Dans sa version présentée au vote le 21 mai, deux points nous sont apparus comme inacceptables :

- Un article concernant la confidentialité des débats des commissions : assurer cette confidentialité est une condition indispensable pour que la plus grande liberté règne au sein de ces débats, nous en convenons. Mais la rédaction adoptée pour cet article conduit, en fait, à limiter la liberté du débat public : interprété au sens strict, il nous interdirait de nous saisir, à l'extérieur des instances communales, d'un thème étudié en commission, de reprendre une partie de l'argumentation. Aussi est-il inacceptable eu égard à notre conception du débat démocratique. D'ailleurs, l'adoption de cet article est une originalité par rapport aux autres communes des Hauts-de-Seine

Tarif des centres de loisirs sans hébergement:

La grille des quotients familiaux a été élargie de façon à ouvrir l'éventail des tarifs. Nous avons noté cette avancée, conforme aux vœux des associations de parents d'élèves, qui a eu lieu également à la Caisse des écoles et concernera l'ensemble de ses prestations, en particulier les repas.

En revanche, en ce qui concerne les Centres de loisirs, cette "ouverture " ne S'est traduite que par des augmentations de tarifs. Elle aurait pu permettre de maintenir inchangés les tarifs des tranches les plus faibles, ce qui aurait constitué, compte tenu de l'inflation, un véritable déploiement de l'éventail des tarifs, et non une simple poussée vers le haut. La majorité n'a pas été jusqu'au bout de cette démarche, se contentant de moduler les augmentations.

Tarifs de location des salles :

Nous avons demandé que la salle des familles, proposée pour les réunions familiales comme les anniversaires, soit rendue plus chaleureuse, et que son tarif de location soit modulé en fonction des ressources des familles. La commission des affaires sociales se saisira de ce souhait.

Signalisation lumineuse sur les axes départementaux

La sécurité des enfants des écoles de la République et de la Fontaine Grelot, et des riverains, est compromise par la grande vitesse des voitures avenue Galois. Nous soutenons la demande du Maire, jusqu'à présent repoussée par le département, de dispositifs de ralentissement des voitures sur cet axe.

Appel d'offres pour le nettoyage des rues et équipements de la ville :

Nous avons rappelé la demande, réitérée à chaque conseil d'école depuis 1991, que la cour de certaines écoles soit lavée au jet sous pression deux fois par an. Ce point sera introduit en variante dans le dossier de consultation. Nous avons également insisté sur l'importance de l'évaluation de la qualité du service de nettoiement au bout de la première année. Notons avec soulagement que les soufflettes seront enfin remplacées par des aspirateurs réponse à une aspiration bien compréhensible des riverains.


L’Etat à venir

si l'essentiel n'était pas dans les fonctions essentielles de l'Etat ? Et si l'essentiel résidait dans ce que l'Etat, plutôt que de fournir et de troquer, permette de penser et d'engendrer: une communauté d'êtres libres et qui se reconnaissent ? Alors l’Etat serait encore à venir. Par delà le marché, les composantes et les attributs; à la jointure de l'universelle exigence de liberté et de l'impérieuse volonté de donner sens à la vie en commun

Joseph MAÏLA.


A titre exceptionnel, et compte tenu de l'actualité, les élus de l'opposition accueillent dans ces colonnes l'association Citoyen à Bourg-la-Reine, pour lui permettre d'exposer son point de vue sur le récent développement de l'affaire de la crèche du centre-ville :

Crèche du centre-ville: pourquoi l'association Citoyen à Bourg-la-Reîne a-t-elle accepté de retirer ses recours contre les permis de construire sur l'îlot EDF ?

Réaliser une crèche en centre-ville est une nécessité urgente pour Bourg-la-Reine. Nous sommes en désaccord avec la Municipalité sur le choix de l'emplacement prévu (au 116, avenue du Général Leclerc), et sur le degré d'urgence: cela nous a conduit à porter l'affaire devant le Tribunal administratif. Pourquoi avions-nous saisi leTribunal administratif ? Rappelons les faits.

Acte 1 : En mars 94, à la suite de l'avis défavorable dit Commissaire enquêteur sur le premier projet de ZAC centre-ville, la Municipalité adopte un projet plus limité. Celui-ci prévoit ait dire des, équipements publics la réalisation d'une crèche sur l'emplacement (du 116,avenue du Général Leclerc, immeuble depuis longtemps inhabité et laissé à l'abandon. Immédiatement, l'association Citoyen à Bourg-la-Reine conteste le choix de cet emplacement pour deux raisons majeures:

- l'emplacement dans l'îlot situé entre les deux branches de la N2 0, paraît moins adopté, notamment pour des raisons de sécurité d'accès, que l'îlot dit EDF, lui aussi compris dans le plan de ZAC, mais situé sur l'autre versant de la N20, du côté de la mairie. Le choix du 116 avait d’ailleurs été critiqué par le Commissaire enquêteur et, nous l'apprendrons plus tard, par une étude commandée par la Municipalité, restée confidentielle.

- la commune n'a pas la maîtrise foncière de cet emplacement: la réalisation de la crèche dépend donc de l’issue de négociations avec les propriétaires, qui durent depuis plusieurs années, et dont nul ne peut dire précisément quand elles aboutiront.

C'est pourquoi, au printemps 94, l'association présente au Maire un recours gracieux, lui demandant que le Conseil municipal examine à nouveau la question de la crèche: refus. L'association décide alors de saisir le Tribunal administratif (qui n'a pas, à ce jour, rendu son jugement).

Acte Il : Une filiale d'EDF dépose deux permis de construire sur l'îlot EDF. L'association réplique en attaquant ces permis de construire, afin de préserver la possibilité que la crèche soit réalisée sur cet emplacement,

Seul moyen de foire valoir le bien fondé de nos arguments, le recours en justice petit être comparé à certaines thérapeutiques: il est bien courait que les traitements les plus efficaces entraînent des effets secondaires, qui sont les témoins mêmes de cette efficacité. En l'occurrence, l'effet indésirable est la lenteur des décisions du Tribunal administratif, qui elle-même expliqué, par un effet de cascade, la décision du promoteur immobilier de ne pas démarrer les travaux sur l'îlot EDF: afin de ne pas courir d'une décision défavorable en cours de chantier, ou, pire, après.

Bel exemple d'impasse pour le projet de la crèche : pas de maîtrisé foncière pour le projet défendu par la Municipalité au 116, donc pas de réalisation envisageable dans I'immédiat, et, en face, le projet défendu par Citoyen à Bourg-la-Reine suspendu à une décision de justice qui prendra sûrement des mois, peut-être des années.

Acte III: Pour tenter de sortir de cette impasse, qui va à l'encontre de la réalisation de la nouvelle crèche, d'une recomposition du centre-ville, et d'un soutien au commerce, un rapprochement a lieu entre la Municipalité et l'Association. Il débouche sur la création d'un groupe de travail constitué d'élus de la majorité et de la liste Citoyen à Bourg-la-Reine, avec la participation à titre de consultant, d'experts de la DDASS et de la DDE. Il a pour mission de reprendre la question à zéro, et d'examiner les différents sites possibles pour la crèche : le 116, l'îlot EDF, ou même d'autres emplacements également envisageables (par exemple, l'ancien Conservatoire).

Fallait-il, pour l'association, maintenir la voie juridique, l'affrontement par Tribunal administratif interposé, ou prendre le risque de la négociation ?

Après mûre réflexion, il nous a semblé que la voie de la négociation respectait tout autant que la voie juridique les buts de l'association, qui sont de permettre " une réflexion et une discussion entre les habitants de Bourg-la-Reine ", pour en faire une " cité plus humaine et plus vivante ". Nous avons donc décidé de retirer nos recours contre les permis de construire sur l'îlot EDF, en obtenant du promoteur l’assurance écrite qu'il ferait en sorte, que la crèche puisse être réalisée sur cet emplacement, au cas où il serait en définitive retenu.

La stratégie est différente, l'objectif reste inchangé: réaliser dans les plus brefs délais, c'est-à-dire selon nous au plus tard en septembre 99, la crèche indispensable en centre-ville, sur l’emplacement offrant les meilleures conditions de commodité et de sécurité, et le cadre de vie le plus agréable possible pour les premières années de nos petits concitoyens à venir.

Jean-Louis Pérignon

septembre 1996

La fiscalité communale à Bourg-la-Reine (suite)

Dans le numéro d'avril de Bourg-la-Reine magazine, nous rappelions que si la commune est dans la moyenne des Hauts-de-Seine pour la taxe foncière bâtie, elle est dans le peloton de tête pour la taxe d'habitation : en conséquence, l'occupant, notamment locataire, est dans notre commune plus imposé que le propriétaire.

Nous étions en dessous de la réalité : c'est le ministère des finances qui, dans sa froideur arithmétique, l'écrit. Avec une sage lenteur, la direction de la comptabilité publique diffuse, chaque année, des tableaux comparatifs. Les derniers connus sont ceux de 1993. Ils apportent une donnée nouvelle, la contribution des différentes taxes aux recettes des communes :

Pourcentage des différentes taxes dans les recettes de fonctionnement

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  • Bourg-la-Reine Moyenne des communes de 10 000 à 20 000 habitants *
  • -foncier bâti 12,8% 12,1%

    -taxe d’habitation 18,2% 9,9%

    -taxe professionnelle 15,9% 22,7%

    *et n'appartenant pas à une communauté urbaine.

    Qu'est-ce que cela signifie ? Que les insuffisances du produit de la taxe professionnelle, dues à la faiblesse des activités économiques de la commune, sont supportées quasi exclusivement par les occupants des logements, propriétaires ou locataires, tenus de fournir, au titre de la taxe d'habitation, un effort fiscal double de celui des communes de taille semblable. En revanche, les propriétaires de Bourg-la-Reine n'ont à fournir, au titre du foncier bâti, que le même effort fiscal que ceux des communes de la même catégorie (,,strate").

    Ces statistiques sont plus éloquentes, et plus sévères, que ce que nous écrivions : il en coûte d'occuper un logement à Bourg-la-Reine ! Les choix délibérés de l'équipe dirigeante à l'encontre des locataires nous semblent injustes et ne sont pas les nôtres. Nous continuerons d'insister, lors du vote des prochains budgets, pour qu'ils soient corrigés.


    Désorientation culturelle

    Pour ceux qui, cet été, parcourant les immensités marines, se sont entraÎnés à guetter les amers, ou qui, sur les chemins de randonnée, sont devenus experts à repérer les balises de diverses couleurs, voici une petite épreuve d'orientation. Imaginez-vous, débarqué(e) un dimanche matin sur la place de la gare de la bonne ville de Bourg-la-Reine, et devant trouver la direction des Gémeaux, du CAEL, du Conservatoire, et de l'Agoreine. Levant un peu les yeux, vous trouverez immédiatement l'indication du parking, et du parc de Sceaux, mais rien d'autre. En suivant les passants, vous vous dirigerez peut-être vers le boulevard Joffre, avec une chance sur deux d'avoir choisi le côté où se trouve l'indication du Conservatoire: mais les autres lieux culturels ? Le mieux à faire est sans doute de revenir sur vos pas. C'est alors seulement que vous découvrirez au verso du panneau publicitaire situé devant la gare, d'où vous venez, un plan de la ville. N'ayant aucun mal à déduire que l'Agoreine correspond à la " salle des fêtes", vous saurez également trouver le CAEL. Quant aux Gémeaux ? Néant. Heureuse lacune, qui vous permettra de visiter la ville au hasard des indications glanées auprès des passants.


    Conseil municipal du 25 juin 1996

    Ramassage scolaire : la gratuité n'est pas pour la rentrée!

    Nous espérions que la commission chargée d'étudier les conditions du ramassage scolaire des enfants des Bas-Coquarts qui se rendent à l'école élémentaire Etienne Thieulin-La Faïencerie, aurait rendu ses conclusions avant que le Conseil municipal ne débatte des tarifs. Mais la commission a pris du retard, et le vrai débat que nous souhaitions, avec en jeu la gratuité du ramassage scolaire, qui représente pour nous, depuis longtemps, la seule bonne solution, est reporté à plus tard.

    Menaces sur la Fontaine Grelot: les décomptes d'enfants à la rentrée seront déterminants.

    L'Inspection académique des Hauts-de-Seine, relayant les consignes de rigueur de l'Education nationale, prévoit la fermeture d'une classe à l'école maternelle de la Fontaine Grelot. En fait, au vu des inscriptions enregistrées, cette mesure n'est pas justifiée : encore faut-il que les enfants inscrits soient présents à la rentrée (ou, au minimum, que les parents aient averti de leur retard), afin de franchir le seuil fatidique des 270 élèves. Si les parents prennent bien conscience de l'enjeu, il est encore possible d'éviter cette fermeture de classe.


    Anthologie olympique

    " Le plus beau jardin n'est pas celui qui a le plus de fleurs, mais celui où se trouve la fleur que tu aimes. "

    Méditation proposée à Franck Adisson et Wilfrid Forgues entre les deux manches de l'épreuve de canoë biplace.

    octobre 1996

    La nouveauté de la rentrée : le tank cerné par un parking !

    Voici donc, symboliquement réunis, le témoin de la libération de la ville et celui de l'invasion insidieuse du macadam et de l'automobile. L'effet est d'autant plus saisissant, en cette rentrée, qu'aucune information n'avait filtré ni en commission des travaux et de l'urbanisme, ni au Conseil municipal. Ce nouveau parking, reflet d'une politique " tout pour la voiture ", soulève quelques remarques et interrogations.

    Y a-t-il une réelle réflexion sur la sécurité des piétons ? Dans les dernières années fut créé à ce carrefour du rond-point de Verdun, un " tourne-à-droite " pour les voitures s'engageant rue de la Bièvre, pour assurer la sécurité des piétons. Aujourd'hui ce dispositif est remplacé par un parking : force est de constater que ces préoccupations de sécurité ne sont plus une priorité. Peut-être s'agissait-il d'assurer la sécurité de la sortie de l'école Notre-Dame ? On peut en douter, ou alors c'est un échec, car les arrêts " dépose" ou " reprise " des enfants perturbent toujours autant la rue de la Bièvre.

    Y a-t-il une réelle réflexion sur le stationnement ? A-t-on créé ce parking pour venir au secours du commerce de proximité ? Ce serait un peu tard : l'antiquaire Curiositas, la Halle aux primeurs, le magasin d'optique Krys ont définitivement fermé leurs portes cet été. C'est en tout cas une nouvelle concurrence pour le parking de la Gare, dont pourtant la fréquentation est toujours aussi faible ! Un premier constat, au début du mois de septembre, montre que les dix places créées sont occupées par des voitures "ventouses" du matin au soir. Même si ces travaux ont été effectués par le département, la ville avait certainement son mot à dire. Plus généralement, il faudrait pour la ville, comme nous le demandons depuis longtemps, une réelle réflexion sur le stationnement : pas du coup par coup, comme ce parking surprise du tank, ou comme l'expérimentation en cours rue Ferdinand Jamin, apparemment destinée à mesurer le degré d'exaspération des riverains face aux difficultés locales de stationnement. Consultez, par curiosité, le dossier sur le centre-ville, paru dans le numéro de septembre de Bourg-la-Reine magazine : vous y apprendrez l'existence d'une commission extra-municipale chargée des espaces verts, mais vous ne trouverez pas un mot sur le stationnement, alors même que l'objectif annoncé est le "renforcement de l'activité commerciale" !

    Olivier Richard


    La fin prématurée du mandat d'une élue municipale de l'opposition

    Elue (PS) pour la première fois en 1989, pleine d'espoir, de motivation et d'illusions, j'ai travaillé au sein de la commission des affaires sociales et tenté de faire profiter nos concitoyens de mon expérience professionnelle. Je me suis rapidement aperçue que mes idées et propositions ne se traduisaient jamais en actions, le mieux que je puisse espérer étant qu'on les écoute poliment.

    Mon espoir de début de mandat s'est progressivement transformé en désespoir, mes illusions en désillusions, et une démotivation totale s'est installée, mon activité de conseillère se limitant alors, jusqu'à la fin de ce premier mandat, à faire acte de présence aux différentes réunions.

    Pourquoi alors avoir figuré en position éligible sur la liste Citoyen à Bourg-la-Reine ? Parce que, militante depuis sa création au sein de cette association qui a constitué avec l'ensemble des forces de gauche une liste formant une équipe active et soudée, je ne voulais pas rester sur un échec, même si ma déception était immense. Malheureusement, ces nouvelles conditions, pourtant propices, n'ont pas réussi à gommer le vécu de mon premier mandat, mes illusions étant définitive ment perdues. Il est donc grand temps, dans un souci de plus grande efficacité, que je laisse la place à celui qui me suit sur la liste. J'ai donc décidé de démissionner avant que ne reprennent les travaux du Conseil municipal. Mais je continuerai bien sûr à travailler au sein de l'association Citoyen à Bourg-la-Reine, et dans ce cadre à suivre les travaux du Conseil municipal.

    Nadine Spira

    Nous comprenons bien sûr les raisons de Nadine Spira, et nous regrettons de ne pas être parvenus à lui faire oublier les souvenirs amers de son premier mandat. Il nous reste cependant à nous réjouir à l'avance du travail que nous continuerons à faire ensemble pour que progressent la solidarité et la démocratie dans notre ville. Nous nous réjouissons également de la venue dans le groupe des élus de l'opposition de Thierry Lauret, qui prendra la relève de Nadine Spira aux commissions de la Culture et de l'Animation et Relations extérieures.

    Jean-Louis Pérignon


    Bonnes résolutions des maires de France

    A l'occasion du sommet Habitat Il (Istanbul, juin 96), les associations de maires français ont énoncé une série de recommandations. Les maires s'engagent à " contribuer au développement de villes socialement équitables, économiquement viables, durables et assurant une participation des citoyens ; à oeuvrer à l'organisation de nouvelles formes d'expression des citoyens leur permettant de s'impliquer dans la gestion urbaine et de favoriser la politique locale de l'habitat à une échelle pertinente, pour un accès de tous au logement ... "

    L'enfant peut t'apprendre trois choses il est joyeux sans raison ; il ne reste pas inoccupé un seul instant ; quand il veut quelque chose, il sait l'exiger avec force.

    Dov Beer De Mezeritch

    novembre 1996

    La collecte des ordures ménagères en question :

    extraits de l'intervention de Jean-Claude Gaillot au conseil municipal du 8 octobre 1996

    En premier lieu, nous regrettons d'avoir été appelés à examiner et à nous prononcer sur cette affaire dans la précipitation. Depuis près d'un an, nous avons souhaité débattre de cette question de façon générale et ouverte pour prendre des options et des décisions en toute connaissance de cause, en vain !

    Aujourd'hui nous devons nous prononcer dans la hâte pour ne pas suspendre la collecte des ordures au 1er janvier 1997, compte tenu des délais de publicité de l'appel d'offre. Nous réitérons à cette occasion notre souhait d'avoir de la même façon un débat général sur la politique de stationnement, l'aménagement de la RN 20 et la politique de l'environnement, pour éviter une politique du coup par coup, avec ses risques de surcoûts.

    Le dossier présenté ouvre l'option de collecte avec conteneurs, voire de collecte sélective, tout en assurant la continuité du service classique de ramassage des ordures ménagères au 1er janvier 1997.

    La collecte sélective concernerait principalement les déchets végétaux pour 80 tonnes/an, les cartons, bois et palettes pour 60 tonnes/an. Les matières plastiques seraient une troisième cible avec une dizaine de tonnes/an.

    Certes, la collecte sélective coûte plus cher, mais il convient de tenir compte de la deuxième partie de la gestion des déchets, c'est-à-dire leur traitement final (incinération puis mise en décharge). Ainsi le surcoût maximal de la taxe d'ordures ménagères, traitement inclus, peut être estimé de l'ordre de 15 %. Par ailleurs, on peut légitimement espérer, grâce à la collecte sélective, limiter l'apport en usine d'incinération et donc atténuer l'augmentation de la taxe de quelques points : en définitive, on peut estimer que l'augmentation serait de 10 à 12 %.

    Au-delà, il faut avoir clairement à l'esprit que la loi sur les déchets de Brice Lalonde de 1992 préconise la valorisation de 75 % des déchets des ménages à l'horizon 2002 (c'est demain), que le coût du traitement final des déchets (incinération puis mise en décharge) ira grandissant en raison de la réticence des communes à accueillir de nouvelles décharges et qu'il est probable à moyen terme que des pénalités seront mises en œuvre, comme en matière de logement social, pour les communes qui n'auront pas fait suffisamment d'effort pour développer la collecte sélective.

    A cet égard, il convient de souligner que Bourg-la-Reine se situe à 16 % au-dessus de la moyenne nationale en matière de tonnage d'ordures ménagères par habitant et que si notre ville se situe légèrement au-dessus de la moyenne pour le verre, elle est très en deçà pour la récupération du papier, se situant en avant-dernière position des communes des Hauts-de-Seine.

    Il y a donc manifestement insuffisance et une véritable politique doit être mise en œuvre.

    Comme nous l'avons déjà fait en commission, nous proposons les mesures suivantes :

    - que des efforts de communication et de sensibilisation soient clairement entrepris ;

    - que de nouveaux conteneurs à papiers soient installés et que le service du ramassage des conteneurs à papiers soit mieux assuré ;

    - qu'au moins un point de collecte, situé près des services techniques rue de la Bièvre, soit installé pour recueillir les huiles usées, les batteries de voiture et les solvants. On peut également négocier avec les points de vente d'huiles pour moteurs une collecte sur place des huiles usées.

    D'autres points méritent attention et n'ont pu être débattus : déchets médicaux, collecte des médicaments, ramassage des piles. Il n'est jamais trop tard pour y revenir.

    Quant au Dossier de consultation des entreprises, trois points méritent attention :

    1) la communication sur la collecte, notamment sélective, doit pouvoir être arrêtée d'un commun accord entre la commune et l'entrepreneur et laisser toute latitude à la commune de faire les campagnes d'information qu'elle entend.

    2) dans l'option comprenant une collecte sélective, le jour de celle-ci ne doit pas être décidé arbitrairement par l'entrepreneur.

    3) le choix de l'entrepreneur reviendra à la commission d'appel d'offres. Nous souhaitons avoir des assurances sur la façon d'associer le conseil municipal à la décision finale, dès lors qu'il y aura intention de basculer de la collecte classique vers la collecte sélective. Une consultation des Réginaburgiens paraît d'ores et déjà souhaitable.

    Pour conclure, nous voterons en faveur de la délibération proposée, car elle ouvre l'option de la collecte sélective et que cela nous semble un bon début. Nous continuerons à œuvrer pour que Bourg-la-Reine aille plus loin et mette en œuvre une véritable politique de gestion des déchets.

    Les quatre options retenues pour la collecte des ordures ménagères :

    1. collecte quotidienne traditionnelle, 6 jours sur 7
    2. collecte par conteneurs, 6 jours sur 7
    3. collecte par conteneurs, 1 jour sur 2
    4. collecte par conteneurs, 1 jour sur 2, plus une collecte hebdomadaire pour les papiers, métaux ou déchets de jardin.

    Employés communaux, employés de la Caisse des écoles : une nécessaire clarification

    Le conseil municipal du 8 octobre a décidé de muter sur la commune un agent de la Caisse des écoles qui, de fait, ne travaillait pas pour celle-ci, mais pour la commune. Louable premier pas, mais il reste beaucoup à faire : il y a encore plusieurs agents de la Caisse des écoles qui, en pratique, travaillent essentiellement pour la commune. Souplesse dans la gestion des ressources humaines ? Peut-Être. Mais les utilisateurs de la Caisse des écoles sont clairement pénalisés par ce système. En effet, les salaires des agents en question entrent dans le calcul du coût des prestations, de telle sorte que les clients de la Caisse des écoles paient pour des salaires qui devraient être à la charge de l'ensemble des contribuables.

    décembre 1996

    Salon du cristal, ou vente promotionnelle ?

    Pas moins de 9 panneaux publicitaires dans les salles de la Villa Saint-Cyr, pour attirer l'attention des amateurs sur la promotion proposée par un seul magasin, fût-il l'instigateur de cette manifestation, n'est-ce pas excessif ? Alors, " Salon " ou " vitrine géante " prêtée par la Ville ? Il faudra certainement que les organisateurs veillent, à l'avenir, à lever cette ambiguïtés Il suffirait de prendre pour modèle... le Salon du Modélisme, pour que tout soit limpide... comme le cristal !


    Un troisième groupe scolaire "maternelle et primaire" : un enjeu pour nos enfants

    Les bilans de la rentrée des classes de ces dernières années montrent une augmentation régulière des effectifs dans nos écoles publiques de maternelle et de primaire. L'idée d'envisager l'ouverture d'un troisième groupe scolaire a commencé à prendre corps au sein des responsables des fédérations de parents d'élèves, depuis plusieurs mois.

    Au vu du bilan de, la rentrée 1996, le sujet redevient d'actualité brûlante.

    Nos écoles fonctionnent désormais à plein et arrivent même à saturation (le groupe scolaire de la Faïencerie, tant au niveau des locaux que de la cantine ; la République au niveau de ses cours de récréation). La rentrée 1997 va d'ailleurs poser de graves problèmes de place puisque les prévisions d'effectifs montrent qu'il faudra ouvrir, en " primaire Faïencerie ", un nouveau CM I et un nouveau CP (ce qui porterait à 20 classes la structure du primaire de la Faïencerie). Outre le problème de place, il faut aussi savoir que de si grosses structures sont excessivement lourdes à gérer.

    En outre, la rentrée de 1998 verra un apport d'enfants lié aux constructions du centre ville : une partie venant de " l'îlot EDF " alimentera la Fontaine Grelot et la République, l'autre partie venant de " l'îlot Margottin-joffre " alimentera le groupe scolaire de la Faïencerie.

    Il va donc se poser rapidement le problème de l'accueil des enfants déjà présents sur la commune ainsi que celui des enfants à venir.

    La disponibilité d'accueil de nouvelles classes est insuffisante dans les écoles existantes : deux ou trois classes à la République (où se pose le problème de la cour de récréation trop petite), une ou deux classes aux Bas-Coquarts, aucune possibilité à la Fontaine Grelot, aucune possibilité non plus à la Faïencerie ni en maternelle, ni en primaire. Face à ce constat, il est important et urgent de mener une réflexion sur la nécessité de construire une nouvelle école à Bourg la Reine.

    Mener une vraie réflexion, c'est exactement ne pas faire ce qui nous a été proposé au conseil municipal du 5 novembre. Qu'il faille au plus vite faire une étude de l'état des bâtiments du groupe scolaire de la Faïencerie, et prévoir la réhabilitation ou la reconstruction de l'école maternelle, c'est une évidence, et c'est une demande formulée depuis de nombreuses années par les parents d'élèves. Mais il ne faut pas tout mélanger : inclure dans cette étude l'examen " d'une éventuelle augmentation de capacité de 6 classes supplémentaires à l'école maternelle ", avant toute concertation avec les enseignants et les parents d'élèves, sans même consulter la commission de l'enseignement, c'est réellement prendre le problème à l'envers. C'est pourquoi nous avons voté contre cette proposition.

    Nous maintenons au contraire que ce qu'il faut envisager, et rapidement, c'est la construction d'une nouvelle école. C'est un projet qui nécessite la plus large concertation, il est urgent de la mettre en route sans plus tarder.

    Olivier Richard


    PENSÉE POUR HATER LA FIN DE L’HIVER

    " Qui n’espère pas n’atteindra pas l’inespéré qui est au-delà de toute recherche et à l'écart de toutes les routes. "

    Héraclite


    Vigoureux développement, ou gaspillage de l'argent public ?

    Dans le numéro d'octobre de Bourg-la-Reine Magazine, le Maire Adjoint chargé des finances, cherchant apparemment à justifier l'augmentation du taux de la taxe d'habitation destinée au département (+9,8% en 96), faisait valoir que celui-ci " développe vigoureusement son pôle universitaire Léonard de Vinci ". Exemple bien malheureux, puisqu'au même moment la Chambre Régionale des Comptes d'Ile-de-France commentait ainsi ce ruineux * équipement : ... " cet important investissement a été engagé sans que les objectifs poursuivis par le département aient été explicitement inscrits dans le cadre des lois en vigueur ", et conseillait à M. Pasqua de faire en sorte que le pôle léonard de Vinci " puisse acquérir dans le respect du droit une utilité à la mesure de son coût ". Espérons que notre Maire Adjoint saura, dans sa gestion des finances de la commune, s'inspirer des sages conseils de la Chambre Régionale des Comptes, plutôt que de suivre l'exemple ruineux du département.

    *Le coût d'investissement global de 1200 millions de francs, initialement voté par le conseil général, a été porté à 13 69 millions de francs de dépenses engagées ou dépensées par le département de 1991 à 1995.

    janvier 1997

    Office HLM de Bourg-la-Reine, mieux vaut en parler à temps

    Bourg-la-Reine dispose d'un office municipal d'HLM qui gère environ 500 logements... un nombre notoirement insuffisant en regard des demandes. On pourrait imaginer que l'office, n'ayant plus rien construit depuis 10 ans, se porte " bien ". Pourtant l'examen du budget pour 1997 fait craindre une situation délicate.

    Que peut-on redouter ?

    - des conditions défavorables de financement des travaux d'amélioration des logements, au moment où la rénovation de l'ensemble des immeubles est en voie d'être achevée ?

    - la perspective d'impôts locaux supplémentaires à payer à partir de l'année prochaine, dont l'office était partiellement exonéré compte tenu de l'âge des constructions les plus importantes de la résidence Normandie aux Bas-Coquarts, ou des immeubles de la gare ?

    - la ponction opérée par l'Etat qui récupère une partie importante des surloyers ?

    Autant de questions graves, qui font que la situation de l'office HLM est réellement préoccupante.

    Face à cela que vouloir ? D'abord et avant tout une information claire du Conseil Municipal, car l'office HLM est un établissement public de la ville, présidé par un représentant du Conseil Municipal. Mais, au-delà, ce qui est en cause est l'implication même de la ville.

    Nombreuses en effet sont les communes qui aident leur office en lui accordant des concours à l'occasion de constructions neuves et de rénovation de son patrimoine. A Bourg-la-Reine, la seule préoccupation est de faire le strict minimum permettant d'éviter les pénalités prévues par la loi : comme si le logement social locatif devait rester à l'écart des priorités municipales.

    Consciente de l'importance d'assurer un logement pour tous, la liste " Citoyen à Bourg-la-Reine " avait dans son programme municipal mis l'accent sur l'urgente nécessité de plus de logements sociaux sur la ville ; nous avions souligné l'importance pour la ville de favoriser le développement de son office HLM. Nous entendons par notre vigilance et nos demandes d'explications être fidèles à nos engagements.


    Les voyages du CCAS : tarifs dégressifs ou facilités de paiement ?

    Le 26 novembre dernier était diffusée par le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) une lettre d'information sur les voyages organisés en 1997 à l'intention des personnes retraitées de Bourg-la-Reine.

    Les années précédentes, certains de ces voyages donnaient lieu à un tarif dégressif en fonction des revenus. Cette mesure, déjà à trop confidentielle car la grille des tarifs n'était pas diffusée, devait permettre aux personnes aux revenus modestes de savoir si elles pouvaient participer à ces séjours.

    Or, dans l'information diffusée en date du 26 novembre par le CCAS, il n'est plus fait allusion à la dégressivité des tarifs ! Il y a bien une phrase sur des difficultés de paiement éventuelles : mais il est évident que l'étude de facilités de paiement, accordées ou non au cas par cas, n'a rien à voir avec un tarif dégressif, connu de tous et applicable de droit, qui permet à chacun de déterminer d'emblée si financièrement il peut accéder à un voyage donné...

    Aussi nous sommes intervenus au Conseil d'Administration du CCAS, pour nous étonner qu'un tel changement de politique ait été décidé sans que nous en ayons délibéré ni même discuté. Nous avons demandé que la dégressivité des tarifs soit maintenue, et fasse l'objet d'une grille publiée et envoyée à toutes les personnes concernées par ces voyages. Nous avons obtenu cette dégressivité pour le voyage au Portugal et le séjour à Menton.

    Si le CCAS a choisi d'orienter l'essentiel de son action vers les personnes retraitées, si dans le cadre de cette action il décide de proposer des séjours et des voyages, il ne doit exclure personne et s'adresser à tous, quels que soient leurs revenus ; sans quoi il devient un club de loisirs et n'a plus de caractère social, ce que nous ne saurions accepter.


    VOEUX

    Heureuse période des vœux, qui amène aussi à discerner les souhaits qui nous tiennent le plus à cœur. Comment ne pas penser d'abord à ceux de nos concitoyens à la recherche d'un emploi, et à ceux qui peinent à trouver un logement digne ? Mais nous formons aussi des vœux pour notre commune, à propos de projet, qui nous semblent particulièrement importants :

    - que le projet d'une nouvelle école, qui s'avère indispensable à brève échéance, progresse rapidement

    - que l'enveloppe des travaux de la nouvelle salle d'animation, déjà confortable, n’explose pas qu'un aménagement en surface de la Nationale 20 bien pensé rende enfin viable le centre-ville

    - qu'une action sociale et culturelle déterminé mette en valeur les richesses humaines quartier des Bas-Coquarts

    - qu'un emplacement satisfaisant soit décidé pour une nouvelle crèche et halte-garderie, marquant ainsi l'intérêt soutenu des élus pour l'accueil des jeunes enfants - que se vérifient les prévisions des experts, qui estiment que le cycle de forte hausse de la fiscalité locale entamé au début des années 90 touche à sa fin.

    BONNE ANNÉE A TOUS!

    février 1997

    AU CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DÉCEMBRE 1996

    ZAC du Centre-Ville : Surcoûts de fondations et dépassement de charge foncière.

    Le programme de la ZAC (Zone d'Aménagement Concerté) du centre-ville inclut la construction, à la place de l'ancien hall d'animation : d'une nouvelle salle d'animation culturelle, de 66 logements locatifs dévolus à l'office Départemental d'HLM, et d'une trentaine de logements privés en accession à la propriété. La présence d'eau dans le sous-sol a conduit à évaluer un surcoût pour les fondations de 4,285 millions de francs. Par les décisions votées le 18 décembre, le conseil municipal a accepté que la commune prenne à sa charge l'intégralité de ce surcoût, y compris celui afférent aux logements privés.

    De plus, la ville a dû acquitter un montant de dépassement de la charge foncière de référence, de 975.753 F. Ce montant représente 10% de la différence entre :

    Retenons de ce débat aux aspects très techniques que la ville de Bourg-la-Reine a déboursé 5.260.000 F pour des surcoûts de fondation, y compris pour les futurs logements privés, et pour surcharge foncière ; et que la contrepartie consiste en un droit d'attribution de 3 logements supplémentaires, soit au total un contingent de 16 sur les 66 logements locatifs de l'opération.

    Nous avons vivement critiqué ce piètre bilan surcoût/nombre de logements sociaux supplémentaires attribués (nous attendons la fin de l'opération pour établir le coût /m2). Qu'en penseront les 500 familles en attente d'un logement à Bourg-la-Reine ?

    Rappelons qu'une façon d'augmenter le contingent d'attribution de la commune aurait été de confier cette opération à l'Office Municipal d'HLM. Or celui-ci (présidé par le Maire Adjoint délégué aux Affaires Sociales) n'avait pas répondu à l'appel d'offres... ce qui ne lui donnait aucune chance d'être retenu !

     

    Un promoteur immobilier à la tête de l'office Municipal d'HLM.

    L'Office Municipal d'HLM est actuellement présidé par le Maire Adjoint délégué aux Affaires Sociales, Monsieur Amand. Celui-ci ayant décidé d'abandonner la présidence, des manœuvres subtiles se sont opérées depuis quelque temps pour désigner le futur nouveau président. Suivez bien :

    Le président doit obligatoirement être choisi parmi les membres du conseil d'administration des HLM désignés par le Conseil Municipal. Un certain Monsieur Candet est "choisi" pour le poste de président. Il est déjà membre du conseil d'administration, mais désigné par le préfet. Il faut donc que le Conseil Municipal le désigne comme son représentant... en remplacement d'un autre représentant démissionnaire, lui-même conseiller municipal.

    Or Monsieur Candet n'est pas conseiller municipal, il est promoteur immobilier dans le secteur privé : deux raisons suffisantes à nos yeux pour nous opposer à ce choix. Il nous semble essentiel que le Conseil Municipal désigne pour les HLM municipaux des représentants dont l'intérêt personnel soit totalement étranger au domaine immobilier, et dont l'intérêt pour la chose publique soit attesté par leurs responsabilités au sein du Conseil Municipal.

    Aussi avons-nous opposé à cette candidature celle de Catherine Riégel-Dreyfus, notre représentante au sein de la commission des Affaires Sociales, qui a recueilli 8 voix.

    Menaces sur les Classes de Découverte

    Le budget 1997 n'est pas encore voté, mais le Maire Adjoint délégué aux Affaires Scolaires, Monsieur Pédamon, a déjà fait part des nouvelles modalités d'attribution du futur budget alloué aux classes de découvertes. Celui-ci était jusqu'à présent attribué à raison de 6 départs de deux semaines chaque année, 3 par groupe scolaire en principe. Des transferts pouvaient avoir lieu au sein d'un même groupe scolaire, voire d'un groupe scolaire à l'autre, si moins d'enseignants désiraient partir dans une école, et plus dans une autre,

    A l'avenir, le budget serait attribué non plus par groupe scolaire, mais par école : au cas où une école n'utiliserait pas l'intégralité de son budget, il n'y aurait pas de transfert vers

    Une autre école, même s'il y avait des enseignants volontaires, et il ne serait pas question d'une attribution à une école maternelle.

    Ces mesures ont des allures disciplinaires, leur justification officielle étant l'existence de différends l'année dernière entre enseignants d'un même groupe scolaire. Elles nous semblent évidemment aller très loin dans l'autoritarisme, et ne peuvent qu'aboutir à une diminution du nombre de départs en classes de découverte, et donc à un sous-emploi des subventions qui auront été votées à ce titre. Les parents et les enseignants apprécieront...

     

    Chers disparus

    Chaque année les tarifs des taxes sur les concessions funéraires et des taxes et redevances funéraires sont révisés par le Conseil Municipal. Les hausses ont été de 5% en 1995 et 1996 ; une hausse de 5% a de nouveau été proposée pour 1997. De plus il a été décidé de substituer à une taxe de "construction de caveau", devenue illégale, une "taxe de convoi" de même montant.

    Nous avons voté contre ces mesures, qui ne tiennent aucun compte ni du niveau réel de l'inflation, ni des ressources des familles bien obligées d'acquitter ces taxes.

    Catherine Riégel-Dreyfus, Jean-Louis Pérignon.


    LUCIDITE DE JEAN GRENIER

    (voir Bourg-la-Reine Magazine de janvier), qui se décrivait comme " un égoïste qui ne jouissait de la vie que s'il ressentait que les autres n'étaient pas exclus d'une certaine qualité de joie "

    mars 1997 - mars 1998

    La Tibune de l'opposition est censurée par le Maire

    avril 1998

    Silence campagne !

    Pendant un an, la tribune de l'opposition a disparu des colonnes de Bourg-la-Reine Magazine, pour cause de respect excessivement scrupuleux des textes réglementant les campagnes électorales -(en l'occurrence, les élections cantonales de mars). Que nos fidèles lecteurs essayent de se consoler avec ce proverbe japonais : " Les mots qu'on n'a pas dits sont les fleurs du silence ", et qu'ils se rassurent : comme en témoignent par exemple nos actions sur la crèche et l'école, l'opposition n'est certes pas restée inactive durant toute cette année. Nous savons bien que beaucoup reste à faire, mais n'oubliez pas que notre action sera d'autant plus efficace que vous nous ferez part de vos critiques et suggestions : n'hésitez pas à prendre contact avec vos élus !


    Crèche du centre ville : dérapage sur les délais et sur l'emplacement

    Souvenons-nous...

    Il y a deux ans, des péripéties juridico-politiques (cf. "Tribune de l'Opposition" de juin 1996) conduisaient monsieur Chevreau à accepter la remise en question de l'emplacement qu'il avait choisi pour la future crèche et halte-garderie du Centre-Ville. Il constituait un groupe de travail au sein du conseil municipal, composé de 4 élus de la majorité et de 2 élus de la liste "Citoyen à Bourg-la-Reine", dont la mission officielle était de réfléchir au meilleur emplacement possible pour ce nouvel équipement, en fonction de critères d'exposition, d'accessibilité, de faisabilité, de délai, et de présenter un rapport sur le sujet au conseil municipal avant le 31 décembre 1996.

    Nos arguments contre l'emplacement prévu pour cette crèche par la municipalité (au 116 avenue du Général Leclerc) portaient aussi bien sur l'exposition, la dangerosité de l'accès, que sur la non-maÎtrise foncière du terrain. Ils étaient déjà inventoriés dans une étude sur la petite enfance, commandée par la mairie, qui n'en avait pas tenu compte.

    Le travail effectué par le groupe d'étude a permis de réunir de nombreux éléments d'appréciation dont les plus marquants sont :

    - le renvoi dos à dos des deux emplacements en lice : 116 avenue de Général Leclerc et îlot EDF, jugés l'un et l'autre mal exposés (Nord dans un cas, Sud dans l'autre)

    - le caractère dangereux des deux branches de la N20 quant au nombre d'accidents corporels

    - la difficulté de planifier des aménagements d'accès et de stationnement sur la N20, qui dépend de la DDE et non de la commune.

    Une tierce solution pouvait alors faire son entrée en scène.

    Pour notre part, nous avons proposé le terrain à l'angle de la rue Le Bouvier et du boulevard Carnot (ancien conservatoire et anciens services techniques), qui nous semblait bénéficier de nombreux atouts : accès, exposition, environnement, proximité d'autres équipements tels que square, bibliothèque, école, etc.

    C'est alors que, le 26 février 1997, monsieur Chevreau annonça la possibilité d'acquérir un terrain au 106 boulevard Joffre et proposa d'y construire la crèche dans un ensemble de logements. En vain, nous avons contesté cette solution, qui présente exactement les mêmes inconvénients pour les enfants que celle initialement prévue au 116 avenue du Général Leclerc. Les dés étaient jetés, mais au ralenti : la décision de construire la crèche boulevard Joffre a été prise lors du conseil municipal... de janvier 98 !

    Les familles, qui depuis des années attendent des places en crèche et halte-garderie, et ont même fait circuler une pétition il y a deux ans, apprécieront comme il se doit la diligence du maire à mener ce groupe de travail, et la qualité de l'emplacement choisi.

    Cependant, malgré notre critique sur l’emplacement retenu par la majorité, nous continuerons à intervenir pour que la qualité de cet équipement soit la meilleure possible pour nos enfants et le personnel qui les accueillera.

    Catherine Riégel-Dreyfus


    un troisième groupe scolaire pour la rentrée 1999

    En septembre 1999, Bourg-la-Reine devrait voir l'ouverture d'un nouveau groupe scolaire comportant 5 classes maternelles et 7 classes élémentaires. La décision de créer ce nouvel établissement est l'aboutissement d'une demande formulée depuis plusieurs années par les parents d'élèves et l'opposition (voir par exemple notre tribune de décembre1996). La majorité a commencé par faire réaliser une étude socio-démographique qui a confirmé et dûment étayé les arguments avancés par les partisans d'une troisième école. L'emplacement retenu, (rue de Fontenay, à côté du collège Evariste Galois), et la philosophie du projet, correspondent à ce que nous avions exposé aux parents d'élèves et aux habitants de Bourg-la-Reine depuis plus de deux ans.

    Ceci montre au moins deux choses : l'opposition a des projets sur lesquels elle a longuement travaillé et qui s'avèrent crédibles ; la majorité quant à elle, n'ayant pas mesuré l'urgence de la situation, n'avait de projet.

    Le planning de la réalisation s'avère bien entendu très serré, mais il faut impérativement qu'il soit respecté si nous voulons accueillir dans de bonnes conditions nos futurs écoliers.

    0livier Richard


    Nous voyons que les travaux de ces derniers âges ont beaucoup fait pour le progrès de l'esprit humain ; mais peu pour le perfectionnement de l'espèce humaine ; beaucoup pour la gloire des hommes, quelque chose pour sa liberté, presque rien encore pour son bonheur. Dans quelques points, nos yeux sont frappés d'une lumière éclatante ; mais d'épaisses ténèbres couvrent encore un immense horizon.

    Condorcet

    mai 1998

    Compte administratif de 1997, Budget primitif de 1998 : un déséquilibre permanent, qui empêche d'y voir clair

    Au cours du conseil municipal du 25 mars ont été examinés le compte administratif (CA) de 1997 et le budget primitif (BP) de 1998 ; c'était une fois encore l'occasion d'essayer d'y voir un peu plus clair dans la gestion de notre commune, et force est de reconnaître qu'on frôle la mission impossible.

    Prenons comme point de départ la section d'investissement du CA 1997 : on constate que pour 69 MF de dépenses prévues, 20 MF ont été annulés : autrement dit, les dépenses d'investissement avaient été surestimées de 29% !

    Constatation semblable en section de fonctionnement : il existe tous les ans un excédent de la section de fonctionnement, qui traduit le fait que dépenses réelles ont été inférieures aux recettes. En 1997, cet excédent représente 8% des recettes prévues. Certes, il est reporté d'une année sur l'autre, et sert à équilibrer le budget suivant. Mais il n'est pas normal qu'il augmente d'une année à l'autre : cela signifie alors que les dépenses ont été "encore plus" surestimées par le budget primitif. En 1997, l'excédent est ainsi supérieur de 1,5 MF à celui de 1996.

    Les dépenses d'investissement et les dépenses de fonctionnement avaient donc été largement surestimées en 1997. Cette surestimation a conduit à une augmentation de la pression fiscale en 1997 qui n'était pas justifiée, puisque les comptes auraient pu être en équilibre sans augmentation des impôts.

    Pourquoi donc augmenter encore les impôts en 1998 (+3,80 %), ce qui est largement supérieur à l'inflation ?

    Pour réduire le recours à l'emprunt ? Si c'est le cas, pourquoi ne pas l'affirmer clairement, plutôt que de tirer arguments de dépenses fictives ? Et si c'est le cas, pourquoi ne pas engager une vraie réflexion sur la manière équitable de répartir le poids des investissements sur les contribuables d'aujourd'hui et sur ceux de demain (qui auront à assumer la charge financière des emprunts) ?

    Jean-Louis Pérignon


    Budget de fonctionnement des écoles : les livres périmés ont de l'avenir

    + 1,21% sont inscrits au budget primitif 1998 pour le fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires. Cette dotation budgétaire maintiendra tout juste les moyens alloués l'an passé. Pourtant les effectifs, aussi bien en maternelle qu'en élémentaire (quoi qu'en pense l'inspection d'académie), seront en hausse à la rentrée prochaine. La prise en compte des dépenses de photocopies, en grande partie à la charge des coopératives scolaires, et le remplacement des livres périmés, ne sont donc pas à l'ordre du jour, une fois de plus. Si d'importants investissements sont prévus au niveau des écoles (construction du 3ème groupe scolaire, réhabilitation de la maternelle Faïencerie), leurs budgétisations n'apparaîtront qu'au budget 1999. De toutes les façons, cet effort d'investissement ne doit pas se faire au détriment du fonctionnement : dans une école, les livres aussi, ça sert !

    Olivier Richard


    L'eau : un long chemin vers la limpidité

    L’eau, besoin vital, l'eau, source de profit. L'exemple français démontre de manière éclatante que la pratique généralisée de la délégation du service public de distribution de l'eau assure la prospérité de ces groupes industriels extrêmement puissants. Ce que l'on sait moins, c'est que l'eau

    est aussi une source de profit pour les collectivités locales L'examen du budget nous en a donné récemment un exemple. En effet, la collecte des eaux usées relève du budget d'assainissement de l'eau, et vous devez retrouver les frais correspondants sur votre facture d'eau. Mais la collecte des eaux de pluie, elle, est à la charge de la commune. Cependant, quoi de plus tentant, pour celle-ci, que d'alléger ses comptes en transférant cette charge sur le budget d'assainissement ? D'autant que, hormis le cas d'une collecte parfaitement séparée des eaux de pluie et des eaux usées, il est souvent difficile d'évaluer les unes et les autres.

    L'erreur serait de considérer que tout cela est équivalent : un tour de passe-passe au bénéfice du contribuable, aux dépens du consommateur. L'expérience montre. Au contraire que la confusion des financements se fait, à terme, au détriment à la fois du consommateur et du contribuable. Il importe donc de remettre en ordre les comptes, en commencant dans notre commune. Nous avons montré, lors de l'examen du budget, que nous étions vigilants sur ce point ; nous continuerons de l'être.

    Jean-Louis Pérignon


    La cohésion sociale condition de la compétitivité

    Il existe entre l'économique et le social une relation très forte, très différente de celle que l'on imagine habituellement. Dans le modèle dominant, il y aurait une opposition entre compétitivité et cohésion sociale. Il existe, au contraire, une relation directe entre compétitivité et cohésion sociale. Et un pays est d'autant plus compétitif que sa société est plus cohérente : les acteurs sociaux ne délivrent d'efforts que s'ils savent qu'ils vont participer au partage du fruit de ces efforts. Si on les en exclut d'emblée, on ne voit pas pourquoi ils donneraient le meilleur d'eux-mêmes".

    Jean-Paul Fitoussi, président de l'Observatoire français de conjecture économique

    juin 1998


    URGENCE (des logements sociaux)... TRANSPARENCE (des décisions) NUISANCES (sonores)... ALTERNANCE (politique)

    Ce mois d'avril n'était pas un mois comme les autres... A beaucoup de familles de Bourg-la-Reine, il devait apporter une bonne nouvelle attendue depuis parfois dix ans : celle de l'attribution d'un logement HLM dans les nouveaux logements du boulevard Joffre.

    Las... An jour on nous écrivons, nombre de familles sont toujours dans l'expectative... Seuls 16 logements sont attribuables, par la ville de Bourg-la-Reine, les autres sont attribués à l'office départemental d'HLM et à la préfecture. Ainsi, cette opération ne donnera pas d'appel d'air conséquent aux 500 familles qui attendent un logement.

    Pourtant, l'adoption du Plan Local de l'Habitat il y a trois ans semblait promettre quelque espoir. Mais nombre d'opérations prévues sont retardées indéfiniment. Par exemple, la cinquantaine d'appartements HLM prévus, 116 avenue du Général Leclerc, ne voient pas le jour : cet ensemble doit inclure un équipement public dont la municipalité n'a toujours pas décidé l'étude.

    Pourtant, au Conseil Municipal du 25 mars, ce n'est pas cet équipement urgent qui a été lancé, mais... de nouvelles salles de réunion derrière la mairie. Sans qu'ait été produit un bilan de l'occupation des salles de réunion déjà équipées à grands frais à la Villa Saint-Cyr.

    Bref, urgence (des logements sociaux) et transparence (des priorités en équipements) ne riment pas à Bourg-la-Reine.

    L'arrivée d'un nouvel exécutif à la Région Ile-de-France semble par contre permettre une transparence bienvenue. Ainsi, un rapport gardé secret depuis des mois par le précédent président de la région a été publié, concernant les nuisances sonores dont nous sommes victimes. Et, essentiellement, celles dues à la circulation.

    Bourg-la-Reine est concernée au premier chef : Nationale 20, avenue Galois, rues de la Bièvre et de Fontenay.

    Nous inciterons notre ville à s'en inspirer pour obtenir du Conseil Général et de l'Etat les mesures de ralentissement et de synchronisation que nous réclamons depuis longtemps sur les voies réginaburgiennes.

    Autre espoir éveillé par ce changement d'orientation à la région, celui de la rénovation du lycée Lakanal. Le saviezvous ? Avant les dernières élections régionales, aucun représentant de la région ne siégeait à son conseil d'administration !

    Catherine Riégel-Dreyfus


    Les quotients familiaux sont-ils justes ?

    La question se pose à propos des tarifs des centres de loisirs, à l'ordre du jour du Conseil Municipal du 20 mai. Nous nous sommes opposés non seulement aux augmentations proposées (+1,83% pour les mercredis, +2,45% pour les vacances), mais aussi au mode de calcul de ces augmentations : de 0 à +2,98% selon le quotient familial, De deux choses l'une : soit les quotients familiaux sont justes, et le pourcentage d'augmentation doit être le même pour toutes les tranches, soit-ils ne le sont pas, et il faut les réviser.

    Jean-Louis Pérignon


    Le grand sommeil

    Toutes les enquêtes le démontrent, s'il en était besoin : la préoccupation numéro un pour nos compatriotes, depuis des années, demeure l'emploi. Cela n'a pas échappé à la Municipalité qui, avec une grande célérité, s'est attaquée an problème. Résultat: en trois ans de mandat, la commission "Développement économique et Emploi" s'est réunie cinq fois !

    Après cet effort, satisfaite du fruit de cette activité débordante, elle a pris des vacances bien méritées. Et il faut croire que désormais tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, puisque ces vacances, se prolongent depuis maintenant19 mois !

    Certes la situation n'est pas aussi noire qu'il paraît, puisqu'un effort a été entrepris pour l'embauche prochaine de trois jeunes dans le cadre des " Emplois Jeunes " initiés par le gouvernement, Mais la commission "Développement économique et Emploi" y est, restée complètement étrangère il en faut apparemment plus pour la réveiller Si elle venait à sortir de sa léthargie, nous ne manquerions pas d'en informer nos concitoyens.

    Alain Dietz


    Logique sans peine

    Depuis maintenant deux ans, le compte cet administratif et le budget de la commune sont présentés conformément à une nouvelle instruction comptable, la M 14". Un des principes clés à l'origine de celle-ci est que le budget doit donner une "image fidèle" de la réalité.

    Exemple: lors du débat sur le budget primitif de 1998, nous avons appris à propos d'une dépense (concernant le stationnement) que "par dérogation ce compte de "dépense est répertorié en classe 7 habituellement utilisé pour les recettes, et non pas en classe 6, habituellement utilisé pour les dépenses".

    "Image fidèle" : à la condition bien sûr de reconnaître qu'une image inversée peut aussi être "fidèle".

    Le M de M14 signifierait-il tout simplement "migraine" ?

    Jean-Louis Pérignon


    Émerveillements

    Deux choses remplissent le cœur d'une admiration et d'une vénération toujours nouvelles et toujours croissantes, à mesure que la réflexion s'y attache et s'y applique : le ciel étoile an dessus de moi, et la loi morale en moi.

    Emmanuel Kant


    Maternelle de la faïencerie : une réhabilitation en catimini

    Lors de sa séance du 4 mai, la Commission des Travaux a été informée "du résultat de la consultation d'architectes pour la réhabilitation de l'école maternelle de la Faïencerie". Cette information, qui n'a pas été communiquée à la Commission de l'Enseignement, soulève plusieurs interrogations :

    - Sur quelles bases cette consultation s'est-elle faite ?

    - Pour quelle réhabilitation ? Depuis la présentation du rapport SGTE-Auger Architecturo, la réhabilitation n'a pas été à l'ordre du jour des séances de la Commission de l'Enseignement, pas plus qu'il n'y a eu de réunion d'information sur ce sujet. Plusieurs solutions étaient préconisées dans ce rapport : qui a fait les choix ?

    - A quelle échéance ?

    Nous avons posé par écrit ces questions au Maire. Lors du Conseil Municipal du 17 juin, le Maire Adjoint chargé de l'Enseignement a proposé une réponse, sans d'ailleurs rappeler la question, ce qui n'était pas vraiment de nature à éclairer le public ! Si nous avons bien compris, la solution adoptée porte sur l'hypothèse minimale préconisée dans le rapport Auger-Architecturo. Le reste de sa réponse illustre assez bien ce qu'est, pour la majorité, le souci de concertation et de transparence dans la prise de décision de la majorité. Dans un premier temps, le Maire Adjoint fait référence à la commission de l'enseignement du 20 décembre : or ce jour-là, on nous avait seulement remis le rapport de l'étude de faisabilité, et on nous avait exposé les quatre hypothèses envisagées, sans plus. Dans un second temps, il fait référence au débat d'orientation budgétaire du 28 janvier, et au vote du Budget Primitif pour 1998, le 25 mars. Or, ni dans un cas, ni dans l'autre, la question de la réhabilitation de la maternelle de la Faïencerie n'a été précisément abordée. Il faut analyser le compte-rendu de la Commission... des Finances, pour trouver mention d'une provision pour cette réhabilitation, d'un montant d'environ 2 millions de francs. Bien évidemment, rien n'y était dit des solutions retenues !

    Inutile de jouer sur les mots : le fait que la réhabilitation de l'école maternelle de la Faïencerie ait été inscrite au budget n'empêche pas que la décision concernant les modalités pratiques de cette réhabilitation a été prise en catimini, sans l'ombre d'une explication et sans aucune concertation.

    Quant à la solution retenue proprement dite, elle nous paraît pour le moins surprenante, car ses propres auteurs l'avaient évoquée avec beaucoup de réserve, soulignant qu'il s'agit d'une solution provisoire, à renouveler tous les deux ou trois ans. De ce fait, cette solution "cache-misère" a également le défaut de revenir très cher.

    Avoir fait un groupe de travail pour arriver à une si piètre conclusion nous laisse pour le moins perplexes ; quant aux méthodes employées pour en arriver là, elles sont des plus contestables.

    Olivier Richard


    Bourses communales pour les collégiens

    Le Conseil Municipal du 17 juin examinait le taux des bourses communales d'étude pour l'année scolaire 1998/1999. Destinées aux familles de revenus modestes, elles sont attribuées aux enfants jusqu'à l'âge de 16 ans, scolarisés dans des établissements secondaires publics ou privés. Oui, mais lesquels ? La carte scolaire fait que les enfants qui habitent le sud de la commune vont au Collège La Fontaine, à Antony Nous avons donc demandé si une information sur ces bourses était faite auprès de ce collège. Le Maire Adjoint chargé de l'enseignement nous répondit que non, ajoutant que ces bourses ne sont attribuées qu'à des enfants scolarisés à Bourg-la-Reine. Devant notre insistance, il a été vérifié que, heureusement, la seconde partie de sa réponse était fausse. La première, malheureusement, était vraie : mais nous avons obtenu l'engagement que, dorénavant, les familles des collégiens de Bourg-la-Reine inscrits au Collège La Fontaine seraient informées de l'existence de ces bourses.

    Jean-Louis Pérignon


    Vases non communicants

    Dans la tribune de juin, nous rappelions du budget que la loi prévoit de faire payer l'assainissement des eaux usées par le consommateur, les eaux pluviales étant à la charge des communes. A la suite de nos remarques, le Conseil Municipal du 8 juillet a adopté une décision modificative correspondant au transfert sur le budget de la Ville des travaux sur le réseau d'eaux pluviales de la rue de la Fontaine Grelot 3,55 MF O tristesse ! , se lamente le contribuable ; O joie !, se console le consommateur : selon le principe des vases communicants, ce qui entre dans le budget de la ville sortira du budget d'assainissement, et le coût de l'eau diminuera d'autant…Erreur, profonde erreur : il n'y a pas eu de décision modificative pour alléger le budget d'assainissement. Puisqu'il était prévu de payer, il faut payer, et si ce n'est pas pour les travaux initialement programmés, il y en a d'autres qui attendent, et si ce n'est pas pour cette année, rien n'empêche de faire des provisions pour l'avenir…

    Autrement dit, notre appel à ne pas faire payer au consommateur ce qui revient au contribuable s'est traduit par la décision de faire payer l'un et l'autre !

    Jean-Louis Pérignon

    juillet 1998 - octobre 1998

    La Tibune de l'opposition est censurée par le Maire

    novembre 1998

    Familles, on vous aime

    LOGEMENT SOCIAL

    Le 19 décembre 1995, le conseil municipal a adopté le Programme Local de l'Habitat (PLH) de notre ville. Depuis, nous demandons que les réalisations de logements fassent l'objet d'une évaluation annuelle, comme la loi l'exige : en vain.

    Nous avons donc procédé à notre propre évaluation. Les résultats en sont édifiants.

     

    Îlot Joffre Margottin : 66 logements :

    Type de logement

    Construits
    Soit %

    Attribués par
    Bourg-la-Reine
    Soit %

    Recommandés
    par le PLH

    studio

    13 19,7% 5 31,25% 1,7%

    2 pièces

    21 31,9% 5 31,25% 37,1%

    3 pièces

    27 40,9% 5 31,25% 34,2%

    J pièces

    5 7,5% 1 6,25% 21,2%

    5/0 pièces

    0 0,0% 0 0,00% 5,8%

    Total

    66 100 % 16 100 % 100 %

    Deux questions se posent immédiatement:

    - Pourquoi l'Office Départemental de HLM a-t-il obtenu le droit de construire un ensemble de logements si éloigné des besoins clairement énoncés dans le PLH ?

    19,7% de studios au lieu de 1,7%, mais 7,5% de 4 pièces au lieu de 21,2%...

    - Pourquoi les logements dont l'attribution a été laissée à la commission d'attribution municipale de Bourg-la-Reine sont-ils en proportion encore plus élevée (10 sur 16) des logements trop petits pour y loger des familles de plusieurs enfants ?

    Tous logements sociaux confondus

    Au boulevard Joffre il faut ajouter : - Foyer de jeunes travailleurs 12 chambres - Foyer Pallas : 65 chambres

    Les proportions sont alors les suivantes :

    Type de logement

    Construits

    Recommandés par le PLH

    Studios

    62,9%

    1,7%

    2 pièces

    14, -7%

    37,1%

    3 pièces

    18,9%

    34,2%

    4 pièces

    3,5%

    21,2%

    5 et 6 pièces

    0%

    5,8%

    Total

    100%

    100%

    Il est flagrant que la différence entre les pourcentages recommandés par le PLH et les pourcentages réalisés est encore plus sévère lorsqu'on considère la totalité des logements construits.

    En conclusion, si le nombre de logements voté par la majorité du conseil municipal est bien atteint, le nombre de personnes logées, lui, n'est pas à la hauteur des recommandations du PLH. Cela coûte moins cher et permet de plus belles annonces : il est plus facile d'annoncer beaucoup de logements s'ils sont très petits !

    Profitons-en pour rappeler que la majorité du conseil municipal avait accepté de s'engager seulement sur la construction de 130 logements en trois ans. Nous proposions d'adopter le nombre de logements sociaux auquel concluait l'étude faite pour le Plan Local de l'Habitat : celle-ci en préconisait... 244... !

    GARDE DES ENFANTS

    Là encore les familles n'ont pas de quoi se réjouir.

    La rentrée scolaire a été marquée par la fermeture de deux classes maternelles, l'une à l'école de la Faïencerie l'autre à celle de la Fontaine Grelot, Ces deux écoles se trouvent du coup totalement saturées et n'ont pu accueillir que deux enfants du premier trimestre 1996.

    Si ces fermetures sont consécutives à une baisse transitoire du nombre d'enfants de 3 à 6 ans, une autre façon de gérer les inscriptions dans les différentes écoles aurait peut-être permis de sauver une des classes et, partant, de garder un peu de place pour scolariser les enfants du premier trimestre 1996. Au contraire, ceux-ci n'ont pu être accueillis à l'école cette année. Les plus chanceux resteront dans les crèches, lorsque celles-ci auront obtenu elles-mêmes des dérogations pour les garder au-delà de 3 ans et 3 mois.

    Les conséquences de ce blocage dans les écoles se répercutent donc en cascade, les crèches étant à leur tour saturées et incapables d'admettre les futurs nourrissons.

    Les assistantes maternelles agréées, elles aussi, sont saturées.

    Cette situation, ou les victimes sont les jeunes enfants et leurs familles obligées de recourir au " système D " ne peut trouver d'issue que dans l'ouverture de nouvelles places en crèche.

    Depuis trois ans, nous plaidons pour une nouvelle crèche / haltegarderie.

    L'équipe municipale, d'étude D'emplacement en étude de programmation a fait tramer le dossier aujourd'hui, il n'existe toujours pas une place nouvelle.

    Catherine Riégel-Dreyfus


    C'est la fièvre de la jeunesse qui maintient le monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents.

    Georges Bernanos

    décembre 1998

    Imagin'R : et le Conseil Général ?

    Bourg-la-Reine Magazine, dans son numéro d'octobre, a annoncé l'entrée en service de la carte de transport " Imagin'R ", qui permet aux jeunes de circuler à tarif réduit sur tout le réseau RATP et SNCF d'Ile-de-France pendant un an. Si elle représente une économie par rapport à la Carte Orange équivalente, son coût réel doit être évalué par rapport aux besoins de transport pendant l'année scolaire, soit 8 à 10 mois suivant le niveau et le type d'études. C'est pourquoi, dans presque tous les départements d'Ile-de-France, les conseils généraux ont usé de leur compétence en matière sociale et ont décidé de participer au financement de cette carte, ce qui en diminuera le coût sous certaines conditions de ressources : cette participation peut aller jusqu'à 700 francs.

    Mais, quel dommage cela vaut pour presque tous les départements... à l'exception... des Hauts-de-Seine. Notre conseil général ne s'est pas, à ce jour, saisi de cette question,

    Espérons que notre nouveau conseiller général, Monsieur Chevreau, contribuera à réparer cet oubli, qui va conduire nos jeunes à payer leurs transports plus cher que tous les autres Franciliens !

    Catherine Riégel-Dreyfus


    Avenue de la République: essence, essences...

    Le 21 octobre le conseil municipal a adopté à l'unanimité le projet de réfection de l'avenue de la République.

    Les riverains avaient réussi à faire prendre en compte la majorité de leurs souhaits par la municipalité. Cependant le projet qui avait été soumis à leur approbation différait de celui soumis au conseil municipal ! Sur un point essentiel, puisqu'il concerne la plantation des arbres : les riverains demandant qu'il y ait des arbres d'un seul côté, afin de réserver l'autre à une circulation sûre pour les piétons (meilleur éclairage, pas de feuilles mortes au sol, et un peu moins de crottes de chien... ).

    Si nous avons finalement voté pour ce projet, concernant une rue qui avait grand besoin d'être refaite, et qui voit en même temps ses différents réseaux modernisés, c'est avec la parole du maire que les riverains seront associés au choix des types de plantation (jardinières ou arbustes n'étant pas exclus) et au choix des essences d'arbres à planter. Une promesse à ne pas oublier, puisque les plantations ne se feront qu'à l'automne 99.

    Nous avons insisté également sur la nécessité de faire ralentir les voitures dans cette rue, très fréquentée par des enfants : les plateaux traversants devraient jouer ce rôle.

    Affaire à suivre...

    Catherine Riégel-Dreyfus


    Pour l'air, contre le bruit : les textes officiels ne manquent pas de bonnes idées !

    Pollution de l'air: c'est aussi aux maires d'agir

    Le gouvernement a publié cet été des textes fixant les conditions d'application de la loi sur l'air en cas de pics de pollution.

    Certes, c'est au préfet qu'il revient de prescrire les mesures de restriction de la circulation, mais les maires peuvent, s'ils le souhaitent, prendre des mesures complémentaires. C'est pourquoi ils sont consultés à propos de l'élaboration du plan de circulation d'urgence. De plus, les élus doivent prendre des mesures de réduction de la pollution atmosphérique à long terme, en les inscrivant dans les plans de déplacements urbains et les plans de protection de l'atmosphère.

    Nommer un " Monsieur Bruit " ?

    Le Conseil Economique et Social a publié récemment un rapport sur " Le bruit dans la ville ". Le rapporteur appelle les élus et les agents publics à mieux prendre en compte le bruit dans les documents d'urbanisme (notamment le POS). Autre proposition : la nomination d'un " Monsieur Bruit ", placé sous l'autorité du maire. Il permettrait de mieux traiter les nuisances sonores, en favorisant une organisation " transversale " des services.

    A l'heure de la révision du POS de notre commune, il est bon de se préoccuper, aussi, de prendre des mesures concrètes en faveur de l'environnement.

    Jean-Louis Pérignon


    Les vœux des élus de l'opposition

    Catherine Riégel-Dreyfus

    Affaires sociales

    •   Une crèche/halte-garderie verdoyante,      calme, bien située

     

    • La réalisation des 244 logements sociaux nécessaires pour les familles : que le logement social ne soit plus à la traîne du logement privé -Le désenclavement du quartier des Bas-Coquarts par un cheminement piétonnier vers le centre-ville

     

    Olivier Richard

    Enseignement et Sports

    • Assurer l'accueil des enfants dès 2 ans  - soit en maternelle, 
      - soit en créant un nouveau jardin d'enfants.

     

    • Que la caisse des Ecoles ait les moyens d'assurer la solidarité de toute la commune avec les enfants par le financement des cantines, des garderies et des centres de loisirs

     

    Jean-Louis Pérignon

    Finances

    • Une fiscalité plus équitable : 
      - que la taxe d'habitation cesse d'être plus élevée 
      - que la taxe foncière

     

    • Que les impôts locaux cessent d'être déterminés à partir de dépenses systématiquement surestimées.

     

    Thierry Lauret

    Culture et Animation

    • Au-delà de l'animation culturelle, une vrai politique culturelle pour tous, et tout particulièrement pour les jeunes.
    Alain Dietz

    Développement économique et emploi

    • Alors que le gouvernement s'est engagé dans une campagne contre le chômage et pour le développement de l'emploi (même si les résultats, réels, sont encore forts loin des besoins), je souhaite que la municipalité, qui s'est dotée de deux Maires Adjoints et d'un Délégué chargés du développement économique, mette enfin cette question au centre de sa réflexion et de son action en réveillant la Commission du développement économique et de l'emploi, plongée depuis deux ans dans une profonde léthargie.
    Jean-Claude Gaillot

    Urbanisme Travaux

    • Davantage de conception dans les projets, et une vraie concertation : le 3è- groupe scolaire repensé, la N20 maîtrisée, une crèche avec une halte-garderie, la collecte des ordures enfin sélective, les opérations de lutte contre les inondations enfin budgétées.

    Un souhait que nous partageons tous : avoir le plaisir de vous rencontrer, par exemple à la permanence que nous tenons le samedi matin, de 10 h à midi, dans le local situé à l'annexe de la mairie, 1 boulevard Carnot.
     Numéro du téléphone-répondeur-enregistreur : 01 41 13 66 41

    janvier 1999 - août 1999

    La Tribune de l'opposition est censurée par le Maire

    septembre 1999

    La tribune de l'opposition censurée

    En janvier 1996, le maire décidait de réserver une page de " Bourg-la-Reine Magazine " à la tribune de l'opposition. Il précisait alors : " Pour bien distinguer communication institutionnelle et communication politique en période électorale ou préélectorale, la publication de vos articles et de mon éditorial sera suspendu à mon initiative, à la même date, afin de ne pas contrevenir aux dispositions de la loi du 15 janvier 1990 relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification du financement des activités politiques, qui interdit dans les 6 mois qui précèdent des élections générales toute campagne de promotion publicitaire. " Or, qu'avons-nous constaté, à partir du mois de février ? : la suppression de la tribune de l'opposition, et le maintien de l'éditorial du maire. Les élections européennes ne concernaient-elles que l'opposition municipale ?

    Une façon bien singulière de s'appuyer sur la loi pour, tout simplement, censurer l'expression de l'opposition.

    Jean-Louis Pérignon


    Sécurité : évaluation... du manque de transparence

    En lisant le bulletin municipal de mai 1999, de nombreux Réginaburgiens ont été surpris de la teneur du questionnaire sur " l'évaluation du sentiment d'insécurité ", et n'ont pas compris la raison de cette publication. Avouons-le, les élus de l'opposition n'en savaient pas plus. Après vérification, il s'avère qu'un tel questionnaire doit faire partie de l'élaboration d'un Contrat Local de Sécurité. Toutefois, la diffusion de telles questions ne peut se faire sans précaution. A Bourg-la-Reine, ni le conseil municipal, ni la population n'ont été avertis d'un projet de Contrat Local de Sécurité, et le questionnaire a été publié sans la moindre explication : il n'est pas étonnant que beaucoup aient été choqués à la lecture de ce document.

    Pourquoi faire paraître ce questionnaire en mai 99 ? Coïncidence curieuse, Sceaux et Châtenay ont choisi la même période pour le faire. La proximité des Européennes a-t-elle incité ces communes de droite à tenter de porter le débat sur des réflexes sécuritaires ? Agir pour garantir la sécurité pour tous, ce n'est pas jouer avec les peurs irrationnelles. Monsieur le Maire, si vous souhaitez établir un Contrat Local de Sécurité, faites participer tous ceux, qui dans notre ville, peuvent avoir des réflexions de terrain. Ce sujet mérite en tout état de cause d'être porté rapidement en débat lors d'un prochain Conseil Municipal.

    Jean-Pierre Lettron


    Le P.O.S. nouveau est arrivé

    La majorité municipale après avoir élaboré un nouveau P.O.S. (Plan d'Occupation des Sols) a voté son application immédiate, sans attendre l'enquête d'utilité publique qui débutera ces jours-ci. Ce projet a déjà suscité dans les associations de défense de l'environnement une mobilisation contre certains aspects du nouveau découpage et contre la création de Zones réservées (UPM) sans explication de leur affectation. Les semaines qui viennent seront décisives pour l'acceptation ou pour la modification du P.O.S. présenté par la majorité.

    Pour notre part nous avons fait de nombreuses remarques lors de l'avant-dernier Conseil Municipal (le compte rendu est à votre disposition).

    Que faire ? D'abord, bien sûr, lors de l'enquête d'utilité publique, venez consigner vos désaccords sur le registre d'observations. Au-delà, il y a la possibilité d'un travail commun de ceux qui refusent le P.O.S. tel qu'il nous est proposé, et les élus de l'opposition sont prêts à y participer : n'hésitez pas à prendre contact avec eux.

    Jean-Pierre Lettron


    Bibliothèque: le maire refuse la gratuité pour les enfants

    Au conseil municipal du 30 juin, il était question de l'ouverture d'une antenne de la bibliothèque au nouveau point d'accueil avenue de Montrouge. A cette occasion était débattu le tarif d'inscription à cet accueil, et les augmentations de tarif de la bibliothèque principale rue Le Bouvier.

    Nous avions proposé ou soutenu, lors des débats préparatoires en commissions, la gratuité de l'inscription à la bibliothèque (point d'accueil et bibliothèque principale) pour les enfants d'âge scolaire. Ceci, dans le but de favoriser l'accès à la lecture pour tous les enfants, en supprimant tout obstacle d'ordre symbolique ou pratique. Beaucoup de communes ont expérimenté cette gratuité et constaté une augmentation significative de la fréquentation des bibliothèques. Certains conseillers de la majorité avaient défendu la même position, et les trois commissions qui avaient examiné ce point s'étaient prononcées en ce sens. Hélas... Au nom du dogme selon lequel " ce qui est gratuit n'a pas de valeur " (dogme qui, curieusement, à Bourg-la-Reine, n'a jamais concerné que les enfants), la majorité emmenée par le maire a finalement décidé qu'il était urgent de ne pas instaurer cette gratuité, et donc d'appliquer au point accueil le tarif actuel (augmenté comme chaque année) ; quitte à se donner un an pour " faire une étude " sur ce sujet compliqué... Quand il est urgent de ne rien faire notre maire est toujours prêt !

    Catherine Riégel-Dreyfus


    Il n'est rien de plus doux pour l'oreille de la liberté que le tumulte et les cris d'une assemblée du peuple ; là s'éveillent les grandes âmes ; là se démasquent les indignités ; là le mérite éclate dans toute sa force ; là tout ce qui est faux fait place à la vérité.

    Le silence des comices est la langueur de l'esprit public.

    Saint-Just


    La démocratie locale, c'est vous

    La présence d'un public nombreux lors d'un Conseil Municipal est bonne pour la démocratie, elle est bonne pour que l'opposition puisse exister pleinement, elle est finalement bonne pour tous les citoyens.

    Alors plus d'hésitation : notez les prochaines dates de réunion du Conseil Municipal (22 septembre, 21 octobre, 15 décembre) et retrouvons-nous pour faire vivre la démocratie locale.

    octobre 1999

    Une tribune de la majorité innovante

    Une fois n'est pas coutume, nous vous parlons de la page d'en face.

    A Bourg-la-Reine, la tribune de la majorité s'est offerte deux innovations par rapport aux usages en vigueur dans toutes les autres communes : elle a transformé sa page en droit de réponse à notre propre tribune (au passage, notons que certains auraient besoin de lunettes, car là où nous écrivons "éditorial du Maire", ils lisent "tribune de la majorité"), et elle a fait appel à des auteurs qui ne sont pas des élus municipaux (voir le numéro de septembre). Ainsi se dévoilent au grand jour les réalités qui se sont imposées à nous au cours de notre mandat :

    cette majorité n'a pas la moindre idée, elle n'est pas capable de produire une seule page sans se référer à notre tribune et à notre opposition, son seul autre thème étant le méchant Etat (socialiste, bien sur)

    - cette majorité n'agit pas au grand jour, elle est sous la coupe de personnes qui ne sont pas des élus et qui ne sont donc pas responsables devant vous, habitants de Bourg-la-Reine, mais à qui l'on permet à présent d'écrire dans cette page.

    Depuis longtemps nous dénonçons le fait que la politique municipale ne se règle pas au Conseil Municipal, mais dans de soi-disant "commissions informelles" occultes dont nous soupçonnions qu'il s'agissait en fait du Maire et de son entourage. Nous l'avions constaté à de nombreuses occasions, et en particulier lors de la spectaculaire transformation des plans de la future école de la rue de Fontenay. Merci donc de l'afficher si publiquement !

    Ces influences occultes sont sans doute aussi la réponse aux questions que se posent beaucoup de nos concitoyens sur les engagements pris par le Maire et non tenus : par exemple les riverains de l'avenue de la République qui, perplexes devant leurs bateaux, cherchent leurs traditionnels pavés et ne retrouvent que du bitume rouge !

    Et à propos d'école, la nouvelle école ne devait-elle pas accueillir les enfants, foi de Maire, en septembre 1999 ?

    Mais chut... toutes ces questions s'effacent ce mois-ci devant une interrogation très profonde : si nous ne parlons de rien, sauf d'elle, de quoi vous entretiendra cette fois la tribune de la majorité ? Réponse en face

    Les élus de l'opposition : 
    Alain Dietz, Thierry Lauret, Jean-Pierre Lettron, jean louis Pérignon, Olivier Richard, Catherine Riégel-Dreyfus.


    Informer et agir

    Notre rôle est de vous informer -aussi des anomalies que nous constatons dans la gestion des affaires de la commune, et d'agir auprès des autorités pour qu'elles soient corrigées.

    Ainsi le Sous-Préfet d'Antony, à qui nous avions signalé des discordances entre l'état du personnel et le montant des rémunérations des agents non titulaires, nous a informés qu'il a jugé bon de transmettre un courrier au Maire afin que soit complété l'état du personnel.


    Une plume pour la majorité

    Malgré ses 27 élus, le Maire est obligé d'avoir recours, pour la tribune de la majorité, à une plume inconnue du Conseil Municipal (voir le numéro de septembre).

    N'y aurait-il plus suffisamment d'élus de la majorité pour soutenir la ligne politique du maire ?


    Un mois

    Un mois, c'est le délai qui nous est imposé pour remettre à "Bourg-la-Reine Magazine" la tribune de l'opposition (par exemple, celle-ci est datée du 12 septembre). Pourquoi de tels délais ? : bien évidemment, pour laisser à la majorité le temps de rédiger ses réponses "aux nombreuses allégations de l'opposition".


    Tri sélectif des ordures ménagères : une fois encore, pour la majorité, il est urgent d'attendre

    Lors du conseil municipal du 22 septembre, les élus de l'opposition se sont abstenus sur le vote du renouvellement du contrat de la collecte des ordures ménagères

    En octobre 1996 nous avions voté la convention qui nous avait été présentée. Mais ce vote était subordonné à l'étude du tri sélectif. Or à ce jour rien n'a été fait à Bourg-la-Reine. Entre-temps la commune de Sceaux est passée au tri sélectif : à notre connaissance, sans rencontrer de problème insurmontable.

    Pour mémoire Jean-Claude GAILLOT déclarait lors du Conseil Municipal du 8 octobre 1996 : " Certes, la collecte sélective coûte plus cher, mais il convient de tenir compte de la deuxième partie de la gestion des déchets, c'est-à-dire leur traitement final (incinération puis mise en décharge). Ainsi le surcoût maximal de la taxe d'ordures ménagère, traitement inclus, peut être estimé de l'ordre de 15 %. Par ailleurs, on peut légitimement espérer, grâce à la collecte sélective, limiter l'apport en usine d'incinération et donc atténuer l'augmentation de la taxe de quelques points ; en définitive on peut estimer que l'augmentation serait de 10 à 12 %. Au-delà, il faut avoir clairement à l'esprit que la loi sur les déchets de Brice LALONDE de 1992 préconise la valorisation de 75 % des déchets des ménages à l'horizon 2002 (c'est demain), que le coût du traitement final des déchets (incinération puis mise en décharge) ira grandissant en raison de la réticence des communes à accueillir de nouvelles décharges, et qu'il est probable à moyen terme que des pénalités seront mises en œuvre, comme en matière de logement social, pour les communes qui n'auront pas fait suffisamment d'efforts pour développer la collecte sélective.

    A cet égard, il convient de souligner que Bourg-la-Reine se situe à 16 % au-dessus de la moyenne nationale en matière de tonnage d'ordures ménagères par habitant et que si notre ville se situe légèrement au-dessus de la moyenne pour la récupération du verre, elle est très en deçà pour celle du papier, se situant en avant-dernière position des communes des Hauts-de-Seine.

    il y a donc manifestement insuffisance, et une véritable politique doit être mise en œuvre

    Trois ans plus tard, tout reste à faire !

    Jean-Pierre Lettron


    La politique du logement à Bourg-la-Reine

    Le conseil municipal du 22 septembre a eu à se prononcer sur les réalisations (1995-1997) et sur l'engagement triennal (1998-2000) du Plan Local de l'Habitat. Derrière ces termes technocratiques se cache, tout simplement, le projet de la ville en matière de réalisation de logements : quantité de logements neufs nécessaires, proportion de logements sociaux, taille des logements à réaliser.

    Ce vote a permis de constater, une fois de plus, que la politique du maire et de sa majorité ne cherche pas à satisfaire les besoins réels des habitants en logements sociaux, mais uniquement à respecter le minimum de la norme fixée par l'Etat, de façon à éviter des pénalités financières.

    Seuls sont donc programmés pour les années à venir deux ensembles sociaux : 116 avenue du Général Leclerc (43 logements) et 106 boulevard Joffre (13 logements).

    Au-delà de l'autosatisfaction que le maire tire de chiffres abstraits, nous constatons que :

    - Le maire persiste à compter dans le parc social les appartements, reconnus insalubres, du 68 boulevard Joffre. Ce sont 43 logements qui, reloués à titre précaire à des étudiants, deviennent progressivement indisponibles pour les familles inscrites comme demandeuses d'HLM. La réhabilitation de cet immeuble et le relogement des familles qui y résident encore sont une urgence absolue.

    Les 66 logements MM construits sur la ville l'année dernière sont insuffisants, non seulement en quantité, niais aussi en taille d'appartements : beaucoup de petits appartements par rapport aux besoins recensés (cf. Bourg-la-Reine magazine de novembre 1998). Le maire rejette la responsabilité de ce choix sur les organismes (offices d'HLM) qui construisent les immeubles sociaux. Mais la commune n'a-t-elle pas les moyens de les mettre en concurrence et d'exiger qu'ils répondent à ses besoins ? Bien sûr que si !

    - De plus, le maire nous fait un mauvais procès d'intention en plaquant sur nos propositions une vision passéiste de construction de grands ensembles d'immeubles sociaux. Cette approche, qui a répondu à d'immenses besoins dans le passé, a induit des effets pervers bien connus, et n'est bien sûr pas la nôtre ! Des immeubles sociaux de taille courante, répartis dans l'ensemble de la ville, avec des appartements permettant d'accueillir tous les types de familles y compris les plus nombreuses, voilà évidemment notre vœu.

    Catherine Riégel-Dreyfus


    La majorité renvoie joseph Kessel. A l"'Armée des ombres"

    Les Colonnes ! Et pourquoi pas," Les Poteaux ", puisque la majorité manque à ce point d'imagination ? N'aurait-on pas pu trouver un autre nom pour la nouvelle salle d'animation ? L'opposition avait proposé celui de Joseph Kessel. Pourquoi joseph Kessel ? Parce qu'il a habité Bourg-la-Reine dans les années 1913-1914, que la municipalité de l'époque l'a aidé à monter son premier spectacle, et que le nom d'un écrivain célèbre nous paraissait tout indiqué pour une salle destinée, aussi, à accueillir des manifestations culturelles. Si, bien évidemment, on ajoute à cela l'action de joseph Kessel dans la Résistance, et son appartenance au mouvement Gaulliste, on pouvait s'attendre à un large consensus.

    Que s'est-il donc passé au Conseil Municipal ? Ali moment du vote pour l'appellation " Espace Joseph Kessel ", et après que l'opposition eut voté pour, le maire a demandé qui s'abstenait. Une main s'est tout d'abord levée, puis, après un moment de flottement, une à une d'autres mains se sont levées.

    On peut imaginer que presque toute la majorité aurait fait de même sans la vigilante attention du maire, qui s'est écrié : " Mais non ! Si tout le monde s'abstient, ça va passer ! " En effet, avec six voix pour et une forte abstention, notre proposition pouvait être adoptée. Après avoir ainsi rappelé ses troupes à l'ordre, le maire a posé à nouveau la question : quelques irresponsables osant à nouveau lever la main pour s'abstenir ont provoqué une nouvelle intervention du maire furieux, sous les sourires de l'opposition (et d'une partie de la majorité). On ne saurait imaginer à quel point il est difficile pour un conseiller municipal de la majorité de vivre sa vie ! Finalement, deux courageux se sont abstenus, le reste votant contre. Puis la majorité a voté pour " Les Colonnes ". Nom qui évoque plutôt à quelques nostalgiques un célèbre restaurant de la rue de la Gaîté à Paris...

    Félicitons donc notre maire qui a su faire preuve d'autorité pour faire barrage aux errements de sa majorité, et renvoyer à la clandestinité l'auteur du Chant des Partisans.

    "... ce Chant des Partisans, que j'ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Vosges et les bois d'Alsace, mêlé au cri perdu des moutons des tabors, quand les bazookas de Corrèze avançaient à la rencontre des chars de Rundstedt lancés de nouveau contre Strasbourg.. (André Malraux).

    Thierry Lauret


    La démocratie locale, c'est vous

    La présence d'un public nombreux lors d'un Conseil Municipal est bonne pour la démocratie, elle est bonne pour que l'opposition puisse exister pleinement, elle est finalement bonne pour tous les citoyens.

    Alors plus d'hésitation : notez la date de la prochaine réunion du Conseil Municipal (15 décembre, à 19 heures) et retrouvons-nous pour faite vivre la démocratie locale.

    décembre 1999

    Le plan d'occupation des sols : deux poids, deux mesures

    Lors du dernier conseil municipal nous n'avons pas voté le plan d'occupation des sols (POS) que la majorité nous a présenté. En effet, malgré les modifications apportées, les orientations de ce projet restent de notre point de vue trop inéquitables, d'une partie de la commune à une autre.

    La volonté majeure du maire est de densifier au maximum la nationale 20, de modifier les zones avoisinantes à l'ouest de la RN 20, et de ne rien faire sur les autres : c'est-à-dire, en pratique, de figer des quartiers entiers.

    Quant à nous, nous ne voulons pas d'une barre de béton le long de la RN 20 coupant encore plus la ville en deux entités, celle des immeubles et celle des "demeures".

    Nous n'ignorons certes pas les contraintes imposées par la Région et par l'Etat, mais notre conception de l'intérêt général n'est pas de dénaturer le centre de la ville par une urbanisation excessive pour rester immobile par ailleurs.

    D'ailleurs l'identité d'une ville ne doit-elle pas s'exprimer aussi par le cachet de son centre-ville ? Quant aux nuisances d'une urbanisation extrême du centre-ville, le POS n'en dit pas mot !

    Nous ne voulons certainement pas modifier le caractère pavillonnaire de Bourg-la-Reine, mais nous pensons que le développement maîtrisé de notre ville doit concerner aussi les quartiers pavillonnaires : le POS doit être l'affaire de tous les habitants, car c'est bien de l'avenir de tous qu'il s'agit.

    En résumé nous voulons un POS ou chaque quartier aura un peu donné, pour que tous les citoyens de Bourg-la-Reine contribuent au développement de notre ville, et en recueillent le fruit.

    Jean-Pierre Lettron


    La nouvelle crèche : et si l'on avait pense aux enfants. ?

    Au conseil municipal du 21 octobre nous avons eu à nous prononcer sur l'Avant Projet Détaillé de la nouvelle crèche de Bourg-la-Reine.

    Nous nous réjouissons à l'idée qu'une nouvelle crèche voie le jour, d'autant plus que son fonctionnement entrera dans un "contrat enfance" très intéressant avec la Caisse d'Allocations Familiales.

    Mais, quels que soient les mérites de l'architecte et de toute l'équipe qui a étudié ce projet, nous n'avons pu que refuser de voter le projet qui nous a été soumis. En effet, nous le répétons une fois encore, l'emplacement décidé par la majorité municipale pour cet équipement n'est pas le bon : le boulevard Joffre nous semble le dernier endroit où implanter un équipement destiné aux très jeunes enfants. De plus, l'exiguïté du terrain n'a permis de remplir qu'une partie du programme initial, puisque la garderie a été purement et simplement supprimée de ce projet.

    Mais lorsque nous avons rappelé notre opinion au Conseil Municipal et expliqué notre vote, M. le Maire nous a violemment attaqués, prétendant que le choix de cet emplacement, finalement, c'est nous qui en étions responsables, (laissant entendre que ce n'était pas un choix idéal !). Et pourquoi ? Parce que nous nous serions bêtement obstinés à refuser un emplacement qui, lui, était sensationnel : celui de l'actuelle bibliothèque rue le Bouvier !

    Alors, faisons un peu d'histoire

    - Il est vrai qu'un groupe de travail s'est réuni pendant 18 mois pour choisir l'emplacement de cette crèche. Il est vrai que M. le Maire a participé à une ultime réunion de ce groupe de travail le 10 octobre 1997.

    - Il est vrai que ce jour-là il a passé en revue un certain nombre d'hypothèses, dont celle-ci : construire une autre bibliothèque à l'angle de la rue le Bouvier et du boulevard Carnot, dans un cadre à définir (programme immobilier ?), puis installer la crèche dans l'actuelle bibliothèque.

    - Il est vrai que cette hypothèse de la bibliothèque n'avait aucunement été travaillée et qu'il se serait agi d'une opération en deux temps, donc avec un délai supplémentaire de 2 à 3 ans.

    Or, la crèche était une urgence. Tous les participants du groupe de travail étaient bien d'accord sur ce point. Cette hypothèse de la bibliothèque a donc été écartée aussi vite qu'elle a été présentée, et par l'ensemble des participants au groupe de travail. D'ailleurs, elle n'a fait l'objet que de quelques lignes, pour mémoire, dans le rapport de synthèse présenté au conseil municipal de novembre 1998. Les quatre emplacements étudiés dans ce rapport étaient : le 116 avenue du général Leclerc, le 113 avenue du général Leclerc, l'angle entre le boulevard Carnot et la rue le Bouvier, et le 106 boulevard Joffre.

    Nous avons argumenté et bataillé pour que le choix se porte sur le seul emplacement qui ne soit pas situé le long de la nationale 20 : à l'angle du boulevard Carnot et de la rue le Bouvier, celui où l'environnement nous semblait le meilleur pour des enfants. A ce jour, nous ne savons toujours pas pourquoi M. le Maire s'est arc-bouté contre cette proposition, pourquoi il a préféré le boulevard Joffre. A moins qu'il n'ait pour cet emplacement d'autres projets ? En tous cas, chacun pourra juger de la façon dont il a pris en compte l'intérêt des enfants !

    Catherine Riégel-Dreyfus


    Tête de pont !

    Ainsi, heureux citoyens de Bourg-la-Reine, vous avez envoyé quatre éminents élus en "mission en Chine" (Bourg-la-Reine Magazine, novembre 99), pour mettre nos amis chinois en contact avec les experts... de l'Office National des Forêts. Cela méritait certainement le déplacement. Un conseil à nos missionnaires : que lors de leur prochain voyage, ils emportent l'annuaire du téléphone, sans oublier, surtout... les pages jaunes !

    Jean-Louis Pérignon


    La démocratie locale, c'est vous

    La présence d'un public nombreux lors d'un Conseil Municipal est bonne pour la démocratie, elle est bonne pour que l'opposition puisse exister pleinement, elle est finalement bonne pour tous les citoyens.

    Alors plus d'hésitation : notez la date de la prochaine réunion du Conseil Municipal (mercredi 15 décembre, à 19 heures) et retrouvons-nous pour faire vivre la démocratie locale.


    Pensée d'hiver

    Pourrait-on ne pas avoir de la patience, ne pas apprendre de la nature à avoir de la patience, en voyant silencieusement croître le blé, croître les choses... Pourrait-on s'estimer une chose si absolument morte que de penser qu'on ne puisse même plus croître ?

    Vincent Van Gogh

    janvier 2000

    POS : concertation... consternation !

    Dans le dernier bulletin municipal, le Maire a fait insérer le bilan de son mandat : un encart tout en couleurs et en autosatisfaction, dont un encadré très intéressant vantant ses qualités de concertation. Cela pourrait faire sourire ; mais quand il s'agit de l'avenir de notre ville, notre sentiment est beaucoup plus proche de la consternation. On en est arrivé à ce point d'exaspération que, pour la première fois, deux cents de nos concitoyens se sont mobilisés pour venir assister au conseil municipal le 15 décembre et contester l'absence de concertation lors du processus de révision du POS, contester le projet proposé, et contester la reconduction de sa mise en application par anticipation. Rappelons que, lors du conseil municipal du 15 mai 1997, où la révision du POS a été décidée, le Maire avait refusé que le suivi en soit confié à la Commission de l'Urbanisme, indiquant simplement que celle-ci participerait au suivi et en serait informée. Il avait insisté sur le fait que l'élaboration du POS serait conduite directement sous son autorité. Il avait fait rejeter par sa majorité l'amendement suivant, présenté par Jean-Claude Gaillot "... les personnes publiques autres que l'Etat qui en auront fait la demande, conformément à l'article R. 123-6 du Code de l'Urbanisme, seront associées à l'élaboration de la révision du POS lors de réunions d'étude organisées par la Commission de l'Urbanisme, réunions qui auront lieu aussi souvent que le Président de la Commission de l'Urbanisme le jugera utile. " C'est clair : dès le début, le Maire a décidé de faire de la révision du POS une affaire personnelle, et il a délibérément refusé de mettre en œuvre une véritable concertation.

    La mobilisation de nos concitoyens a été l'occasion de nombreux échanges avec les élus de l'opposition. Cette parole libérée nous a permis d'entendre un certain nombre de critiques, notamment sur le dernier article que nous avons publié sur le POS (BLR-Magazine de décembre). Il convient donc de préciser notre pensée quant à l'urbanisation de notre ville. Il est tout à fait hors de question, pour nous, de remettre en cause le caractère résidentiel de Bourg-la-Reine, et un patrimoine architectural qui est un bien commun de tous les Réginaburgiens. Ce principe vaut également pour le logement social, qui par ailleurs est incontournable. Il existe en effet une réelle nécessité de construire des logements sociaux pour répondre aux besoins des Réginaburgiens (voir par exemple la Tribune de l'opposition de novembre 99), d'autant qu'un certain nombre d'enfants de nos concitoyens désirant fonder une famille souhaitent pouvoir rester dans notre ville. Nous maintenons qu'il est possible de mener une politique de logement social qui respecte le caractère majoritairement pavillonnaire de Bourg-la-Reine. Précisons ce que nous entendons par logements sociaux : certainement pas les HLM des années 60 construits un peu partout en région parisienne. En revanche, on peut réaliser des habitations collectives de petite taille, dont les hauteurs et l'architecture s'accordent au reste de la ville. Il faut pour notre ville - et c'est possible - une politique du logement qui permette une certaine mixité sociale, tout en respectant le patrimoine architectural de Bourg-la-Reine : de bons logements sociaux sont des logements qui se fondent dans la ville.

    Jean-Pierre Lettron


    Analyse critique du POS

    Vous pouvez obtenir le compte-rendu de la réunion publique organisée par " Citoyen à Bourg-la-Reine " le 23 novembre en laissant vos coordonnées au 01 41 13 66 41 ou au 01 47 02 35 17.


     Conseil municipal du 15 décembre 1999 : les limites d'une méthode

    Au conseil municipal du 15 décembre 1999, qui a débuté devant une assistance si nombreuse que beaucoup de nos concitoyens n'ont même pas pu pénétrer dans la salle du conseil, nous avons pu constater à quel point vous, la population, et nous, les conseillers municipaux, sommes tenus pour quantité négligeable par le maire.

    En effet, sur trois points fondamentaux pour l'avenir de notre ville, le maire a refusé tout débat avec son propre conseil municipal :

    Sur l'aménagement de la N20, le maire a cantonné le débat à des " modalités de concertation ", refusant, tout comme il l'avait déjà fait le 16 décembre 1998, &aborder le problème sur le fond : intérêt de pistes cyclables sur une route nationale, besoin de couloirs réservés pour les autobus pour rendre ces derniers fiables et rapides, analyse précise des flux de circulation en fonction des heures, analyse des causes d'accident, besoins en stationnement pour répondre aux besoins de la population et des commerçants Une concertation qui débute par une " expérimentation ", en pleine période de préparation des fêtes, s'annonce très mal. D'ailleurs, la piste cyclable, très " politiquement correct ", s'annonce déjà agrémentée d'espaces de livraisons, arrêts minutes et places pour handicapés. Est ce vraiment sérieux ?

    -Sur la mise en application anticipée du POS, point qui intéressait au premier chef les Réginaburgiens venus assister au Conseil Municipal, coup de théâtre : circulez, il n'y a rien à voir ni à entendre, le point a été purement et simplement retiré de l'ordre du jour par le maire. Ce sont deux cents personnes qui ont été privées d'un débat qui, pourtant, les aurait éclairées sur le sujet qui les intéressait par-dessus tout. Le maire a même refusé au conseil municipal de s'exprimer sur un simple vœu : celui de demander au commissaire enquêteur s'il pouvait envisager de prolonger l'enquête publique de quinze jours, afin que tous ceux qui souhaitaient le voir puissent le rencontrer.

    - Sur un troisième sujet d'avenir, celui du nouveau découpage des secteurs scolaires, le maire a restreint le débat à un vote sur une délibération incolore, inodore et sans saveur, demandant l'ouverture du nouveau groupe scolaire, sans préciser aucun des éléments nécessaires à une décision éclairée. Nous n'avons pu avoir connaissance, ni de la définition des nouveaux secteurs scolaires, ni du nombre et du niveau des classes concernées. Pourtant, nous savons bien que la question des secteurs scolaires pour l'école élémentaire a été abordée avec les enseignants et les parents d'élèves et que les secteurs ont été décidés, en principe, au mois de juin dernier ! Alors, pourquoi ne pas rendre publiques les propositions faites à l'inspection Académique ? Résultat : personne dans la ville ne sait, à l'heure où nous écrivons, qui sera concerné par le nouveau groupe scolaire à la prochaine rentrée.

    C'est donc sur ce simple vœu pour l'an 2000 que je terminerai : pour tous les Réginaburgiens, davantage d'écoute et de démocratie dans la vie municipale.

    Très bonne nouvelle année !

    Catherine Riégel-Dreyfus


     Une invention révolutionnaire de notre maire

    A écouter Monsieur le Maire, lors du dernier Conseil municipal, parler de la piste cyclable sur la N20 et de son éventuelle utilisation pour les livraisons et arrêts minutes, un de nos concitoyens a eu ce mot magnifique " Enfin une piste cyclable... recyclable ! ".


    On l'a bien vu au Conseil Municipal du 15 décembre : la présence d'un public nombreux lors d'un Conseil Municipal est bonne pour la démocratie, elle est bonne pour que l'opposition puisse exister pleinement, elle est finalement bonne pour tous les citoyens. Alors plus d'hésitation : notez la date de la prochaine réunion du Conseil Municipal (mercredi 23 février, à 19 heures) et retrouvons-nous pour faire vivre la démocratie locale.


    Les élus de l'opposition :
    Alain Dietz, Thierry Lauret, Jean-Pierre Lettron, Jean-Louis Pérignon, Olivier Richard, Catherine Riégel-Dreyfus, vous présentent leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année.

    Ils vous invitent à les rencontrer à leur permanence : le samedi matin, de 10 h à midi, dans le local situé à l'annexe de la mairie, 1 boulevard Carnot.

    Numéro du téléphone-répondeur-enregistreur : 01 41 13 66 41.

    février 2000

    La Majorité fait de l'Opposition

    Décidément, mois après mois, la Tribune de la Majorité s'obstine à n'avoir qu'un seul sujet : l'Opposition. N'a-t-elle vraiment rien à proposer dans ses colonnes ? Ou lui posons-nous un problème si insupportable ?

    La moindre des choses serait, si elle tient tant à nous faire l'honneur de ses colonnes, de le faire honnêtement, sans recourir en permanence à la désinformation. Qu'on en juge par les récents exemples suivants.

    En décembre 1999, concernant les HLM du 68 boulevard Joffre : c'est le maire, et lui seul, qui a évoqué la possibilité de murer les logements vacants car insalubres, lors du conseil municipal du 22 septembre. Jamais nous ne nous sommes opposés à ce que les logements vacants soient loués à des étudiants (encore que nous ignorions ce qu'il en est de la sécurité dans cet immeuble). Ce que nous avons dit, c'est que compter encore ces logements insalubres dans le patrimoine de logements sociaux de la ville, alors même qu'ils ne peuvent plus être attribués aux familles inscrites comme demandeuses de logement, conduit à surestimer ce patrimoine et à être exagérément optimiste sur la réalisation du Plan Local de l'Habitat. D'ailleurs, en passant, quand ces logements seront-ils enfin rénovés ? Sûrement pas cette année, puisque cette rénovation n'est pas inscrite au budget de l'office municipal des HLM...

    En janvier 2000, concernant notre abstention lors du vote des subventions dans le budget : assimiler un refus de participer au vote des subventions lors du vote du budget (le 24 mars 1999) à la négation du travail des bénévoles (et pas des salariés ?), est-ce bien honnête ? Nous attendons avec joie le jour où, l'alternance ayant enfin eu lieu, la majorité actuelle, se retrouvant minoritaire, votera quand même notre budget ! Pour que le lecteur soit complètement informé, rappelons que, le même jour, le conseil municipal a eu à délibérer sur le financement des actions du contrat de ville confiées à l'Association des Jeunes Réginaburgiens, et que nous avons voté POUR.

    Quant à l'article de janvier 2000 sur la crèche s'il est écrit d'une belle plume de conteur, il a aussi l'exactitude d'un conte... c'est dire qu'il a bien peu à voir avec la vérité. Mais, sur ce sujet, nous avons déjà beaucoup écrit, et nous n'y reviendrons pas une fois encore. Pour nous, une seule chose compte : nous avions demandé l'ouverture d'une crèche dès 1999. Sur le terrain du 4 rue Le Bouvier, cela aurait été possible. Le résultat est là : pas de crèche en vue, ni même en cours de travaux.

    Arrêtons là les exemples. Ce que nous constatons, c'est que la majorité municipale actuelle ne supporte pas l'opposition, d'où qu'elle vienne : on l'a bien vu récemment, lors de l'enquête publique sur la révision du POS. En ce qui nous concerne, jamais une proposition venant de notre part n'a été prise en considération. Lorsque nous en faisons une, au mieux, on nous demande plus de modestie et, au pire, on commet des articles comme celui de janvier sur la crèche, qui passent sous silence ou déforment toute notre démarche. Que devrions-nous faire, en tant que minorité ? Nous taire ? C'est facile et pas fatigant. Mais est-ce cela que nos électeurs attendent de leurs représentants ? Alors ? Alors la minorité s'oppose... En effet, cela lui arrive... et la majorité a ainsi découvert l'eau chaude !


    La vie des associations : pour un conseil municipal public

    Vous-même ou l'un de vos enfants pratiquez une activité au CAEL, ou une activité sportive à l'ASBR ? Vous fréquentez la piscine des Blagis ? Vous assistez à des conférences de Connaissance du Monde ? Vous empruntez des jouets à la ludothèque ? Vous bénéficiez de soins à domicile ? Vous êtes ami du conservatoire ? Vous participez à un conseil d'école ? Vous accompagnez des enfants au soutien scolaire de l'AJR ?

    Dans tous ces cas, et dans bien d'autres, vous êtes partie prenante d'une de ces très nombreuses associations qui animent, informent, accueillent. Ces associations, pour beaucoup, dépendent, plus ou moins fortement, des subventions que leur verse la Ville. C'est normal, puisqu'elles rendent souvent un service indispensable. Cela ne les dispense pas, en général, de s'appuyer sur de nombreux bénévoles, dont leurs président(e)s, secrétaires, trésorier(e)s. Ce qui est moins normal, c'est que le débat sur ces subventions ait lieu au cours d'une séance très spéciale du conseil municipal, puisqu'elle est " privée " (le public n'y est pas admis). Il s'agit là d'une tradition solidement établie par le maire. Pourquoi ? Qu'y a-t-il à cacher ? Les opinions qui s'expriment là risqueraient-elles de fâcher certain(e)s président(e)s d'association ? Nous proposons que le débat sur les subventions aux associations soit public. Ainsi, chaque adhérent, responsable, salarié ou bénévole, aura les moyens de savoir ce que le conseil municipal pense de son association, qui la défend, quelles sont ses perspectives dans la vie de la commune.

    Catherine Riégel-Dreyfus


    Le maire, la crèche et la médiathèque

    Saluons l'organisation d'un cycle Rohmer dans le cadre du " Ciné-Classic ".

    Nous en avons découvert le programme avec gourmandise. Un seul regret : il aurait été d'actualité de nous proposer de voir, ou revoir, " L'arbre, le maire et la médiathèque " !

    Thierry Lauret


    Pour le bien de notre ville, un conseil à ne pas suivre

    On en use ainsi chez les Grands :
    La raison les offense ;
    ils se mettent en tête
    Que tout est né pour eux,
    quadrupèdes et gens,
    Et serpents.
    Si quelqu'un desserre les dents,
    C'est un sot.
    -J'en conviens : mais que faut-il donc faire ?
    -Parler de loin, ou bien se taire.

    La Fontaine
    (L'homme et la couleuvre)


    Indispensable médiathèque

    Dans le dernier numéro de Bourg-la-Reine Magazine, nous apprenons de Madame le Conseiller municipal délégué à la Famille et à la Petite Enfance (sic) 1) qu'une Médiathèque est " indispensable à terme " 2) qu'elle serait intégrée à un immeuble à ériger à l'angle du boulevard Carnot et de la rue Le Bouvier 3) que proposer d'implanter une crèche à cet emplacement est " irréaliste ", sans autre justification, mais que cette situation est apparemment idéale pour une médiathèque. Nous apprécions au passage le réalisme de notre Conseiller, qui consiste à proposer une crèche sur la N20, juste à côté d'une station-service, et à écarter arbitrairement un emplacement beaucoup plus calme et plus sûr, en le réservant pour l'indispensable Médiathèque, future réalisation prestigieuse de notre maire. Surtout, nous attendons impatiemment de découvrir dans une prochaine " Tribune de l'Opposition à la Minorité " les non moins indispensables projets dont le maire ne veut pas parler (voir le conseil municipal du 15 décembre) concernant les actuels " Tennis Bleus ", l'actuelle gendarmerie, l'actuelle clinique Ambroise Paré.

    Jean-Louis Pérignon


    La démocratie locale, c'est vous

    La présence d'an public nombreux lors d'un Conseil Municipal est bonne pour la démocratie, elle est bonne pour que l'opposition puisse exister pleinement, elle est finalement bonne pour tous les citoyens.

    Alors plus d'hésitation : notez les dates des prochaines réunions du Conseil Municipal (les mercredis 23 février, 29 mars, 17 mai, 28 juin, à 19 heures) et retrouvons-nous pour faire vivre la démocratie locale.

    avril 2001

    MUNICIPALES 2001 :
    L'ALTERNANCE ETAIT POSSIBLE !

    Seules 326 voix ont séparé la liste de M. Chevreau des deux listes de gauche : avec 47,53% des exprimés,  celles-ci représentent près d'un électeur sur deux, ce dont l'ensemble du conseil municipal va devoir tenir compte, afin que tous nos concitoyens puissent se reconnaître dans ses décisions. Ce sera le meilleur moyen de leur donner l'envie de participer pleinement à la vie de notre commune, et de faire encore progresser le taux de participation (59,67% contre 53,96% en 1995).
    Elus minoritaires, nous pensons que nous n'avons pas vocation à faire de l'opposition systématique, mais que la minorité a un rôle essentiel à jouer dans le conseil municipal : permettre que les besoins et les désirs de tous les habitants de Bourg-la-Reine y soient exprimés, afin que tous partagent équitablement le plaisir de vivre dans notre ville.
    Le travail accompli lors de la campagne électorale, et celui effectué par certains d'entre nous lors du précédent mandat, nous permettront d'être particulièrement vigilants sur les dossiers majeurs que le nouveau conseil municipal aura à gérer à court ou moyen terme, par exemple :  
                - l'urbanisation du Centre-ville : il s'agit d'éviter que l'opération immobilière sur le bord droit de l'avenue du Général Leclerc, prochain grand chantier, ne crée un encaissement  routier entre deux hautes murailles, caisse de résonance et piège à pollution atmosphérique. De même, nous serons très attentifs à ce que l'aménagement de la nationale 20 assure la sécurité des usagers, limite les pollutions et favorise la circulation des cyclistes et des transports publics.
                - dans le domaine de la politique familiale et sociale, nous allons immédiatement nous repencher sur la question de la nouvelle crèche.
                - en ce qui concerne l'enseignement, les parents d'élèves savent bien les difficultés causées par la nouvelle carte scolaire, et nous ne manquerons pas de collaborer avec eux pour faire progresser la question.
                - nous serons très attentifs à l'élaboration du projet de la future médiathèque, et nous veillerons à ce qu'elle ne soit pas un nouvel outil élitiste, mais qu'au contraire elle bénéficie à tous nos concitoyens, dans leur diversité.
                - Sur le long terme, la question de l'intercommunalité engage l'avenir de Bourg-la-Reine ; il y a pourtant un risque réel qu'elle soit exclusivement traitée en fonction des couleurs politiques des villes concernées.


    l'intercommunalité.

                Sur ces sujets, et sur tous ceux que le conseil municipal va aborder au cours de ce nouveau mandat, nous vous tiendrons informés : notre conviction est que notre ville souffre d'un grave manque de concertation, et qu'il nous revient de tout faire pour que chacun d'entre vous puisse contribuer à la construction de l'avenir de Bourg-la-Reine.
    Les élus de la liste "Citoyen à Bourg-la-Reine" :


    LA TRIBUNE DE L'OPPOSITION : QUELLE PLACE, ET POUR COMBIEN DE TEMPS ?

    Avec près de la moitié des voix, et un élu supplémentaire par rapport au précédent mandat, la minorité doit-elle se contenter d'une page, alors que la majorité dispose pour s'exprimer de tout "Bourg-la-Reine Magazine" ... y compris une "Tribune de la majorité" ?
    En outre, la perspective des échéances électorales de 2002 (élections présidentielle et législatives) va-t-elle nous condamner au silence dès les prochains mois ?


    LE CHIFFRE DU MOIS

    8,75%
    C'est le recul de la liste de M. Chevreau entre les élections municipales de 1995 et de 2001


    LA DÉMOCRATIE LOCALE, C'EST VOUS

                   La présence d'un public nombreux lors d’un Conseil Municipal est bonne pour la démocratie, elle est bonne pour que l’opposition puisse exister pleinement, elle est  finalement bonne pour tous les citoyens.

                Alors plus d’hésitation : notez les dates des prochaines réunions du Conseil Municipal  (les lundi 26 mars et mercredi 11 avril, à 19 heures) et retrouvons-nous pour faire vivre la démocratie locale.

    mai 2001

    LISTE CITOYENS A BOURG LA REINE

    REPARTITION DE NOS ELUS DANS LES COMMISSIONS.

    Jean-Pierre LETTRON:  Finances, Développement économique, Urbanisme, Environnement et Travaux.

    Catherine RIEGEL:  Développement économique, Famille et Affaires Sociales, Culture.

    Jean-Louis PERIGNON: Finances, Famille et Affaires Sociales.

    Lucien SELLIER:  Affaires Scolaires, Communication, Jeunesse et Sport.

    Hélène RAMDANI: Affaires Scolaires, Jeunesse et Sport, Urbanisme, Environnement et Travaux.

    Marie-Hélène PREVOTEAU:  Communication, Culture.


    Permanence des élus minoritaires

    Le samedi matin, de 10 h à midi,

    dans le local situé à l’annexe de la mairie, 1 boulevard Carnot.

    Numéro du téléphone-répondeur-enregistreur : 01 41 13 66 41

    Vos élus sont là pour vous représenter: n’hésitez pas à prendre contact avec eux. 

    juin 2001

    QUE DE CHEMIN PARCOURU ENSEMBLE.

     La carte ci-contre montre comment le travail que nous avons effectué ces 6 dernières années s’est traduit électoralement.

    Si le chemin parcouru a été important, celui qui sera à faire lors de ce nouveau mandat le sera tout autant.

    La poursuite de la rénovation du centre ville, la mise en place d’une collecte sélective des ordures ménagères, l’amélioration du cadre de vie, la lutte contre les pollutions et les nuisances sonores seront au cœur de notre action pour servir l’intérêt général et défendre les valeurs de tous ceux qui nous ont fait confiance.

    Fort des quatre bureaux de vote majoritairement à gauche et de trois autres avec des résultats compris entre 47,94% et 49,33% nous saurons être exigeants sur le respect des droits des conseillers municipaux minoritaires et la transparence des décisions de la majorité.

     

    JEAN-PIERRE LETTRON

     

     

     

     

    septembre 2001

    RENTREE DES CLASSES ET EGALITE DES CHANCES

    Bourg-la-Reine compte plus de 2500 élèves. Il s’agit de nos enfants ou de nos petits-enfants. Notre réflexion pour une démocratie plus participative nous conduit à nous interroger sur notre “ engagement-citoyen ” pour une école de la réussite “ pour tous ” ainsi que sur les moyens à mettre en œuvre pour pallier les difficultés que rencontrent de nombreux enfants.

    Dans notre ville des personnes bénévoles ont choisi d’apporter un soutien scolaire à des enfants qui en ont besoin. Pourquoi une telle démarche ? Parce qu’agir contre l’inégalité signifie donner des moyens de “ réussir ” à ceux qui n’ont pas au départ les meilleurs atouts, et ce quelles qu’en soient les raisons.

    Ces personnes se sentent concernées en tant que citoyens et recherchent, par leur action, à rétablir un meilleur équilibre entre tous les élèves. Cet engagement est d’une grande richesse pour tous ceux qui le pratiquent : découverte des autres, ouverture vers d’autres quartiers de la ville, retour aux transmissions de savoirs entre les générations, échanges interculturels.

    Si l’école est un pôle de transmission des savoirs et des valeurs, sommes-nous tous égaux pour l’appropriation de ces apprentissages ? Cerains jeunes expriment leur mal-être à l’école et rejettent le système officiel d’apprentissage. Il n’est pas aisé pour tous les enfants d’apprendre à apprendre, de comprendre les consignes, de s’ouvrir sur leur environnement et sur la complexité des relations humaines et sociales.

    La famille est le lieu idéal pour permettre à l’enfant de “ comprendre ” l’école, et tous les parents souhaitent la réussite professionnelle de leurs enfants : pourtant, nous savons bien que toutes les familles n’ont pas les mêmes possibilités ni les mêmes disponibilités.

    Vous disposez de temps pour accompagner ces jeunes ?

    Vous avez le désir de communiquer vos compétences et vos savoirs ? 

    En vous investissant, vous contribuerez à faire vivre le principe d’égalité et vous apporterez également votre pierre à la politique de prévention.

    Mieux vivre ensemble, cela dépend aussi de vous : participez à la vie associative pour construire une ville plus solidaire, rejoignez celles et ceux qui font vivre les associations de notre ville.

     Jean-Pierre LETTRON 


     LA SOGEPARC ET L’EURO

     

    Approbation d'un avenant pour la prolongation des conventions d'exploitation du parc de stationnement de la ville par la SOGEPARC

    Le passage à la monnaie unique au 1er janvier 2002 implique le renouvellement des horodateurs implantés sur la voirie et des équipements de péage du parc de la Gare gérés par le groupe SOGEPARC.

    Aussi, pour la bonne exécution du service public, la Ville a demandé au délégataire de réaliser les travaux nécessaires au passage à l'Euro tant pour le stationnement payant sur voirie que pour le parc de la Gare et de prendre en charge les investissements correspondants, soit 1 900 000 Francs hors taxes.

    Compte tenu de la réalisation de ces investissements matériels non prévus au contrat initial, de nature à modifier l'économie générale de la délégation et de l'impossibilité de les amortir sur la durée restant à courir sans une augmentation des tarifs manifestement excessive, il est proposé de prolonger la durée de la convention de délégation jusqu'au 31 décembre 2007, conformément aux dispositions de l'article L 1411‑2b du Code Général des Collectivités Territoriales.

     

    Voici, tels qu’ils nous ont été présentés, le coût et la prise en charge de la modification des horodateurs de notre ville, pour le passage à l’Euro.

    1 900 000 F sans aucune étude préalable et sans solution alternative, il allait de soi que nous ne pouvions approuver une telle dépense, d’autant que la SOGEPARC bénéficie déjà une garantie de recette.

    Argument supplémentaire : à notre connaissance nulle société ne peut faire payer à ses clients les coûts du passage à l’Euro !

    Après débat, la majorité des élus a repoussé ce point au prochain conseil municipal.

    octobre 2001

    INONDATIONS DU 7 JUILLET :
    LES SINISTRÉS VICTIMES DE L'INERTIE DE LA MUNICIPALITÉ

     Dans la nuit du 6 au 7 juillet, un orage particulièrement violent, a entraîné, cette année encore, de graves inondations dans notre commune. Vous avez vu récemment les panneaux publiant l'arrêté interministériel qualifiant ces inondations de "catastrophe naturelle".

     Ceux d'entre vous qui n'ont pas été victimes des inondations en ont conclu, avec soulagement, que les sinistrés seraient indemnisés par leur compagnie d'assurance : un orage exceptionnel de plus, qui n’aurait pas du être traiter avec désinvolture, comme l’a fait la majorité municipale dans le numéro de "Bourg-la-Reine Magazine" pages 3, 5 et 29 que vous venez de recevoir chez vous.

     Pour les sinistrés, la réalité est bien différente : les compagnies d'assurance leur opposent une franchise de 10 000F, prix à payer pour la mauvaise gestion du dossier par la municipalité.

     Les assureurs se référent à l'article 3 de l'arrêté affiché dans nos rues[1]. Cet arrêté précise que le montant de la franchise dépend de l'existence d'un PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES NATURELS PRÉVISIBLES.

     Or un tel plan n'a jamais été adopté par la ville de Bourg-la-Reine[2], et nous détenons le triste record d'arrêtés de catastrophe naturelle pour inondations (8 depuis février 1995), parmi toutes les communes visées par l'annexe de l'arrêté.

     Autrement dit, faute d'avoir établi un plan de prévention des inondations, un risque que nos concitoyens ne connaissent que trop bien, la municipalité a condamné les victimes de ces inondations à prendre à leur charge la franchise la plus élevée (4 fois la franchise habituelle) soit 10 000 Francs. 

    Maintenant, que faire pour une prise en charge solidaire de cette inondation catastrophique? 

    Plusieurs pistes sont possibles :

    lAgir de manière solidaire, toutes forces politiques et associatives confondues, auprès des pouvoirs publics pour faire valoir que les travaux en cours rue de Fontenay (construction d’un nouveau collecteur) prouvent qu'une action a été entreprise pour limiter le risque d'inondation.

    lFaire agir la solidarité entre Réginaburgiens, en faisant prendre en charge par la commune le surcoût payé par les sinistrés en raison de l'absence de plan de prévention.

    lLancer immédiatement le plan de prévention des risques d'inondation au prochain conseil municipal car rien ne permet de dire que les travaux assurés par le SIAAP arrêteront l'ensemble des inondations sur le territoire de BLR

     A ce jour, qu'a fait la majorité municipale, si ce n'est de traiter avec légèreté la question dans le magazine municipal ?

    Rien !

    C'est le moment d'agir, ensemble, pour que les victimes de l'inondation du 7 juillet soient justement indemnisées.

    [1] Art. 3. - La franchise applicable est modulée en fonction du nombre d'arrêtés pris pour un même risque, depuis le 2 février 1995, dans les communes qui ne se sont pas dotées d'un plan de prévention des risques naturels prévisibles pour le risque concerné.
    Pour ces communes, le nombre de ces arrêtés figure entre parenthèses, dans l'annexe. Il prend en compte non seulement les arrêtés antérieurs pris pour un même risque mais aussi le présent arrêté.

    [2] A l'heure actuelle, nous ignorons si l'absence de plan de prévention du risque d'inondation correspond à une négligence coupable de la municipalité ou à une volonté délibérée de ne pas établir un tel plan, pour éviter les conséquences facilement prévisibles sur le plan d'occupation des sols.

    novembre 2001

    Intercommunalité : le grand secret

    Déjà, pendant la campagne municipale, nous vous avions alertés sur le silence qui régnait autour des projets d'intercommunalité du maire.
    Nous n'en savons toujours pas plus, alors qu'autour de nous les projets se bousculent.
    Ainsi, à Sceaux, ville avec laquelle nous avons déjà une intercommunalité de gestion sur le Conservatoire, les Tennis, les Gémeaux, et une intercommunalité institutionnelle via le Contrat de Ville des Blagis, la Mission Locale, l'AIB : à Sceaux, donc, le Conseil Municipal a délibéré (eh oui!), le 27 septembre, en faveur d'une communauté d'agglomérations dans le sud des Hauts-de-Seine, appelée " Vallée Scientifique et Technologique de la Bièvre ".
    En consultant le journal de Sceaux, illustré de cartes, se confirme ce que nous savions déjà, forts de quelques connaissances de géographie : Bourg-la-Reine est bien dans le Sud des Hauts de Seine! et se trouve effectivement, sauf à disparaître dans un trou de l'espace-temps, dans la " patate " qui représente cette future communauté d'agglomérations...
    Alors, Monsieur Chevreau, qu'en est-il pour Bourg-la-Reine ? Quand vous déciderez-vous à dévoiler vos intentions à votre conseil municipal et à la population ? et à leur demander leur avis ?


    CARTE SCOLAIRE ET SECURITE DES ENFANTS

    L'école élémentaire Pierre Loti a enfin ouvert ses portes pour la rentrée 2001.
    Si un certain nombre de problèmes se posent aujourd'hui, beaucoup sont inhérents à la mise en place d'une nouvelle école. Par contre il en est un sur lequel nous nous sommes interrogés, à savoir le découpage de la carte scolaire si difficile à établir.
    Pour le quartier des Bas Coquarts, le découpage se présente comme suit :
    - Le groupe scolaire Faïencerie accueille les enfants de la résidence La Fayette,
    - L'école Pierre Loti les enfants de la résidence Normandie.
    Le constat est le suivant :
    Les enfants demeurant du côté La Fayette traversent de bon matin la départementale vers le côté Normandie, et attendent l'arrivée du car qui les emmènera à l'école de la Faïencerie. A cette heure-ci, leur sécurité est assurée par le seul feu tricolore du rond point du Dr Schweitzer, mais il peut y avoir toujours un petit malin qui traversera sur le passage protégé de la départementale, qui, bien que dangereux, n'est pas surveillé. 
    Un peu plus tard, les enfants demeurant à la résidence Normandie empruntent la voie de Montrouge pour aller traverser pour la grande majorité au feu sis devant le gymnase des Bas Coquarts où la sécurité du passage protégé est renforcée par la présence d'une " mamie trafic ". Il est important de s'interroger sur ce choix car, en tout état de caus, tous les enfants des Bas Coquarts doivent traverser la départementale à une heure de pointe. N'aurait-il pas été plus logique d'éviter ce danger en procédant à l'inverse, les enfants de Normandie continuant à prendre le car pour se rendre à la Faïencerie et les enfants de La Fayette empruntant la rue de Montrouge pour aller à Pierre Loti ?. Ainsi le gros risque d'accident de circulation serait nettement réduit, puisqu'il n'y aurait plus de traversée pour les écoliers du Primaire. La traversée ne concernerait plus alors que les enfants de Maternelle, qui en principe sont tous accompagnés.
    La carte scolaire étant encore provisoire, nous espérons que la municipalité tiendra compte de nos remarques, afin d'assurer au mieux la sécurité de nos écoliers.


    Salles municipales : plus il y en a, moins vous pouvez en disposer!

    Comme vous le savez, a été inauguré en mars dernier un complexe de salles de réunions situé derrière la mairie, " l'Espace Joseph Kessel ".
    Par ailleurs, cette année, nous fêtons le centenaire de la loi de 1901 sur la liberté d'association.
    En cadeau d'anniversaire, les associations de Bourg-la-Reine ont une bonne surprise : lorsqu'elles demandent une salle pour tenir leurs réunions, au lieu de la salle des Conférences ou de la salle des Familles, auparavant prêtées jusqu'à 23h, on leur propose " l'espace Kessel ", à condition expresse... d'avoir vidé les lieux avant 22h : paix des riverains oblige.
    Quel progrès ! Nos concitoyens associatifs pourront ainsi se coucher tôt, et tant pis si leurs réunions doivent commencer à l'heure où ils rentrent de leur travail.
    Au fait, deux questions : qu'en aurait pensé Joseph Kessel, lui-même grand noctambule ? Et, plus sérieusement, qui se souvient qu'un des arguments opposés par le maire à la construction d'une crèche à cet emplacement était, déjà, le risque de bruit occasionné par les bambins ? Heureux riverains, pas de bruit le jour, pas de bruit le soir, et en outre ils bénéficient seuls d'un espace pourtant public, mais soigneusement clos...

    decembre 2001

    BONNES FETES A TOUS

    2001 se termine et les fêtes de fin d’année arrivent, nous avons tous mérité cette « trêve des confiseurs ». 2001 à été l’année des élections municipales et de ce fait une année importante pour l’expression de vos besoins et de l’amélioration de votre cadre de vie.
    2002 sera l’année d’autres échéances électorales, je ne doute pas que vous saurez exprimer vos opinions et faire vivre la démocratie avec le même civisme que par le passé.
    Gardons pour cette fin d’année une pensée pour les peuples de notre planète qui actuellement souffrent de la faim, de la guerre, du manque de démocratie et souvent des trois à la fois. N’oublions pas non plus les réginaburgiennes et les réginaburgiens pour qui malheur ou difficultés ternissent cette période.
    A toutes et à tous bonnes et heureuses fêtes de fin d’année.

    Jean-Pierre LETTRON


    CE DONT ON PARLE : AU CONSEIL MUNICIPAL DU 17 OCTOBRE 2001

    CRECHE. Nous vous entretenons depuis longtemps de ce dossier et du choix désastreux fait pour son emplacement, boulevard Joffre.
    Dernier avatar de ce dossier : l’emplacement retenu pour cette crèche ne permettait de construire que 38 berceaux. Ce déficit de place devait être compensé par un fonctionnement  en crèche familiale pour les enfants de 3 mois à 18 mois.
    Ce fonctionnement s’avère non viable, le recrutement des assistantes maternelles sur Bourg-la-Reine étant difficile (la crèche familiale de la rue des Rosiers a 5 postes non pourvus !). De plus, une  assistante ne peut pas garder trois enfants de 3 à 18 mois, ce  n’est donc pas viable financièrement pour elle… Conclusion, cette crèche ne fonctionnera très probablement pas en crèche familiale, et ne comptera que  38 berceaux.
    Ce qui n’empêche pas son coût prévu de grimper : de 3,5 MF initialement, on est passé à 6,9 MF en février 2001, on en est aujourd’hui à 7,8 MF …

    ET CE DONT ON NE PARLE PAS :

    VOUS AVEZ  vu pousser des parpaings sur la Nationale 20, entre la place de la Libération et la rue René Roeckel. Toute velléité de piste cyclable ou de voie pour autobus a donc été enterrée, vive le Tout-Voiture.
    Quant à sa réalisation pratique, les riverains se posent quelques questions. Pourquoi certains bateaux ont des débouchés, et pas d’autres ? Comment les déchets ménagers et les objets encombrants seront-ils ramassés ? Où se gareront les camions de déménagement  ceux de livraison ?


    L’INTERCOMMUNALITÉ est en construction tout autour de nous.

    Rappelons qu’une communauté d’agglomération fonctionne avec une taxe professionnelle à taux unique sur son territoire. L’Etat s’est engagé à verser une dotation forfaitaire de 250F par habitant.
    Le maire de Sceaux, en faisant prendre une délibération par son conseil municipal le 27 septembre, a engagé le préfet à proposer dans les deux mois qui suivent un périmètre pertinent pour une communauté d’agglomération autour de Sceaux. Ensuite, les communes concernées auront trois mois pour se prononcer. En l’absence de délibération, l’accord de fait de la ville concernée est acquis.
    Donc, très probablement, pour notre ville, le compte à rebours est engagé. A suivre de très près……


    L’ECOLE VALLET a fermé ses portes mais le bâtiment reste. Sans aucun débat, la ville a refusé le préempter cette parcelle, laissant le soin à un organisme de HLM privé de construire des logements.
    Or, il y a matière à débat : le bâtiment, qui a un caractère certain, pourrait être préservé, il est idéalement placé pour y installer le centre social qui fait cruellement défaut à Bourg-la-Reine, outil qui permettrait enfin de développer alphabétisation, accompagnement scolaire et familial, accompagnement social …

    janvier 2002

    VOEUX DES ELUS DE LA LISTES CITOYEN A BOURG-LA-REINE

    février 2002

    Intercommunalité : les enjeux de la Communauté d’agglomération

     Autour de nous, il est question d’intercommunalité, en termes parfois dithyrambiques, parfois négatifs, mais … toujours vagues.

    Qu’en est-il aujourd’hui ? Nombre de communes prennent position sur la possibilité d’entrer dans une communauté d’agglomération. Sceaux le 26 septembre, puis Antony le 30 novembre, ont pris des délibérations en ce sens.

    Les délibérations de Sceaux et Antony ont en commun de ne parler que de « territoire », comme si le territoire pouvait se définir sans avoir des objectifs communs, et donc sans savoir quelles compétences déléguer à la communauté d’agglomération.

    les 4 compétences obligatoires :

     1°) En matière de développement économique :

    -          création, aménagement, entretien et gestion des zones d'activités industrielles,

    -          commerciales, tertiaires, artisanales, portuaires ou aéroportuaires qui sont d'intérêt communautaire.

    -          action de développement économique d'intérêt communautaire ;

     2°)En matière d'aménagement de l'espace communautaire :

    -          schéma directeur et schéma de secteur, création et réalisation des zones d'aménagement concerté d'intérêt communautaire ;

     3°) En matière d'équilibre social de l'habitat sur le territoire communautaire

    -          programme local de l'habitat ;

    -          politique du logement, notamment du logement social d'intérêt communautaire en faveur du logement des personnes défavorisées ;

    -          amélioration du parc immobilier bâti d'intérêt communautaire.

     4°) En matière de politique de la ville dans la communauté :

    -          dispositif de développement local et d'insertion économique et sociale d'intérêt communautaire ;

    -          dispositifs locaux d'intérêt communautaire, de prévention de la délinquance.

     Et 3 compétences à choisir parmi les suivantes :

    1) Création, aménagement et entretien de voirie d'intérêt communautaire : création, aménagement et gestion de parcs de stationnement d'intérêt communautaire ;

    2°) Assainissement ;

    ) Eau ;

    4°) En matière de protection et de mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie : lutte contre la pollution de l'air, lutte contre les nuisances sonores, élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés ou partie de cette compétence dans les conditions fixées par l'article L.2224-13 ;

    5°) Construction, aménagement, entretien et gestion d'équipements culturels et sportifs d'intérêt communautaire.

     On imagine qu’il est difficile de choisir le périmètre de la communauté sans savoir ce qu’on a envie de faire ensemble ! Et entre les deux mariés potentiels que sont Sceaux et Antony, les périmètres ne sont guère comparables, Sceaux envisage une vingtaine de communes alors qu’Antony, n’en élit que 5 …, Bourg-la-Reine étant invité des deux côtés …

     De plus, il ne suffit pas de vouloir agir ensemble dans certains domaines, encore faut-il savoir sur quelles valeurs fonder cette action , sachant que ce ne peut être la somme de tous les égoïsmes. Si le contrat de ville (intercommunal : Sceaux, Bourg-la-Reine, Fontenay-aux-Roses et Bagneux) fonctionne depuis plus de 10 ans, c’est qu’il est fondé sur une valeur commune, la solidarité envers les habitants les plus en difficulté. Qu’en sera-t-il dans une future communauté d’agglomération ?

     En termes fiscaux, le communauté d’agglomération a des sources de revenus importantes ;

    la taxe professionnelle ­unique

    les taxes relatives aux services gérés par la communauté,

    une dotation de l’état (37,54 euros par habitant)

     En conclusion, il faut pour Bourg-la-Reine un débat réel, portant sur les vrais sujets : les compétences à déléguer, l’évaluation des conséquences fiscales,

    mars 2002

    Collecte sélective

    Le 13 février a été présenté au conseil municipal l’étude du cabinet SYNORGANIS d’aide à la décision pour la mise en place des collectes sélectives.

    La municipalité est désormais contrainte de décider rapidement de la mise en place de son mode de collecte.

    De plus le dernier délai pour obtenir des subventions sur le budget 2002 pour l’achat des bacs est juin 2002.

    A ce jour un groupe de travail a été mis en place pour émettre un avis avant le vote définitif du conseil municipal. Nous en ferons partie.

    Son rôle sera d’entendre les avis des habitants au travers des associations de locataires, de quartiers et des bailleurs. Incontestablement il aura peu de temps pour accomplir sa mission sincère et transparente. Il vous faudra être vigilant pour saisir l’occasion de vous exprimer !

    Les solutions techniques envisagées sont les suivantes :

    Ø      Collecte des O.M. (ordures ménagères) sur trois jours (actuellement sur six jours)

    Ø      Collecte des emballages et journaux une fois par semaine en mélange

    Ø      Collecte du verre :

    §         En apport volontaire

    §         Variante en porte à porte

    Ø      Collecte des déchets verts :

    §         Apport volontaire au centre technique municipal (rue de la Bièvre) et compostage individuel

    §         Variante en porte à porte

    Ø      Variante de précollecte en pavillon :

    §         Collecte en bacs

    §         Collecte en sacs

    Etapes de la mise en place

    Ø      Phase de concertation

    §         Décision de principe                        conseil municipal du 13 février 2002

    §         Concertation sur les scénarios              3 mois

    §         Approbation du mode de collecte             conseil municipal du 15 mai 2002.

    §         Recrutement de deux ambassadeurs de tri

    Ø      Phase de réalisation

    §         Enquête de « conteneurisation »                   3 mois

    §         Appel d’offres pour le matériel ( si nécessaire)      3 mois

    §         Commande du matériel de précollecte

    §         Conception et réalisation des outils

    §         de communication en parallèle

    §         Mise en place du matériel                  15 jours

    §         Suivi des collectes                      permanent

    §         Etude de validation après 3 mois de collecte

     Dans le meilleur des cas la collecte sélective pourra commencer en janvier 2003, soit

    -         un an après la date du 01/01/2002 fixé par la loi du 13/07/1992

    -         et 6 ans après notre premier article dans cette tribune.


    POUBELLE-FICTION (MARS 1996)

    Le dossier "Récupération des déchets " du magazine de mars 1996 nous a plongé dans la perplexité : oui, les camions photographiés portaient bien la pancarte " Bourg-la-Reine "; non, ils n’emportaient pas des sacs poubelles plus ou moins éventrés, mais le contenu de magnifiques et hygiéniques conteneurs ! L’usage de ceux-ci, réservé jusqu'à présent aux immeubles, serait-il en passe d'être rapidement étendu aux pavillons, comme c'est le cas depuis longtemps dans toutes les communes voisines ? Ce serait déjà un grand progrès, en attendant la récupération sélective des cartons, plastiques, etc, très bien expliquée dans le dossier, à défaut d'être organisée sur le terrain.

    avril 2002

    QUEL AVENIR POUR LE CENTRE-VILLE ?

    La dernière phase d’aménagement du Centre-Ville commence : elle concerne le bord Est de la Nationale 20, c’est-à-dire la zone bordant l’avenue du Gal Leclerc de la place Condorcet à la rue de la Bièvre. Il suffit de regarder l’illustration présentée dans le dernier numéro de « Bourg-la-Reine Magazine » pour se rendre compte qu’il s’agit d’une opération décisive, qui donnera son aspect définitif au cœur de notre commune. Nous n’en sommes qu’au début des études, mais c’est une étape cruciale : c’est dans les mois qui viennent que vous aurez à donner votre avis. La convention passée avec la SEM 92, prévoit qu’au cours de la deuxième phase (trois mois), on recueillera vos souhaits concernant ,les équipements publics, la circulation et le stationnement, les activités, les commerces, les services, au moyen d’un questionnaire dans « Bourg-la-Reine Magazine».

    Au cours de la phase suivante (trois mois), les orientations d’aménagement et les différents scénarii seront présentés au cours de trois réunions publiques ciblées (commerçants, associations, habitants). Il est inquiétant de noter que l’encart diffusé récemment parle, lui, « d’une large concertation autour du scénario d’aménagement retenu », ce qui réduit évidemment considérablement le champ de la concertation.

    Il vous faudra être d’autant plus vigilants pour ne pas manquer cette courte phase de concertation que la dernière phase des études (deux mois) prévoit effectivement une information sur le scénario retenu, les procédures juridiques et administratives, et sur le déroulement des opérations futures.

    C’est donc dès maintenant que vous devez réfléchir à ce que vous souhaitez pour votre Centre-Ville. Souhaitez-vous une rangée d’immeubles aussi hauts que ceux récemment construits sur le bord Ouest de l’avenue ?

    -          Où voyez-vous le partage des voies (pour les piétons, les transports en commun, les véhicules automobiles, les vélos) ?

    -          Est-ce ainsi que vous concevez un lieu « d’animation, de rencontres et d’échanges » ?

    -          Quelle est votre idée personnelle d’un « aménagement paysager » ?

    -          Quels équipements publics (sociaux, culturels) souhaitez vous en Centre-Ville ?

    -          Comment tirer partie de cette opération pour promouvoir la mixité sociale (45 familles seront à reloger)?

    Il s’agit du dernier grand projet immobilier à Bourg-la-Reine, c’est la dernière occasion de transformer une voie de circulation à haut débit en un vrai Centre-Ville : à nous de ne pas la manquer !


    Quel avenir pour le CAEL ?

    Le CAEL a alerté ses adhérents sur les difficultés que lui posent ses locaux : face à une demande croissante, ils s’avèrent trop petits et conduisent de plus en plus souvent à proposer des horaires malcommodes, ou à refuser de créer des activités. Leur extension sur l’emplacement actuel est impossible pour des raisons techniques liées à la nature du terrain.

    Nous avons donc alerté la commission Culture sur la nécessité de débattre cette question, et avons eu la surprise d’apprendre qu’un « groupe de travail » avait été constitué, et que les représentants désignés par « la Mairie » étaient trois membres du conseil municipal, tous de la majorité municipale, et deux personnalités extérieures.

    Une fois de plus nous dénonçons ces procédés, qui interdisent tout information transparente et toute contribution de notre part à un débat qui concerne au premier chef les habitants de notre ville ! D’autant plus que l’opération immobilière en centre ville serait une des pistes possibles pour satisfaire les besoins du CAEL, s’ils s’avèrent réels.

    Nous ferons donc tout pour que les conseillers municipaux de la minorité participent à ce débat, et puissent faire prévaloir l’intérêt des Réginaburgiens, adhérents présents ou potentiels de cette importante structure d’animation et d’éducation qu’est le CAEL.

    mai 2002

    Un cambriolage prévisible

    L'école Pierre Loti a été cambriolée dans la nuit du 10 au 11 mars 2002. Pour ce qu'on en sait, le matériel informatique tout neuf a complètement disparu, ce qui montre que les voleurs ont disposé du temps et de la logistique de transport suffisants pour commettre leur larcin.

    Nous n'insisterons pas sur la discutable conception de la démocratie du maire et de son adjointe en charge de la commission des affaires scolaires qui consiste à ne pas tenir les élus au courant des faits graves survenant dans notre ville.

    On nous avait tellement vanté le système de sécurité "sur-top" de la nouvelle école pour justifier l'absence d'un gardien que nous nous désolons, une fois de plus concernant cette école qui pose bien d'autres problèmes aux enfants et aux enseignants, de la manière dont elle a été conçue et réalisée.

    La nécessité d'un gardien dans un école ne se limitait pas aux problèmes de sécurité. Nos arguments, rappelons le, concernaient :

    ·          l'accueil et le lien social qu'une présence permanente représentent,

    ·          l'accueil des fournisseurs venant livrer, et qui obligent le directeur a interrompre son cours pour aller ouvrir,

    ·          la difficulté pour la municipalité de mettre les salles de l'école à la disposition des parents pour les réunions de parents d'élèves,

    ·          l'impossibilité pour les enseignants de travailler dans leurs classes après les cours, car ils doivent partir au moment où on ferme.

    En absence d'information, nous nous demandons quand et comment le matériel sera remplacé, qui va payer, et quand toutes les autres malfaçons de cette école vont enfin être réglées.

    Alain COHEN ADAD, Marie-Hélène PREVOTEAU, Lucien SELLIER.


    L'absence de collecte sélective nous a coûté au minimum 189.500 euros en 2001.

    Si la décision de passer à la collecte sélective avait été prise à temps pour être mise en œuvre en 2002, Bourg-la-Reine aurait économisé au minimum sur ses dépenses 2001 la bagatelle de 189.500 € soit 1.243.000 francs.

    Comment ?

    Déjà, la ville aurait eu droit à une TVA à 5,5 % sur la collecte et le traitement (budget de 767.000 €) contre 19,6 % actuellement, soit 90.400 € d'économies.

    Ensuite, une collecte du verre au porte à porte au lieu du seul apport volontaire aurait permis de collecter 260 tonnes de verre en plus. Mêlées aux ordures ménagères, elles nous coûtent 57,32 € la tonne. Si on avait mieux vendu les 640 tonnes qui peuvent être collectées, au lieu de s'en être désintéressé au profit des verriers, cela aurait rapporté à la commune 22,87 € la tonne. Au total, on a perdu 29.150 €. La Ligue Contre le Cancer appréciera, elle qui ne devrait avoir perçu que 8700 € en 2001.

    Pour les papiers et journaux, pour 220 tonnes parties en fumée, sur les 400 tonnes qui auraient pu être valorisées à 46 € la tonne, le même raisonnement nous donne 30.900 € de mieux.

    Idem pour les 343 tonnes de déchets verts (tontes de pelouse etc.) valorisables à 22,87 €, au lieu de nous coûter 52,75 € soit un surcoût de 27 € la tonne, et donc 9200 €.

    Et encore, nous n'avons pas compté d'autres économies comme la baisse du nombre de jours de collecte qui peut faire espérer 91500 € ou l'impact de la hausse de 9,6 % du coût de traitement par le Syndicat de Communes pour le Traitement des Ordures Ménagères (SYCTOM) en 2002. Car le même raisonnement peut être conduit pour 2002.

    Notre ville produit des déchets et doit payer pour leur élimination. Mais les déchets sont aussi une matière première. La collecte sélective augmente la valeur économique des déchets, et elle permet de réduire la quantité de déchets traités par incinération qui coûtent très cher.

    Le chiffrage du manque à gagner ou du trop payé par la ville est présenté pour conforter notre position et le souhait manifesté par de nombreux Réginaburgiens et leurs associations de quartier fédérées, d'une collecte sélective du verre et des déchets recyclables en porte à porte y compris les déchets végétaux.

    Alain COHEN ADAD, Marie-Hélène PREVOTEAU, Lucien SELLIER

    juin 2002

    Aux " Je-sais-tout" de la tribune de la majorité

    Le (courageux) auteur anonyme de l'entrefilet sur le vote des subventions a dû avoir un moment d'absence lors du vote du budget !

    Sur le vote des subventions aux associations, comme chaque année, nous nous sommes abstenus. Ce, non parce que nous sommes contre les associations, mais au contraire parce que nous jugeons ces subventions insuffisantes, ou non proportionnées aux services rendus, dans plusieurs cas.

    Nous espérons que l'auteur de cette mensongère information publiera un démenti dans la prochaine tribune de la majorité, faute de quoi il s'expose, l'année prochaine, à un vote ligne à ligne de chaque subvention, où nous nous ferons un plaisir de répéter les arguments que nous avançons chaque année lors de la discussion privée qui prépare cet aspect du budget.

    Et nous convions les présidents d'association, CAEL en tête, à venir assister au conseil municipal pour voir qui prend la défense de leurs subventions.

    Catherine Riégel


    Présidentielle 2002

    Il n’est pas dans nos habitudes de commenter dans cette tribune l’actualité nationale. Cependant, le résultat du premier tour de ces élections présidentielles ne peut nous laisser silencieux. Tous vos élus de la liste Citoyen à Bourg-la-Reine, au delà de la déception de voir éliminé un candidat dont chacun reconnaissait l’intégrité et l’engagement profond, ont été amenés à se prononcer sans ambiguïté pour qu’au second tour le candidat de l’extrême-droite ait un « score » minimum. En votant ainsi pour Jacques Chirac, en lui accordant un score inespéré dans des conditions normales, nous voulions aussi rappeler à celui-ci que son résultat plébiscitaire lui imposera un devoir vis-à-vis de l’ensemble du corps électoral, et non plus seulement devant ses électeurs traditionnels.

    En mars 2001, la liste « Citoyen à Bourg-la-Reine » se présentait devant vos suffrages, avec la participation et le soutien de l’association « Citoyen à Bourg-la-Reine » et des partis politiques (PS, Verts, MDC), en opposition à la politique municipale du maire sortant, M. Chevreau.

    En mai 2002, tous vos élus sur cette liste ont pris position en faveur du vote pour le seul candidat restant dont il était sûr qu’il ne s’attaquerait pas à la démocratie et la République, car nous refusons toute exclusion et toute solution démagogique aux problèmes qui assaillent certains de nos concitoyens. Ces problèmes ne peuvent plus être dissimulés, et ils devront être enfin regardés en face par le futur gouvernement s’il ne veut pas risquer d’être sanctionné à son tour.

    l’ensemble des élus de la liste « Citoyen à Bourg-la-Reine » 

    Jean-Pierre LETTRON - Catherine RIEGEL - Jean-Louis PERIGNON - Lucien SELLIER - Marie-Hélène PREVOTEAU - Alain COHEN-ADAD

    septembre 2002

    Injustice fiscale : Bourg-la-Reine continue à se distinguer
    Au moment où les nouveaux arrivants à Bourg-la-Reine découvrent la feuille des impôts locaux, il nous faut rappeler que, depuis des années, nous demandons en vain au Maire et à sa majorité de corriger une injustice fiscale dont ils semblent au contraire s'enorgueillir : seule parmi les communes voisines, Bourg-la-Reine impose les locataires plus que les propriétaires : le taux de la taxe d'habitation est supérieure à la taxe sur le foncier bâti, comme le montre le tableau ci-dessous : 

    Vous qui êtes locataires à Bourg-la-Reine, inutile de vous faire des illusions : le maire et sa majorité considèrent que, même symboliquement, il est important que vous soyez plus imposés que les propriétaires. 


    Budget d'assainissement : la cagnotte.
    Il ne suffit pas d'acheter l'eau, il faut bien sûr payer aussi le traitement des eaux usées. C'est pourquoi les consommateurs d'eau que vous êtes payez systématiquement, incluse dans le prix de l'eau, une redevance destinée à alimenter le budget d'assainissement. Un budget qu'il faudrait ... assainir, précisément, car dans les dernières années, il a surtout servi à constituer une confortable cagnotte. L'excédent d'investissement est passé de 953 591 F en 1999 à 1 645 278 F en 2000 pour atteindre 3 932 934 F (568 141 euros) en 2001. De deux choses l'une : soit la ville accumule du retard dans les travaux d'assainissement des eaux usées, soit le montant de la redevance est excessif, et il importe d'en réduire rapidement le taux. 


    Intercommunalité : on n'est jamais mieux servi que par soi-même ...
    Ce dont M. Devedjian, maire d'Antony, rêvait, M. Devedjian, ministre, l'a fait. 
    Le sort de notre intercommunalité s'est donc scellé au mois de juillet. Bourg-la-Reine sera " mariée ", devant M. le ministre, à sa bonne ville d'Antony, et par la même occasion à Châtenay-Malabry, Sceaux, Le Plessis-Robinson et Wissous. Comme dit M. Devedjian, 'j'ai un peu aidé à ce que tout me monde se mette d'accord ", quitte à éliminer toute ville qui ne le serait pas ! et toute ville qui ne serait pas de droite, comme Fontenay-aux-Roses ... Rappelons que, il y a quelques mois, le préfet avait demandé que l'intercommunalité respecte deux principes : la mixité politique, et le respect des territoires de la politique de la ville. Aujourd'hui, changement de ministre, changement de principes ... Alors que la politique de la ville est une compétence obligatoire de l'intercommunalité, le territoire décrété par M. Devedjian ne tient compte d'aucun des deux contrats de ville intercommunaux, celui d'Antony - Massy pour le grand ensemble et celui de Bourg-la-Reine - Bagneux - Fontenay - Sceaux pour les Blagis ... Que va devenir ce dernier, renouvelé jusqu'en 2006 ?
    Cependant, ainsi placés devant le fait du prince, nous espérons vivement un minimum de démocratie et de transparence dans le fonctionnement de l'intercommunalité, comme cela se pratique pour le contrat de ville des Blagis.

    octobre 2002

    Intercommunalité 
    UN COUP BAS VENU D'EN HAUT


    Depuis que le périmètre de l'intercommunalité à été fixé, nous vous avons fait part dans le numéro précédent de BLR magazine de notre point de vue.
    De nombreux maires des communes voisines se sont exprimés sur le sujet : la réaction de Pascal BUCHET, Président du groupe socialiste au Conseil Général des Hauts-de-Seine et Maire de Fontenay-aux-Roses, est particulièrement intéressante à commenter, puisque Bourg-la-Reine est déjà associée à cette ville dans le cadre du contrat de ville pour le quartier des Blagis.

    Pascal BUCHET dénonce le " mauvais coup " porté contre l'intercommunalité imposé par le ministre des " libertés locales ". Il constate que l'ancien Maire d'Antony, devenu ministre, a visiblement trouvé des arguments très convaincants pour faire changer d'avis le Préfet : auparavant, celui-ci souhaitait que l'intercommunalité respecte la mixité politique et les territoires de la politique de la ville. Seule l' intervention du ministre (" J'ai un peu aidé à ce que tout le monde se mette d'accord ") peut expliquer que quelques mois plus tard, le préfet prenne un arrêté pour créer un établissement public de coopération intercommunale limité à un périmètre correspondant très précisément aux vœux du ministre, c'est-à-dire comportant la 13ème circonscription législative (Antony, Châtenay, Sceaux, Bourg-la-Reine) et en y associant le Plessis-Robinson et Wissous pour des raisons purement politiciennes.

    Fervents partisans de l'intercommunalité, les maires de Fontenay-aux-Roses, Sceaux et Issy-les-Moulineaux avaient initié depuis plus d'un an une démarche intercommunale dans le sud des Hauts-de-Seine en y associant tous les autres maires du sud du département : "Soucieux de l'intérêt général, nous avons travaillé pendant des mois pour une intercommunalité de projet associant toutes les communes du sud des Hauts-de-Seine, sans regarder la couleur politique de chacun des maires".

    De nombreuses communes avaient déjà délibéré sur cette volonté de créer une intercommunalité correspondant au bassin de vie des habitants du sud des Hauts-de-Seine, en tenant compte des actions intercommunales existantes, telles que celle des Blagis (politique de la ville), et des sites d'activités économiques comme par exemple la ZIPEC de Clamart et du Plessis.

    Aujourd'hui, c'est un véritable " charcutage politicien venu d'en haut" que veut imposer l'ancien maire d'Antony contre l'avis des maires du sud des Hauts-de-Seine. Etrange conception des " libertés locales " imposée d'en haut par un ministre contre la volonté exprimée par les élus d'en bas !

    Pascal BUCHET a écrit au Préfet dès la fin juin 2002 pour dénoncer ce " coup bas contre l'intercommunalité ". Il souhaite que les élus du sud des Hauts-de-Seine ne se " couchent " pas devant cette mainmise politicienne contre l'intérêt général des habitants, et que le ministre " des libertés locales " donne l'exemple au lieu de " mettre tout le monde d'accord " par la voie préfectorale.

    novembre 2002

    La communauté d'agglomération
    La nouvelle communauté d'agglomération dite "des Hauts de Bièvre ", qui regroupe Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux et Wissous, est en cours d'installation. Le conseil municipal a délibéré à son sujet le 2 octobre 2002. A cette occasion, nous avons posé les questions sur les points qui engagent l'avenir de notre ville dans ce nouveau cadre.

    La pertinence du périmètre ?
    - l'absence de Fontenay aux Roses et Bagneux : ces communes sont partie prenante du contrat de ville intercommunal des Blagis, qui a fait l'objet d'un contrat avec l'état jusqu'en 2006. Leur absence de l'intercommunalité, alors que la politique de la ville est une des compétences intercommunales, pose problème. A cela le maire a répondu que ce contrat 
    - D'autre part le Plessis-Robinson, intégrée à l'intercommunalité, partage avec Clamart (hors de l'intercommunalité) une zone industrielle : ce qui créera un autre problème.
    - Enfin, et ce n'est pas la moindre de nos interrogations, cette communauté se trouve dans les faits dotée d'une ville " centre ", Antony, de par son poids démographique et politique. Cette ville aura la minorité de blocage au sein du conseil d'agglomération, y compris pour les extensions futures. Il est paradoxal qu'une structure nouvelle conduise dans les faits à risquer de créer des pouvoirs centraux supplémentaires ...

    Existe-t-il un vrai projet ?
    En fait, qu'y aura-t-il de changé pour chacun de nous ? La communauté d'agglomération, si elle a pris toutes les compétences prévues par la loi sauf celles relatives aux déchets, en a réduit singulièrement la portée en les limitant à celles " d'intérêt communautaire ". A la limite, cette structure pourrait rester une coquille vide ...
    En effet, rappelons que, lorsque l'exercice d'une compétence est conditionné par la définition de l'intérêt communautaire de la communauté d'agglomération, cet intérêt communautaire doit être défini à la majorité des deux tiers du conseil de la communauté d'agglomération, faute d'avoir été définis dès la création de la communauté.

    La démocratie a-t-elle progressé ?
    Nous avons obtenu deux assurances : 
    - d'une part, le conseil d'agglomération tiendra ses séances publiquement ; 
    - d'autre part, nous y aurons un représentant (Jean-Pierre Lettron).
    Saluons au passage cette décision de notre maire, c'est à notre connaissance une des seules communautés d'agglomération qui ait reconnu la nécessité de cette transparence. Attribuons-en le mérite, pour une part, à la qualité des interventions et suggestions faites par la minorité municipale lors des travaux en commissions, au conseil municipal et à l'ADIB ...

    Par contre, la possibilité laissée au conseil communautaire de déléguer son pouvoir de délibération à un Bureau restreint risque de lui ôter beaucoup de son pouvoir , ses prérogatives pouvant se limite au vote du budget, des taxes, et du choix des équipements d'intérêt communautaire ...


    La situation dans les crèches
    La situation reste tendue pour l'accueil des jeunes enfants. En juin dernier, 211 demandes ont été présentées, contre 160 l'année précédente. 95 ont pu être satisfaites, contre 80 l'année précédente. Accroissement de la taille des familles (beaucoup de familles nombreuses, voire très nombreuses), manque de places en crèche collective, mais aussi difficulté de recruter des assistantes maternelles pour la crèche familiale, et politique de refus d'accueil des enfants de moins de trois ans par l'éducation nationale, se conjuguent pour expliquer ces difficultés. Si la construction de la nouvelle crèche est urgentissime, elle ne répondra pas à tous les problèmes, et les causes de des difficultés à recruter du personnel sont à étudier et résoudre également de façon urgente.

    décembre 2002

    Nouvelle ZAC centre ville
    Le conseil municipal du 13 novembre devra se prononcer sur l’opération d’aménagement du centre ville Est. Au moment ou nous écrivons (10/11/2002) nous pouvons faire d’ores et déjà les remarques suivantes :

    1. Les abords de la place Condorcet ont été sortis du périmètre alors que la convention avec la SEM 92 précisait que cette place «est apparue comme un espace public structurant essentiel……élément essentiel de la dynamique et de l'animation urbaine de la ville. Sa restructuration permettrait d'offrir un espace plus qualitatif, la création d'un pôle commercial et la restructuration des services administratifs de la ville ».

    2. Le document remis aux conseillers municipaux précise les principes d’aménagement :
    · Elargissement de l’avenue du Général Leclerc à 22 mètres, avec création d’une contre-allée,
    · Respect des hauteurs de construction fixées par le plan d’occupation des sols du 29 mars 2000 (ndlr 21 mètres au faîtage),
    · Renforcement de l’animation commerciale le long de l’avenue,
    · Architecture en harmonie avec l’esprit du centre-ville notamment formes et hauteurs des bâtiments, largeurs de façades variées, retraits ponctuels, placettes dans l’alignement…
    Ces quatre points, seuls proposés au moment où nous devons voter cette convention, nous semblent des vérités de La Palice bien insuffisantes !

    3. L’investissement est important pour les Réginaburgiens :
    2 612 300 € pour les acquisitions déjà effectuées
    4 000 000€ pour le déficit prévisionnel
    soit 6 612 300€ (43 373 844F) 367€ (2 400F) par habitant
    Il nous semble impensable de l’engager sans avoir une vision claire de la répartition en mètres carrés pour :
    - les commerces,
    - les logements privés,
    - les logements locatifs aidés,
    - les espaces pour équipements publics.
    Cette opération sera l’une des dernières opportunités pour réaliser un centre ville où marier pôle commercial, mixité sociale et équipement collectif utile à tous.
    Les quelques esquisses que nous avons pu voir dans le hall de la mairie ne nous rassurent pas sur le choix architectural de cette opération. Pour préserver l’avenir, compte tenu des documents en notre possession, nous ne sommes pas à ce jour favorables au projet de la majorité. A suivre…
    Jean-Pierre LETTRON , Catherine RIEGEL, Jean-Louis PERIGNON


    QUE NOEL 2002 DONNE RAISON A LA PAIX POUR TOUS LES HOMMES
    Au bord du chemin, un chêne se dressait. Sans doute dix fois plus vieux que les bouleaux, il était dix fois plus gros et s’élevait dix fois plus haut. C’était un chêne énorme, de deux brasses de tour, avec des branches brisées depuis longtemps et une écorce crevassée, couturée de bosses et d’escarres. Ses larges bras noueux et disgracieux, étendus sans la moindre symétrie, lui donnaient, parmi les jeunes bouleaux souriants, l’aspect d’un vieux monstre courroucé, dédaigneux. Seul, il refusait de s’abandonner à l’enchantement du renouveau, et refusait de voir le printemps et le soleil.
    *************************************
    Comme il inspectait les alentours, son regard, émerveillé, s’arrêta sur un arbre qu’il ne reconnut pas d’abord. Transfiguré, le vieux chêne semblait une pyramide de verdure luxuriante, pâmée sous la caresse du couchant. Disparus, les membres tors, les bosses et les crevasses ; oubliés, la hargne et le sénile désespoir. De son écorce rude et centenaire jaillissait à cru de jeunes feuilles si gonflées de sève qu’on se demandait comment ce patriarche avait pu les mettre au monde, leur donner la vie. « Eh oui, c’est bien le même chêne », se dit enfin André, qui se sentit aussitôt soulevé par un sentiment spontané d’allégresse et de renouveau.
    Léon Tolstoï, La Guerre et la Paix, Livre deuxième, aux chapitres I et III.
    Jean-Pierre LETTRON , Catherine RIEGEL, Jean-Louis PERIGNON


    LES ELUS DE L’OPPOSITION VOUS SOUHAITENT DE JOYEUSES FÊTES DE NOËL

    janvier 2003

    Les problèmes de transport à Bourg-la-Reine

    Chacun en est conscient, Bourg-la-Reine est fort bien desservie par la RATP, et c'est ce qui y attire beaucoup de candidats au logement.
    Cependant, tous ceux qui utilisent les transports en commun se rendent compte de la limite atteinte par le RER B, victime presque quotidiennement d'incidents et de retards, et totalement surchargé aux heures de pointe.
    Aussi une récente réunion de l'Association des Usagers des Transports a été l'occasion pour beaucoup d'entre nous d'avoir un point de la situation et un échange avec, en particulier, Jean-Claude Gaillot, directeur des transports de la région Ile-de-France, (et auparavant. conseiller municipal sur la liste Citoyen à Bourg-la-Reine.)
    Trois grands thèmes retenus dans le cadre du "plan de déplacement urbain" peuvent nous concerner directement :
    - Travailler "l'intermodalité des axes" : en particulier à Bourg-la-Reine retravailler la place de la gare pour donner leur place aux autobus, au parking, aux trains, aux vélos
    - Réunir dans des "comités d'axes" les maires, transporteurs, services techniques, associations d'usagers, de commerçants, de parents d'élèves ;.. pour améliorer la fiabilité et la vitesse commerciale de la desserte locale. Un tel comité existe pour la N20.
    - Pour les trajets inférieurs à 2 km, donner toute sa place au vélo par des pistes cyclables et des parcs à vélos sécurisés dans les gares et les équipements publics.

    Malheureusement les travaux des deux comités qui nous concernent (comité de pôle pour la gare, comité d'axe pour la N20) ne font l'objet ni de publicité, ni de débat. Pourtant nous sommes nombreux à avoir des idées et à souhaiter les faire parvenir aux instances concernées.
    Par exemple, le RER pourrait être soulagé si les autobus étaient plus réguliers et fiables :la traversée des autobus dans notre ville pourrait être améliorée considérablement par l'installation de feux spécifiquement dédiés aux autobus qui passeraient au vert dès qu'un autobus se présente à l'une des entrées de la ville. Ce serait d'autant plus réalisable que la N20 est en sens unique à Bourg-la-Reine !
    Autre exemple, le retour des vélos, qui a fait l'objet de velléités vite abandonnées, pourrait être aidé par la création, de dessertes le long du boulevard Carnot, de l'Allée d'honneur à Sceaux, l'installation de parcs sécurisés près des lieux publics, et la création d'itinéraires raccordant les axes faciles à équiper.

    Résoudre les problèmes quotidiens de transport, améliorer l'environnement à court et moyen terme, c'est possible à condition d'en avoir la volonté politique : à nous de peser sur les décideurs politiques pour que chacun d'eux, au lieu de veiller jalousement sur son pré carré, établisse des liens avec les autres, tente d'agir pour limiter les besoins de déplacement, par exemple dans la répartition des bureaux et des logements sur la région parisienne, et donne la parole aux usagers.
    Malheureusement nous sommes fort inquiets sur l'intérêt apporté à ce sujet par les pouvoirs publics, qui diminuent le budget des transports alors qu'il y a déjà un retard d'équipement en région parisienne équivalent à deux contrats de plan !


    Les Elus de la liste Citoyen A Bourg-la-reine vous souhaitent une bonne et heureuse année 2003

    février 2003

    PROJET DE LOI SUR LA DECENTRALISATION
    Le gouvernement a décidé de relancer le processus de décentralisation. À cet effet, il a saisi le Sénat et l'Assemblée Nationale d'un projet de loi qui tend à modifier de manière sensible le paysage institutionnel français.
    Sous couvert de décentralisation, nous pensons que cette réforme constitutionnelle pose de graves problèmes.
    Elle risque d'engager une rupture de l'unité nationale, un éclatement de la République.
    Elle est porteuse d'un accroissement des inégalités entre les citoyens et les territoires car elle ne comporte pas dans son texte, de manière précise, les dispositifs et les moyens financiers indispensables pour assurer à chacun et en tout lieu, la solidarité nationale.
    En portant atteinte aux péréquations nationales, elle peut contribuer à la remise en cause de l'unicité des services publics, c'est-à-dire de leur existence même face au secteur privé.
    Elle concerne donc l'avenir de l'ensemble de nos organisations civiques et territoriales qui se feront transférer davantage de compétences à partir de dangereuses expérimentations . C'est-à-dire aussi davantage de charges très insuffisamment compensées ?, nous en avons fait l'expérience.
    Les élus pourront se voir donc contraints de décider d'importantes augmentations des impôts locaux qui sont - rappelons-le - parmi les plus injustes car ils ne tiennent pas assez compte des ressources des ménages.

    J'ai supprimé les trois alinéas suivants parce qu'ils me paraissent redondants avec le texte du vœu qui est suffisamment clair sur ce point
    Par delà nos différences d'opinion nous sommes tous attachés à l'avenir de nos collectivités, à celui de nos territoires et de la France, nous sommes attentifs à la vie quotidienne de nos concitoyens c'est pourquoi nous avons pris la décision de nous adresser lors du prochain conseil municipal le mercredi 5 février à 19 heures à l'ensemble des élus du conseil municipal. Nous espérons qu'un grand nombre de réginaburgiens, attachés comme nous à la République et à l'unité nationale, seront présents pour soutenir par leur présence le vœu que nous soumettrons au vote du conseil municipal.

    VOEU PRÉSENTE PAR LES LISTES " CITOYEN A BOURG-LA-REINE " ET "BOURG-LA-REINE DEMOCRATIE ET SOLIDARITE "
    le 5 février 2003 au conseil municipal de Bourg-la-reine

    Le projet de loi constitutionnelle relatif à l'organisation décentralisée de la République est en cours de discussion au Parlement.

    Le Conseil Municipal de BOURG-LA-REINE estime que cette loi nécessite un véritable débat national associant l'ensemble des citoyens, puisqu'elle vient modifier profondément le rôle de chaque institution dans la façon de répondre à leurs besoins.

    Que l'on soit " pour " ou " contre ", ce projet censé rapprocher les citoyens des lieux de décision, la moindre des choses serait que l'on commence par les consulter, et par consulter aussi l'ensemble des assemblées élues.

    Ce ne sont pas les 22 assises régionales des libertés locales, qui n'ont concerné que quelques milliers d'élus et de responsables socio-économiques, sur une demi-journée, qui permettront de répondre aux inquiétudes et aux attentes des populations et des élus.

    Aux attentes, car les écarts se creusent entre les réponses et les besoins des citoyens. Aux inquiétudes, comme par exemple, celles d'un transfert massif vers la fiscalité locale, au nom de la proximité, de toutes les compétences que l'État déléguerait : il suffit ici de citer les exemples trop explicites du financement des services d'incendie et de secours, après ceux des collèges et des lycées confiés aux Départements et aux Régions, lors de la première décentralisation ; ou plus récemment celui de la téléphonie mobile, où le désengagement de l'opérateur historique (France Télécom) des zones rurales peu rentables fait intervenir les Assemblées Départementales, et donc la fiscalité locale départementale, pour la couverture de ces zonesDans la majorité gouvernementale même, on a entendu une voix "autorisée", celle de Monsieur Jean-Louis DEBRE, Président de l'Assemblée Nationale, parler " d'une grande braderie qui risquait de laisser la République en lambeaux " .

    Il y aurait également contradiction à permettre aux citoyens de s'exprimer par référendum pour " réformer au niveau local " sur des sujets certes importants, mais locaux, et leur refuser d'avoir la parole sur ce qui aura de grandes répercussions sur leur vie.

    Il n'est peut-être pas non plus inutile de rappeler que c'est ce qu'avait promis le Président de la République lui-même lorsqu'il n'était que le candidat Jacques CHIRAC, souhaitant qu'une nouvelle " étape de la décentralisation " soit mise en œuvre et " approuvée par les Français par référendum ".

    Chacun et chacune doit être capable de se faire son opinion en toute connaissance de cause. Chaque Conseil Municipal devrait ainsi être appelé à émettre un avis sur la décentralisation et le rôle des collectivités locales, ce débat étant préparé par des réunions ou rencontres locales auxquelles les habitants seraient invités, afin d'être informés, consultés, et qu'ils puissent se forger une opinion.

    Ce débat devrait déboucher ensuite au niveau national, sur l'organisation d'un référendum. En effet, quand on s'apprête à modifier de façon si importante la Constitution de la République, c'est au peuple français et au suffrage universel direct de décider en conscience.

    Signé par :
    Jean-Pierre LETTRON - Dominique FORETTE - Catherine RIEGEL - Jean-Louis PERIGNON - Lucien SELLIER - Marie-Hélène PREVOTEAU - Alain COHEN-ADAD

    mars 2003

    Litige sur le règlement intérieur : Après plus de sept ans la raison l'emporte sur l'obstination.
    Après les élections de juin 1995 la majorité nous avait proposé un règlement intérieur du Conseil Municipal qui nous avait conduits à contester immédiatement certains articles. C'est ainsi que nous avions dû saisir le Tribunal Administratif pour faire annuler une phrase contenue dans l'article 8 du règlement intérieur selon laquelle "les débats et les avis des commissions permanentes ne peuvent pas être portées à la connaissance du public autrement que lors des séances du Conseil Municipal ", ainsi qu'une phrase de l'article 17 selon laquelle "le maire peut soumettre à l'approbation du Conseil Municipal les points urgents qui ne revêtent pas une importance capitale et qu'il se propose d'ajouter à l'examen du Conseil Municipal du jour". Le 12 février 2000 le Tribunal Administratif de Paris nous avait donné raison. Cette décision fut actée au Conseil Municipal de juin 2000 et le règlement intérieur rectifié en conséquence. Ce qui n'empêcha pas la ville de faire appel de ce jugement... Puis intervinrent de nouvelles élections, un nouveau règlement intérieur fut voté, qui ne reprenait pas les clauses litigieuses ... mais pendant ce temps la justice poursuivait son chemin et l'audience publique d'appel devait intervenir le 11 février 2003 pour juger du bien-fondé de l'appel fait par la commune de Bourg-la-Reine ! Par une lettre recommandée enregistrée au greffe le 6 février 2003 la mairie de Bourg-la-Reine s'est enfin désistée de son appel. Ce désistement met un terme définitif à cette procédure juridique, et démontre que même lorsqu'on est minoritaire, la ténacité et la consistance du point de vue peuvent permettre de faire avancer la démocratie locale.



    -Décentralisation, Démocratie
    Comme vous avez pu le lire dans le numéro précédent de " Bourg-la-Reine magazine ", les deux listes d'opposition avaient déposé au conseil municipal du 5 février 2003 un vœu concernant le projet de loi sur la décentralisation. Ce vœu, au-delà de toute question partisane, proposait simplement, que l'on soit pour ou contre le projet du gouvernement, que le peuple français puisse se prononcer par référendum sur son contenu (ce qui avait d'ailleurs été promis par Jacques Chirac lorsqu'il n'était " que " candidat !). Non seulement notre vœu n'a pas été voté, mais il n'a pas même pas été débattu. En effet les représentants de la majorité ont refusé de débattre de son contenu. Alors que nous savons par expérience que seuls les débats au plus près des citoyens, c'est-à-dire sur le périmètre communal, peuvent permettre à tous d'y participer. Aujourd'hui, paradoxalement, il n'y a pas de débat de proximité, pour un projet qui prétend rapprocher l'administration du citoyen !. Quand on s'apprête à modifier de façon aussi importante la constitution de la république, il serait légitime de remettre entre les mains du peuple français et du suffrage universel direct le pouvoir de dire " oui " ou " non " à ce changement. Pourtant le débat national montre qu'il ne suffit pas de faire bloc dans une famille politique pour masquer les divergences qui peuvent naître ici et là. M. Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée Nationale, n'a-t-il pas lui-même traité ce projet de "grande braderie qui risquait de laisser la république en lambeaux " ? À gauche comme à droite, nous sommes certains que, dans les semaines qui viennent, nombreux seront ceux qui, défendant l'égalité de tous les citoyens sur l'ensemble du territoire national, se mobiliseront à temps pour que " décentralisation " ne rime pas avec accroissement des inégalités entre les citoyens de par leur lieu de résidence. Si décentraliser consiste à rapprocher l'administration des citoyens, alors oui cela est juste et nécessaire, mais si décentraliser conduit à créer des régions sans solidarité entre elles, à laisser de nouvelles féodalités se mettre en place, et en tout état de cause à mettre ces régions en concurrence les unes par rapport aux autres en passant par pertes et profits les notions d'aménagement du territoire, alors non, cela tourne le dos au sens du progrès et à la justice sociale pour tous.

     

    avril 2003

     

    COMMUNAUTE D'AGLOMERATION : LE FINANCEMENT
    Le débat d'orientation budgétaire de la Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre, qui a eu lieu le 6 mars, a permis de préciser les données financières de base, c'est-à-dire les deux types de recettes de fonctionnement de la Communauté d'Agglomération: 1) La majeure partie des recettes de fonctionnement sera issue de la taxe professionnelle (produit TP et certaines compensations, soit environ 36,6 M¤ en 2003). Les bases sur lesquelles la TP est calculées sont évidemment différentes suivant le niveau d'activité économique des six communes ; actuellement, les taux de TP sont , eux aussi, différents. Les taux des six villes seront harmonisés sur une durée de 12 ans, et les produits de la TP seront alors approximativement proportionnels aux bases. En supposant, pour simplifier, que celles-ci soient inchangées, on voit que la contribution relative de Wissous sera deux fois plus importante que maintenant (passant de 10% à 20%), tandis que celle de Bourg-la-Reine sera plus faible (de 9% à 5%).

    		Antony	  Bourg-la-Reine   	   Chatenay-Malabry	Plessis-Robinson       Sceaux		Wissous
    Taux TP 2003	12,273%	  15,381%	   15,830%		10,898%		   13,493%	5,958%
    Taux TP 2014	11,100%	  11,100%	   11,100%		11,100%		   11,100%	11,100%

    AJUSTEMENT PROGRESSIF, SUR 12 ANS, DES TAUX DE LA TAXE PROFESSIONNELLE DES 6 COMMUNES, AFIN DE PARVENIR À UN TAUX UNIQUE (Taux moyen pondéré des bases de TP (Produit TP/Bases TP) : 11,10%)

    Produit de la Taxe professionnelle : situation de départ 2003

    Produit de la Taxe professionnelle : situation théorique en 2014

    2) En second lieu, la Communauté d'Agglomération va percevoir en 2003 une dotation globale de fonctionnement, estimé à 35,52 € par habitant, ce qui devrait représenter un montant d'environ 5,6 M€. Cependant, cette recette n'est que transitoire et " pourrait faire l'objet d'un examen critique " selon Patrick DEVEDJIAN, aucune certitude sur son taux dans les prochaines années, ni même sur son maintient.

    COMMUNIQUÉ DE PATRICK DEVEDJIAN MINISTRE DÉLÉGUÉ AUX LIBERTÉS LOCALES relatif au quatrième bilan d'application de la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale
    - Assurer aux EPCI les ressources nécessaires à l'exercice de leurs compétences L'essor de l'intercommunalité et la prise en charge par les EPCI de compétences aux enjeux financiers désormais très lourds nécessite d'assurer à l'avenir aux EPCI une meilleure prévisibilité et une plus grande stabilité de leurs ressources. Dans cet esprit, une attention toute particulière devra être apportée, à l'occasion des réformes à venir, à l'aménagement des règles de calcul de la dotation globale de fonctionnement (DGF) allouée aux EPCI. A cette occasion, le coefficient d'intégration fiscale, paramètre déterminant de la répartition de la DGF, pourrait faire l'objet d'un examen critique, afin notamment d'en corriger certains aspects parfois négatifs sur le calcul des attributions individuelles de DGF.
    Jean-Pierre LETTRON Catherine RIEGEL Jean-Louis PERIGNON

     

    mai 2003

     

    A LA BAISSE

    L’examen de l’évolution sur plusieurs années du budget de la ville permet de faire quelques observations importantes :

    Ce qui est stable : (Graph  1)

    Entre les prévisions (BP : Budget primitif) et les réalisations (CA : Compte administratif), on remarque la courbe en dents de scie qui traduit la différence toujours très importante entre les prévisions de dépenses d’équipement et ce qui est effectivement réalisé. A l’inverse, on note la stabilité des dépenses de personnel au fil des ans (rapportées aux dépenses réelles de fonctionnement) ; le pourcentage à Bourg-la-Reine est inférieur à la moyenne pour les communes de 10 000 à 20 000 habitants d’Ile-de-France ( 51%), ce qui signifie probablement que notre commune a relativement peu de services en régie directe. Enfin, on constate que le poids de la dette par rapport aux recettes de fonctionnement est en plateau depuis1999 : mais pour combien de temps ? C’est la question que l’on peut se poser lorsqu’on observe ce qui baisse ...

    Ce qui baisse : (Graph  2)

    Les bilans des deux dernières années mettent en évidence une baisse importante (424 000 euros en 2001, 528 000 euros en 2002) du « bénéfice »  de l’année (dit « excédent de la section de fonctionnement »). De même, on observe une diminution des sommes réservées en 2002 et 2003 à l’autofinancement des dépenses d’équipement (c’est-à-dire, le financement en dehors des subventions et du recours à l’emprunt).

    Qu’arrivera-t-il ensuite ?

    Diminution des recettes de fonctionnement, diminution de l’autofinancement (voir figure 2), on peut se demander où la commune ira chercher le financement de ses équipements dans les prochaines années. Dans le recours à l’emprunt ? Peut-être, puisque le poids relatif de la dette (72,5% sur la figure 1) est inférieur à celui des communes semblables de l’Ile-de-France (84%). Mais on peut penser aussi que c’en est bientôt fini de la stabilité des taux d’imposition, que la majorité affiche fièrement dans « Bourg-la-Reine Magazine » en caractères gras de 2 cm : alors, soyons attentifs à ce qui risque d’être bientôt ... à la hausse !

     

    juin 2003

     

    Taxes … et collecte sélective

    Concernant la présentation du budget (BlR Magazine avril) et le dossier sur le tri collectif (mai 2003),  nous pensons que vous serez intéressés par quelques informations complémentaires.

    Par exemple, savez-vous que nous persistons à être la seule commune de notre communauté d’agglomération à avoir un taux de taxe d’habitation (TH, payée par tout y compris les locataires) supérieur à celui de la taxe sur le foncier bâti (TFB : payée par les seuls propriétaires ) ?

    Ville

    Nb habitants

    TH 2002

    TFB 2002

    Antony

    60 420

    11,07

    16,91

    Bourg-la-Reine

    18 497

    12,69

    12,47

    Châtenay-Malabry

    30 919

    14,03

    16,26

    Le Plessis-Robinson

    21 759

    12,62

    18,38

    Sceaux

    19 850

    10,35

    15,59

    Par exemple, savez-vous que 14,5 = 0 ?

    En effet, là où on vous annonce un taux d’augmentation des taxes locales de 0%, on oublie de vous dire que la taxe liée au traitement des ordures ménagères augmente, elle, de 14,5 % !

    Coût de la collecte et du traitement des ordures ménagères à Bourg-la-Reine

    2002

    prévu 2003

    Augmentation

    1.2000.000 €

    1.374.000€

    14,50%

    Cette évolution fracassante, imputée par la majorité à la mise en place du coût de la collecte sélective, dénote plutôt à notre sens une mauvaise gestion de ce dossier depuis des années, comme le montre le tableau comparatif suivant. En réalité, l’incinération des ordures ménagères, prolongée depuis des années alors que nos voisines avaient mis en place la collecte sélective, nous a déjà coûté fort cher. La collecte sélective , au lieu de nous coûter plus cher, devrait diminuer les coûts de collecte, puisqu’il n’y aura plus de ramassage quotidien. Encore une fois nous ne pouvons que nous étonner de la gestion financière de ce dossier !

    Evolution de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères entre 1999 et 2002

     

    TEOM 2002 (*)

    TEOM 1999

    Delta TEOM

    Antony

    3,94

    4,02

    -0,08

    Bourg-la-Reine

    4,27

    3,78

    +0,49

    Châtenay-Malabry

    5,95

    6,33

    -0,38

    Sceaux

    4,64

    4,64

    0

    Le traitement des déchets verts

    Là encore la comparaison avec les villes voisines  nous conduit à nous étonner de notre frilosité. Alors que, par exemple, à Antony on reconnaît l’intérêt du compostage et on y incite depuis des années par la distribution de composteurs à des prix préférentiels, à Bourg-la-Reine on nous propose … de transporter nos déchets à la déchetterie, opération fastidieuse, fatigante, salissante et qui coûte encore de l’énergie. Qui peut préférer ce transport à la solution écologique du compostage, qui transforme gratuitement non seulement les déchets verts mais aussi les épluchures et autre marc de café ?

    Catherine RIEGEL


    Square Meunier

    Il ne suffit pas de proclamer à quel point on s’intéresse aux jeunes, encore faut-il le prouver. Non seulement nos adolescents n’ont pas de lieu pour se livrer au roller ou au skate en toute sécurité, mais un des seuls espaces de convivialité et de jeux pour les enfants et leur famille a été occupé pendant trois semaines par un parc d’attraction coûteux. Nous demandons qu’à l’avenir il soit trouvé un autre emplacement pour les attractions payantes et que le square Meunier reste cet espace de jeux gratuit d’autant plus apprécié qu’il en existe très peu à Bourg-la-Reine.

    Jean-Louis PERIGNON

     

    septembre 2003

     

    ZAC de la Bièvre (Ilot Est du Centre-Ville).

    L’aménagement du bord Est de la nationale 20 est un enjeu majeur pour notre ville, puisqu’il déterminera définitivement l’aspect et la nature du Centre-Ville. Une étape importante vient d’être franchie avec le débat, au conseil municipal du 10 juillet, sur les dossiers de création et de réalisation de la zone d’aménagement concerté désormais appelée « ZAC de la Bièvre ». Ce débat faisait suite à l’enquête publique de mars dernier, et au rapport remis par le Commissaire enquêteur. Nous avions exprimé nos réserves sur ce projet, et nous avons eu la satisfaction de voir le Commissaire enquêteur demander plusieurs modifications allant dans notre sens. La plus importante concerne le logement social : la proportion passe de 10% à 20%, ce qui revient tout simplement à respecter la loi. Il reste bien des imperfections et incertitudes. Aménager le Centre-Ville, c’est l’occasion de réfléchir aux équipements publics, en particulier sur le plan culturel : pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour créer, par exemple, une  antenne du CAEL en Centre-Ville ? En fait, le seul équipement prévu ... est un parc de stationnement. Quant à l’aspect futur du Centre-Ville, le risque est grand que le bord Est soit une simple réplique du bord Ouest. Le respect du patrimoine historique, cher à beaucoup de nos concitoyens, et dont se préoccupait à juste titre le Commissaire enquêteur, se réduit actuellement à un projet de musée. L’architecture enfin : le Commissaire a bien noté que, lors de l’enquête publique « le style de l’architecture sans âme, la hauteur des bâtiments, la standardisation des logements, l’effet couloir ou canyon » étaient « maintes fois décrits et décriés par les observations négatives ». Il faudra être extrêmement vigilant pour que, sur ce point, on obtienne mieux que la « création de pans coupés » et la « limitation des saillies » prévues par nos édiles ...

    Jean-Louis Pérignon


     

    Ecole Pierre Loti : les nouveaux périmètres scolaires

    Ouverte depuis déjà deux ans, l’école Pierre Loti a eu un certain mal à rencontrer son public, malgré l’excellent travail qui y est accompli par son directeur et l’équipe pédagogique.

    Ces difficultés ne sont pas inattendues, en tous cas pour nous, qui avons dès la construction de cette école attiré l’attention de la municipalité sur la nécessité de lui fixer un périmètre d’affectation large et assurant le brassage des enfants de plusieurs quartiers. Malgré cela, le périmètre avait été fixé de manière trop restrictive et l’école n’arrivait pas à « décoller » au-delà de 6 classes, ce qui posait des problèmes pédagogiques et de « vie de groupe ».

    Aussi nous ne pouvons que nous féliciter que ce problème ait enfin été débattu au conseil municipal de juin et que la décision officielle d’élargir ce périmètre, suivant des critères de proximité géographique et de mixité sociale, ait été prise (sous la forme d’un arrêté à prendre par le maire et non pas d’une délibération du conseil municipal). Notre seul regret porte sur l’obligation pour les enfants de la résidence Lafayette de continuer à prendre le car pour se rendre à l’école de la Faïencerie : obligation contrebalancée, espérons-le, par le RASED (réseau d’aides spécialisées pour les enfants en difficulté) dont dispose cette école.                                                 

    Nous souhaitons une heureuse rentrée scolaire à tous, enfants, enseignants… et parents bien sûr. 

    Catherine RIEGEL


     

    Le 14 juillet 2003 un beau feu d'artifice, mais ni bal ni lampions 

    Si dans notre culture il y a eu une fête vraiment populaire c'est bien la célébration du 14 juillet. Chaque année à Bourg-la-Reine des centaines de personnes viennent de tous les quartiers de la ville voir le feu d'artifice au stade municipal. Ce jour-là les Réginaburgiens et les Réginaburgiennes sans aucune distinction d'origine, de culture ou d'opinion se réunissent pour apprécier un spectacle qui du plus petit au plus grand émerveille. À voir le plaisir que les spectateurs prennent, on se prend à rêver ... d’un autre feu d'artifice au cours de l'année !

    Mais sans doute le plus important serait qu'après ce spectacle féerique l'ensemble des spectateurs puisse se retrouver autour d'un bal populaire. En effet cette année, il n'y avait pas de bal à la caserne de pompiers. Dans ces conditions, il nous semble qu'il aurait été judicieux qu'un petit bal soit organisé au square au Meunier comme cela fut le cas il y a quelques années.

    Espérons que pour l'année prochaine les citoyens de notre ville puissent fêter la Fête Nationale tous ensemble avec feu d'artifice,  bal populaire et lampions. 

    Jean-Pierre LETTRON

     

    octobre 2003

     

    Pour cet éditorial de rentrée (rédigé début septembre), je tiens au nom de tous les conseillers municipaux de la liste « Citoyen à Bourg-la-Reine » à exprimer mes condoléances à toutes les familles ayant été endeuillées durant l'été dernier. Espérons qu'après une période aussi douloureuse, nous saurons collectivement tirer les leçons de ce drame, pour que les citoyens les plus fragiles que son nos aînés soient mieux entourés, et que ce que nous avons vécu cet été ne se reproduise plus. 

    Comme vous avez pu le constater dans les derniers numéros de « Bourg-la-Reine magazine », la page à côté de la nôtre, qui est la tribune de la majorité, est en fait une page de réponse à nos articles. Combien il serait pratique pour nous de lire les articles de la majorité avant de rédiger les nôtres. Ce privilège étant du domaine de la majorité nous allons essayer ce mois-ci d'en tirer profit. 

    Si la canicule s’est abattue sur notre pays, nous avons observé qu'à Bourg-la-Reine elle a été facétieuse. Comme vous pourrez le constater sur les photos ci-après, les effets de la canicule ne sont pas les mêmes sur les massifs de fleurs du centre-ville ou sur ceux de l'avenue de Montrouge. 

    Photos nº 1 légende : devant la mairie

    Photos nº 2 légende : avenue de la République

    Photos nº 3 légende : avenue de Montrouge

    Photos nº 4 légende : avenue de Montrouge

    Comment expliquer cette différence de traitement entre le centre-ville et l'avenue de Montrouge ? Nous comptons sur la page de droite (de la majorité municipale) pour nous en expliquer les raisons. Pour notre part nous ne pouvons à ce jour que constater, et nous faire l’écho des habitants des résidences Normandie et La Fayette qui, à juste titre, pensent que leur environnement n'a peut-être pas été pris en compte avec la même attention que celui du centre-ville.

    Autre sujet de préoccupation de nos concitoyens : l'état des accès au marché. Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, depuis plusieurs mois une partie du revêtement d'accès au marché se détériore.

    Photos nº 5

    Photos nº 6

    De nombreux utilisateurs du marché nous en ont fait la remarque, et cela ne date pas d'aujourd'hui ! Pour ma part je suis déjà intervenu lors de la commission de l'urbanisme et des travaux pour signaler cet état de fait. Cette situation ne saurait perdurer : cet article incitera peut-être la municipalité à commencer les travaux.

    Jean-Pierre LETTRON

     

    novembre 2003

     

    Deux mois après la canicule meurtrière de cet été, est-il possible d’en savoir plus sur les causes de cette catastrophe et les moyens d’éviter la prochaine ? 

    Tout d’abord, nous avons été frappés par le fait que, dès la mi-août, une entreprise, les Pompes Funèbres Générales, était capable d’annoncer l’ordre de grandeur réel des victimes, (15 000 décès supplémentaires par rapport à la moyenne des années précédentes) alors que l’Etat hésitait entre 300 et 3000 … Les systèmes d’alerte et de veille de l’Etat doivent être revus dans le sens d’une plus grande réactivité, sans renoncer bien sûr au recueil et au traitement ultérieur, et plus lent, de données statistiques dûment vérifiées.

    Aujourd’hui les statistiques permettant d’analyser ce qui s’est passé et de se comparer aux pays voisins ne sont pas encore disponibles.

    Cependant, une mission ministérielle et une mission parlementaire ont rendu deux rapports qui convergent (et confirment le diagnostic déjà établi par la Cour des Comptes) pour souligner les défauts, non seulement de nos systèmes d’alerte (en particulier dus à une hiérarchisation et un cloisonnement stricts des administrations concernées), mais surtout de la prise en charge des personnes âgées :

    § multiplicité et dispersion des dispositifs de « coordination » (CLIC, coordinations gérontologiques, missions APA,..),

    §  cloisonnement des dispositifs, sanitaire d’une part, social de l’autre

    §  personnel formé en nombre insuffisant,

    §  insuffisance du budget des services d’aide à domicile, limitant les salaires des personnels de façon outrageusement basse et conduisant à une politique restrictive dans l’accès à ces services,

    §  coup d’arrêt donné à la médicalisation des maisons de retraite pour des raisons budgétaires,

    Par contre la mission parlementaire a totalement exonéré médecins généralistes et familles des responsabilités qu’on aurait bien aimé leur faire porter en haut lieu. L’implication et le dévouement de la plupart d’entre elles ont d’ailleurs été soulignés.

    Ces deux rapports se rejoignent pour pointer la nécessité d’un effort considérable de refonte des dispositifs locaux du suivi des personnes âgées, les personnes isolées demandant une organisation spécifique à revoir entièrement.

    Ainsi, ils rejoignent (dans des termes beaucoup plus technocratiques) les constats que nous pouvons faire chaque jour lorsque nous sommes confrontés à un problème social : en termes simples,  difficulté de « s’y retrouver », de trouver le bon interlocuteur, d’avoir de l’information et de pouvoir la comprendre, délai d’attente sont le lot quotidien des familles confrontées à un problème familial de ce type.


     

    Dernière minute :

    Au conseil municipal du 8 octobre a été proposée la création d’une «agence départementale de la sécurité », sous l’égide du Conseil Général. Or, il ne s’agissait nullement de la sécurité des personnes âgées, mais de la sécurité au sens policier du terme.

    Nous avons réagi à cette proposition en soulignant que, une fois de plus, comme pour la faculté Léonard de Vinci, le conseil général préférait assurer d’autres missions que celles qui lui sont dévolues  : la coordination de l’aide sociale et de l’allocation personnalisée d’autonomie, la prévention. Par exemple, sur le site de notre conseil général, vous pourrez vérifier sa discrétion en matière de dispensaires et centres de prévention, ainsi que sur la prévention du cancer du sein, (en cherchant bien on trouve l’annonce de la naissance d’une association spécialisée qui est restée très discrète à ce jour !) : prévention pourtant capable d’assurer, sur un registre bien précieux aussi, la sécurité de nombreuses femmes.

     

    décembre 2003

     

    SERVICES PUBLICS

    Après avoir fermé l'agence clientèle de Bourg-la-Reine, la direction du centre d'EDF et GDF de Bagneux, s'apprête à fermer l'agence de Sceaux mi-novembre 2003.

    L'avis des habitants n'a bien sûr pas été sollicité, telles sont les pratiques actuelles des services publics. Cette agence reçoit en moyenne plus de 60 usagers par jour. En quelques années les directions d'EDF et de GDF ont fermé la moitié des 75 agences qui existaient en Ile de France.

    Tous les services publics sont menacés, l'emploi aussi...

    On ferme la maternité en tel endroit, tel hôpital ailleurs, tel bureau de poste, tant de classes d'école, de gendarmeries … et les agences France Télécom sont transformées en boutiques Orange pour vendre du portable...

    Ce sont tous les services publics de proximité qui sont dans le collimateur des libéraux, qui pourtant ne parlent que de décentralisation et de proximité devant les caméras et les micros. Face à cela les réactions des forces politiques gérant les municipalités ne sont pas à la hauteur de la dégradation des services que doivent et devront supporter les usagers des services publics.

    Pourtant nous devons le rappeler haut et fort : là ou l'Etat est majoritaire, c’est bien l'ensemble des citoyens qui sont propriétaires des entreprises nationales. L'Etat exerce en lieu et place des citoyens la gestion des entreprises publiques pour que l'intérêt général prime sur les intérêts particuliers.

    La fermeture des agences de proximité d'EDF-GDF, ce n'est pas la modernité !

    En effet désormais bon nombre d'habitants du Sud des Hauts-de-Seine devront aller à l’agence de Massy, qui se trouve dans une zone industrielle dépourvue de transports en commun, de ce fait beaucoup d'entre eux auront des difficultés pour s'y rendre : le paiement des factures en espèces, par exemple, se transformera en une véritable expédition. Les difficultés liées à la compréhension des factures, les conseils sur les usages, tout cela devra se faire par téléphone : on pénalise, une fois encore, ceux de nos concitoyens pour lesquels la proximité, le contact humain sont particulièrement importants. 

    Dans les jours qui viennent nous organisons une signature de pétition contre la fermeture des agences de proximité des services publics et contre le prix des services de certains d'entre eux (notamment France Télécom sur lequel nous ferons un article le mois prochain).


     

    Transfert à la communauté d’agglomération de la collecte et du traitement des ordures ménagères : quel bénéfice pour le contribuable ?

    Ce transfert, décidé par le Conseil Municipal le 8 octobre, devrait se traduire par le changement de l’entreprise chargée du traitement des ordures ménagères, et par une économie substantielle sur le coût à la tonne, comme on peut le voir sur la figure ci-dessous : 

    Le contribuable doit bénéficier de cette économie : soit par une diminution de la taxe des ordures ménagères, soit par une amélioration du service rendu, comme semble le préférer le Maire. Quoi qu’il en soit, il importe d’être vigilant : le bénéfice attendu de ce transfert de  compétence à la communauté d’agglomération ne doit pas, comme les ordures elles-mêmes … partir en fumée !

     

    janvier 2004

     

    NOS VŒUX 2004

    Fêtes en famille, avec les amis : retrouvailles heureuses, période propice aux vœux les meilleurs … nous souhaitons, nous aussi, une excellente année à tous les Réginaburgiens.Période de Fêtes, occasion aussi de prendre conscience de la solitude dans laquelle vivent beaucoup de nos concitoyens : c’est pourquoi nous ajouterons aux vœux traditionnels, des encouragements pour que chacun d'entre nous, à sa manière, persévère dans l'effort commun pour « mieux vivre ensemble », dans une société plus humaine et plus juste.

    Jean-Pierre LETTRON, Catherine RIEGEL, Jean-Louis PERIGNON, Lucien SELLIER, Marie-Hélène PREVOTEAU, Thierry LAURET.

     Pour ceux qui en ont déjà assez de l’hiver :

    Hiver, vous n’êtes qu’un vaurien !
    Eté est plaisant et gentil :
    En témoignent Mai et Avril,
    Qui l’accompagnent soir et matin
    Eté couvre champs, bois et fleurs
    De son vêtement de verdure
    Et de beaucoup d’autres couleurs
    Suivant le décret de Nature.
    Mais vous, Hiver, vous n’êtes
    Que neige, vent, pluie, et grésil ;
    On devrait vous mettre en exil !
    Sans hésiter, je dis tout net :
    Hiver, vous n’êtes qu’un vaurien !

    Charles d’Orléans (1394-1465)

     

    février 2004

     

    Les services publics communaux : la solidarité à l’épreuve.

    La « trêve des confiseurs » est un lointain passé. La décision récente de la majorité d’augmenter le tarif des crèches communales (+ 5.3%) et de créer un « forfait couche » est l’occasion de revenir sur la dérive des tarifs des services publics communaux, dont parlait notre collègue Forette dans la tribune de janvier.

    Le tableau ci-dessous indique les augmentations décidées ces dernières années :

     

    2000

    2001

    2002

    2003

    halte-garderie

    3,00%

    0

    10,00%

    5,00%

    concessions funéraires

    3,00%

    0

    3,50%

    3,00%

    taxes et redevances funéraires

    3,00%

    0

    3,50%

    3,00%

    classes de découverte

    2,50%

    3,50%

    3,00%

    3,00%

    centres de loisirs

    1,60%

    0

    3,50%

    5,00%

    Une augmentation votée dans l’année n s’applique à l’année n +1

     On peut apprécier l’effet de cette politique d’augmentation régulière des tarifs sur les recettes de la Ville. Voici l’évolution des « Redevances et droits des services à caractère social et à caractère culturel », d’après les cinq derniers comptes administratifs (CA) :

    Dans la même période, la majorité a choisi, au contraire, de maintenir constants les taux d’imposition. Voici, d’après ces mêmes comptes administratifs (CA), l’évolution de la recette des contributions directes :

     Autrement dit, le contribuable ne devrait pas se réjouir trop vite, et se rappeler qu’il est aussi usager : l’impôt est la traduction de la solidarité, et l’augmentation régulière du coût des services publics communaux est là pour lui rappeler que le choix de la majorité municipale est de flatter le contribuable … en faisant payer l’usager.

    Jean-louis PERIGNON – Jean-Pierre LETTRON

     

    mars 2004

     

    Nouvelle crèche : la sécurité de l’accès bientôt assurée ?

    Nous avions été opposés fermement au choix du 106 boulevard Joffre pour l’implantation de la nouvelle crèche.

    Cet emplacement cumulait plusieurs inconvénients dont certains hélas perdureront : en effet l’exiguïté du terrain n’a pas permis de réaliser intégralement le projet initial et en particulier le projet d’accueil familial, et la halte-garderie réduisant la capacité de la crèche à 38 enfants en « équivalent temps plein » au lieu des 68 initialement prévus par l’étude de programmation

    Cependant l’inconvénient majeur, à savoir l’emplacement sur une branche de la N20 (derrière une station service) et la difficulté de l’accès, sera en partie levé grâce à l’achat par la ville d’une parcelle située rue André Theuriet et qui permettra d’ici quelques mois, d’entrer à la crèche par une rue calme et un accès adapté. Félicitons-nous donc de cette avancée, qui prouve que nos critiques n’étaient pas totalement infondées…

    Jean-Louis PERIGNON


     Résidence des personnes âgées : et la qualité du service ?

    Le Centre Communal d’Action Sociale a confié en 1999 la gestion de la résidence de personnes âgées dite « Résidence la Vallée » (en réalité c’est un foyer-logement) à une association, l’AREPA, par un contrat d’affermage de 5 ans.

    Aujourd’hui le contrat vient à échéance et doit faire l’objet d’une remise en concurrence. A cette occasion les administrateurs du CCAS ont eu connaissance des modalités réelles de fonctionnement de la résidence. Il apparaît que l’AREPA n’a pas rempli toutes ses obligations, ni vis-à-vis du CCAS (rapports annuels incomplets et succincts et aucun élément sur l’évolution des loyers), ni surtout vis-à-vis des résidents : en particulier elle n’assure pas la sécurité 24 heures sur 24, s’estimant quitte avec la téléassistance : or il s’agit bien de deux services totalement distincts , la téléassistance étant assurée par le service public (le SAMU de Garches) qui est donc contraint d’intervenir même pour des incidents légers faute d’une présence de l’AREPA sur place 24h sur 24. Tant pis pour le déficit de la Sécurité Sociale ….

    Parmi les autres services non assurés, citons aussi l’animation, pour laquelle l’embauche d’une animatrice s’est enfin concrétisée…

    Quelques mois avant l’expiration du marché !

    S’il est certain que la gestion d’un foyer-logement requiert de recruter du personnel qualifié et que cela n’est pas toujours facile, il reste que l’abandon de certaines de ses obligations par l’AREPA semble un choix délibéré, d’autant plus inexcusable que l’examen de son compte d’exploitation laisse apparaître une marge que lui envieraient bien des entreprises privées. Rappelons qu’elle est supposée être une entreprise à but non lucratif !

    Catherine RIEGEL

     

    avril 2004

    C

    e matin, battant le pavé sur le quai de la gare, victime des soucis d’entretien sur le RER B, je réfléchis à cette chronique mensuelle.

    Elle est particulièrement difficile à écrire ce mois-ci : vous le savez, il nous est demandé de la fournir un mois avant sa publication (ce qui permet à la majorité de trouver des thèmes pour sa propre tribune). Or, dans un mois, les premières élections depuis trois ans auront eu lieu, le budget de la ville aura été voté, et nous serons forcément décalés par rapport à l’actualité qui vous préoccupe et qui aligne les mauvaises nouvelles : 265 000 personnes radiées du chômage du jour au lendemain, 300 000 logements manquent en Ile-de-France … Tout cela aura des conséquences sur les budgets du département (qui a l’obligation d’assumer le RMI des nouveaux radiés), de la région (qui cherche à juguler l’envolée des prix des terrains) …

    Mercantilisme……

    Mais sortant enfin du métro, une banderole « journée de la femme » sur la boutique de fleurs voisine me fait sourire … un peu jaune.

    Historiquement, la «journée de la femme» est une journée « des droits des femmes » et, contrairement à certaine idée reçue, elle n’émane nullement des Nations Unies, qui n’ont commencé à l’observer que le 8 mars 1975.

    -          Le 8 Mars 1910 à Copenhague une confédération internationale de femmes socialistes de tous pays a créé cette journée en vue de servir à la propagande du vote des femmes.

    -          Le 8 Mars 1914 les femmes réclament le droit de vote en Allemagne, elles l’obtiennent  le 12 Novembre 1918.

    -          Le 8 Mars dans notre calendrier, à Saint Pétersbourg, des ouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front.

    Les femmes de France n’ont obtenu le droit de vote que le 21 Avril 1944, avec un siècle de retard sur les hommes qui votent en France depuis 1848…

    Le 8 Mars 1948 en France des milliers de femmes défilent :100 000 femmes à Paris, 5000 femmes à Lyon, 30 000 à Marseille….)

    Les Américains essayent de récupérer la paternité de la date pour le Woman Day suite à une grève féminine (purement mythique) du 8 Mars 1857

    C'est en 1982 que le gouvernement socialiste français instaure le caractère officiel de la célébration de la journée de la femme le 8 Mars.

    Mais l’évidence est là : cette journée pour beaucoup a perdu de son sens, elle devient un prétexte de plus de récupération mercantile, à commencer par certains fleuristes : elle tombe très opportunément pour combler un creux commercial … entre la Saint-Valentin et la fête des mères !

     ……et Marchandage

    Les chercheurs français vivent depuis toujours dans l’incertitude du lendemain, mais depuis deux ans cette incertitude s’est muée en certitude de catastrophe. Cependant, leur demande fondamentale : maintien du recrutement pour les jeunes chercheurs qui ont mis 15 ans à être formés, a été qualifiée par le premier ministre de « marchandage ».

    On pourrait donc demander à l’Académie française de revoir les définitions des mots :

    « Négociation » ne s’applique désormais qu’aux buralistes et aux restaurateurs (professions tout à fait respectables bien évidemment), toute autre profession ne saurait se livrer qu’au marchandage. Citons, outre les chercheurs : les enseignants, le personnel hospitalier médical ou paramédical, les artistes et techniciens du spectacle…

     Catherine RIEGEL

    mai 2004

    2004 Hausse des d’impôt locaux

    En mai 2003, dans cette tribune, nous disions que l’évolution des comptes de la commune permettait de prévoir une très prochaine hausse des impôts locaux : voilà qui est fait, puisque la décision a été prise le 31 mars. La taxe d’habitation passe de 12.69% à 13.18%, et la taxe foncière de 12.47% à 12.96%. Pourquoi maintenant, et pourquoi le maire s’obstine-t-il à poursuivre une politique fiscale injuste, malgré nos demandes répétées, depuis de nombreuses années ?

    Pourquoi maintenant ? En mai, nous montrions que, depuis trois ans, on observait une baisse régulière du « bénéfice » de l’année (dit « excédent de la section de fonctionnement ») et des sommes réservées à l’autofinancement des dépenses d’équipement (c’est-à-dire, le financement en dehors des subventions et du recours à l’emprunt). C’est pourquoi il nous paraissait clair que le maire ne pourrait continuer à maintenir constants les taux d’imposition. Tout le monde voit bien l’intérêt psychologique de cette politique de stabilité des taux d’imposition, mais, faute d’avoir anticipé, le maire en vient maintenant à augmenter l’impôt dans des conditions assez paradoxales.  En effet, que constatons-nous ? Cette augmentation doit accroître les recettes de la commune de 562 000 euros. Or elle intervient alors que :

    1. l’excédent de la section de fonctionnement (le « bénéfice » de l’année 2003) dépasse de 459 000 euros celui de l’année précédente

    2. les prévisions de dépenses d’investissement pour 2004 sont inférieures de 4,7 millions d’euros à celles de 2003.

    Autrement dit, le maire  augmente les impôts alors que l’année précédente s’avère bénéficiaire, et l’année à venir moins coûteuse : paradoxe qui montre bien le côté artificiel de la stabilité des taux d’imposition des années précédentes.

    Par ailleurs, le maire persiste dans une politique fiscale injuste, puisqu’elle continue à privilégier les propriétaires par rapport aux locataires. Pourtant, nous lui avions demandé,  lors du débat d’orientation budgétaire, de saisir l’occasion pour, au moins, faire disparaître l’écart entre les deux taux d’imposition (voir figure : pour une recette identique, le taux unique serait de 13.08%).

     

    Avec cette hausse des impôts locaux finit donc la fiction de la « pression fiscale parfaitement contrôlée », dont on voit bien qu’elle n’était qu’un trompe l’œil. Ce qui perdure, en revanche, c’est le choix délibéré, idéologique, de l’injustice fiscale ...

    Jean-Louis PERIGNON


     

    Cantonales 2004 à Bourg-la-Reine

    S’il y a bien eu un vote sanction du gouvernement Raffarin sur l’ensemble du territoire national, nous ne pouvons que constater que pour le 1er tour des élections cantonales à Bourg-la-Reine le total des voix de gauche est :

    En recul de 4,83% par rapport aux municipales de 2001

    En progression de 2,16% par rapport aux cantonales de 1998.

    Le score exceptionnel du candidat représentant la gauche au 2ème tour est très encourageant, mais il faut tenir compte des mauvais reports à droite et à l’extrême droite, conséquence de la division de la droite au 1er tour.

    Pour les prochaines échéances rien n’est acquis, il reste donc 3 ans à l’ensemble de la gauche réginaburgienne pour élaborer un programme et une stratégie pour les prochaines municipales en respectant toutes les sensibilités et en éliminant toute volonté d’hégémonie d’une composante sur les autres.

    Jean-Pierre LETTRON

    juin 2004

     

    TRIBUNE/TO_2004-06.pdf


     

    L'énergie c'est aussi votre affaire !

     Le conseil municipal aura prochainement à décider de l’adhésion de notre commune à un groupement d'achat pour les fournitures d'électricité et de gaz de l'ensemble des bâtiments communaux.

    Nous ne savons pas quelle sera la décision de la majorité municipale. Examinons tout de même les conséquences d’une éventuelle adhésion.

    Dans l’ensemble des pays européens ayant choisi d'abandonner les opérateurs historiques pour la fourniture énergétique, ceci afin de mieux faire jouer la concurrence, les prix ont augmenté d’environ 30 % ; cela sans compter les pannes et coupures.

    La tendance est confirmée par tous les experts qui s’accordent sur un autre point : aucune baisse de prix dans les années à venir. C'est donc vers une augmentation des dépenses de la commune que nous entraînerait le choix d’abandonner EDF et GDF. Au moment où de nombreuses charges sont transférées aux collectivités locales, sans que leur financement soit assuré, il est évident que prendre le risque de voir s'envoler les factures d'électricité et de gaz dans notre commune serait une décision relevant de l'idéologie plutôt que de la bonne gestion des finances communales.

    Mais, au-delà du coût pour notre commune, sachons que c'est la remise en cause des services publics qui est à l'ordre du jour, dans le but de satisfaire les intérêts privés. Si nous ne mettons pas un coup d'arrêt à cette dérive, nous verrons, dans les prochaines années augmenter nos factures individuelles. La distribution de l’eau est un bel exemple de ce qui nous attend !

    Contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire, la France se place parmi les pays européens où le coût hors taxes de l'électricité est le moins élevé. Les industriels autorisés depuis plusieurs années à « faire leur marché ailleurs » constatent, et déplorent, l’augmentation de leurs factures.

    La force du service public intégré réside dans sa maîtrise des coûts et de la planification de la production pour que chacun puisse bénéficier d'un prix stable et juste, identique en tout point du territoire.

    Peut-on confier des énergies aussi vitales que le gaz et l'électricité à des intérêts visant le seul profit ?

    La réponse est évidente, c'est non.

    Parce que l'énergie n'est pas une marchandise.

    Ce qui est en cause dans le choix éventuel d’un fournisseur privé d’électricité et de gaz, c’est aussi la préservation d’un service public, gage de solidarité et d’efficacité : des qualités démontrées depuis cinquante ans par EDF-GDF, parfois dans des conditions extrêmes comme lors de la terrible tempête de l'hiver 1999.

    Avec l'ouverture du capital de EDF-GDF aux intérêts privés, les enjeux et les risques sont grands. Une telle décision ne se peut se prendre sans un vaste débat citoyen avec tous les Français.

    Nous considérons que c'est à la nation et donc à ses citoyens de décider de l’avenir des services publics car ils représentent notre bien commun.

    Espérons que le conseil municipal saura exprimer son attachement au service public créé par le Conseil National de la Résistance à la sortie de la guerre pour assurer à la France et aux Français une énergie garantissant un service équitable, un prix juste et stable et une indépendance énergétique.

    Jean-Pierre LETTRON

    septembre 2004

     

    TRIBUNE/TO_2004-09.pdf


    Compte administratif 2003 de la ville

    Au début de cette année, dans notre tribune de février consacrée à l’augmentation du coût des services, nous montrions que les satisfactions du contribuable devaient être tempérées par les mauvaises surprises de l’usager. L’examen des comptes de notre commune pour l’année 2003, et les courbes ci-dessous, confirment notre analyse : « le choix de la majorité municipale est de flatter le contribuable … en faisant payer l’usager ».

    En cette période de rentrée, cet exemple peut plus généralement servir d’appel à la vigilance : l’usager des services publics risque prochainement de faire les frais du libéralisme économique, le salarié de regretter le comportement du consommateur qui aura finalement poussé les entreprises à se délocaliser … Amenés à jouer des rôles antagonistes, il nous faut veiller à prendre en compte la complexité des choix, et ne pas nous laisser séduire par des solutions « de bon sens » … à court terme, finalement préjudiciables pour notre société et pour nous même.


     

    Gare de Bourg-la-Reine : la concertation escamotée

    Vous avez tous constaté le début des travaux d’aménagement de la gare de Bourg-la-Reine. On pourrait croire (espérer ?) que c’est l’aboutissement d’une large concertation : il n’en est rien.

     

    La gare de Bourg-la-Reine figure très logiquement parmi les pôles d’échange retenus au Plan de déplacements urbains (PDU). Ces pôles doivent faire l’objet d’une réflexion associant, au sein d’un comité de pôle (organe de décision), les opérateurs de transport concernés, les collectivités locales, et les associations concernées.

     

    Le pôle d’échange a été mis en place officiellement par le Syndicat des Transports d’Ile de France et le maire de Bourg-la-Reine ; l’association des usagers des transports (AUT – Ile de France), association représentative reconnue, y avait un représentant. Les formes étaient donc respectées … sauf que le comité de pôle ne s’est pas réuni ! Escamotées, l’intégration du projet dans la démarche du PDU, et toutes les étapes de concertation qui le caractérisent …

     

    La municipalité de Bourg-la-Reine a-t-elle eu peur d’aborder publiquement la question de  l’aménagement de la gare et de ses environs ? La  RATP a-t-elle redouté de devoir discuter de son projet avec les associations et avec les élus ? Ou, plus simplement, les deux se sont-elles accordées pour faire l’économie de la concertation ?

    octobre 2004

    TRIBUNE/TO_2004-10.pdf


    Citoyen... à Bourg-la-Reine,
    en France, en Europe et dans le monde

    « Trois ans à venir sans élections majeures », nous répètent les médias : cela signifie-t-il que, pendant trois ans, nos pouvons laisser la politique aux élus, et simplement garder un œil amusé sur les manœuvres plus ou moins habiles des candidats à la candidature ?

    Ce serait une double erreur : d’une part, nous avons devant nous un référendum sur l’Europe qui représente un enjeu majeur, d’autre part et surtout, parce qu’une démocratie ne peut se suffire de la simple élection périodique de représentants. Les citoyens peuvent-ils se contenter de déléguer tous les pouvoirs aux élus, quitte à rendre ces derniers responsables de tous les maux, et à se livrer au jeu impitoyable de « sortons les sortants » ? Bien sûr que non : dès ses débuts, les Grecs ont compris qu’en démocratie « on rend compte de l’autorité qu’on exerce, toutes les délibérations sont soumises au public »*. Autrement dit, pas de vraie démocratie sans participation des citoyens à la vie politique. Cela commence à la vie dans les quartiers (c’est tout l’intérêt de prendre le risque de donner des moyens, même limités, aux comités de quartiers : on en est loin, à Bourg-la-Reine !), et cela vaut bien entendu au niveau de la commune (à quand une vraie concertation sur la ZAC du Centre-Ville ?). Mais cela est vrai aussi au niveau national : on voit bien que l’avenir du service public, menacé de toutes parts, dépendra pour beaucoup de la détermination des citoyens à le défendre. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est vrai aussi au niveau international : concernant le référendum sur l’Europe, faire l’effort d’analyser le projet de constitution** vaut sans doute mieux que de s’en remettre aux appels de tel ou tel.

    Alors, trois ans de répit ? Bien sûr que non : c’est au contraire le moment de préparer l’avenir, par tous les moyens. Les possibilités d’engagement sont multiples : pas seulement dans les partis politiques et dans les associations citoyennes, mais aussi dans toutes les associations qui agissent dans des domaines plus spécifiques de la vie de la cité (environnement, consommation etc…). Et si, parmi les bonnes résolutions de la rentrée, vous preniez celle de ne pas laisser les autres agir à votre place ?        

    * Hérodote, Histoires, III, 80-82

    ** par exemple sur le site de « Citoyen à Bourg-la-Reine » : citoyenblr@free.fr

    novembre 2004

    TRIBUNE/TO_2004-11.pdf


    Les feuilles mortes se ramassent à la hausse…

    Comme vous pouvez le voir ci-dessus la somme des augmentations des taxes d’habitation sur 3 ans est de 6,35% soit 6,58% d’augmentation réelle (calcul fait sur ce qui est payé réellement par les citoyens, ceci inclut la revalorisation de l’assiette fiscale, les frais de gestion, les augmentations votées par la commune et le conseil général, hors prélèvement pour base d’imposition élevée). Vos revenus ont-ils augmenté dans les mêmes proportions ?

    Pendant ce temps là les services rendus par la ville ont augmenté comme suit :

    -Taxes funéraires :

    -Classes de découverte :

    -Crèches :

    -Halte garderie :

    -Centres de loisirs :

    Parallèlement les salaires des accompagnateurs scolaires augmentent seulement de 0,7%, les bourses communales de 2% en 2003 et de 0% en 2004. 

    Alors que les réductions d’impôts sur les revenus ne sont faites que pour les plus élevés, les taxes locales et le prix des services augmentent, aggravant les inégalités sociales, tel est le vrai visage de la politique de la droite actuelle.

    Extrait de notre tribune de mai 2004

    Cette augmentation (des taxes) doit accroître les recettes de la commune de 562 000 euros. Or elle intervient alors que :

    1. l’excédent de la section de fonctionnement (le « bénéfice » de l’année 2003) dépasse de 459 000 euros celui de l’année précédente

    2. les prévisions de dépenses d’investissement pour 2004 sont inférieures de 4,7 millions d’euros à celles de 2003.

     Autrement dit, le maire  augmente les impôts alors que l’année précédente s’avère bénéficiaire, et l’année à venir moins coûteuse : paradoxe qui montre bien le côté artificiel de la stabilité des taux d’imposition des années précédentes.

    Par ailleurs, le maire persiste dans une politique fiscale injuste, puisqu’elle continue à privilégier les propriétaires par rapport aux locataires.

    Catherine RIEGEL

    Jean-Pierre LETTRON

    décembre 2004

    TRIBUNE/TO_2004-12.pdf


    LES ELUS DE LA LISTE CITOYEN A BOURG-LA-REINE SOUHAITENT DE JOYEUSES FETES DE FIN D’ANNEE A TOUS LES REGINABURGIENS


     

    Le contrat de ville

    Le 4 septembre a eu lieu le dernier conseil d’administration de l’association intercommunale qui gère le contrat de ville.
    C’est l’occasion de faire le point sur ce dossier.

     

    Menaces sur l’avenir du contrat de ville ?

    Ce contrat est intercommunal et rassemble quatre villes d’obédience politique différente, Fontenay-aux-Roses ayant d’ailleurs changé lors des élections de 1995. Ce travail commun, transversal aux clivages traditionnels, construit sur des valeurs de solidarité, a été assez exemplaire et d’ailleurs cité en modèle pendant de longues années. On aurait pu espérer que des conclusions en auraient été tirées. D’ailleurs le précédent gouvernement s’était opposé à la création d’une communauté d’agglomération monocolore, et contradictoire avec le territoire du contrat de ville. Par contre dès l’arrivée aux affaires de MM Sarkozy et Devedjian le territoire de la communauté des Hauts de Bièvre a été entériné.

    De ce fait une autre communauté d’agglomération va voir le jour, englobant les villes « de gauche » dont Bagneux et Fontenay-aux-Roses.
    La politique de la ville étant de la compétence des communautés d’agglomération, on peut donc légitimement s’interroger sur ce qui va advenir du contrat des Blagis en 2006, ce quartier étant à terme à cheval sur deux communautés.

    D’ores et déjà, le conseil d’administration a ressenti de nombreuses difficultés, la principale étant la préséance apparemment donné au nouveau contrat de ville de Châtenay-Malabry, de création récente, par rapport à celui des Blagis. Nous disposions en effet depuis longtemps d’une antenne de justice que l’Etat a exigé de transformer en Maison de Justice et du Droit, mais sans lui donner jusqu’ici les moyens de fonctionner (avec la nomination d’un greffier notamment) ; parallèlement une telle Maison a été créée à Châtenay-Malabry qui, elle, a reçu les moyens appropriés …

     

    Menaces sur le financement de la politique de la ville ?

    Le financement du fonctionnement du contrat de ville a baissé cette année de 8%. Certaines actions ont du être interrompues, en particulier celles liées à la prévention et à la santé. Cette évolution est lourde de menaces. Les associations pourraient se trouver dans l’impossibilité de poursuivre certaines missions et contraintes à se séparer d’une partie de leur personnel.

    La politique de financement de l’Etat s’oriente dorénavant davantage vers le renouvellement des habitations et des équipements, avec des transferts de financement vers l’Agence Nationale de Renouvellement Urbain (ANRU).

     

    Quelle politique à Bourg-la-Reine ?

    D’autre part, nous nous sommes toujours demandé si Bourg-la-Reine et ses habitants avaient tiré tout le parti possible de l’existence de ce contrat. Notre ville est celle qui a le moins d’actions sur le quartier et surtout elle n’a su, ni se doter des infrastructures nécessaires pour mener professionnellement une action pertinente, ni s’associer avec une des autres villes pour bénéficier d’une structure existante. Un centre Socio-Culturel et une équipe professionnelle sont aujourd’hui des préalables à toute action.

    L’ANRU finance des équipements tels que des centres sociaux-culturels, mais précisément aucun projet de ce type n’existe à Bourg-la-Reine…

    Le CAEL participe depuis l’année dernière aux actions de ce contrat : si son professionnalisme ne fait aucun doute, son action est entravée par l’absence de lieu adapté et par une politique de tarifs uniques « bricolés » pour s’adapter à une clientèle plus diversifiée: Il faudra bien un jour réviser cette politique et proposer, comme par exemple le centre Socio-Culturel des Blagis à Sceaux, des tarifs en fonction du quotient familial.

    janvier 2005

    TRIBUNE/TO_2005-01.pdf


    Lignes d’autobus : qui décide, et pour qui ?

    Une récente exposition à la mairie a permis aux habitants de BLR, et à leurs conseillers municipaux par la même occasion, (du moins ceux de la minorité !) d’apprendre les projets que leur avaient concoctés une instance lointaine, le « comité d’axe de la ligne du 172 ».
    Sans vouloir contester la légitimité de ce comité, ni la nécessité d’améliorer la circulation des lignes d’autobus, nous nous posons beaucoup de questions sur ce projet, la façon dont il a été élaboré, son intérêt, et ses conséquences sur notre vie quotidienne... 

    En effet on nous parle de créer boulevard Joffre un couloir d’autobus qui profiterait uniquement au 172, de faire passer le 172 avenue Galois, et de déplacer le 192 rue de la Bièvre :
    1. Il y a quelques années, la ligne du 172 a été déplacée du bd Carnot à la rue de la Bièvre. Ce déplacement a-t-il eu des effets bénéfiques ?

    2. Quel bénéfice est attendu de son nouveau déplacement avenue Galois, sachant que celle-ci est régulièrement bloquée par les embouteillages du carrefour de la place de la Libération ?

    3. Est-il raisonnable de créer un couloir qui ne profite qu’à une ligne de bus, alors que 4 ont leur terminus à BLR et que 3 autres traversent notre ville ?

    4. Est-il raisonnable de rallonger le trajet du 192 en le faisant passer rue de la Bièvre, souvent embouteillée, puis boulevard Joffre, qui ne l’est pas moins ?

    5. Est-il raisonnable qu’il n’y ait plus aucun arrêt d’autobus au centre de Bourg-la-Reine ? Quelle ville accepterait que sa mairie ne soit plus desservie ?

    6. Est-il raisonnable de ne traiter les problèmes de fond de circulation et de stationnement qu’à l’occasion de grandes annonces et de travaux faramineux ?
    Rappelons-nous : il y a quelques années l’avenue Galois a déjà fait l’objet d’annonces extravagantes : élargissement, instauration d’une voie de circulation douce …Ce projet a été abandonné mais les défauts et dangers que nous dénonçons depuis longtemps n’ont pas été traités : vitesse excessive des véhicules, , danger des carrefours desservant deux écoles, embouteillage du carrefour du haut de l’avenue et dangerosité de la traversée pour les piétons, sans parler des difficultés de stationnement aggravées par le stationnement de voitures d’entreprise sur une bonne part de son trajet.

    Par-dessus tout, est-il normal que ces projets n’aient été discutés que dans des instances non publiques (le comité d’axe) et n’aient jamais été discutés dans la seule instance qui débatte en public, à savoir le conseil municipal ?

    Quant aux difficultés de transport des Réginaburgiens, la municipalité affirme qu’elles seront résolues par le futur Paladin, autobus interne à la communauté d’agglomération. Mais les études concernant celui-ci ont été lancées par la communauté d’agglomération, elles aussi sans travail préalable ni avec les élus, ni avec l’ensemble des associations locales, ni même avec les services de la ville …..

    (ce texte a été écrit le 8-12-2004 – il est donc possible que lors de sa publication, en janvier 2005, des éléments  puissent avoir évolués)

    Catherine RIEGEL

     

    Une petite curiosité sur le site de la ville

    Un petit accès de curiosité nous a incités à rechercher les associations de parents d’élèves des écoles de BLR sur le site internet de la ville.
    Echec et mat … Et pourtant figurent l’association groupant Animateurs et Parents de l’Aumônerie Catholique, Parentissimo, et quelques autres !

    …Certaines associations seraient-elles moins dignes de figurer sur le site que d’autres ?

    Catherine RIEGEL 

     

    LES ELUS DE LA LISTE CITOYEN A BOURG-LA-REINE SOUHAITENT UNE BONNE ANNEE 2005

    A TOUTES LES REGINABURGIENNES ET A TOUS LES REGINABURGIENS.

     

    LA FEMME NARSES. Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?

    ELECTRE. Demande au mendiant. Il le sait.

    LE MENDIANT. Cela a un très beau nom, femme Narsès.

      Cela s'appelle l'aurore.

    Jean Giraudoux. Electre

    février 2005

    TRIBUNE/TO_2005-02.pdf


    Du ministère au canton, le vrai visage de la droite

    Il y a au moins un avantage à avoir un président d’agglomération - conseiller général - ministre, c’est de voir la continuité de sa ligne politique, du gouvernement jusqu’au canton

    Après avoir été un conseiller actif de Nicolas Sarkozy pour le changement d'EDF et de GDF en Sociétés Anonymes, voilà que M. Devedjian, au début du mois de janvier, endosse le costume de défenseur des consommateurs, et fait plusieurs déclarations critiquant les investissements internationaux d’EDF. Passons sur le fait que ces investissements, faits par une entreprise publique, l’ont été sous le contrôle de l’Etat. Il faut surtout remarquer qu’ils ont été faits en vue de justifier le changement de statut de l’entreprise. Notre conseiller général- ministre veut donc tout et son contraire : les ouvertures de marché, le changement de statut d’EDF et GDF dans la pure orthodoxie libérale, et en même temps le contrôle par l’Etat, dans l’intérêt des consommateurs !

     En réalité, M. Devedjian ne peut ignorer que la politique du gouvernement ouvre la voie aux monopoles privés, qui veulent venir sur le marché de l’électricité faire les mêmes profits que sur l’eau ou les télécommunications. Simplement, il feint d’ignorer que la défense des monopoles privés est incompatible avec la défense de l'intérêt général …

     Privilégier les intérêts privés au détriment de l’intérêt général : qu’en est-il au niveau du canton ?

     Le 15 décembre 2004 le conseil de la communauté d’agglomération des Hauts de Bièvre, dont nous faisons partie, a voté la délibération suivante : 

    CONSIDERANT que, dans le cadre de sa compétence obligatoire d'équilibre social de l'habitat, la Communauté d'agglomération souhaite intervenir en matière de logements étudiants gérés afin de permettre le maintien d'une offre locative étudiante de qualité et diversifiée ;

     CONSIDERANT que dans le cadre de cette même compétence, la Communauté d'agglomération souhaite bénéficier de la délégation des aides à la pierre et des aides en faveur de la rénovation urbaine prévue par la loi du 13 août 2004, dans le cadre de la mise en oeuvre de son Programme Local de l'Habitat Intercommunal,

     Après en avoir délibéré ;

     Article 1er : Reconnaît d'intérêt communautaire toutes les résidences universitaires publiques existantes gérées par le Centre Régional des œuvres Universitaires et Scolaires sur le territoire de l'agglomération.

    Article 2 : Dit que la Communauté d'agglomération interviendra en matière de construction, de démolition-construction, de réhabilitation, et de redéploiement de ces logements sur le territoire de l'agglomération ;

    Article 3 : Reconnaît d'intérêt communautaire la gestion des aides à la pierre en faveur de la construction, de l'acquisition, de la réhabilitation et de la démolition des logements locatifs sociaux, celles destinées à la rénovation de l'habitat privé, et celles en faveur de la location accession et de la création de places d'hébergement ;

    Article 4 : Reconnaît d'intérêt communautaire la gestion des aides en faveur de la rénovation urbaine et du renouvellement urbain ;

    Article 5 : Autorise le président à engager toutes les démarches nécessaires et à signer tout document se rapportant à ce dossier.

     Ce vote va permettre à la communauté d’agglomération de réaliser le rêve de notre président - conseiller général - ministre : faire disparaître la cité universitaire de la Croix-de-Berny, et pouvoir continuer l’urbanisation de ce quartier pour le plus grand profit de la promotion immobilière.

     Alors il faut choisir, M. Devedjian :

     Après trois ans de règne la droite montre son vrai visage, au gouvernement comme dans notre canton : faire disparaître les services publics pour privilégier les intérêts privés, donner toujours davantage à ceux qui ont déjà trop, sans souci de l’intérêt général.

     Jean-Pierre LETTRON

    mars 2005

    TRIBUNE/TO_2005-03.pdf


    Les projets d’aménagement

     BLR magazine du mois de février 2005 nous expose les projets de l’Etat concernant les réaménagements de notre ville.

    Nous saluons cet effort d’information (un peu gâché par un plan trop petit et difficile à lire et à comprendre). Mais les enjeux ne sont pas évidents, des problèmes existent mais leur priorité mérite d’être réévaluée, et des solutions alternatives ont été proposées : nous demandons qu’un débat public ait lieu, dans l’instance prévue pour cela et démocratiquement élue pour représenter l’ensemble des citoyens de notre ville : c’est-à-dire au conseil municipal.
    En effet jusqu’à présent ce projet a été mené et discuté dans des comités non publics, avec des associations  compétentes techniquement certes, mais non représentatives de l’ensemble de la population et non responsables politiquement. Or il aura un impact sur toute la population par ses conséquences sur la circulation et les nuisances subies par de nombreux habitants.

    Ainsi le projet passe quelques questions sous silence (il y en aurait bien d’autres mais la place nous manque)  :

    -          la suppression de la gare routière place de la gare entraîne nécessairement son transfert sur les terrains de la RATP donc sous les fenêtres des habitants des immeubles HLM limitrophes. Quels sont les dispositifs prévus pour les protéger du bruit et des odeurs ainsi concentrés ?

    -          La création d’un couloir de bus boulevard Joffre a la double particularité d’être à la fois à contresens de la circulation ET de rouler à gauche. Cette pratique originale nous semble très accidentogène, de plus sur un axe et un carrefour déjà les plus dangereux de notre ville.

    -          La DDE garantit dans le sens Paris-Province « la même fluidité qu’avant » (admirons l’euphémisme !) puisqu’elle conserve deux voies de circulation. mais elle oublie de préciser que supprimant la voie pour les bus elle les condamne aux mêmes embouteillages que les voitures !

    -          Les mesures appropriées sur l’axe N20 pour une meilleure sécurité (rétrécissement) ne semblent pas devoir être appliquées à l’avenue Galois qui se voit proposer un élargissement, au mieux de 60 cm, au pire de deux mètres ! La cohérence n’a pas éclaté aux yeux des riverains.

    -          Enfin, ce plan n’a aucunement été évalué en terme de gain global pour l’ensemble des usagers des lignes d’autobus, puisque seraient privilégiés certains trajets mais d’autres seraient pénalisés.

     Par ailleurs, curieusement, l’Etat est présenté comme allant payer pour ce projet, alors que dorénavant il n’a plus de compétence sur l’investissement, celui-ci étant transféré à la Région. …

     Au passage nous regrettons aussi qu’une politique restrictive sur le budget d’acquisition des livres et revues (1,88 euros par habitant) nous empêche de continuer à toucher les subventions du Conseil National du Livre (le niveau minimum demandé par celui-ci est 2 euros par habitant et par an …). Nous avons évidemment demandé à la municipalité d’augmenter ce budget, au minimum au seuil demandé par le CNL, seuil qui nous semble largement dans les capacités d’une ville comme la nôtre !

     

    Crèches et disparition du forfait couches (rectificatif)

    Si le forfait « couches » a été supprimé dans les crèches de la ville, ce n’est pas pour être à l’écoute des familles », mais parce que le nouveau mode de tarification des crèches (dispositif de « prestation de service unique ») interdit tout dépassement instauré par les communes ! Nous ne pouvons que nous en féliciter, puisque ce forfait instauré par la municipalité n’était qu’une hausse de tarifs (mal) déguisée et sa suppression n’est qu’un retour au droit.

    avril 2005

    TRIBUNE/TO_2005-04.pdf


    Questionnaire culture

    Ce questionnaire, que vous avez reçu avec le « Bourg-la-Reine magazine » de février, était une fois de plus une initiative pure de la municipalité, sans aucune discussion dans l’instance démocratique prévue pour débattre et préparer les décisions : dans le cas présent,  la commission de la culture.

    Dommage. Celle-ci aurait pu faire remarquer que ce questionnaire interroge les Réginaburgiens, non sur leur désir de culture, mais sur leur vécu par rapport à une mairie opérateur de spectacles. L’exploit suprême est d’avoir prévu un questionnaire culturel sans aucune question sur la bibliothèque-discothèque municipale.

    Mais d’autres « oublis » sont également significatifs :

    -          l’enseignement artistique dans les écoles, la possibilité pour tous les élèves de fréquenter la bibliothèque

    -          les pratiques amateurs et le soutien à leur apporter, les ateliers d’écriture,

    -          la musique et la danse actuelles et par exemple le jazz, la chanson, le hip-hop,

    -          les cultures du monde,

    -          les spectacles pour enfants ou adolescents,

    -          la place de la culture dans les dispositifs d’accompagnement scolaire,

    -          les possibilités de rencontres intergénérationnelles, dont la ludothèque offre un exemple, autour de jeux, de contes, de l’histoire de la ville,

    -          ….

    Il est significatif que le questionnaire n’évoque pas non plus les associations culturelles qui jouent un rôle majeur et ont une offre non seulement en spectacles mais aussi pour certaines en pratiques d’éducation artistique : évidemment le CAEL (alors que nous sortions du Festival de l’Humour) mais aussi le Korossol ou l’association des Portugais, l’AJR, l’ARAI.

    Bref nous regrettons le caractère réducteur de ce questionnaire qui prend de ce fait un aspect « enquête de satisfaction » plus digne d’une entreprise commerciale que d’une collectivité locale.

    Au passage nous regrettons aussi qu’une politique restrictive sur le budget d’acquisition des livres et revues (1,88 euros par habitant) nous empêche de continuer à toucher les subventions du Conseil National du Livre (le niveau minimum demandé par celui-ci est 2 euros par habitant et par an …). Nous avons évidemment demandé à la municipalité d’augmenter ce budget, au minimum au seuil demandé par le CNL, seuil qui nous semble largement dans les capacités d’une ville comme la nôtre !

    Catherine RIEGEL


    8 mars : « journée de la femme » ….

    Décidément cette « journée » passe de plus en plus mal. Heureusement, cette année le fleuriste de mon quartier n’avait pas accroché sa banderole tendant à transformer cette journée en nouvelle Saint-Valentin. Mais imaginons une minute une « journée de l’homme », où un ministre rassemblerait quelques centaines d’hommes pour les féliciter de leur réussite professionnelle, où le président promettrait que d’ici quelques années ils gagneraient autant que leurs collègues femmes, et où des prix récompenseraient les publicités les moins avilissantes pour eux … Allez, encore un effort, et on n’aura plus besoin de journée de la femme !

    Catherine RIEGEL

    mai 2005

     

    TRIBUNE/TO_2005-05.pdf


     

    Poisson d’avril ? 

    Vous avez certainement été très étonnés de voir dans le numéro du mois d’Avril de BLR Magazine un article signé de Patrick Devedjian dans la tribune de l’opposition.
    Etait-ce un poisson d’avril ?

    Mais non, c’est que Monsieur Devedjian, dépourvu, c’est bien connu, de tout moyen d ‘expression, a jugé indispensable de faire à Monsieur LETTRON, conseiller municipal de l’opposition dans une commune plutôt petite de l’agglomération parisienne, l’honneur d’une réponse personnelle et circonstanciée, accordant ainsi à ses propos une importance au-delà de ses espérances.

    Au titre de ces préoccupations, citons quelques-unes des questions qui nous ont été posées ces derniers temps et qui n’obtiennent pas de réponse concrète (au-delà d’abondantes déclarations d’intention) :

    ·         Comment répondre aux besoins de déplacement des personnes à mobilité réduite ? Des moyens de transport adaptés, des facilités de stationnement, des aménagements de trottoirs, des feux rouges sonores sont vivement attendus.

    ·         Comment accueillir les enfants le mercredi et pendant les vacances scolaires ? Le centre de loisirs explose dans l’école Pierre Loti dont le nombre de classes augmente (et c’est heureux).

    ·         Quand aura lieu le débat public sur le plan de circulation des autobus et le réaménagement de la gare routière ? Les projets de rue René Roëckel piétonne, de couloir de bus à contresens boulevard Joffre, d’élargissement de l’avenue Galois, sont-ils maintenus ? Y aura-t-il des transports pour desservir les quartiers éloignés ?

    Certes, ces préoccupations et bien d’autres sur le logement, les écoles, le collège, ne trouveront pas toutes leurs réponses à la mairie, mais en ce cas le maire a le devoir de les répercuter auprès de toutes les instances où il représente la ville, et ensuite de rendre compte de ce qu’il a obtenu. Un élu doit avoir un engagement et une action politiques et ne peut se contenter de réponses purement technocratiques, telles que nous en recevons par exemple sur l’ « application de la réglementation » concernant le stationnement des véhicules des handicapés !

    Catherine RIEGEL


    Budget 2005 : augmentation de l’endettement et de la fiscalité.

    Le Conseil Municipal a débattu le 30 mars du budget primitif pour l’année 2005.

    On constate, par rapport au budget 2004, une diminution de 12.06% du budget de fonctionnement (en partie due au transfert de la compétence d’enlèvement des ordures ménagères vers la communauté d’agglomération), et une diminution de 11.35% du budget d’investissement. Face à ces deux diminutions, qu’observe-t-on ? Une augmentation à la fois de l’endettement (augmentation de 2.8% de l’annuité payée par habitant) et de la pression fiscale (augmentation de 3.70 % du produit des contributions directes). Pourquoi augmenter les recettes, alors que les prévisions de dépenses d’investissement sont en baisse (comme en témoigne indirectement le fait que l’affectation en investissement diminue, pour la troisième année consécutive) ? Cela signifie-t-il que la municipalité peine à équilibrer son budget de fonctionnement, bien qu’elle augmente par ailleurs de 11.40% les « produits des services, du domaine et ventes diverses » ? Si tel est le cas, le contribuable et le consommateur ont tout à craindre … du budget 2006 !

    Une maigre consolation : la mauvaise nouvelle de l’augmentation de la taxe d’habitation et de la taxe foncière a été un peu atténuée par la satisfaction de voir la municipalité, enfin, se décider à « minorer l’écart existant » entre les deux taxes : la première augmente de 1.21%, la seconde de 2.08%. Nos appels, depuis 10 ans, en faveur de la justice fiscale, commenceraient-ils à être entendus : un effort à poursuivre !

    Jean-Louis PERIGNON


    « En focalisant le discours politique sur la grande pauvreté et l’exclusion, on sous-entend que la majorité appartient à un vaste ensemble intégré et moyen. En réalité, la moitié des ménages se partage 20% des richesses produites, tandis que les 10% de ménages les plus aisés se partagent 30% de la richesse. »
    C. Guilluy & C. Noyé, Atlas des nouvelles fractures sociales en France.
    Les classes moyennes oubliées et précarisées. Coédition Autrement/Le Mémorial de Caen.

    juin 2005

     

    TRIBUNE/TO_2005-06.pdf


     

    Electricité : la déréglementation fait grimper les prix

    La déréglementation du marché de l’électricité aboutit fatalement à une hausse des prix. C’est ce qui ressort de l’étude annuelle de Nus Consulting, l’observatoire international des coûts énergétiques, qui analyse régulièrement les coûts énergétiques dans quatorze pays industrialisés. Ainsi, les tarifs ont augmenté dans neuf d’entre eux. En Allemagne, pionnier européen dans la libéralisation du secteur, ils ont progressé de plus de 9%, pour la quatrième année consécutive, faisant ainsi de ce pays le plus cher après l’Italie. La France, où les prix ont augmenté de 2,8% en 2003, figure au neuvième rang. Selon Nus Consulting, la déréglementation « annoncée au début des années quatre-vingt-dix comme une révolution inéluctable liée au développement de l’économie mondiale, est, sous sa forme actuelle, sujette à interrogation, même dans de grands pays libéraux ». Une constatation qui invite à réfléchir alors que, depuis le 1er juillet 2004, 70% du marché de l’électricité et du gaz est ouvert à la concurrence.

    Texte reproduit du N°41 de la Lettre d’information du Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France, auquel notre commune adhère (depuis le 31 décembre 1903 !) pour le gaz.

    Jean-Louis PERIGNON - Jean-Pierre LETTRON


    Logement social dans les Hauts-de-Seine : les moyens ne sont pas à la hauteur des objectifs.

    Le logement figure parmi les priorités affichées par le département des Hauts-de-Seine, à juste titre. La pénurie persistante en logements sociaux touche tout particulièrement l’Ile-de-France. Les causes en sont connues, associant une très faible rotation dans le parc existant (alors qu’elle fournit 90% de l’offre) à une insuffisance de production nouvelle. Les ménages les plus modestes consacrent plus du tiers de leur revenu au logement, et l’effort financier correspondant a augmenté dans les dernières années, et en Ile-de-France plus encore qu’en province. Dans ce contexte, on ne peut que se réjouir de voir le département des Hauts-de-Seine avancer le chiffre de 3500 logements sociaux neuf par an. On déchante vite quand on constate que, dans le budget 2005 récemment adopté par le Département, c’est seulement une enveloppe de 2 millions d’euros qui figure pour relancer les constructions nouvelles dans le parc du logement locatif public ! Comment croire que cet objectif sera atteint avec des moyens aussi faibles ?

    Jean-Louis PERIGNON


    Bibilothèque : Le renouvellement des collections

    La gestion de la bibliothèque-discothèque connaît actuellement (enfin) un grand coup de jeune, de nombreux document périmés étant déclassés. Il serait nécessaire de renouveler massivement certains fonds, documentaires en particulier. Or les aides du Centre National du Livre (un euro abondé pour un euro versé par la ville) ne peuvent nous être attribuées, le budget d’acquisition des livres et revues n’atteignant pas 2 euros par habitant et par an … (il est de 1,88 euros). Nous avons évidemment demandé à la municipalité d’augmenter ce budget, au minimum au seuil demandé par le CNL, seuil qui nous semble largement dans les capacités d’une ville comme la nôtre !

    Catherine RIEGEL


     

    Le mois dernier la majorité a utilisé sa tribune pour appeler à voter OUI.

    Outre le fait que nous, nous devons donner la nôtre le 10 du mois précédent, afin que la majorité puisse en connaître le contenu, et ce sans réciprocité, une règle prévalait : les tribunes devaient être à caractère local.

    Quel que soit le résultat du référendum, que nous ne connaissons bien sûr pas au moment où nous écrivons ces lignes, il restera que le partage de l’expression démocratique pour une information équitable des citoyens aura été caricatural : 65% des temps d’antenne pour le Oui sur les média nationaux (chiffres officiels du CSA pour la période du 4 au 29 avril 2005 ) et …100% dans le journal de notre ville !

    Jean-Pierre LETTRON

    septembre 2005

     

    TRIBUNE/TO_2005-09.pdf


    La balade du Paladin

    Le 7 juin la mairie a organisé, à 19h (l’heure a son importance, on le verra)  un « débat public » concernant le projet du Paladin.

    Qu’est-ce que le Paladin ?

    C’est un transport local qui desservait jusqu’à présent quelques lignes à Antony et à Sceaux. La compétence « Transports » ayant été prise par notre communauté d’agglomération, celle-ci a repris également la responsabilité du Paladin et a étudié son extension à l’ensemble de la communauté, Bourg-la-Reine  compris.

    Jusque là rien que de très louable. Là où nous avons commencé à nous interroger, c’est lorsqu’a été dévoilée la méthode utilisée, et les conclusions auxquelles elle a conduit. Qu’on en juge.

    Une enquête confiée à la SOFRES a permis d’interroger 1246 personnes en centre ville, dans les résidences de personnes âgées et à ATAC (Antony). D’emblée certains quartiers ont été jugés intéressants, d’autres non.

    POURQUOI ?

    La conclusion fut que les déplacements étaient pour 60% dus à des motifs scolaires et professionnels, à 40% d’autres motifs plus personnels, mais que les personnes qui se déplaçaient pour des motifs professionnels appréciaient une marche à pied « détendante » et ne souhaitaient pas de transport en commun…..

    D’ailleurs ces personnes-là ne risquaient pas de contredire cette conclusion étant donné l’horaire choisi pour le débat, qui excluait les travailleurs et les familles en charge d’enfants jeunes !

    Le projet présenté comporte deux lignes concernant Bourg-la-Reine : une ligne dite « structurante » qui permettra de relier Bourg-la-Reine et Antony en passant par la rue de la Fontaine-Grelot, et une ligne « secondaire » interne à Bourg-la-Reine qui effectuera un circuit assez sinueux car desservant toutes les résidences pour personnes âgées et maisons de retraite, le cimetière, la clinique, et revenant par le boulevard Joffre sur toute sa longueur.

    Nos principales questions ont porté sur

    Catherine RIEGEL

    octobre 2005

     

    TRIBUNE/TO_2005-10.pdf


    Transports en commun : trafic en hausse, mais dans quelles conditions ?

    Selon le recensement INSEE de 1999, 41 % des Réginaburgiens actifs prenaient les transports en commun, contre 40 % qui prenaient leurs voitures particulières.

    Le 10 août 2005, la direction de la RATP annonçait le trafic passager le plus important de son histoire, avec une hausse de +4,5 % sur les 6 premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2004.

    Si nous ne pouvons que nous féliciter de l'augmentation de l'utilisation des transports en commun, il est important de dire aussi qu’ils ont à la fois besoin d'être rénovés et exploités de façon plus rationnelle, afin que les voyageurs puissent avoir et le confort et la régularité dans les horaires.

    Pour les Réginaburgiens que nous sommes, il n'est pas une semaine sans incident sur la ligne B. Il s'avère que bon nombre d’entre eux sont dus au fait que notre RER est géré à la fois par la RATP et par la SNCF (au-delà de la gare du Nord). Or des décideurs qui sans doute n'utilisent pas beaucoup les transports en commun ont eu la bonne idée de faire fonctionner les rames avec du courant continu sur la partie RATP et du courant alternatif sur la partie SNCF. D’où la fameuse « interconnexion » à la gare du Nord, et ses problèmes récurrents !

    Au-delà des problèmes techniques se pose celui du financement. Instaurée en 1971 pour financer les transports urbains, une taxe appelée le versement transport (VT) est payée par toutes les entreprises de plus de 9 salariés dans les communes de plus de 10 000 habitants. Le VT représente 68,7 % des recettes du Syndicat des Transports d'Ile de France : 2,7 milliards d'euros pour un budget total de 3,2 milliards d'euros en 2005. Or, une des mesures annoncées début juin par notre Premier Ministre consistait à porter le seuil d'exonération du VT aux entreprises de plus de 19 salariés. Ceci aurait supprimé 200 millions d'euros pour le Syndicat des Transports en Ile de France. Devinez qui aurait payé … Cependant, les sénateurs

    ont refusé la modification du seuil le 13 juillet dernier, et pour l'instant le VT reste ce qu'il était. Moralité : quand on veut baisser les taxes ou les impôts de certains, c'est toujours au détriment du plus grand nombre. Moralité bis : on voit l’intérêt que notre Premier Ministre accorde aux transports en commun …

    Jean-Pierre LETTRON


    L'hiver prochain s’annonce difficile pour les familles modestes.

    Au moment où l'on parle de baisser les impôts pour ceux qui ont de gros revenus, on constate que les difficultés financières touchent non seulement ceux qui sont privés d’emploi, mais de plus en plus de salariés ayant un travail à temps plein. L'augmentation du prix du pétrole, donc du fioul domestique, ne va pas arranger les choses. Après avoir rogné sur les loisirs, après avoir diminué la part de budget consacrée à l'alimentation, de nombreuses familles n'ont d'autre recours pour pouvoir faire face à leurs dépenses, que la demande d'aide financière. Les demandes d'aide aux services municipaux ou à d'autres structures d'entraide ne cessent d'augmenter. Prix de l'énergie, prix des loyers, augmentations en tous genres non compensées par des augmentations de salaires, voilà ce qui aujourd'hui met de plus en plus de citoyens en difficulté.

    Ne pas prendre en compte cette réalité relève de l'égoïsme ou de l'aveuglement, voire des deux en même temps. Même à Bourg-la-Reine nous devons nous attendre dans les mois qui viennent à des demandes de plus en plus fortes de solidarité. Nous devons dès maintenant nous y préparer pour pouvoir les satisfaire, c'est notre devoir d'élus et de citoyens, pour qu'à Bourg-la-Reine le mot fraternité ait du sens pour tous.

    Jean-Pierre LETTRON

    novembre 2005

     

    TRIBUNE/TO_2005-11.pdf


    HISTORIQUE :    50,12 % pour la gauche à Bourg-la-Reine

    Alors que la candidate socialiste avait obtenue 24,38 % au 1er tour le 25 septembre, la dynamique de rassemblement de la gauche et le rejet de Patrick Devedjian ont permis à Michèle CANET d'obtenir 50,12 % des voix, à Bourg-la-Reine, au 2ème tour. Soit un gain de 25,74 % entre les 2 tours, du jamais vu dans notre ville !

    Comme le montre le graphique ci-dessous, la bonne dynamique de l’ensemble des forces de gauche à Bourg-la-Reine est une constante depuis 1998. En effet, à chaque premier tour d’élection, le total des voix de gauche oscille toujours autour de 40 %. L’élection municipale de 2001 représente le point culminant de cette tendance puisque les deux listes de gauche totalisent 47,53 % des voix.

    La gauche dans son ensemble maintient des résultats élevés au 1er tour et les augmente de façon significative au 2ème tour. Le phénomène s’est considérablement accentué depuis la candidature de Patrick Devedjian aux élections cantonales de 2004.

    Soutien d’une dynamique de la gauche dans toute sa pluralité et rejet de la droite la plus libérale et anti-sociale, voilà ce que les électeurs de Bourg-la-Reine ont exprimé les 25 septembre et 2 octobre 2005.

    Huit bureaux de vote sur treize ont placé la gauche en tête. Coup de projecteur sur le bureau n° 5 (Bas-Coquarts) qui regroupe notamment les résidences Normandie et Lafayette : ce bureau a voté à 63,67 % pour la candidate de la gauche.

    Sachons aujourd'hui apprécier ce score hautement significatif et sachons raison garder pour préparer les échéances futures. Nos concitoyens attendent de la gauche qu’elle mette en œuvre une politique de progrès social et de réduction des inégalités, ne les décevons pas !

    Jean-Pierre LETTRON


    Les amis de Patrick Devedjian mauvais perdants à Bourg-la-Reine

    Dans une publication intitulée "QUE SE PASSE-T-IL A BOURG-LA-REINE ?" les partisans de Patrick Devedjian tirent à boulets rouges sur le Maire et son équipe pour justifier le recul de leur leader dans notre ville. Sans entrer dans ces règlements de comptes, nous ferons simplement remarquer que Patrick Devedjian n'a pas été candidat aux cantonales pour barrer la route à la Gauche, mais bien pour rejoindre Nicolas Sarkozy au département et pour y devenir vice-président. S'il avait vraiment voulu combattre la Gauche, il serait allé affronter Michèle CANET à Châtenay-Malabry !

    Mais il était plus confortable de se présenter dans un canton traditionnellement à droite :

    Le courage politique a ses limites quand on veut absolument être élu.

    Quand à la vision caricaturale de la gauche que donne la publication des amis de Patrick Devedjian, en considérant qu'une victoire de la gauche serait "un désastre et un coup de tonnerre", elle est excessive, donc inutile ... même si le « coup de tonnerre » est bien flatteur pour nous !

    Jean-Pierre LETTRON - Jean-Louis PERIGNON

    décembre 2005

     

    TRIBUNE/TO_2005-12.pdf


    Faisons un rêve…

                Le public est nombreux, ce soir, au conseil municipal. D’emblée, le Maire proclame une suspension de séance, et laisse la parole aux riverains de la rue L…, venus présenter leurs doléances, et proposer leur solution. En se fondant sur leur enquête, et sur les documents que leur ont communiqués les services techniques de la mairie, ils exposent la situation. Depuis que le plan de circulation de leur quartier a été modifié, et que leur rue a été mise en sens unique, la vie est infernale : le trafic a considérablement augmenté, en particulier celui des camions ; les bouchons se forment dès le petit matin, et se reproduisent jusque tard le soir, le bruit de la circulation est permanent, la pollution de l’air augmente, les deux-roues disputent les trottoirs aux piétons … Sur l’écran - la mairie a prêté un vidéo-projecteur - le Conseil Municipal et le public voient les photos, les schémas, qui décrivent précisément la situation. Puis, d’autres schémas, pour illustrer la solution proposée par les riverains. Le Maire donne la parole au public, qui apporte des précisions et des commentaires. Finie l’interruption de séance, le conseil municipal reprend son cours, c’est maintenant au tour des conseillers municipaux de débattre du sujet : assurer qu’ils ont bien entendu la demande des habitants, sans déjuger leur collègue chargé de l’urbanisme, demande du doigté ! Concluant le débat, le Maire s’engage à faire étudier la solution proposée par les services de la ville, et par la Direction Départementale de l’Equipement, elle aussi concernée.

                Est-il possible de faire participer les citoyens au conseil municipal, autrement dit peut-on ajouter une dose de « démocratie délibérative » à la démocratie par délégation ? Peut-on faire en sorte que les élus puissent être interpellés publiquement par leurs administrés, tout en gardant le pouvoir de décider, que ceux-ci leur ont délégué ? Une solution, adoptée par la commune voisine ou la scène décrite ci-dessus s’est déroulée récemment, a été d’inclure dans le règlement intérieur du conseil municipal l’article suivant :

    Une question ayant reçu, sur la base d'une pétition, le soutien de 200 électeurs de la commune doit, s'ils le souhaitent, être inscrite à l'ordre du jour. De la même manière, le Conseil Municipal peut être saisi par l'assemblée d'un quartier pour une question ou un projet.

                Bien sûr, il y a là une prise de risque de la part de la Municipalité, mais un effort en faveur de la démocratie n’est-il pas en définitive profitable à tous ?

                Et si le Père Noël se penchait sur la commune de Bourg-la-Reine, pour lui apporter en cadeau une petite touche de démocratie délibérative ? 

    Catherine RIEGEL - Jean-Louis PERIGNON - Jean-Pierre LETTRON

    janvier 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-01.pdf


    Contrat de ville des Blagis : Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours ….

    Sur le quartier des Blagis, un contrat de ville rassemble depuis des années les quatre villes concernées (Bagneux, Fontenay-aux-Roses, Sceaux, et Bourg-la-Reine). De nombreuses actions sont menées aussi bien en commun (citons la Maison de Justice et du Droit, ou l’association de formation et d’insertion AIB) que par chacune des  quatre villes impliquées, par exemple le soutien aux centres sociaux, le mois de la santé, des formations d’alphabétisation, des maisons de l’emploi ….

    Or, comme les graphiques ci-dessous le montrent, et malgré la protestation des élus (de tous bords politiques), une politique de diminution des crédits de l’Etat a été menée depuis quatre ans sans aucune interruption : pour les actions intercommunales, de 157 182 euros en 2002 jusqu’à 108 000 euros (oui vous avez bien lu, il n’y a pas de faute de frappe !) en 2005. Quant aux crédits consacrés aux actions propres à notre ville, après s’être maintenus jusqu’en 2004 à 21 648 euros par an, ils ont sensiblement diminué en 2005. De plus l’incohérence des différents découpages administratifs complique la mise en cohérence de certaines politiques (contrat de ville sur les Blagis, dont le territoire est éclaté entre deux communautés d’agglomération).

    Pourtant la « politique de la ville » a indirectement montré ses fruits au cours des révoltes de jeunes du mois de novembre. Les villes les plus touchées sont celles où il n’y avait pas d’action de politique de la ville, celle-ci permettant le maintien de liens sociaux de proximité fondamentaux dans des quartiers où les liens de travail sont difficiles à maintenir en raison du chômage.
    Devant l’étendue de la catastrophe dans certains quartiers, le gouvernement s’est engagé à restaurer une partie des crédits amputés d’année en année : l’effort consenti sous la pression des évènements devrait permettre de rattraper environ… la moitié de la diminution.  

    Cependant, il faut reconnaître un effort d’un type nouveau concernant les dispositifs de réussite éducative, qui reconnaissent la responsabilité collective vis-à-vis des enfants en difficulté sociale, familiale ou culturelle et qui devraient permettre un suivi personnalisé d’enfants présentant des signes de fragilité, sous l’égide des caisses des écoles le plus souvent. Après un démarrage à Bagneux et Fontenay-aux-Roses, ces dispositifs vont être organisés en commun à Sceaux et Bourg-la-Reine, sous la responsabilité de la Caisse des Ecoles de Sceaux. Nous faisons confiance à monsieur le maire de Sceaux pour que dans ce dispositif, qui doit fédérer de nombreuses instances communales, les représentants des écoles et associations de parents d’élèves de Bourg-la-Reine trouvent toute leur place.

    Par contre nous ne pouvons que nous interroger sur l’incohérence des dernières annonces du gouvernement relatifs aux « contrats de responsabilité parentale », qui nient au contraire la responsabilité collective, et tournent le dos au dispositif naissant de réussite éducative ! 

    Le bilan 2005 du contrat de ville a permis quelques constats instructifs sur le quartier des Blagis dont la population recensée en 1999 est de 18 271 personnes : une part croissante de familles monoparentales (14,5% alors que la moyenne en Ile-de-France est de 9%), un taux de chômage qui remonte depuis 1991sans que le recul du chômage constaté cette année ne le concerne (comme d’ailleurs l’ensemble des Hauts-de-Seine). Le nombre de RMIstes est passé de 963 en 2001 à 1255 en 2003, derniers chiffres donnés par la CAF. Le niveau de diplôme est équivalent à la moyenne en Ile-de-France. Mais l’entrée dans le monde du travail reste difficile comme le montre la fréquentation des missions locales : par exemple, celle de Bagneux suit deux fois plus de jeunes que l’ANPE.

    février 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-02.pdf


    Paladin : après moi … l’assèchement du financement des transports

     

    Le loi de transfert des compétences a prévu de transférer la compétence sur les transports d’Ile-de-France à des instances locales, comme c’est le cas depuis longtemps dans les autres régions, afin d’améliorer la vie quotidienne des usagers des transports.

    Mais M. Devedjian, notre député, sous couleur de vouloir limiter la dépense publique, a une curieuse manière de vouloir exercer ce rôle.

    Après avoir obtenu une subvention importante pour la communauté d’agglomération qu’il présidait (projet du Paladin), il a cherché à fermer le robinet pour tous les projets à venir, contrecarrant de fait les projets de la Région qui avait prévu des budgets importants pour, enfin, mettre à niveau les lignes de RER B et D victimes de pannes incessantes.

    Les usagers du RER, qui constatent quotidiennement les incidents techniques à répétition et qui sont habitués «aux « trains retardés » affichés sur les écrans de la gare, apprécieront la manœuvre de notre député qui, après avoir fait voter une subvention de 2,5 millions d’euro par an pour le Paladin, cherche à priver le STIF des ressources nécessaires pour les indispensables travaux en souffrance depuis des années.

     

    Rappel des faits :

    Le 17 juin 2005, in extremis avant l’abandon de la présidence par l’État du STIF, M. Devedjian obtenait le vote d’une délibération concernant « la création de six nouvelles lignes et l'adaptation des quatre lignes existantes du Paladin », le STIF en finançant le fonctionnement à hauteur  de 2,5 M€ par an.

    En juillet 2005, conformément à la loi de transfert des compétences, l’État quitte la présidence du STIF et c’est la gauche qui y devient majoritaire.[1]

    Le 13 décembre 2005, en séance de l’assemblée nationale, M. Devedjian présente l’amendement 75 concernant le STIF. Voici la teneur de sa première partie :

    « il tend à étendre la règle de la majorité qualifiée des deux tiers (…)  aux décisions qui auraient pour effet une augmentation de la contribution des membres autres que la région Ile-de-France supérieure au taux d'évolution moyen des tarifs inscrits au budget initial du syndicat de l'année majoré de 2 %. »

    La raison invoquée est que la Région ne saurait obliger les autres collectivités (les départements en l’occurrence) à « consentir un financement qui sortirait de l'ordinaire ». Il s’agit donc de nier la raison d’être du STIF qui, comme tout syndicat, prend une responsabilité collective qui transcende la responsabilité individuelle de chacun de ses membres.

     

    Le députés de gauche présents en séance ainsi qu’à la séance du 22 décembre se sont opposés à cet amendement, ayant constaté qu’en effet,  « la majorité actuelle ne dispose pas de deux tiers des sièges au STIF. M. Devedjian propose donc la création d'une minorité de blocage (….), et l'adoption de cet amendement conduirait à la paralysie du STIF » en privant «   en effet le président du STIF de toute marge de manœuvre, le mettant sous tutelle des autres collectivités pour la maîtrise des dépenses et, par voie de conséquence, paralysant l'organisation des transports dans la région. Cette mesure obligera les élus du conseil d'administration du STIF à faire peser l'essentiel du financement des mesures d'amélioration sur l'usager, à l'inverse de la politique tarifaire souhaitée et en contradiction avec les intentions affirmées haut et fort par MM. Karoutchi, Copé, Devedjian et Jego. »

     

    Cette histoire pourrait heureusement pour les usagers se conclure par un retour à l’envoyeur...  En effet, après le refus du Premier ministre d’intervenir, Jean-Paul Huchon (président PS du conseil régional) a rappelé qu’il peut modifier le règlement intérieur du conseil régional pour que la droite perde la plupart de ses sièges au Stif. La droite pourrait alors se retrouver laminée au conseil d’administration du Stif…. 

     

    Concernant le Paladin : La place nous manque … d’autres informations techniques et financières vous seront données dans notre prochaine tribune.

     


    [1] Le Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) est l'autorité organisatrice des transports publics de voyageurs en Ile-de-France. Il est depuis le 1er juillet 2005 un établissement public local qui réunit au sein de son conseil d'administration la Région d'Ile-de-France, la ville de Paris, les six départements, un représentant des présidents des établissements publics de coopération intercommunale et un représentant de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Paris Ile-de-France.

    mars 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-03.pdf


    Logements sociaux : importante augmentation des demandes.

     

    La pénurie de logements sociaux en Ile-de-France est malheureusement bien connue, et Bourg-la-Reine ne fait pas exception, comme l’indique le récent rapport d’activité du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de notre commune :

     

     

    2002

    2003

    2004

    2005

    Nombre de demandes

    Nouvelles demandes       

    Nombre de radiations

    608

    286

    301

    593

    250

    207

    636

    319

    248

    707

    346

    267

    Solde au 31 décembre

    593

    636

    707 *

    786

    * 413 demandeurs de Bourg-la-Reine, 294 demandeurs hors commune.

     

    Malgré les radiations le nombre de citoyen ayant besoin de se loger est en hausse constante.

    Face à cet accroissement (+21% depuis 2002), il est utile de rappeler que le projet du Maire et de la majorité pour la ZAC de la Bièvre (partie Est du Centre-Ville) ne comportait que 10% de logements sociaux, c’est-à-dire moitié moins que l’obligation légale ! Nous nous y étions opposés, mais il a fallu attendre l’avis du Commissaire Enquêteur pour que notre commune accepte, au moins, de respecter la loi, et adopte un projet comportant 20% de logements sociaux. L’augmentation actuelle des demandes prouve que ceux-ci sont, plus que jamais, nécessaires.

     

    Jean-Louis PERIGNON

    Jean-Pierre LETTRON

    avril 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-04.pdf


    Votre médiathèque

     

    LORS DU DÉBAT d'orientation budgétaire (conseil municipal du 15 février), la municipalité a décidé
    de lancer des études sur la future médiathèque : il est grand temps de recueillir les souhaits de nos concitoyens sur ce projet.
    Les enjeux : La médiathèque, ouverte à tous, doit faciliter la création ou le renforcement du lien social entre les habitants quels que soient leur âge, leur niveau social, leur niveau culturel, leur appartenance politique ou religieuse, leur état physique, mal ou non entendants, mal ou non voyants, etc., d'autant plus que c'est peut-être le seul lieu qui reste fédérateur. Passerelle entre les personnes, elle doit l'être entre les institutions ou organismes : équipements culturels (CAEL, théâtre, conservatoire de musique), écoles, résidences de jeunes ou de personnes âgées, associations…
    À l'opposé du “ réseau-médiathèque virtuelle ” apparu grâce à Internet, la présence et la qualité urbaine et architecturale du “ bâtiment-médiathèque ” sont essentielles comme lieu physique de la communauté du savoir et comme symbole de l'unité du savoir.
    Enfin, la réalisation du projet “ nouvelle médiathèque ” offre l'occasion d'aborder en profondeur une réflexion sur la politique culturelle de la ville, en participation avec tous les acteurs de la commune et, pourquoi pas, en perspective avec l'intercommunalité récemment instituée.
    Les réponses : Le “ bâtiment-médiathèque ” doit être bien visible dans la ville, facilement accessible, repérable par son aspect plus signifiant, plus ouvert structurellement mais aussi par ses horaires plus larges et/ou mieux calculés (le soir, le samedi) sur sa totalité ou pour seulement une activité/une discipline.
    Sur le plan fonctionnel : il faut faciliter les passages d'une discipline à une autre, d'un âge à un autre, d'un support à un autre - ou parfois les mélanger dans le temps ou dans l'espace.
    On peut faire en sorte que l'espace “ ados ” soit voisin des “ enfants ” et des “ adultes ”, on peut créer, spécifiquement, des espaces de rencontres, de formation, d'exposition.
    Le développement des collections “ traditionnelles ” est nécessaire, mais il faut également installer des réseaux suffisants pour aujourd'hui et pour l'avenir. L'exemple de toutes les nouvelles médiathèques montre qu'on reste encore beaucoup trop timide en matière de câblage installé ou susceptible de l'être. Il faut réfléchir également aux aménagements : logithèque (avec un animateur), salle réservée aux mal voyants avec utilisation de télé-agrandisseurs, espace pour les “ tout-petits ” (et leur parents) assez vaste et bien équipé, points d'écoute de musique performants, places de visionnement de vidéo/DVD, forum d'actualités, petit auditorium, etc.
    On ne pourra pas tout offrir : les enseignements tirés d'expériences récentes, les avis des utilisateurs actuels et des utilisateurs espérés, seront utiles pour hiérarchiser les priorités. Ils permettront d'optimiser ce nouvel équipement pour obtenir un maximum de services dans les surfaces possibles, dans les budgets disponibles en investissement puis en exploitation, sachant que les bénéfices à en attendre dépasseront les estimations les plus optimistes. La culture fait partie du meilleur de ce dont nous sommes nourris et la médiathèque, proche de nos parcours quotidiens, recèle les trésors qui nous grandissent. À chacun d'entre vous d'apporter sa contribution, dès maintenant : faites-nous connaître vos souhaits, faites-nous part de vos remarques, afin que la future médiathèque soit vraiment la vôtre.
    Catherine Riegel, Jean-Louis Pérignon, Jean-Pierre Lettron.

    mai 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-05.pdf


    L’épidémie (de fontaines) atteint Bourg-la-Reine

     

    Il y a quelques mois, une réunion de quartier réunissait les riverains de l’avenue Galois et du boulevard Carnot, on y parla abondamment stationnement, stade, pompiers, crottes de chien … Mais on n’y parla pas du dernier projet en date, pourtant déjà bien avancé (mais bien caché) : l’aménagement du carrefour de l’entrée de ville Est. Comme pour toute concertation bien conduite dans notre pays, dont les événements actuels mettent d’ailleurs en évidence l’efficacité, il nous fut expliqué au conseil municipal que : celui-ci décide d’abord, et l’on discute ensuite. Sans craindre la contradiction, il nous fut également expliqué que la concertation avec les riverains avait eu lieu et qu’ils étaient enchantés. Ainsi donc, les clients des commerçants devraient bénéficier de trois places de « stationnement sécurisé », (et donc probablement occupées à la journée par des habitants, des voisins venus prendre le RER, ou les commerçants eux-mêmes …). Mais surtout chacun pourra constater, en pénétrant sur notre territoire, que le standing labellisé « Hauts-de-Seine » est respecté, grâce à une FONTAINE ! Oui, oui, comme notre orgueilleux voisin d’Antony ! Et tant pis si ce n’est qu’une imitation du goût des siècles passés, et si la somme à y investir (140 000 euros), très supérieure par exemple au coût des travaux de rénovation de l’Agoreine, aurait permis de rénover un gymnase, ou d’installer bancs et poubelles sur les trottoirs de toute la ville, ou d’adapter les feux rouges de la ville aux personnes malvoyantes …voire de faire acte de mécénat auprès d’un jeune artiste…Mais non, le prestige n’attend pas et le ridicule ne tue plus.

    Catherine RIEGEL


     

    Budget : où allons-nous ?

    Il fut un temps où les comptes de la ville faisaient apparaître un « bénéfice » qui augmentait d’année en année, ce qui suggérait que les recettes (donc, en particulier, les sommes perçues auprès du contribuable et du consommateur de services) étaient excessives. Nous avons donc été rassurés de constater, ces dernières années, une diminution puis une stabilisation du « résultat cumulé de fonctionnement » (voir figure). L’examen du bilan de l’année 2005 présenté au conseil municipal du 29 mars, fait naître l’inquiétude opposée : on constate que, pour la première fois, le résultat brut de l’exercice (la différence entre les recettes et les dépenses effectuées dans l’année) est négatif. Deux explications sont données à ce mauvais résultat : d’une part la tendance observée ces dernières années à réaliser une part croissante des dépenses prévues, d’autre part  au contraire une réalisation des recettes moins bonne en 2005 qu’en 2004. Seul le « bénéfice » cumulé des années passées permet un report sur l’année 2006. Mais, si le déficit de 2005 devait se reproduire, ce bénéfice cumulé serait absorbé en deux ans … Face à la nécessité de renflouer la section de fonctionnement, c’est dans celle-ci que la municipalité a choisi de reporter tout le « résultat cumulé de fonctionnement ». C’est-à-dire que, comme on peut le constater sur la figure, le report en investissement (c'est-à-dire l’autofinancement) est nul (220 € !). S’il est vrai que la section d’investissement était équilibrée en 2005, et ne faisait pas apparaître de besoin d’autofinancement, il est vrai également que renoncer à l’autofinancement revient à financer l’investissement par l’emprunt.  Que nous réserve l’avenir ? On peut espérer que l’année 2005 soit un « accident », que la section de fonctionnement sorte du rouge (sans recourir à la solution de facilité, qui est d’augmenter, encore, la pression fiscale !), et que l’on puisse à nouveau envisager de répartir le poids des investissements entre les contribuables actuels et futurs (ceux qui rembourseront les emprunts …).

    Ces inquiétudes pondèrent la satisfaction que nous avons eue de constater que la majorité, sensible à nos appels à une plus grande justice fiscale, avait fixé un taux égal pour la taxe d’habitation et pour la taxe foncière. Espérons qu’elle ne s’arrêtera pas sur ce chemin de vertu : l’examen du produit de ces deux taxes montre que la contribution des propriétaires ne représente que 4/5 de celle des locataires.

    Jean-Louis PERIGNON

    juin 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-06.pdf


    LA DEMOCRATIE C’EST AUSSI DES CITOYENS ACTIFS

     

    Le 15 février 2006, le Conseil Municipal adopte, à l’unanimité, le nouveau plan de sectorisation pour les écoles maternelles.

    Le 31 mars, le Président de la République déclare qu’il a décidé de promulguer la loi « sur l’égalité des chances » (votée par le Parlement, et déclarée conforme par le Conseil Constitutionnel), mais qu’il demande au Gouvernement de préparer immédiatement deux modifications sur les points qui ont entraîné le conflit, et de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'en pratique, aucun « contrat de première embauche » ne puisse être signé sans intégrer pleinement ces modifications.

    Pourquoi ce rapprochement, qui peut paraître saugrenu ?

    Parce que, comme le déclarait le Président de la République, « la période que nous traversons renvoie à des interrogations profondes ». En effet … Parmi lesquelles, comme cela a été dit et redit, la question du rôle de la « société civile » dans un système démocratique. On peut appeler cela le dilemme entre « démocratie participative » et « démocratie représentative », on peut dire autrement que l’on se trouve face au défi le plus fondamental de la démocratie : la nécessité de bousculer la division du travail qui réserve la définition de l'intérêt général aux élus et cantonne les simples citoyens à la défense de leurs intérêts particuliers.

     

    Or, comme l’avait souligné il y a déjà 170 ans Alexis de Tocqueville, c’est d’abord à l’échelle municipale qu’il importe de rendre les citoyens actifs dans la recherche collective des solutions aux problèmes de leur communauté politique.

     

    Voyons donc comment s’est déroulée la commission de l’enseignement du 26 janvier, à propos de la sectorisation maternelle. 

    Le projet présenté par la municipalité avait recueilli l’approbation de toutes les associations de parents d’élèves, sauf sur un point, concernant les rues Auboin, Elie le Galais et Armand Millet. Une association de parents d’élèves, et certains membres de la commission, proposaient qu’elles constituent une « zone intermédiaire », dans laquelle certains enfants iraient à l’école des Bas-Coquarts, les autres à l’école Etienne Thieulin-La Faïencerie. Les autres associations, et le reste de la commission, pensaient qu’il était important, pour favoriser la mixité sociale, que ces rues soient intégrées au secteur des Bas-Coquarts, et estimaient qu’une zone intermédiaire trop étendue rendait la sectorisation elle-même peu lisible. Ce dernier point de vue l’a emporté, et la commission a finalement proposé, à l’unanimité, au Conseil Municipal, de ne pas créer cette zone intermédiaire. Nul ne sait si, dans le cas contraire, les parents d’élèves seraient descendus dans la rue pour contester la décision du Conseil Municipal. Ce qui est sûr, c’est que la concertation en amont de la décision, avec la prise en compte de positions antagonistes et éventuellement conflictuelles, permet de faire mieux accepter les décisions prises par les élus, dont c’est la fonction légitime.

    De la commune de Bourg-la-Reine au sommet de l’Etat, le défi est le même : faire en sorte que la décision soit l’aboutissement de la recherche du bien commun, ce qui suppose aussi qu’on se donne les moyens de rendre les citoyens actifs dans cette recherche.

     

    Catherine RIEGEL

    Jean-Louis PERIGNON

    Thierry LAURET

    Jean-Pierre LETTRON

    septembre 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-09.pdf


    L’urbanisme en questions

     

    Cette année a vu aboutir un certain nombre de projets importants pour notre vie quotidienne. Dommage que cet aboutissement n’ait pas été précédé de larges débats qui auraient permis de prendre les meilleures décisions pour l’intérêt général en bénéficiant de l’expertise collective des habitants de BLR.

    Par exemple, la rue Roeckel devrait être devenue piétonne à l’heure où vous lirez ces lignes : qui en a débattu, à l’exception des riverains ? C’est toute la population de la ville qui aurait du pouvoir en débattre, apporter ses idées, pour que le projet soit réussi à coup sûr et réponde aux souhaits du plus grand nombre. Parmi les options non tranchées à l’heure où nous écrivons, la circulation des autobus et des véhicules prioritaires, leur compatibilité avec la sécurité des personnes âgées ou handicapées. Parmi les options même pas discutées, la possibilité du passage des cyclistes, le style du mobilier urbain.

    Autre exemple de réflexion sur l’urbanisme, l’entrée de ville Est (avenue Galois – boulevard Carnot). Ce carrefour, lieu d’une activité commerciale bénéficiant du passage de nombreux véhicules, va être réaménagé alors que ceci n’avait même pas été évoqué lors d’une réunion de quartier des riverains de ce quartier. Les restrictions de stationnement permettront-elles la survie des commerces ? L’aménagement d’une fontaine répond-il à une mode ou à une réelle demande ? L’occasion était belle de réfléchir à l’aménagement d’une piste cyclable, souvent évoquée, jamais programmée : il n’en a pas été question.

    Troisième sujet important pour la vie quotidienne et le commerce, il s’agit du stationnement. Celui-ci, sur la voirie comme dans le parking de la gare, est confié depuis 12 ans à Vinci (anciennement la SANPAG). Or ce contrat vient à échéance, cela aurait pu être l’occasion de réfléchir à un une autre politique, plus favorable au commerce et aux préoccupations de personnes à mobilité réduite : gratuité la première demi-heure par exemple. Il est également indispensable de revoir les conditions qui nous lieront à la future société gestionnaire de façon à limiter le coût pour la ville, qui rétribue les agents contractuels et compense les éventuels manques à gagner du gestionnaire …

     

    Dernier sujet qui engage notre avenir pour longtemps : le règlement d’assainissement voté par la communauté d’agglomération (CAHB). Celui-ci comporte un volet « eaux pluviales » dont la logique nous échappe et qui a déjà coûté cher à certains de nos concitoyens désireux de vendre leurs maisons. En effet, dans sa grande sagesse, la CAHB a décidé que les eaux pluviales (celles collectées sur les toits et qui aboutissent dans les gouttières) ne devaient plus rejoindre les réseaux d’évacuation et donc, ensuite, les rivières et les fleuves, mais rester sagement stockées dans les jardins !

    Dans son élan écologique, la CAHB a décidé d’interrompre le « cycle de l’eau », dont j’ai un souvenir très vif depuis l’école communale (l’eau de la mer s’évapore, se condense en nuages, il pleut, et l’eau retourne aux rivières qui finissent dans la mer), Elle préfère en revenir à l’époque bénie des citernes, mais a oublié d’en évaluer les conséquences : en effet, même si l’eau était utilisée par exemple pour arroser les jardins, c’est en hiver qu’il pleut et c’est en été qu’on arrose…Un calcul simple montre que pour une maison de 70m² de toiture le volume d’eau à stocker en un an serait donc de l’ordre de 45 m3, ce qui représenterait une citerne d’un volume équivalent à la moitié du salon de la dite maison….Sans compter les inévitables problèmes de qualité : eau croupie, risque de confusion entre les réseaux et de retours d'eau polluée dans le réseau d'eau potable….

    Nos grand’mères considéraient l’eau courante et le tout-à-l’égout comme un progrès; voici le retour de la citerne et de ses problèmes d’entretien (à la charge de chaque habitant bien sûr), de trop-plein, d’hygiène et de pollutions non contrôlées….

    Catherine RIEGEL

    Jean-Louis PERIGNON

    Jean-Pierre LETTRON

    octobre 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-10.pdf


    Il y a onze ans déjà

    En 1995, lors de la campagne pour les élections municipales, nous proposions "l'aménagement d'un axe Est-Ouest, du CAEL aux Gémeaux, jalonné par le Conservatoire, la Mairie, la Poste, le Marché et la Gare" en précisant : "l'aménagement de la place Condorcet et des traversées des avenues Nord-Sud, la transformation de la rue René Roëckel en voie piétonnière, le restructuration de la place de la Gare, contribueront à revitaliser le Centre-Ville". Il aura fallu onze ans pour que la municipalité se décide à aménager la rue Roëckel : nous souhaitons que les Réginaburgiens fassent en sorte qu'il ne faille pas attendre autant d'années pour la place Condorcet et pour la place de la Gare ...

     


    Notre collègue Marie-Hélène PREVOTEAU a démissionné de son mandat de conseillère municipale avant l’été, elle sera remplacée dans notre équipe par Aimée GOURDOL

     

    Les élus de la liste Citoyen à Bourg-La-Reine, tiennent publiquement à remercier Marie-Hélène de l’engagement chaleureux et efficace qu’elle a mis à la disposition de tous les Réginaburgiens pendant 5 ans.

    Aimée GOURDOL, Catherine RIEGEL, Thierry LAURET, Jean-Pierre LETTRON, Jean-Louis PERIGNON, Lucien SELLIER

    novembre 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-11.pdf


    Un programme, c’est autre chose qu’une liste de projets !

    Le Programme local de l’habitat des Hauts-de-Bièvre pour les 6 années à venir, présenté au conseil municipal du 4 octobre, est un document pavé de bonnes intentions (celles de la loi), mais d’une insigne pauvreté quant à l’analyse de la situation de l’habitat dans la communauté d’agglomération en général, et dans notre commune en particulier. Inutile d’y chercher des données sur le foncier, la démographie, l’offre de transport,  ni la moindre référence au schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale (besoins et actions prévues pour les personnes âgées, handicapées, en situation d’exclusion, etc...). Le problème du logement dépassant largement les limites de la communauté d’agglomération, on aurait même naïvement espéré y trouver des références au reste du département et de la région sur les sujets de la maîtrise du foncier par exemple…

    Faute de données quantitatives initiales, les indicateurs ne peuvent qu’être définis en termes d’actions conduites et jamais en terme d’évolutions par rapport à une situation de départ : ils seront donc nécessairement bons !

    Le précédent PLH de Bourg-la-Reine contenait de nombreuses données. Ici, rien sur le nombre de résidences principales, sur celui de logements sociaux existant dans les différentes catégories, sur le rapport entre les deux, leur localisation, les organismes qui les gèrent. Rien non plus sur le nombre de demandes en attente, sur le profil des familles demandeuses, sur le taux de rotation …

    Pour ce qui est des objectifs, ils ne vont pas au-delà de ce qui est déjà prévu, y compris parfois ce qui est déjà terminé : ils seront donc nécessairement atteints, bravo d’avance ! On n’a même pas eu l’audace d’inscrire le projet concernant l’immeuble de l’office municipal HLM du 68 boulevard Joffre, près de la gare, pourtant concerné par un programme à 6 ans !

    Concernant le logement étudiant : RIEN.

    En conclusion, de qui se moque-t-on ?

    Cet exercice imposé n’engage à rien de nouveau et ferait sans doute sursauter d’indignation les personnes mal logées. Il n’a visiblement pour objectif que de permettre le transfert de la compétence habitat à la communauté d’agglomération, au moindre prix et sans effort de réflexion ni de prospective.

    Catherine RIEGEL, Jean-Louis PERIGNON, Jean-Pierre LETTRON

     

     

    Enfin une maison de quartier aux Bas-Coquarts ?    Merci au Conseil Régional !

    Une maison de quartier aux Bas-Coquarts : nous ne pouvons que trouver l’initiative excellente, puisqu’elle figurait dans le programme de la liste « Citoyen à Bourg-la-Reine » en 2001, et qu’en 1995 déjà nous proposions pour ce quartier des équipements culturels et publics. On ne peut donc pas dire que la majorité municipale se soit précipitée pour prendre cette idée à son compte ! Par quel miracle ce projet est-il devenu brutalement urgent, au point de faire réaliser en plein été une étude, afin de faire adopter un projet par le conseil municipal du 27 septembre ?  

    Ce miracle, c’est au Conseil Régional d’Ile-de-France que nous le devons. Pour comprendre, il faut revenir au conseil municipal du 10 mai, où fut approuvé le «  principe de sollicitation d’un nouveau contrat régional ». En effet, le contrat actuel entre notre commune et la Région prend fin le 5 février 2007, et notre ville est bien sûr candidate à un nouveau contrat, afin de réaliser un nouveau programme pluriannuel d’investissements. Seulement, cela impose d’élaborer, en concertation avec la Région, un projet d’aménagement dans lequel s’inscrive ce programme d’investissements. Et voici comment la perspective d’une subvention par le Conseil Régional a brusquement rendu urgent un projet dédaigné pendant des années !

    Catherine RIEGEL, Jean-Louis PERIGNON, Jean-Pierre LETTRON

    décembre 2006

     

    TRIBUNE/TO_2006-12.pdf


    Démocratie locale à la mode « Hauts-de-Bièvre ».

    Le mercredi 11 octobre, le conseil de la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre siégeait à Bourg-la-Reine : une bonne occasion de voir la manière dont fonctionne la démocratie locale à cet échelon intermédiaire entre la commune et le département. Spectacle navrant ! Tout étant décidé à l’avance, le seul intérêt, pour les conseillers communautaires, est de malmener les conseillers d’opposition, avec la cruauté gourmande que l’on prête au chat jouant avec la souris. Il faut imaginer d’abord le rapport de force : 7 conseillers d’opposition pour un conseil de 53 membres (par comparaison, le conseil municipal de Bourg-la-Reine compte actuellement 7 conseillers d’opposition pour 33 membres). Ensuite, l’agressivité : du président, qui coupe la parole, interprète les propos, et des conseillers, qui usent du sarcasme, du sous-entendu, voire plus primitivement du brouhaha. Et la vanité : certains se croient à l’Assemblée Nationale, et se lancent dans des plaidoyers en faveur du gouvernement actuel, ou dans des diatribes contre les gouvernements précédents. Pauvre démocratie locale !

    Pire, le petit jeu « ce soir, on va s’offrir les conseillers de l’opposition » est un cadeau que les plus démocrates des maires de la communauté ont, avec les meilleures intentions du monde,  offert à leurs collègues les plus radicaux : la loi en effet ne prévoit aucunement que les minorités des conseils municipaux soient représentées au conseil communautaire. Ainsi, sur les 7 communes, seules 4 ont décidé d’accorder une représentation à leur minorité. Autrement dit, il pourrait n’y avoir aucun représentant d’opposition dans cette instance dont les compétences sont pourtant réellement importantes (par exemple, l’équilibre social de l’habitat, le Paladin, l’enlèvement des ordures ménagères, l’assainissement des eaux usées, la collecte des eaux pluviales), et dont le budget est de l’ordre de celui de Bourg-la-Reine (hors reversement aux communes) !

    Curieusement, cette carence évidente de la loi, qui a fait l’impasse sur l’organisation du débat démocratique au niveau de l’intercommunalité, ne semble pas avoir été soulignée lors de la récente Convention nationale de l’Assemblée des Communautés de France. On peut certes se réjouir du développement de l’intercommunalité, destinée à remédier à l’exceptionnel émiettement communal qui caractérise notre pays en Europe. On peut, comme Jean-Pierre Chevènement, père de l’intercommunalité, souhaiter qu’elle dispose de moyens financiers suffisants « pour que la France soit partout un pays où il fasse bon vivre, avec des services publics de qualité ». On peut souhaiter surtout que le législateur ne laisse pas son travail inachevé, et fasse en sorte que l’intercommunalité ne soit pas un lieu où la démocratie est escamotée, voire bafouée.

    Pour notre part, nous serions favorables à une modification de la loi, qui déterminerait lors du scrutin municipal le nombre de conseillers communautaires en fonction des résultats obtenus par les différentes listes municipales.

    Jean-Louis PERIGNON, Jean-Pierre LETTRON

    janvier 2007

     

    TRIBUNE/TO_2007-01.pdf


    Sondage, ou questions dirigées ?

    La ville de Bourg-la-Reine inaugurerait-elle des sondages d’un genre nouveau ? Dans le numéro d’octobre de Bourg-la-Reine Magazine vous avez pu découvrir les conclusions du sondage réalisé entre le 26 juin et le 6 juillet auprès de 10 204 personnes. Les conclusions, certes, mais où sont les questions qui permettraient une véritable interprétation des résultats ? Voici deux exemples parmi d’autres :

    Le passage sur les équipements et les services est particulièrement sibyllin, il ne fait référence qu’aux équipements sportifs… Quid des crèches, de la bibliothèque, du conservatoire…

    Concernant le Paladin, contrairement au RER, chacun a pu constater qu’il n’est pas pris d’assaut, or, selon le sondage, 10 % des personnes interrogées (soit de l’ordre de 1000 personnes) « ont vu leur déplacement facilité ». Notre sens des mathématiques en est tout retourné ! Même chose concernant les 36 % des personnes favorables à la construction de parkings souterrains : sont-elles 36 % du total ou 36 % de 46 % de 64 %... Est-ce au résultat de ce calcul que nous devons la création soudaine de 4 places de stationnement quart d’heure gratuit ?

    Quant à l’objectif affiché par la municipalité « de mieux répondre aux demandes exprimées », voici quelques suggestions : attirer les jeunes, baisser les tarifs des équipements (faites confiance aux élus de notre liste pour rappeler votre souhait à chaque occasion !), faire des foires à la brocante tous les quinze jours, multiplier les animations sportives…

    Plus sérieusement, quelles conclusions tirer de cet inventaire à la Prévert ? Pour ce qui nous concerne, nous ne saurions le dire au vu des conclusions publiques de cette étude, dont on ignore d’ailleurs combien elle a coûté, qui l’a réalisée, suivant quels principes. Nous pourrions seulement suggérer une véritable écoute des Réginaburgiens, des réponses claires et hiérarchisées à leurs souhaits, dans une démarche favorisant leur prise de responsabilité, via la mise en pratique régulière d’une véritable démocratie de proximité.

    février 2007

     

    TRIBUNE/TO_2007-02.pdf


    Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre : le grand silence.

     

    Travaux rue Oger, travaux rue Yvonne, travaux rue des Blagis : la Communauté d´agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB), désormais chargée de gérer les eaux usées et les eaux pluviales de l´agglomération, ne chôme pas. Elle a entrepris plusieurs travaux sur notre commune, en s’appuyant sur le « Règlement communautaire d’assainissement », mis en vigueur au 1er janvier 2006. Ce règlement intègre 4 actions clés :
    - Les raccordements et les déversements d'effluents dans le réseau communautaire feront l'objet
    d'autorisations séparées, pour éviter les inversions de branchements eaux usées / eaux pluviales dans les habitations
    - L'objectif d'un « rejet zéro » d'eaux pluviales, c'est-à-dire d'une rétention complète des eaux à la parcelle
    - Une enquête de conformité des branchements devra être réalisée à chaque mutation de bien par le vendeur.
    - Des mesures de contrôle renforcées sont prévues pour
    les rejets des industriels.

    Cela ne va pas sans susciter nombre de questions de la part de nos concitoyens, ce qui nous a amenés à adresser une lettre au Président de la CAHB le 8 novembre 2006, pour lui demander des éclaircissements sur plusieurs points :

    -         La politique affichée de séparation des eaux répond-elle à une décision de la CAHB ? Si oui, quelle délibération ?

    Le stockage des eaux pluviales est aujourd’hui très contesté par le ministère de la Santé qui ne souhaite pas voir se multiplier des sources potentielles de risques sanitaires dans toutes les propriétés. Sa position est claire : stocker le moins possible et réserver les eaux pluviales pour les jardins, afin d’éviter les risques de double réseau avec ses corollaires : retours d’eau, aspiration des eaux polluées (croupies) dans le réseau d’eau potable. C’est apparemment contradictoire avec la politique de la CAHB : ne pas augmenter le volume et la capacité des réseaux d’eaux pluviales

    -         Pourquoi alors privilégier le réseau séparatif alors que de nombreuses zones urbaines et des régions entières ne construisent que des réseaux unitaires pour essayer de traiter le maximum de pollution, y compris la pollution pluviale ?

    -         Est-ce une exigence non explicite des collectivités « en aval » de la CAHB comme le Département des Hauts-de-Seine, propriétaire de réseaux en aval de ceux de la CAHB, ou le Syndicat intercommunal d’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) dans les réseaux duquel toutes les eaux usées pluviales et/ou les eaux mélangées aboutissent ? Bref, qui fait les choix techniques qui ont inévitablement des conséquences sur les équipements des communes en amont ? Et pourquoi ces décisions ne sont-elles pas portées à la connaissance des citoyens et des usagers ?

    -         Le Préfet a-t-il pris un arrêté autorisant les travaux et validant l’ensemble des investissements conformes au programme d’assainissement ?

    -         A défaut, les dispositions relatives aux obligations de raccordement ne sont-elles pas nulles et non avenues puisqu’en aucune façon sanctionnées par des dispositions les rendant d’application obligatoire ?

    Ces textes permettent exactement d'informer, de débattre, de porter à la connaissance des usagers et des citoyens les enjeux fondamentaux et la politique de prévention et de gestion de l'assainissement que souhaite mettre en place la CAHB ;

    -         Est-ce bien la procédure appliquée ? Sinon, pourquoi se priver de ces outils au risque de voir une non adhésion voire un refus de riverains de se conformer à une règle non valable, ce que l’on mesure là où des travaux ont eu lieu dans Bourg-la-Reine ?

    -         Le règlement communautaire d’assainissement a été adopté dans une discrétion absolue : pas d’information des 200 000 habitants de la CAHB alors qu’ils sont évidemment concernés par la mise en œuvre de cette politique. Comment la CAHB souhaite-t-elle corriger cela ?

     

    A l’heure où nous écrivons, c’est-à-dire exactement deux mois après l’envoi de ce courrier, aucune réponse ne nous est parvenue. Cela signifie-t-il que, comme nous le suspectons, le Règlement communautaire d’assainissement n’est en réalité pas « opposable », pour reprendre un terme d’actualité ? Cela signifie-t-il que le Président de la CAHB ne se soucie aucunement de répondre aux questions de ses administrés ? Les deux ?

     

     

    TRIBUNE AVRIL 2008.JPG


    Ainsi, après un an d’interruption forcée, je renoue les contacts avec les Réginaburgiens. Tout d’abord je remercie les électeurs qui ont voté pour nous et ont permis, pour la quatrième fois consécutive, de faire reculer la majorité de droite, et de faire gagner encore un siège à l’opposition. Fort de votre soutien, et avec l’appui des candidats de notre liste « ensemble à gauche », je m’engage à poursuivre au conseil municipal, comme pendant les mandats précédents, mes actions pour plus de solidarité et plus de démocratie à Bourg-la-Reine.

    La place, vous le voyez, m’est comptée. Aussi je vous invite à consulter le blog de notre liste, où vous pourrez consulter une analyse des résultats et surtout, dans l’esprit de la démocratie communale défendu par notre programme, vous exprimer sur les dossiers importants, comme celui de la Place de la Gare avec le plan de circulation et les logements sociaux avoisinants, ou celui de la médiathèque.

    Adresse de notre blog : http://blr-ensembleagauche.over-blog.fr/

     

     

    TRIBUNE MAI 2008.JPG


     

    1er budget, la politique sociale attendra

    Pour ce premier budget, au début d’un mandat, la majorité aurait pu donner des signes d’une volonté de solidarité, en particulier sur de logement social et la défense du pouvoir d’achat. Hélas, il ne suffit pas d’annoncer une « hausse modérée » des services pour faire une véritable politique d’aide aux foyers les plus modestes, et la diminution des subventions de fonctionnement à la Caisse des Ecoles et au CCAS par rapport au budget 2007 est de nature à nous inquiéter ! Quant au logement social, qui sera un dossier majeur des mois à venir compte tenu de la situation financière de l’Office municipal HLM, il nécessite une réflexion de fond avec comme priorités :

    1-     Subvention de la ville si besoin, pour des comptes équilibrés

    2-     Travaux destinés à faire des économies d’énergie permettant un allègement des charges.

    3-     Attribution des logements dans une totale transparence.

    4-     Se donner les moyens d’une politique d’échange de logements, afin de libérer des logements pour les familles.

    Jean-Pierre LETTRON

     

     

    TRIBUNE JUIN 2008.JPG


     

    Election et coût de campagne

    De nombreux citoyens s’interrogent sur le coût d’une campagne électorale et qui paye.

     

    Pour Bourg-la-Reine, le montant maximum des dépenses autorisées était de 25 698€ avec un remboursement maximal de 12 849€ (hors affiches officielles, bulletins de vote et professions de foi) sous condition d’obtenir au moins 5% des voix. Les listes qui ont dépassé les 12 849€ devront financer la différence. D’autre part, la loi de financement des partis politiques accorde chaque année aux partis 1,63€ par voix obtenue aux élections législatives. Pour les autres, petits partis et associations locales, pas de financement ! De ce fait la participation des citoyens aux élections locales sans se rallier aux grands appareils reste difficile mais pas impossible. En ce qui nous concerne, la campagne nous a coûté 6 480€, plus 911€ pour le matériel officiel. Encore merci aux 9% des électeurs qui, en votant pour nous, nous ont permis d’avoir 1 élu et le remboursement de nos dépenses.

    Jean-Pierre LETTRON

     

     

    TRIBUNE SEPTEMBRE 2008.JPG


     

    Morne 14 juillet à Bourg-la-Reine : pas de feu d’artifice pour cause de revêtement synthétique du terrain de foot. Mais pas de bal non plus ! Et là, à ma connaissance, aucun motif officiel n’est avancé. Mais comment s’étonner du recul des valeurs républicaines lorsque le « champion » de la droite, le président Sarkozy lui-même, remet en cause les acquis sociaux (temps de travail, retraites), conforte les niches fiscales, s’en prend à la laïcité (de Latran à Riyad en passant par le discours devant le CRIF) ? L’heure est au rétablissement des privilèges non à la fête du peuple et de la Nation !

     

    Cependant, il n’est jamais trop tard pour (re)construire la gauche dont le peuple a besoin. Prenons du temps, en cette rentrée, pour nous atteler à cette tâche difficile mais exaltante et nécessaire !

     

    Jean-Pierre LETTRON

     

    Ma permanence : Le 1er samedi  de chaque mois de 10 heures à midi, annexe de la mairie, 1 boulevard Carnot.  Tél : 01 41 87 24 31

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr  - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

     

    TRIBUNE OCTOBRE 2008.JPG


     

    Faire un pas vers la démocratie communale

    Nous souhaitons bon vent aux nouveaux délégués de quartier de la majorité présentés dans le dernier Bourg-la-Reine Magazine. Nous souhaitons aussi qu'ils se fassent artisans d'un progrès dans les relations entre les habitants et l'autorité communale. On suggère ainsi de constituer des "registres de quartier" où seraient consignées les informations suivant les deux flux, montant et descendant. Cela permettrait aux habitants de savoir qui partage leurs avis sur certaines questions d'importance locale ou même communale et ainsi de se rencontrer pour élaborer des propositions. On pourrait aussi suivre de façon claire et durable les réponses apportées, oralement puis concrètement, par l'administration communale aux demandes des habitants.

     

    Jean-Pierre LETTRON

     

    Ma permanence : Le 1er samedi  de chaque mois de 10 heures à midi, annexe de la mairie, 1 boulevard Carnot.  Tél : 01.41.87.24.31

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr  - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

     

    TRIBUNE NOVEMBRE 2008.JPG


     

    Désinformation ?

    Le mois dernier, la majorité a expliqué que l’opposition ne prenait plaisir qu’à s’opposer, prenant en exemple la gratuité pour les jeunes à la bibliothèque discothèque. C’est un joli contre-exemple puisque, depuis au moins deux mandats, nous avions inscrit cette gratuité à notre programme.

     

    En réalité, les exemples de bonnes idées de l’opposition refusées ne manquent pas, de la maison de quartier des Bas-Coquarts au stationnement minute en bas du Bd Carnot. Pour l’avenir, suggérons par exemple, la reprise en régie municipale de délégations de service public ruineuses (marché, stationnement, résidence des personnes âgées), et une incitation énergique à la communauté d’agglomération pour participer à la négociation sur le prix de l’eau, dont « QUE CHOISIR » a souligné le coût excessif.

     

    Jean-Pierre LETTRON

    Permanence : 1er samedi du mois, 10h midi, Mairie annexe, 1 Bd Carnot. Tél : 01.41.87.24.31

    * : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr  - : : http://citoyenblr.free.fr

     

     

    TRIBUNE DECEMBRE 2008


     

    L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers

     

    Lors de la réunion publique sur l’aménagement de la RD 920, les riverains de l’avenue Joffre ont manifesté leur opposition au projet de la RATP qui prévoit de mettre en contre sens la circulation des bus de la Gare à l’angle Joffre/Fontenay. On comprend leurs inquiétudes.

     

    Mais il est étonnant que le Maire, le Président du Conseil Général et la plupart des élus (gauche et droite) aient prêté une oreille complaisante à ce seul point de vue, alors que leur devoir est d’abord et avant tout de défendre l’intérêt général qu'il aurait fallu définir en prenant en compte notamment l'intérêt des usagers des transports en commun et celui des autres riverains.

     

    Sans préjuger du bien-fondé du projet de la RATP, rappelons à nos concitoyens et néanmoins voyageurs que seul le souci de l’intérêt général a permis de construire Orly, Roissy et les lignes TGV.

     

    Jean-Pierre LETTRON

     

    Permanence : 1er samedi du mois, 10h midi, 1 Bd Carnot. ( 0141872431

     

     

    TRIBUNE JANVIER 2009


     

    BONNE ANNEE 2009

     

    En ce mois de janvier je présente mes vœux les plus vifs à vous tous :

     

    Pour une amélioration de votre vie quotidienne, et en particulier des transports malgré la situation de plus en plus dégradée du RER et  le détour imposé depuis le 1er décembre aux usagers du 388,

     

    Pour un coup d’arrêt aux nouvelles propositions de loi à visée d’enfermement présentées à chaque nouveau fait-divers,

     

    Pour une solution aux trop nombreux conflits dans le monde, en Asie, en Afrique, en Europe même,

     

    Pour que la crise économique et sociale ne vous frappe pas ou que, à tout le moins, des mesures de justice sociale et économique et de solidarité en limitent les conséquences,

     

    Vœux, surtout, pour que chaque jour vous apporte un moment de beauté et de joie dans un monde d’amitié et de solidarité.

     

    Jean-Pierre LETTRON

     Ma permanence : 1er samedi  de chaque mois de 10 heures à midi, 1 boulevard Carnot.  Tél : 01.41.87.24.31

     Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr  - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

    TRIBUNE FEVRIER 2009


     

    Aménagements paralysés

     

     

    Que deviennent ces projets, dont les enjeux sont tellement importants qu’ils semblent être complètement paralysés ?

     

    Jean-Pierre LETTRON

    Ma permanence : 1er samedi de chaque mois de 10 heures à midi, 1 boulevard Carnot.  Tél : 01.41.87.24.31

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

    TRIBUNE MARS 2009


     

    Impôts locaux : + 20% ?

     

    Le  jeudi 5 février, M. Sarkozy annonce la suppression de la taxe professionnelle (TP).

     

    Quelles conséquences pour nos impôts locaux ? En attendant des précisions sur l’énigmatique « taxe carbone », voici une estimation faite pour Bourg-la-Reine, à partir du budget 2002, le dernier avant que la TP soit perçue par la communauté d’agglomération. En supposant que les taux de la taxe d’habitation (TH) et de la taxe foncière (TF) soient égaux, comme aujourd’hui, (comme nous l’avons obtenu après l’avoir demandé vainement pendant des années), ils auraient été de 12.59%. Pour compenser la disparition de la TP, il aurait fallu qu’ils soient de 15.20%, soit une augmentation de 20.7 % ! Et cela pour une commune dont les recettes de TP sont particulièrement faibles !

     

    Le Prince est habile : il décide de la tonte, mais ce sont les élus locaux, qui vont subir la colère des moutons tondus de plus en plus ras !

     

    Jean-Pierre LETTRON 

    Ma permanence : 1er samedi de chaque mois ( 0141872431

     

    TRIBUNE AVRIL 2009


     

    RER B : merci la droite !

     

    Merci à la majorité de nous permettre de rappeler la responsabilité écrasante de la droite gouvernementale dans l’état actuel déplorable du RER B. En effet, la Région, par l’intermédiaire du STIF, n’est décisionnaire que depuis le 15 mars 2006.

     

    Qui donc, durant toutes les années précédentes, a négligé de faire les investissements nécessaires « en faveur de transports en commun de qualité, ponctuels, réguliers et suffisants » ? La droite !

     

    Qui, en décidant de développer encore plus le quartier de la Défense, va attirer sur les lignes A et B du RER, déjà surchargées, plus de 30 000 voyageurs supplémentaires dans les prochaines années ? La droite !

     

    Merci donc à la majorité de droite d’inviter nos concitoyens à ne pas oublier de la sanctionner aux élections régionales de 2010 !

     

    Jean-Pierre LETTRON

     

    Ma permanence : 1er samedi de chaque mois de 10 heures à midi, 1 boulevard Carnot.  Tél : 01.41.87.24.31

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

    TRIBUNE MAI 2009


      

    La complainte du Réginaburgien

     

    Nos amis s’étonnent, et d’ailleurs ils en sont ravis, de nous rencontrer souvent dans les villes environnantes.

    Alors, on leur raconte :

    A Bourg-la-Reine

    On n’a pas de cinéma, … mais on a le RER.

    On n’a pas de piscine, … mais on a le RER.

    On n’a pas de parc, … mais on a le RER.

    On n’a pas de piste cyclable, … mais on a le RER

    Notre maison des jeunes et de la Culture est toute petite… mais on a le RER.

    On n’a toujours pas de médiathèque, … mais on a le RER …

    On a un collège, mais pour l’instant ce doit être l’enfer d’y enseigner … outre le RER il y a le chantier tout autour.

    Et puis on a deux branches de la N20 pour nous tous seuls, mais pas de couloir d’autobus sur l’une d’elle, et ça ne va pas s’arranger si on en croit les plans du conseil général.

    Mais on a le RER …

    Enfin … Quand il fonctionne…

     

    Jean-Pierre LETTRON

    Ma permanence : 1er samedi de chaque mois de 10h à 12h (0141872431)

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

    TRIBUNE JUIN 2009


     

    Mieux vivre aux Bas-Coquarts : Merci à la Région Ile-de-France !

     

    Puisque vous ne le lirez pas dans la tribune de la majorité, il faut souligner ici les efforts financiers importants de la Région pour améliorer la vie dans le quartier des Bas-Coquarts. En effet, le conseil municipal du 6 mai a approuvé un avenant à la convention conclue avec le Conseil Régional d’Ile-de-France (vous savez, cette abomination où la gauche est majoritaire …), pour financer la rénovation des espaces verts de la résidence Normandie : où l’on apprend que la subvention de la Région a été portée à 350 000 €, au lieu des 250 000 prévus.

     

    Cette subvention s’ajoute aux 375 184 € que la Région s’est engagée à verser pour la construction de la maison de quartier des Bas-Coquarts.

    Des actions en faveur, en définitive, de tous les Réginaburgiens !

     

    Jean-Pierre LETTRON

    Ma permanence : 1er samedi de chaque mois de 10h à 12h ( 0141872431

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

    TRIBUNE SEPTEMBRE 2009


     

    LA FONTAINE

     

    Saluons l’apparition à Bourg-la-Reine d’un nouveau monument, digne de l’entrée de notre belle ville face au département du val de Marne : en effet notre ville, elle aussi, a SA fontaine.

    Las !  Nous avions proposé plusieurs alternatives : commander une véritable œuvre d’art, ou, si vraiment le Maire tenait à une fontaine, en créer une qui ait un caractère original.

     

    Finalement, la mairie a accouché d’une triste soucoupe blanchâtre, qui n’offre même pas le mérite de pouvoir s’asseoir puisque, situés sous un arbre, banc et bassin sont souillés en permanence par d’impertinents oiseaux peu respectueux des efforts municipaux.

    Quant à son patronyme, « Saint-Cyr », il fleure bon les hommages au passé dont certains ont une véritable nostalgie : nous rappelant la propriété où Henri IV rencontrait Gabrielle d’Estrées et l’ancienne fabrique de cierges, il succède au Clos Saint-Jacques et au square Colbert. Décidément à Bourg-la-Reine on n’est pas encore au 21ème siècle !

     

    Jean-Pierre LETTRON

     

    TRIBUNE OCTOBRE 2009


     

    Fermeture du Verger des muses ?

     

    13-09-2009 - Au moment où j’écris ces lignes les rumeurs sur la fermeture du Verger des muses sont de plus en plus concordantes.

    Quelle en est la véritable raison ?

    *        Activités déficitaires ?

    *        Bénéfice trop faible ?

    *        Besoin de réaliser une bonne opération immobilière ?

     

    A ce jour aucune réponse crédible n’est connue. Que va faire le Maire face à cette éventuelle fermeture, laisser faire la sacro-sainte loi du marché ou agir pour le bien commun des Réginaburgiens ?

     

    En tout état de cause, une banque, un salon de coiffure, un traiteur ou un opticien ne nous apporteraient aucun service que nous n’ayons déjà !

     

    Par contre la disparition du seul commerce à caractère culturel serait dommageable pour la vie de notre cité, déjà bien mal pourvue sur ce chapitre.

    Qu’en pense la majorité municipale ?

     

    Jean-Pierre LETTRON

     

    Ma permanence : 1er samedi de chaque mois de 10h à 12h      ( 01 41 87 24 31

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr - Site : http://citoyenblr.free.fr

     

    TRIBUNE NOVEMBRE 2009


     

    Votation pour la Poste à BLR

     

    A l’appel de toute la Gauche de BLR le 3 octobre 968 citoyens sont venus s’exprimer rue René Roeckel entre 9h et 18h.

    907 d’entre eux (94%) on dit NON au changement de statut de la Poste que N. Sarkozy veut nous imposer. 48 ont dit OUI (5%) et 13 se sont abstenus (1%).

     

    L’ampleur de cette votation tant en France qu’à BLR à été une surprise pour tous. Les citoyens savent être présents quand on leur demande leur avis, prêts pour les référendums promis !

     

    Une fois n’étant pas coutume, je tiens à remercier publiquement M. le Maire pour nous avoir autorisés à occuper le domaine public, afin de réaliser la votation dans de bonnes conditions.

     

    Cette autorisation démontre que l’on peut avoir des divergences et respecter l’expression des autres sensibilités.

    Si le suffrage universel m’amenait à présider le conseil municipal de notre ville, je ne manquerais pas de manifester ce même respect en toute occasion.

     

    Jean-Pierre LETTRON

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

     

    TRIBUNE DECEMBRE 2009


    Moquerie de la majorité envers les « chapelles » mobilisées contre la privatisation de la Poste.

    Rappelons les précédents qui ont des conséquences cuisantes pour les usagers devenus clients (mais non point rois) et les salariés.

    France Telecom : devient exploitant de droit public en 1990, société anonyme le 1-01-1997, privatisée le 20-10-1997. On connait la suite : rentabilité à tout prix, service client dégradé, et salariés à bout.

    EDF et GDF changent de statut en 2004. J. Chirac s’engage à ne jamais les privatiser.

    Bien que la loi du 9-08-2004 précise que l'Etat doit détenir au minimum 70% du capital, le 7-12-2006 GDF-Suez fusionnent et l’Etat n’en détient plus que 34%.

    A présent, un agent de GDF-Suez ou d’EDF interviendra-t-il à 22h un soir d’hiver pour rétablir votre alimentation ? Si oui, à quel prix !

    De fait, les promesses n’engagent que les naïfs qui y croient. Quant à conjuguer service public et rémunération des actionnaires, la formule magique reste à trouver.

    JP LETTRON

     

    TRIBUNE JANVIER 2010


    UN ÉLAN PARTAGÉ & ENSEMBLE À GAUCHE

    (tribune commune)

     Pour une politique commerciale

    En ce mois de janvier, les deux listes d’opposition ont décidé de vous proposer une tribune commune. C’est le prolongement naturel des actions menées en commun sur le passage du Paladin aux Bas-Coquarts, le référendum pour la Poste et la défense du Verger des Muses. Depuis plusieurs mois, constatant nos convergences sur l’essentiel, nous avons décidé de travailler ensemble. Cette logique d’union prend tout son sens lorsqu’il s’agit de traiter d’une question majeure pour notre ville, le commerce, car une politique commerciale s’inscrit dans le long terme.

    L’historique de la politique municipale

    Les deux plus grandes entreprises EDF et Volvic ont quitté la ville, avec ce qu’on imagine comme pertes pour les commerces de proximité. Citoyen à Bourg-la-Reine avait alors dénoncé le refus par la mairie de voir s’installer l’antenne Île-de-France Sud d’EDF (800 emplois !). Lors des élections municipales de 2008, nous avions pointé les conséquences du départ de Danone-Volvic, tant les travaux de la ZAC avaient traîné. Concernant des deux ZAC de l’avenue du Général Leclerc justement : un seul commerce a été conservé dans la ZAC Ouest ; les 12 commerces de la ZAC Est, de l’angle de la rue Ravon à l’actuel chantier, vont disparaître. Une perte immense pour la ville, loin d’être compensée par les nouveaux prévus. Depuis deux ans, le refus du maire de créer une commission aux commerces et à la vie économique et d’y nommer un adjoint, l’abandon à un opérateur de la gestion des commerces de la ZAC sont autant de moyens dont la mairie s’est privée.

    Relevons une bonne réalisation que nous demandions depuis longtemps : la transformation de la rue Roeckel en zone piétonne. La comparaison avec les centres des villes voisines confirme le dynamisme qu’apporte la politique de reconquête par les piétons des « hyper centres » après la période du tout-voiture. Il faut valoriser le centre pour proposer ce que la grande distribution ne sait pas offrir : des commerces de proximité rendant la vie quotidienne des habitants plus facile et plus conviviale.

    [sous-titre] Un diagnostic officiel sur la situation d’aujourd’hui

    La société PIVADIS vient de remettre à la ville une étude dont nous donnons ici quelques conclusions sur les 213 commerces et services en activité dans la ville. Listons les points forts : apport du marché, en particulier le samedi ; offre en gamme moyenne ; très fort flux lié à la gare ; caractère calme et tranquille de la ville. Les potentialités sont très importantes, mais un grand nombre de points faibles sont relevés : « Une composition peu équilibrée avec une très forte emprise des services en agence » ; un recours anormalement élevé aux achats hors la ville ; une structure commerciale peu visible, très étirée et sans effet de centralité ; pas ou très peu de captation du flux automobile ; un taux d’achat faible, surtout en provenance des villes voisines. On ajoutera des commerces trop peu nombreux dans les quartiers périphériques. Voilà qui confirme ce que nous disions depuis longtemps. Voilà aussi un grand et important chantier en perspective.

    Pour renforcer et diversifier l’offre commerciale

    Au nom d’une idéologie dépassée, la majorité a toujours renoncé aux moyens dont elle disposait. Le code de l’urbanisme offre en effet aux communes la possibilité d’instaurer un droit de préemption spécifique aux commerces et de disposer ainsi d’un levier d’action en faveur de la préservation de leur diversité. Dans un périmètre de sauvegarde, la cession d’un fonds ou d’un bail commercial doit faire l’objet d’une déclaration préalable à la commune. Celle-ci peut alors exercer son droit de préemption puis, dans un délai d’un an, procéder à une rétrocession en s’appuyant sur un cahier des charges qui prend en compte les objectifs de diversité de l’activité commerciale. Un autre moyen de favoriser la qualité du commerce : le FISAC (Fonds d’intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce) financé par une taxe sur les grandes surfaces qui attribue des subventions importantes en investissement et en fonctionnement, et des aides directes aux entreprises pour leur modernisation. Nous avons évidemment voté pour le FISAC.

    Plus généralement, pour qu’il y ait une vie commerciale dynamique, il faut … des clients. Cela passe par le développement des emplois locaux. La majorité à Bourg-la-Reine n’a pas su les retenir, et se montre particulièrement inefficace dans sa façon de les attirer.

    La comparaison avec les centres des villes voisines  permet de se rendre compte à quel point la situation du commerce à Bourg-la-Reine s’est dégradée. L’absence de politique commerciale a produit les effets que l’on constate aujourd’hui. Il est urgent de redresser la barre.

    Pour vous informer et défendre notre ville à tous, vous pouvez compter sur nous.

    Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2010

    Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Vincent Delos, Denis Delrieu, Rand Fahmi, Arlette Guedj, Bernadette Guenée,

    Permanences : le samedi de 10h à 12h, mairie annexe, 1 bd Carnot, porte G, 1er étage

    UN ÉLAN PARTAGÉ (les 16, 23 et 30 janvier)                      ENSEMBLE À GAUCHE (le 9 janvier)

    Tél : 06 81 70 10 32                                                                         Tél : 01 41 87 24 31

    blravenir@free.fr                                                                         jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

    www.bourglareineavenir.fr                                                     http://citoyenblr.free.fr/

     

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    Pour les citoyens en difficulté, les tarifs sociaux Energie existent !

    L’hiver n’est pas fini, il est encore temps de rappeler aux personnes bénéficiant de la CMUC (couverture maladie universelle complémentaire), leur droit aux tarifs sociaux pour l’électricité et le gaz.

    Electricité : le tarif de première nécessité (TPN) permet une réduction sur l’abonnement et sur les 100 premiers kWh consommés chaque mois, qui représente de 30 à 50% de la facture annuelle selon la composition du foyer.

    Il faut :

    Gaz : le tarif spécial de solidarité (TSS) permet, pour un foyer de 2 personnes ou plus, une réduction annuelle de 22€ (eau chaude) à 118€ (eau chaude/chauffage).

    Il faut :

    Si vous pensez avoir droit aux Tarifs Sociaux de l’Energie, appelez :

    TPN au 0 800 333 123 - TSS au 0 800 333 124.

    Jean-Pierre LETTRON

     

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    Débat sur … l’identité Réginaburgienne

    Deux événements concomitants appelleraient de plus longs commentaires :

    -         le cul-de-sac du débat sur l'identité nationale : pour conjurer des maux qui ne sont même pas diagnostiqués, l’invocation au drapeau et à la Marseillaise ;

    -         les conclusions du sondage IFOP sur l’identité réginaburgienne :

    70% de nos concitoyens se considèrent d'abord comme réginaburgiens (contre 25% comme franciliens et 3% comme appartenant à la Communauté d’agglomération, entité restée totalement abstraite), et 76 à 96% (selon les quartiers) se déclarent contents de l'être.

    Cet enthousiasme doit être tempéré : pour 80% des habitants, il est dû à la proximité de Paris. Dur, dur de donner une personnalité à sa ville !

    Surtout, impressionnant mais pas inattendu : dans le quartier des Bas-Coquarts, seuls 52% sont satisfaits de vivre dans leur quartier, contre 94% dans le quartier des Blagis.

    Monsieur le Maire, quand on vous dit qu’il y a quelque chose à faire !

    Jean-Pierre LETTRON

     

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    SOLIDAIRE ET GÉNÉREUX !

    Pour une fois, c’est la «page de la majorité» qui donne matière à préciser le débat, imputant à la «générosité» ce qui relève pour nous d’une toute autre démarche : la politique fondée sur la solidarité.

    Politiquement, socialement, la solidarité est nécessaire et efficace.

    Personne ne cotise à la Sécurité Sociale par générosité, personnel ne paie ses impôts par générosité. Pourtant la Sécurité Sociale et la fiscalité redistributive ont fait plus pour la justice et la paix sociale que la générosité dont tel ou tel a su faire preuve. Nul ne respecte la loi par générosité, pourtant le droit et l’Etat ont fait beaucoup plus, pour la justice et la liberté, que la charité d’antan.

    Solidarité et générosité ne sont pas incompatibles : être généreux à titre individuel n’empêche pour autant d’être solidaire à titre collectif et réciproquement être solidaire n’empêche pas d’être généreux. Mais elles ne sont pas non plus interchangeables et ne s’expriment pas sur le même terrain.

     Jean-Pierre LETTRON

     

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    UN ÉLAN PARTAGÉ & ENSEMBLE À GAUCHE (tribune commune)

    Budget 2010 : attention danger !

     

    Comme chaque année, un budget primitif est proposé au vote du conseil municipal. Nous devons vous alerter sur la situation des finances de la ville. Que constate-t-on en effet ?

    ·                   Une augmentation spectaculaire de l’endettement

    ð au 1er janvier 2010, on se trouve déjà à 25,6 Millions €.

    ð Si les prévisions du budget 2010 se confirment, on atteindra 31,5 M€ au 1er janvier 2011, soit 23% d’augmentation en un an.

    ð Le résultat 2006 nous apprend qu’au 1er janvier 2006, cet endettement était de 16 M€. Ainsi l’endettement de la ville pourrait doubler en 5 ans !

     

     ·       Une augmentation sensible des impôts

    En cumulant évolutions des taux (fixée localement) et de l’assiette (fixée nationalement), le Réginaburgien verra ses impôts locaux augmenter de +4,64% à +5,91%.  

     

    augmentation des taux 

    augmentation avec assiette

    Taxe d’habitation 

    +3,4% 

    +4,64%

    Taxe sur le foncier bâti 

    +4,65% 

    +5,91% 

     Que les collectivités territoriales continuent à tenir une place essentielle dans l’investissement, c’est non seulement une bonne chose mais un impératif, compte tenu de la défaillance des autres opérateurs et au premier chef de l’Etat.

    On doit cependant se poser plusieurs questions :

    ·                   Si l’on maintient chaque année le niveau des dépenses d’équipement au rythme de cette année, on va tout simplement à la catastrophe. D’où nos questions récurrentes qui prennent une actualité particulière : quelles sont les prévisions de dépenses d’équipement pour les années à venir ? Où se trouve le plan pluriannuel d’investissements ? Quand sont programmés et à quel rythme : la médiathèque, l’aménagement de la bientôt ex-Poste, les besoins urgents pour les écoles Fontaine Grelot et Faïencerie (où des réunions de travail ont déjà eu lieu) ? Quel sera l’impact pour la ville de l’aménagement de la gare ? Comment et à quelle hauteur interviendra-t-elle pour la démolition-reconstruction du 68 bd Joffre, l’aménagement du Van Gennep/Blagis, l’aménagement du 153 Général Leclerc, le tout en appui à l’Office local HLM dont on connaît les difficultés financières ? Et que dire du musée Dalpayrat ? Que devient la Ronce qui abrita longtemps un centre de loisirs et quel projet concerne ce bien qui, faute de travaux importants, a déjà perdu nécessairement de la valeur année après année ?

    Or aucune réponse ne nous a été donnée au cours du conseil municipal ! « On verra bien ».

    ·                   Nos interrogations et nos inquiétudes portent donc sur les équipements à venir : quel échéancier et quelle ampleur ? Les priorités définies depuis les deux ou trois ans qui précédèrent les dernières élections municipales sont-elles pleinement justifiées au vu de ce qui se passe et de ce qui reste à faire ? L’argent englouti avec l’enfouissement des lignes et l’aménagement des rues, même avec subventions ; une rénovation totalement surdimensionnée de l’école République (8,5 M€) alors que les parents et personnels souhaitaient une simple mise à niveau et que, en outre, les autres écoles se trouvent complètement pénalisées alors que les besoins y sont criants (Fontaine-Grelot et Faïencerie Elémentaire) ; et l’achat de la maison Dalpayrat pour, au bout du compte, un pseudo Musée de la céramique de … 35 m², sans oublier qu’il était aussi prévu d’acheter la deuxième maison mitoyenne etc.

     Compte tenu de la gravité de la situation, nous souhaitions que réponse nous soit donnée sur les questions de fond qui sont ici posées. Au-delà des élus que nous sommes, c’est la population de la ville qui reste sans réponse.

    Il y a la part du culte du secret si caractéristique de la gestion des affaires municipales. Il y a celle d’une gestion au fil de l’eau sans prévisibilité, passant d’un sous-investissement qui nous a fait prendre tant de retard à un surinvestissement mal maîtrisé et peu priorisé.

    Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Vincent Delos, Denis Delrieu, Rand Fahmi, Arlette Guedj, Bernadette Guenée,

     

    TRIBUNE JUIN 2010


     

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    DU LOCAL AU NATIONAL

    Dans les numéros précédents de BLR magazine les 2 tribunes de l’opposition ont fusionné plusieurs fois : sur de nombreux sujets nous avons convergé pour vous faire des propositions afin d’améliorer la vie dans notre commune (Verger des Muses) ou pour nous opposer à certaines – mauvaises - décisions de la majorité.

    Une gauche unie et majoritaire à BLR est possible, si les intérêts des Réginaburgiens priment durablement sur les intérêts des partis et de leurs représentants.

    Ce qui est possible localement est encore loin d’être faisable nationalement. Pourtant, combien de ceux qui souffrent de la crise (smicards, rmistes, précaires et privés d’emploi) et de la politique affairiste du gouvernement, aimeraient que leurs intérêts priment sur les égos et les logiques d’appareil !

    Tout est encore possible pour construire en commun le programme nécessaire pour hisser la gauche à la hauteur de nos espoirs pour 2012. Cela nécessitera réalisme et volonté politique.

    JP LETTRON

     

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    A BLR UNE RENTREE AVEC DES CITOYENS MECONTENTS

    Le stationnement payant a été généralisé au mois d’août sur l’ensemble de la commune, des rues sont passées en zone verte. Tout ceci sans concertation voire même sans aucune information préalable des riverains.

    Le projet de la médiathèque avance mais au détriment de la nécessaire relocalisation du CAEL dont les locaux actuels sont à la fois trop petits et trop anciens pour ses 2 000 adhérents.

    Par ailleurs, qu’en est-il des études et réflexions lancées depuis des années pour le site de « La Ronce » ?

    Qu’en est-il de l’utilisation des locaux de La Poste si celle-ci venait à les quitter ?

    Qu’en est-il du réaménagement de la place de la Gare ?

    Tous ces sujets méritent concertation de tous les élus et information des réginaburgiens dans des délais raisonnables. Sans cela le mécontentement de cette rentrée ne pourra que perdurer.

     Ma permanence : 1er samedi du mois de 10h à 12h      (01 41 87 24 31)

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

     

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    UN ÉLAN PARTAGÉ & ENSEMBLE À GAUCHE

    (tribune commune de l’opposition)

     Voulons-nous une société d'exclusion?

    Osons regarder les choses en face.

    Ce n'est un secret pour personne: il est de plus en plus difficile de trouver un logement à un prix accessible. Début octobre l'opération « une clé pour les mal logés » organisée par l'Association des Amis de l'Avenir  nous a rappelé  l'urgence de construire des logements sociaux. Or au même moment que fait le gouvernement? Il s'attaque aux Offices HLM en annonçant une taxe sur les revenus locatifs!

    Mais la crise ne touche pas que les plus démunis. En Ile de France notamment cette crise touche aussi les couches moyennes. Les chiffres sont là. En 2008, le revenu médian par personne dans un ménage a été de 1580 euros (INSEE). On imagine la part du logement pour les jeunes couples qui veulent s’installer ou pour ceux et celles qui, par exemple, travaillent dans les services d'aide à la personne, les crèches, les écoles, l'assistance aux personnes âgées...

    Il ne leur est plus possible de se loger à proximité du lieu de travail. Ne nous étonnons pas des difficultés de recrutement présentes ou à venir pour l'aide aux personnes âgées, les gardes d'enfants ou la police municipale. Gouverner c'est non seulement gérer le quotidien mais aussi prévoir.

    L'an dernier à la demande du CCAS un diagnostic territorial a été réalisé sur notre ville pour permettre une analyse des besoins sociaux. Il apparaît que 20 à 40 % des ménages réginaburgiens connaissent des tensions budgétaires liées aux couts de leur logement.

    Les données nous sont aussi fournies de manière précieuse par les associations qui travaillent sur le terrain. Cet été, pour la première fois la Banque Alimentaire du GAFIB a dû organiser une collecte en juillet pour aider une vingtaine de familles.

    Il y a là une réalité qui doit mobiliser toutes les forces de notre ville dans la majorité comme dans l'opposition. Pourquoi ne pas travailler ensemble? A ce jour le document réalisé pour le CCAS n'a pas été présenté en conseil municipal. Quel serait le risque? N'avons-nous pas besoin de toutes les compétences et les idées présentes sur la ville pour l'analyser et formuler des projets?

    Les retraites ou la gravité d’un passage en force

    On retrouve l’urgence sociale à l’échelle nationale. Un mouvement social d’une rare puissance, soutenu par plus de 70 % de la population, refuse ce qui n’est pas une réforme mais une contreréforme des retraites préparée sans concertation ni négociation. Fondamentalement injuste, sans financement pérenne, elle met de fait en danger l’avenir de notre système de retraites par répartition qui a sorti de la très grande pauvreté des millions de travailleurs : la principale mesure retenue pour éponger le déficit repose sur le report du droit au départ en retraite à 62 ans, et celui de bénéficier de sa retraite sans décote à 67 ans. Or ces « mesures d’âge » frappent principalement les personnes qui ont déjà beaucoup travaillé, souvent dans les conditions les plus difficiles, et ceux (et surtout celles !) qui n’ont connu qu’emplois précaires, temps partiels et ruptures de carrières.

    Il faut là aussi penser à une vraie réforme. Des propositions réalistes, financées, ont été faites. Va-t-on, encore une fois, nous annoncer que tout est réglé et devoir reprendre l’affaire dans quelques années ? Dira-ton encore qu’il n’existe aucune autre solution ? Fera-ton encore une fois l’impasse sur le dialogue social alors que tous les syndicats sont unis ?

     Bourg-la-Reine doit participer à Paris-Métropole

    Aujourd’hui, les collectivités sont invitées à donner leur avis sur les projets du Grand Paris. L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit notamment de définir les futures lignes de transports publics (Arc Express, Grand Huit) et des connexions avec la ligne B du RER. À l’initiative du maire de Paris, Bertrand Delanoë, 150 collectivités locales ont décidé de se coordonner au sein du syndicat Paris Métropole pour mieux faire entendre.

    Collectivités de gauche et de droite y sont présentes. Près de chez nous, on compte Cachan, Bagneux, Sceaux, Fontenay-aux-Roses. Après deux ans de guérilla politicienne, Antony et, au-delà, le conseil général des Hauts-de-Seine ont finalement fait de même. Une grande absente, Bourg-la-Reine. Pour des motifs partisans et, maintenant, par inertie. Cet immobilisme consternant se manifeste également par l’absence de Bourg-la-Reine de l’association des villes du RER B Sud. Les usagers de la ligne apprécieront au moment où sont en débat les deux grands plans d’aménagement des transports en Île-de-France.

    Espérons que l’adhésion à ces deux structures se fasse au plus vite. Mieux vaut tard que jamais.

     Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Vincent Delos, Denis Delrieu, Rand Fahmi, Arlette Guedj, Bernadette Guenée.

     Permanences : le samedi de 10h à 12h, mairie annexe, 1 bd Carnot, porte G, 1er étage

    UN ÉLAN PARTAGÉ (les 13, 20 et 27 novembre)       ENSEMBLE À GAUCHE (le 6 novembre)

    blravenir@free.fr                                                         jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

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    UN ÉLAN PARTAGÉ & ENSEMBLE À GAUCHE

    (tribune commune de l’opposition)

     Encore un rapport officiel laissé dans l’ombre !

     A l’approche des fêtes, c’est d’abord l’occasion pour nous de vous accompagner dans ces moments que nous espérons de bonheur en vous renouvelant notre amitié.

    Mais ce n’est pas Noël pour tout le monde. Le constat est rude avec 8 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, ou l’explosion du chômage des jeunes. Notre ville est bien sûr privilégiée dans ce tableau, mais elle est loin d’échapper à la crise profonde qui atteint le pays dans le contexte international que l’on connaît.

    Serait-ce la raison pour laquelle la mairie se refuse à faire connaître le « Diagnostic social » que l’INSEE a réalisé sur notre ville ? Nous avions posé la question ici même et au conseil municipal. Voyons ce que nous dit ce rapport, en regard de la situation nationale, en nous centrant sur la question de la jeunesse.

     Une ville peu accueillante pour les bas et les moyens revenus

    La pauvreté dans notre ville est bien moins marquée qu’ailleurs. 1800 personnes qui vivent sous le seuil de bas revenus, un chiffre important rapporté aux 20.000 habitants de la ville. Mais « seuls 470 des 1200 de moins de 60 ans vivant sous le seuil de bas revenus bénéficient de la CMU ». De fait, « les populations les plus précaires des territoires aisés sont souvent moins bien identifiées par les services sociaux que celles des territoires où elles sont globalement plus démunies ». La leçon est claire : il faut des efforts particuliers, d’autant plus faciles à faire que la moyenne des revenus est plus élevée, mais ils ne sont pas suffisamment faits.

    Les classes moyennes  ne sont pas concernées par les minimas sociaux. Mais, justement, elles souffrent par exemple de la faiblesse du parc des loyers accessibles. La conséquence est double : en entrant dans la vie active, la plupart des jeunes ne peuvent trouver à s’y loger ; quand, en couple, ils ont les moyens de louer voire d’acheter, cela ne dure bien souvent que jusqu’à la seconde naissance. Il faut alors trouver plus grand et plus cher, donc trop cher à Bourg-la-Reine, et le « Diagnostic social » le relève : « [on constate] une dynamique de départ de la commune des ménages des classes dîtes « moyennes » avec des enfants, qui ne peuvent pour des raisons budgétaires rester sur la commune ». Au total, environ « 20 à 40% des ménages réginaburgiens connaissent des tensions budgétaires liées aux charges locatives de leur logement ».

     

    Les jeunes en première ligne

    Le chômage des jeunes est loin d’être négligeable. Bien sûr notre ville comprend une proportion plus importante qu’ailleurs d’étudiants qui, au demeurant, rencontrent les difficultés habituelles de l’absence d’autonomie réelle et du travail précaire souvent indispensable pour payer leurs études. Les jeunes de 18-24 ans, qui ne sont pas étudiants, sont plus durement touchés par le chômage que les autres classes d'âge au niveau national, 23% contre 9,5%. À Bourg-la-Reine, les chiffres sont moins alarmants, mais l'inégalité est spectaculaire puisque 14 % des jeunes n'ont pas d'emploi contre 4% en moyenne. Un jeune actif sur 5 est intérimaire contre 1 sur 17 dans la population plus âgée, et un sur trois occupe un emploi à temps partiel.

    Le principe de bonne gouvernance est simple au demeurant : solliciter d’experts compétents un diagnostic objectif ; dialoguer avec la population et les associations afin de trouver les meilleures solutions ; mettre en œuvre ces solutions en définissant les priorités.

    Nous proposons donc qu’en s’appuyant sur les données de ce diagnostic social le Maire organise une conférence de l’emploi et du logement avec tous les acteurs concernés.

     Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Vincent Delos, Denis Delrieu, Rand Fahmi, Arlette Guedj, Bernadette Guenée.

     Permanences : le samedi de 10h à 12h, mairie annexe, 1 bd Carnot, porte G, 1er étage

    UN ÉLAN PARTAGÉ (les 11 et 18 décembre)                       ENSEMBLE À GAUCHE (le 4 décembre)

    blravenir@free.fr                                                                         jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

    www.bourglareineavenir.fr (06 85 66 20 87)                     http://citoyenblr.free.fr (01 41 87 22 24 31)

     

    TRIBUNE JANVIER 2011


    Le « soin mutuel » : un bel objectif pour cette nouvelle année … et celles à venir !

    En avril, Martine Aubry déclarait qu’il fallait passer d’une société individualiste à une société du « soin mutuel ».  Beau projet de société, à condition de donner tout leur sens à « soin » et à « mutuel » ! Il faut non seulement  se soucier d’autrui,  pour  percevoir et évaluer ses besoins,  mais aussi se sentir responsable d’agir pour y répondre efficacement ; dans une dynamique réciproque, il faut prendre le risque de la rencontre directe avec l’autre,  et être attentif à la manière dont celui qui le reçoit réagit au soin.  « Mutuel » : le besoin de soin nous rappelle que nous sommes tout à la fois autonomes et vulnérables.  Alors que le libéralisme tend à exclure la vulnérabilité de la place publique, le souci du « soin mutuel »  permet de lui redonner une place dans le lien social.

    Permanence : 1er samedi du mois de 10h à 12h                Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

    Bonne année 2011 à tous

     

    TRIBUNE FEVRIER 2011


    Le Verger des Muses a été vendu !

    Comme beaucoup, je suis choqué par la soudaineté de la décision même si, comme tous, j’avais noté des signes avant-coureurs inquiétants. Ma solidarité va d’abord au personnel du magasin.

    Saurons-nous jamais quels étaient les objectifs des repreneurs ? Au vu de leurs choix de marchandises et de leur très court séjour à Bourg-la-Reine, était-ce le livre, ou, plus probablement, une opération financière ? Le livre est certes un commerce peu lucratif, et bien fragile dans un modèle économique où la culture pèse peu face au profit ! Même s’il faut pour cela sacrifier des emplois, et si les besoins des citoyens ne sont pas satisfaits !

    Le Conseil Municipal a voté récemment la protection du périmètre commercial qui autorise la préemption de locaux pour une grande librairie à Bourg-la-Reine. Si la majorité le décide, je suis prêt à agir en ce sens !

    Ma permanence : 1er samedi du mois de 10h à 12h     ( 01 41 87 24 31

    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

     

    TRIBUNE MARS 2011


    LISTE : UN ÉLAN PARTAGÉ & LISTE : ENSEMBLE À GAUCHE

    (tribune commune de l’opposition)

     Confirmation : un accroissement dangereux de l’endettement

    Ce que nous avions annoncé l’an dernier se confirme malheureusement. Nous avions présenté une simulation d’augmentation de l’endettement si aucune mesure n’était arrêtée ; on retrouve notre estimation aujourd’hui. A lire le très récent document servant de base au débat d’orientation budgétaire, il y a bien emballement de l’endettement à Bourg-la-Reine. De fin 2009 à fin 2010, l’endettement sera passé de 25,5 M € à 31,5 M€. Fin 2011 il se situerait au minimum à 37 M€, soit +5,5 M€ en un an et +11,5 M€ en deux ans. Soit une augmentation minimale de la dette de 45% en deux ans (une fourchette haute donne même 41 M€ et +61%) ! Tout cela en raison d’investissements surdimensionnés, mal priorisés et mal évalués dans le temps. La question ne se posait guère jusqu’il y a peu, mais cette dette dépasse maintenant la moyenne des villes comparables.

    Les Réginaburgiens en feront les frais à deux titres : par l’augmentation de leurs impôts et par le risque de renoncer à des investissements indispensables.

    La situation est aggravée par la décision prise dans la précipitation par Nicolas Sarkozy de supprimer la taxe professionnelle ce qui, à terme, menace les recettes potentielles des collectivités territoriales, réduit leur autonomie fiscale tout en assurant un transfert de charges des entreprises vers les particuliers.

    Pour toutes ces raisons, Bourg-la-Reine ne peut, moins que jamais, être gérée au fil de l’eau. Un plan pluriannuel d’investissement, que nous ne cessons de réclamer, est indispensable dans notre ville pour prioriser les besoins (écoles, crèche, médiathèque, voirie, accessibilité pour les personnes à mobilité réduite que nous impose à juste titre la loi pour 2015…) et avoir une connaissance à terme de notre capacité de financement. En son absence, chaque année l’augmentation de notre dette obère nos budgets futurs sans aucune visibilité.

     Education nationale en danger

     A la rentrée 2010 nous ne pouvions que nous réjouir, avec la majorité, de l'ouverture de deux classes de maternelle sur notre ville. Nous avions alors posé la question de la pérennité de ces ouvertures sachant que la décision ne dépend pas du bon vouloir des municipalités mais de l'inspection d’académie. Il y a à peine dix ans les enfants atteignant trois ans au mois de mars suivant la rentrée étaient acceptés en maternelle ; puis ce fut ramené à janvier. Aujourd’hui la question est en suspens pour ceux qui atteignent trois ans entre octobre et décembre. Nous comprenons l’inquiétude des parents pour le bien de leur enfant et sur l'incertitude du mode de garde à organiser pour la rentrée.

     Le refus doctrinal de remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite a des répercussions immédiates dans toute la chaîne éducative. En collège, la baisse drastique de la dotation horaire globale (DHG), soit le volume d’heures donné par l’Etat à chaque établissement, va se traduire mécaniquement par une baisse de l’offre d’enseignement. On sait que les enfants les plus en difficulté en seront les premières victimes. Dans les écoles, on a annoncé des fermetures de classes comme on n’en a jamais connu jusqu’à ce jour : 122 suppressions de postes annoncés dans le 92 ; l’effort spécifique ne toucherait plus qu’un nombre très limité des collèges classés en ZEP/REP. La réunion du comité technique paritaire du 92 a été reportée et donc la cartographie des fermetures de classes ne sera connue qu’en avril. Comprenne qui voudra.

     Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Denis Delrieu, Rand Fahmi, Arlette Guedj, Bernadette Guenée, Laure Thibaut

     Permanences : le samedi de 10h à 12h, mairie annexe, 1 bd Carnot, porte G, 1er étage

    UN ÉLAN PARTAGÉ (les 12, 19 et 26 mars)              ENSEMBLE À GAUCHE (le 5 mars)

    blravenir@free.fr                                                         jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

    www.bourglareineavenir.fr                                           http://citoyenblr.free.fr (01 41 87 22 24 31)

     

    TRIBUNE AVRIL 2011


    LISTE : UN ÉLAN PARTAGÉ & LISTE : ENSEMBLE À GAUCHE

    (tribune commune de l’opposition)

    Le projet pour la place de la gare : un non sens !

    Il y a maintenant 10 ans un comité de pôle avait été initié pour réfléchir à l’avenir de la gare de Bourg-la-Reine comme cœur d’échanges intermodaux de transports en commun : RER B, bus en nombre croissant, piétons, vélos. Sous la présidence du maire de Bourg-la-Reine, la région Île-de-France, le Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF), le conseil général du 92, la communauté d’agglomération (CAHB) et des représentants des associations d’usagers des transports et de défense de l’environnement devaient se concerter sur l’aménagement de cet espace au cœur de notre commune.

    Que faire de la place de la place de la gare ?

    Le défi majeur est celui posé par l’aménagement d’une véritable gare routière puisque ce sont pas moins de 7 bus qui passent par la gare ou l’ont comme tête de ligne. Depuis que la circulation par la rue des Blagis est interdite aux grands bus, ceux qui empruntent la rue de Fontenay doivent désormais faire un détour de 7 mn en moyenne par la place de la Libération. Tout cela implique de réfléchir à des solutions associant l’organisation rationnelle d’une gare routière, la priorité aux transports en commun, la mise en place d’une zone piétonne annonçant la rue Roeckel, sans oublier les taxis et la dépose minute.

    Première solution envisagée : installer la gare routière sur les terrains de la RATP entre les voies et les résidences de la place de la Gare. Cette solution permettrait la mise en place d’un large espace piétonnier entre la gare et la rue Roeckel. Il y a peu, cette solution a été abandonnée, la RATP refusant, d’une part, d’investir dans ces aménagements, d’autre part, d’amputer les terrains de ses installations techniques. Elle refusait également de réfléchir à un itinéraire d’autobus sur ses terrains jusqu’à la rue de Fontenay.

     Un projet absurde

    La mairie et la RATP ont donc décidé de s’orienter vers une deuxième solution stupéfiante au demeurant ! Sur la place de la gare : on passera à 4 quais pour les autobus, ce qui rendra pratiquement impossible tout partage de l’espace avec les autres usagers. Comme, en outre, il manquera trois emplacements de stationnement, il est décidé de les installer…. boulevard Joffre, de part et d’autre de la place ! Que fait-on de la voie théoriquement réservée au 197 ? Que se passera-t-il les jours de marché ? Un étroit mail piétonnier est sauvegardé, mais on est loin de la continuité prévue avec la rue Roeckel. Quant aux taxis et aux personnes qui viennent chercher quelqu’un en voiture (dépose minute), ils devront remonter la RD920 jusqu’à l’allée d’Honneur, et rejoindre à droite la rue André Theuriet. Et encore sans avoir du tout la garantie de trouver une place.

     Le projet retenu à l'issue de tant d'années d'études et de réflexions est un non-sens, du point de vue de l'utilisation de crédits publics et du développement durable. On ajoutera : du point de vue du simple bon sens. Il suffit de connaître un tant soi peu les habitudes et les flux devant cette gare pour se rendre compte combien ce projet, qui devrait devenir opérationnel rapidement, est totalement inadapté. Refusant de cautionner tant d’inconséquences, l’association Bourg-la-Reine Environnement a décidé de claquer la porte du comité de pôle. Nous demandons que le maire, président du comité du pôle de la gare, refuse de s’associer davantage à un tel projet et s’appuie sur la population et les associations pour imposer une solution qui garantisse la qualité du centre ville.

     Une inconséquence générale

     Et nous retrouvons les questions que nous ne cessons de poser. Comment a-t-on pu penser l’aménagement de l’axe de la RD920 avant de savoir ce qu’on fera du pôle de la gare ? Comment a-t-on pu penser l’aménagement de la RD920 avant de savoir l’impact des grands chantiers annoncés en Île-de-France au sud, avec Saclay, et au nord, avec l’Arc Express ? Il est encore temps de tout remettre à plat.

    Le conseil général sortant a décidé de se désengager du pôle de la gare; la RATP fait de la résistance. Il est consternant de voir la municipalité se montrer si peu active pour préserver les circulations et la qualité de vie de la population en plein cœur de sa ville : si elle ne le fait pas qui le fera ?

     Solidarité Japon

    Au moment où nous rendons notre tribune, nous apprenons la terrible catastrophe qui touche le Japon. Nous témoignons de notre profonde solidarité aux victimes de ce drame.

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    Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Denis Delrieu, Rand Fahmi, Arlette Guedj, Bernadette Guenée, Laure Thibaut

     Permanences : le samedi de 10h à 12h, mairie annexe, 1 bd Carnot, porte G, 1er étage

    UN ÉLAN PARTAGÉ (les 9, 16, 23, 30 avril)              ENSEMBLE À GAUCHE (le 2 avril)

    blravenir@free.fr                                                         jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

    www.bourglareineavenir.fr                                           http://citoyenblr.free.fr (01 41 87 22 24 31)

     

    TRIBUNE MAI 2011


    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     Les résultats des élections cantonales : nouvelle donne à Bourg-la-Reine

    Avec près de 52% des suffrages à Bourg-la-Reine pour Denis Peschanski, la gauche a réalisé un score historique lors du deuxième tour de l’élection cantonale de mars dernier. Ce succès n’a toutefois pas été suffisant pour compenser le résultat d’Antony Nord qui a donné sa préférence à l’UMP, Patrick Devedjian, conseiller général sortant, réélu de justesse.

    Nous voyons dans ce résultat la reconnaissance du travail accompli par les élus de l’opposition municipale sur les dossiers de la ville, dont nous rendons compte chaque mois dans cette tribune, et des actions engagées avec les habitants pour la défense du Verger des Muses, du service public de la Poste et pour une meilleure desserte des quartiers par le Paladin.

    Au cours de nos rencontres avec les habitants, nous percevons combien la crise économique et sociale affecte notre ville. Trop de jeunes peinent à trouver un emploi et un logement. Avec la baisse de leur pouvoir d’achat, les classes moyennes ne sont pas épargnées. Le grand débat national qui s’ouvre et les échéances majeures de 2012 permettront à chacun de peser sur l’avenir du pays. Nous vous inviterons prochainement à de grands débats citoyens autour des questions clés : aménagement urbain, transports, commerces, éducation, logement, culture, énergie, développement durable et solidarités.

     Dès à présent, dans notre ville, avec l’irrésistible montée de la gauche (près de 50 % aux élections municipales, et de 52 % aux régionales et aux cantonales), le changement est amorcé car la légitimité politique a changé de camp.

     L’éducation nationale en danger : les écoles de Bourg-la-Reine sont touchées

    Petite mesquinerie électoraliste : l’administration de l’Education nationale a retardé au lendemain des élections cantonales la divulgation de la carte des suppressions de postes dans les écoles du 92. Avec deux suppressions de classes, à République et à maternelle Faïencerie, et la destruction du Réseau d’Aide aux Enfants en Difficulté (RASED) nos écoles sont fortement impactées. C’est d’autant plus grave que l’administration appuie ses décisions sur des chiffres complètement dépassés : 324 élèves à République alors que 344 sont déjà inscrits début avril ; ??? élèves à la maternelle Faïencerie pour 247 inscriptions à la même date.

    La suppression massive de postes dans l’Education nationale depuis 4 ans continue à faire des dégâts dans les écoles. Tous les élus doivent se mobiliser avec les parents et les enseignants dans leur combat  pour la défense d’une école de qualité. Il en va de l’avenir de nos enfants. Une communication du maire en conseil municipal laisse à penser qu’enfin la majorité municipale est prête à dépasser sur ce point son soutien inconditionnel à la politique gouvernementale.

     Sous la pression des écoles et des parents, la mairie est aussi en train prendre la mesure d’un autre problème touchant la vie scolaire : la dégradation de la qualité des repas servis à la cantine. Récemment, un nouvel incident portant cette fois sur la présence d’éléments indésirables dans les assiettes des enfants d’une maternelle, a soulevé l’émoi du chef d’établissement et des parents. Une décision urgente s’impose sur la poursuite du contrat avec la société qui fournit les repas.  L’affaire a déjà trop traîné ; il faut au plus vite mettre le prestataire devant ses responsabilités et organiser avec la communauté éducative et les parents une réunion de travail sur le sujet.

     

    TRIBUNE JUIN 2011


    REFERENDUM  ?

    Avec mes amis de « Citoyen à Bourg-la-Reine », j’ai toujours défendu l’idée de référendum d’initiative locale. Si l’expression des citoyens sur des sujets qui les concernent dans leur vie de tous les jours et dont ils connaissent tous les tenants et aboutissants est un élément essentiel de la démocratie locale, il n’en est pas de même pour l’organisation de référendums nationaux au moment précis où l’opinion publique est sous le coup de l’émotion.

    Des forces politiques demandent aujourd’hui un référendum sur l’énergie nucléaire. Si la nation accédait à leur demande, d’autres ne pourraient-ils pas légitimement demander des référendums sur la peine de mort, l’immigration ou bien encore le renforcement de la sécurité et la restriction des libertés publiques ?

    Quelle crédibilité apporter à ceux qui aujourd’hui demandent l’expression du peuple et qui, loin de respecter son vote de 2005 sur la constitution européenne, l’ont bafoué en 2008 à Versailles ?

    Jean-Pierre LETTRON

     

    TRIBUNE SEPTEMBRE 2011


    La poste a changé !

    En changeant de locaux la poste a effectué sa mue : notre bureau de poste, est devenu une banque avec des activités postales ! Ce changement est-il de la seule volonté des patrons de la poste ? Hélas NON. Ce changement, comme ceux d’autres anciens services publics, n’est que la conséquence des privatisations dues au vote majoritaire des Français pour le traité de Maastricht (20.9.92).

     «Si le Traité était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré.» (Valéry Giscard d’Estaing, RTL, 30.7.92)

    «L’Europe, ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion.» (Martine Aubry à Béthune, 12.9.92)

    Finalement on a quoi ?

    Délocalisations, chômage de masse, exclusion, disparition des services publics, moins de protection sociale et de retraite, et crise financière qui nous contraint de secourir un euro qui devait nous protéger !

    Jean-Pierre LETTRON

     

    TRIBUNE OCTOBRE 2011

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     

     

     

     

     

    TRIBUNE NOVEMBRE 2011

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     

     

     

     

    TRIBUNE DECEMBRE 2011

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     

     

     

     

     

    TRIBUNE JANVIER 2012

    BONNE ANNEE 2012…

    Mais à qui va profiter réellement cette année 2012 ?
    Surement pas au monde du travail qui « grâce » à la crise que les marchés financiers ont provoquée, vont perdre : au mieux leur épargne, dû à des salaries trop bas et une flambée des prix et loyers, au pire perdre leur emploi et/ou leur logement.
    Cette crise est le résultat de décisions prises par des élus démocratiquement élus par nous et de référendum comme celui de Maastricht.
    A toujours élire les mêmes pour perdurer ce système nous ne pouvons fuire nos propres responsabilités.
    Alors en 2012 allons-nous voter autrement pour une autre politique ?
    Ma permanence : 1er samedi du mois de 10h à 12h  ( 01 41 87 24 31)
    Courriel : jean-pierre.lettron@bourg-la-reine.fr

     

    TRIBUNE FEVRIER 2012

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     

    Le plan local d’urbanisme (PLU) doit voir le jour en 2012. Plus que le plan d’occupation des sols (POS) auquel il doit succéder, le PLU est censé embrasser toutes les questions liées à la politique de la ville. En un mot : que sera Bourg-la-Reine demain ?

    Pour un vrai débat citoyen

    Cela implique, à l’évidence, une très forte implication des citoyens. La loi impose un service minimum : quelques réunions de présentation du projet ; une enquête publique ; le vote définitif en conseil municipal. C’est la voie qu’ont choisie le maire, Jean-Noël Chevreau, et son adjointe à l’urbanisme, Martine Parésys. Comme à l’habitude. Les réunions se sont tenues : les débats ont bien eu lieu mais aucune remarque n’a été prise en compte. La concertation préalable a été un leurre. Comme un semblant de démocratie.

    Il y a pourtant une autre solution. Pour s’assurer à la fois des compétences nécessaires pour un projet de telle ampleur et une réelle appropriation par la population, on peut mettre sur pied des commissions, nommer à leur tête des experts indépendants et privilégier la procédure de dialogue avant l’enquête. Cela a été fait ailleurs et c’est notre façon de concevoir la gestion de notre ville.

    Les enjeux sont multiples et il faut tous les prendre en compte

    ·         La pluralité des paysages

    Bourg-la-Reine est un mixte de quartiers pavillonnaires, de collectifs et de zones mixtes. Si, comme nous le pensons, l’identité de notre ville tient dans cette diversité, le PLU doit prendre en compte cet équilibre. Pourquoi le Maire a-t-il réduit les zones intermédiaires qui assurent une transition ? Pourquoi a-t-il diminué les contraintes d’emprise au sol ? Les espaces verts privés sont aussi le poumon de notre ville où, malheureusement, les espaces verts publics sont très limités. Il y a un risque écologique à permettre un bétonnage important des surfaces au sol en réduisant les zones minimales de pleine terre.

    L’habitat témoigne aussi de l’histoire de notre ville. Deux risques sont à éviter : tirer un trait sur le patrimoine au profit de constructions standardisées ; ou refuser toute évolution.

    L’avenir ce sont aussi des constructions nouvelles et des aménagements de l’existant. Il faut garder à l’esprit que nous avons besoin de logements accessibles. Cela vaut pour les logements sociaux et le 1% patronal ; c’est une exigence légale, morale et économique. Mais cela vaut aussi pour de jeunes couples qui ne trouvent pas à se loger dans la ville car les prix sont trop chers.

    Il est aussi impératif d’avoir une politique commerciale ambitieuse. Regardons le centre ville : de la gare à l’avenue du général Leclerc, combien de boutiques sont fermées et laissées à l’abandon ? Combien de commerces ont déjà disparu ? Pourquoi a-t-on si mal coordonné construction progressive de la ZAC de la Bièvre et travaux de voirie ?

    Mais la question doit aussi être posée dans les quartiers périphériques où se retrouvent souvent plus d’une dizaine de commerces. Il faut penser à les aider en valorisant les entrées de ville et en se confrontant à la question du stationnement.

    Stationnement ? Densification ? Pensons aux transports en commun ! L’asphyxie du RER B s’accentuera avec les pôles de la Croix-de-Berny, de Saclay et, avec l’Arc-Express à Arcueil-Cachan. Nous tirons le signal d’alarme depuis des années et faisons une proposition concrète : un bus de haute qualité de service (BHQS) en site propre, voire un tramway, de la Croix-de-Berny à la Porte d’Orléans.

    Or que nous a répondu M. Devedjian ? Que les villes du 94 étaient contre. Nous avons vérifié. Les maires d’Arcueil et de Cachan, stupéfaits mais pas surpris, nous ont affirmé le contraire : non seulement ils sont favorables à un site propre mais le comité d’axe N20 était arrivé à un consensus qu’a ignoré… P. Devedjian quand il a été élu président du conseiller général.

    Pour un plan pluriannuel

    Tout cela implique d’établir un plan d’investissements sur plusieurs années. L’école de la République nous donne l’exemple d’opérations mal maîtrisées qui s’éternisent. L’opération du HLM de la rue des Blagis illustre les nouvelles contraintes budgétaires, le conseil général ayant diminué de moitié la subvention promise. Il manque une vue d’ensemble, comme l’illustre un dernier exemple : nous avons appris, à l’occasion d’une affaire d’expropriation, qu’on envisageait l’extension de la caserne de pompiers. Si cela se confirme, les engins de haut et long gabarit sortiront dans l’urgence qu’on imagine… en face de la nouvelle entrée de l’école République

    Si l’on résume, le PLU doit être au service d’une vision d’ensemble et prendre en compte l’ensemble des problématiques. Il faut réfléchir aux moyens d’informer, s’assurer la collaboration des experts pour aider à la réflexion commune et respecter une vraie démocratie citoyenne.

    Tout un programme !

     

     

    TRIBUNE MARS 2012

     

     

     

    TRIBUNE AVRIL 2012

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     

    Dans les prochains mois se joue l’avenir de Bourg-la-Reine. En mai, le Plan Local d’Urbanisme sera présenté en conseil municipal. Il doit succéder au Plan d’Occupation des Sols (POS) qui a plus de dix ans. C’est dire l’importance de l’enjeu.

     

    Il faut éviter la sur-densification

    Or, à l’issue d’une concertation dont avons déjà souligné les limites, le maire et son adjointe à l’Urbanisme nous proposent des modifications importantes aux règles en cours (passage de 0,5 à 0,7 du coefficient d’occupation des sols, réduction des zones intermédiaires au profit de grandes hauteurs, augmentation des hauteurs). Le point commun : une sur-densification, alors que notre ville est déjà l’un des plus denses du département. Un risque évident : la livraison de la ville aux promoteurs qui souhaitent pouvoir bétonner au prix fort. Une caractéristique : l’imprévisibilité, tant il est vrai que rien n’est dit de l’impact sur les transports publics ou sur l’accueil des enfants. La lenteur de l’opération de logements sociaux rue des Blagis, la destruction-reconstruction du 68 bld Joffre depuis 10 ans, l’incapacité à déboucher au 153 av. Général-Leclerc, alors que les opérations de standing sans âme mais très chères vont très vite, dans le sud ou au centre.

    Il est pourtant aisé de se fixer quelques règles : avant toute densification, il faut régler la question des transports et prévoir l’impact sur les écoles et les crèches. Il faut respecter le patrimoine immobilier et végétal de la ville, avec ses pavillons et ses collectifs, tout en assurant une meilleure mixité sociale. Il faut offrir des logements accessibles, plutôt que de privilégier les opérations immobilières chères et standardisées. On peut alors densifier sans sur-densifier. C’est déjà cela qui avait provoqué un vaste mouvement citoyen dans notre ville au moment de la révision du POS en 1999. Et le combat fut victorieux. Il est temps à nouveau de réagir. Les associations se mobilisent. N’attendons pas qu’il soit trop tard.

     

    Les inconséquences de la politique budgétaire

    Dans le même temps on nous annonce des programmes pharaoniques dans le centre ville. Or les finances sont plombées par une mauvaise programmation des priorités. Plus stupéfiant encore : les mesures d’austérité annoncées par le Budget 2012 interdisent le projet qu’a présenté… la mairie !

    En effet, devant la croissance spectaculaire de l’endettement que nous avions révélée ici-même et qui a été épinglée par la Chambre Régionale des Comptes, la mairie a choisi de limiter les recettes fiscales, de ponctionner le budget de fonctionnement et de retarder les investissements pourtant prioritaires. Résultat : les services aux habitants sont rognés, les capacités d’investissement sont réduites, sans empêcher l’endettement de dépasser largement les moyennes des villes équivalentes.

    Pour le fonctionnement, il y a du concret. Prenons deux exemples :

    •   Les associations voient leurs subventions baisser de 5% (3,5% s’il y a du personnel). Avec l’inflation cela donne : - 7,5% en euros constants !

    •  Les écoles sont également touchées. On a évoqué ici l’insuffisance (quantitative) de l’encadrement. S’est ajouté un nouvel objet de conflit : les fédérations de parents ont constaté que les élèves de la ville étaient loin de tous partir au moins une fois en « classe de découverte » pendant leur scolarité. La comparaison avec des villes voisines de taille comparable est consternante : 440 élèves sont partis à Bagneux en 2010, 225 à Sceaux. A Bourg-la-Reine, ils sont… 127 en 2012 !

     La question n’est pas moins inquiétante pour les investissements. Même les problèmes les plus urgents ne pourront être résolus, ainsi dans les écoles. On a vu les retards incompréhensibles sur le chantier République. A la Faïencerie, depuis combien d’années parents et enseignants demandent une rénovation de l’école élémentaire ? La gestion de la ville est toujours plombée par l’incapacité à définir des priorités en les inscrivant dans un plan pluriannuel d’investissements (PPI). Faut-il rappeler que cette absence de PPI a été très critiquée par la Chambre régionale des comptes ?

    Dernière nouvelle qui nous conforte dans notre sévère jugement : la mairie possède un vaste parc avec château à Marcoussis. Cela servit longtemps de centre de loisirs. Qu’on trouve une solution plus proche à la campagne ? Pourquoi pas. Mais à force de laisser le domaine de la Ronce se dégrader sans la moindre réparation, il a perdu une bonne partie de sa valeur marchande. La lecture du budget nous apprend qu’est prévue une somme de 500.000 euros pour la vente du domaine, château et dépendances comprises. Le prix d’un petit trois pièces dans les constructions standardisées que la majorité municipale souhaite voir fleurir dans notre ville.

     

    Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Denis Delrieu, Arlette Guedj, Bernadette Guenée, Laure Thibaut, Christophe Bonazzi

     

    TRIBUNE MAI 2012

     

     

    TRIBUNE JUIN 2012

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

    52,2% des voix pour François Hollande !

     

    Victoire historique à Bourg-la-Reine. Avec 52,2% des voix, notre ville a, pour la première fois de son histoire, donné la majorité à un candidat de gauche à des présidentielles. Pour la première fois également, le score dépasse la moyenne nationale.

    En outre les électeurs se sont déplacés en masse, avec un taux de participation dépassant les 85%. Comme le montre la carte, 10 bureaux sur 14 ont donné la majorité à François Hollande avec le record pour le quartier des Bas-Coquarts (plus de 68% !).

    Comparons. Le score de Ségolène Royal en 2007 était déjà remarquable, atteignant 45,5% des voix dans la ville. Elle avait dépassé le score de François Mitterrand en 1981 (45%) et plus encore en 1988. Hors « vague rose », on se trouvait dans les années 1960-70 autour de 30% et à 38% en 1995.

    Pour autant, les résultats de François Hollande ne sont pas isolés. Lors des européennes de 2009, des régionales de 2010 et des cantonales de 2011, la gauche est majoritaire. Les élections municipales scandent une baisse régulière : il fut élu la première fois en 1995 avec 61,5% des voix. Comme un écho, déjà, au choc provoqué par le plan d’occupation des sols dont il voulait imposer la révision, il était retombé à 52,4% en 2001. En 2008, il frôlait la défaite (50%).

    Les raisons de ces bouleversements sont multiples : la sociologie des habitants ; la non prise en compte des besoins de nouvelles populations, en particulier les jeunes ; une gestion au coup par coup et très traditionnelle ; un tissu commercial laissé en grande difficulté ; un suivi des dossiers par vos élus d’opposition ; une visibilité de l’opposition sur le terrain.

    Ces résultats nous obligent. Confronté à une crise française, européenne et mondiale, le président n’aura pas tâche facile. Mais il doit déjà disposer d’une majorité à l’Assemblée nationale. C’est l’enjeu des prochaines législatives auxquelles nous vous appelons à voter en nombre.

    Localement, nous devons préparer l’alternance. Sur tous les dossiers nous devons, avec vous, préparer l’alternance.

    A Bourg-la-Reine, le changement c’est bientôt.

    Denis Peschanski, Jean-Pierre Lettron, Anne-Dominique Antetomaso, Denis Delrieu, Arlette Guedj, Bernadette Guenée, Laure Thibaut, Christophe Bonazzi

     

    TRIBUNE SEPTEMBRE 2012

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

    Plan local d’urbanisme : encore un mauvais coup

    Le 20 juin, le conseil municipal devait traiter du PLU. La veille au soir, le sujet a été reporté sans concertation au 28 juin, l’objectif inavoué de la majorité étant de traiter ce problème brûlant au moment des départs en vacances. Pour protester contre cette manœuvre, les élus d’opposition refusèrent de siéger et annoncèrent qu’ils boycotteraient le conseil du 28 juin. Pour l’anecdote, les élus de la majorité se trouvèrent alors incapables d’assurer le quorum et le maire dut suspendre la séance pendant près d’une heure, le temps de mobiliser ses absents.

    Depuis un an, le maire et son adjointe à l’urbanisme multiplient les mauvais coups : manque de vraie concertation, mépris des élus d’opposition, documents diffusés au dernier moment, contrevérités, occultation des projets. D’autres villes, de gauche comme de droite, ont pourtant montré le chemin en privilégiant la transparence, la compétence et la participation citoyenne.

    Bourg-la-Reine est l’une des villes les plus denses du département, devant Antony et Sceaux par exemple. Mais les classes moyennes et populaires peinent à s’y loger. Alors, bien sûr, il faut construire de nouveaux logements et de nouveaux équipements. Mais le projet de la majorité se contente de sur densifier, au risque de saccager la ville pour le grand profit des promoteurs (logements à plus de 8000 € le m2).

    Les opportunités offertes aux promoteurs sont dissimulées derrière l’absence de tout projet concret. A-t-on mesuré les capacités des services publics (RER, circulation des bus, pistes cyclables, crèches et écoles) ? A-t-on défini un projet pour les espaces verts et lieux de convivialité pour la jeunesse ? La majorité ne s’en soucie pas.

    Le PLU ne doit pas passer en l’état. Vos élus d’opposition ont décidé d’engager un vrai débat avec vous en septembre. L’enquête publique sera alors lancée. Vous devez vous faire entendre.

    École République : Portes Ouvertes sur le chantier !

    La journée portes ouvertes, organisée par la Mairie le 9 juin pour présenter l’école République rénovée, n’a pas été, malheureusement, le point final des travaux, comme on aurait pu l’espérer ! Il faut dire que près de 3 ans après leur début, et près de 2 ans après leur achèvement prévu (Toussaint 2010…), les travaux étaient toujours en cours.

     

    Au point d’exaspérer à juste titre, les occupants de cette école, enseignants et parents d’élèves. Ceux-ci ont donc manifesté à cette occasion leur mécontentement, les premiers en étant absents à cette journée, les seconds en décrivant dans un tract leurs griefs à l’encontre de la Mairie.

     

    Au delà des nombreux problèmes posés par une école en perpétuel déménagement interne et par les nombreuses malfaçons empêchant un fonctionnement normal (évacuation des eaux usées, électricité - certaines classes n’ont régulièrement plus de lumière et seule une prise sur trois fonctionne), les parents et enseignants unanimes sont fatigués par les réponses confuses, ou inexistantes, de la Mairie.

     

    Combien de classes livrables en septembre 2012 ? Le centre de loisirs sera-t-il opérationnel ? Quels travaux sont possibles sur le nouveau bâtiment le long du Boulevard Carnot tant que le litige concernant l’infiltration d’eau dans le sous-sol ne sera pas levé ?

     

    Autant d’incertitudes qui rendent la vie scolaire insupportable avec ce projet qui ambitionnait une amélioration importante de la situation. Espérons que cette rentrée sera la dernière à avoir lieu sous le signe des travaux, et que bientôt il n’y aura plus que des souvenirs de cette période. Des souvenirs dont il faudra se rappeler…

     

    Une victoire qui fait plaisir : postes rétablis pour le RASED

    Début juillet nous apprenions le maintien des deux postes du RASED qui devaient être supprimés. Les habitués de nos écoles connaissent bien ce sigle qui désigne une très efficace structure d’aide aux enfants en difficulté. Les enfants repérés par les enseignants bénéficient, avec l’accord des parents, d’un suivi spécialisé en petits groupes. Ils réintègrent ensuite le cycle normal. Ce système a donné toute satisfaction. Le démantèlement en cours du RASED n’avait aucune justification que financière.

    On tirera deux leçons de cette bonne nouvelle :

    1. Rien ne peut se faire sans la mobilisation et l’on ne saura ici trop remercier les associations de parents d’élèves ;

    2. La gauche avait annoncé la priorité à l'école. Les contraintes budgétaires sont connues mais le courage politique c’est justement de faire des choix. En voici un exemple au niveau local.

    Denis Peschanski, Anne-Dominique Antetomaso, Denis Delrieu, Arlette Guedj, Bernadette Guenée, Laure Thibaut, Christophe Bonazzi, Jean-Pierre Lettron.

     

    TRIBUNE OCTOBRE 2012

     

    Tribune commune de l’opposition : Un Elan partagé & Ensemble à gauche

     

    Un nouveau souffle pour l’école

    La rentrée s’est effectuée sans grand changement dans nos écoles. Les effectifs sont en légère baisse avec le même nombre de classes. À l’école République, l’avancée des travaux- a permis d’ouvrir toutes les classes pour le jour J et c’est tant mieux, même si demeure le problème d’infiltration d’eau en sous-sol. On notera une nouveauté mise en place dans les Centres de Loisirs (ALSH) pour cette année : le choix entre activités généralistes et initiation sportive (Cap sports). Malheureusement, tous les candidats ne seront pas servis, puisque le Centre Cap Sports est complet, ainsi que le Centre République, seul Pierre-Loti ne faisant pas le plein. Cela pose un problème sur les capacités d’accueil de nos enfants et nous fait souvenir que la ville possède toujours la propriété de La Ronce, lieu d’accueil historique qu’elle a malheureusement abandonné… aux ronces.

    En prenant un peu de hauteur, cette rentrée est aussi l’occasion de sentir le changement que le nouveau gouvernement commence à concrétiser. Parmi bien d’autres, citons quelques mesures. En tout premier lieu, la revalorisation de l’Allocation de Rentrée Scolaire, qui augmente en moyenne de 125 € par famille bénéficiaire (+ 25 % !) et allège sensiblement le poids financier de cette rentrée. Il fallait aussi inverser totalement la tendance imbécile qui a supprimé près de 80 000 postes, dans l’Éducation nationale : 1 000 postes d’enseignants en élémentaire seront créés. Nous en percevons les effets immédiats à Bourg-la-Reine, puisque le RASED (Réseau Aide Soutien Aux Élèves en Difficulté) verra deux enseignants nommés, alors que leur suppression était prévue par les mesures Sarkozy. Le changement du calendrier scolaire, dans le but de rééquilibrer les temps de repos et de travail, commence sa mise en place dès la Toussaint. Sur le même thème, la volonté du ministre Vincent Peillon de reprendre la discussion sur les rythmes scolaires et de revenir à la semaine de 4 jours ½ est un signe important. La mairie compte réunir prochainement un groupe de travail avec les enseignants, les parents mais aussi les représentants de toutes les structures qui seront impactées. Il faudra non seulement préparer ce changement majeur mais anticiper une prochaine modification de l’horaire journalier (moins d’heures de cours dans la journée). D’autres mesures, comme les efforts pour la scolarisation des enfants de moins de 3 ans et les enfants en situation de handicap ne sont pas moins importantes. Cette rentrée des classes est marquée par une volonté de changement radical par rapport aux régressions du précédent gouvernement Ce n’est pas pour nous déplaire.

    Le chômage : Bourg-la-Reine est aussi touchée. Bientôt 1000 chômeurs

    Bourg-la-Reine n’est pas Gennevilliers ou Clichy-sous-Bois. Longtemps le chômage resta limité. Pourtant, la situation s’est sensiblement dégradée : difficultés accrues dans nos quartiers populaires ? Fragilisation des parcours professionnels de cadres ? Difficultés des professions intermédiaires ? Accélération du chômage des jeunes ? Régression du tissu industriel et commercial ? Il reste à préciser les cibles, mais les chiffres de Pôle emploi sont là : on comptait 946 inscrits au 1er trimestre 2012, soit+ 7,5% en un an, plaçant notre ville, en pourcentage de croissance, au 7e rang des 36 communes du département. En nombre de chômeurs, on reste en dessous de la moyenne, mais en quelques années l’évolution est inquiétante. Ils étaient en 2009 quelque 751, soit 7,7% de la population active. En mars 2012 on a dépassé 9,5%, soit une augmentation de plus de 25% en trois ans ! On risque de franchir sous peu le cap des 1000 chômeurs dans la ville soit 10% de la population active.

    Nous savons que les services de la mairie suivent de près ces chiffres avec Pôle emploi et la Mission pour l’emploi de la communauté d’agglomération. Mais il est indispensable de changer de braquet. Nous souhaitons que la municipalité prenne l’initiative d’une table ronde réunissant tous les acteurs concernés. Il s’agit de présenter un diagnostic du chômage en précisant les évolutions récentes, la répartition par âges, quartiers et catégories socioprofessionnelles, ainsi que l’offre d’emplois dans notre ville. L’objectif serait de repérer les divers leviers qu’il faudrait actionner. Les procédures exceptionnelles prévues par le gouvernement pourraient nous y aider. Il y a urgence !

    Denis Peschanski, Anne-Dominique Antetomaso, Denis Delrieu, Arlette Guedj, Bernadette Guenée, Laure Thibaut, Christophe Bonazzi, Jean-Pierre Lettron.

     

    TRIBUNE xxxxx xxxxx